Suisse Romande
Un homme condamné à 12 ans de prison pour meurtre en Valais
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2021/12/le-tribunal-cantonal-a-confirme-la-peine-de-douze-ans-prononcee-contre-un-jeune-homme-qui-en-avait-poignarde-un-autre-a-la-gare-de-martigny-lors-dune-bagarre-en-mars-2018-archives-1000x600.jpg&description=Un homme condamné à 12 ans de prison pour meurtre en Valais', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le vingtenaire qui avait tué un jeune de 22 ans avec un couteau en mars 2018 à la gare de Martigny (VS) a vu sa peine confirmée par le tribunal cantonal. Il écope ainsi de 12 ans de prison. Il ne devrait pas faire recours.
"Il est regrettable qu’un jeune homme de 18 ans (au moment des faits) se retrouve incarcéré pour plusieurs années, ce qui ne peut manquer d’avoir un impact important sur son départ dans sa vie d’adulte", indique le tribunal cantonal dans le jugement que l'agence de presse Keystone-ATS a pu consulter. Le prononcé de cette peine "paraît néanmoins inévitable au vu de la lourde culpabilité du prévenu et de la menace qu’il représente pour l’ordre public".
Le tribunal cantonal a suivi la première instance. "Cette peine est très sévère en regard d'autres décisions rendues par la justice valaisanne", réagit Me Basile Couchepin, l'avocat de l'accusé. Selon lui, la cour a voulu en faire une peine exemplaire sur les combats de rue. Son client, qui est actuellement placé dans un établissement pour jeunes adultes du fait de son âge, "ne devrait toutefois pas recourir au tribunal fédéral".
Pour l'avocate de la famille de la victime, Sophie Haenni, la partie civile est "très satisfaite de ce jugement. L'acte commis par le meurtrier était gratuit, puisqu'il n'y avait pas conflit entre lui et sa victime", ajoute-t-elle. L'attitude du jeune homme, qui avait déjà des antécédents avec la justice, pendant toute la procédure a sans doute joué un rôle dans le prononcé de ce verdict, estime également l'avocate.
Une fois sa peine purgée, le jeune homme sera expulsé de Suisse pour une durée de 10 ans. Ressortissant portugais, il était au bénéfice d'un permis B au moment des faits.
Deux lectures des faits
Les faits se sont produits le 16 mars 2018, peu avant 19h00. La victime se trouvait avec un groupe de personnes et une dispute a éclaté au sujet d'un morceau de haschisch. L'accusé, qui connaissait la victime, est intervenu. Après une dispute, il a donné un coup de couteau à la base du cou de son interlocuteur avant de prendre la fuite. La victime, arrivée d'Afrique en Suisse en 2006, est décédée d'un choc hémorragique.
"La responsabilité de l'accusé et pleine et entière. Il était capable d'apprécier ses actes au moment des faits. Il a agi avec un sang froid criminel hors du commun pour un mobile futile et déplorable", avait asséné en première instance la procureure Marie-Line Voirol Revaz. Son acte est "intentionnel". Il ne voulait pas se "laisser marcher dessus" par la victime qui "lui tenait tête. On tue pour un regard de travers, une déception, une frustration. C'est inacceptable!", avait-elle lancé.
La défense avait de son côté une tout autre lecture du dossier, et notamment des déclarations de certains témoins. Me Basile Couchepin avait rappelé lors du premier procès que son client n'avait pas été arrêté mais qu'il s'était rendu à la police le lendemain du drame. Il s'était attelé à démontrer dans quelle position se trouvait son client au moment des faits: acculé dans un espace restreint, contre une barrière donnant dans le vide face à la victime "en position de combat" et ses amis derrière lui.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
La Ville de Vevey ouvre un hébergement d'urgence temporaire
En raison de l'absence actuelle d'hébergement d'urgence dans l'Est vaudois, et en attendant la mise en oeuvre d'une solution pérenne, la Ville de Vevey met en place une structure d'accueil temporaire dans l'abri civil du Panorama. Quatre dortoirs offrant 24 lits, une salle commune, des douches et des WC seront ouverts aux personnes sans-abri dès lundi.
La région est dépourvue d'hébergement d'urgence pour les personnes sans-abri depuis mai 2025. Une task force composée de représentants de la Ville de Vevey, de la Direction générale vaudoise de la cohésion sociale (DGCS) et de Caritas Vaud s'est constituée pour trouver des locaux adaptés et exploitables sur le long terme.
En parallèle de la recherche d'une solution durable, le Service de la cohésion sociale veveysan a saisi l'opportunité offerte par la reprise de la construction de sécurité du Panorama en mains communales afin de permettre à celles et ceux qui en ont besoin de passer la nuit dans un lieu chauffé et sécurisé, explique vendredi la ville dans un communiqué.
De 21h00 à 08h30
Baptisé "Le Lien - Vevey", en référence à sa mission de trait d'union entre les personnes sans-abri de l'Est vaudois et les actrices et acteurs spécialisés du réseau social, cet abri sera ouvert tous les jours de 21h00 à 08h30.
Ce dispositif transitoire continuera sa mission d'accueil jusqu'à ce qu'une solution pérenne soit mise sur pied. Celle-ci reste une priorité pour la Municipalité et la task force cantonale, est-il souligné.
Le Service veveysan de la cohésion sociale s'appuie sur un partenaire privé pour la gestion de cette structure provisoire. Dans un premier temps, les frais de mise à disposition des locaux et de l'exploitation sont assumés par la Ville de Vevey, avec le soutien du Canton de Vaud, explique encore le communiqué.
Pour rappel, le centre d'hébergement d'urgence de Caritas Vaud à Vevey, "Le Hublot", avait fermé ses portes en mai dernier pour une durée indéterminée. Ouvert en 2009, il avait permis d'offrir chaque année plusieurs milliers de nuitées à des personnes sans-abri.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Le village d'Evolène (VS) scintille à la tombée de la nuit
C'est une première dans le Val d'Hérens (VS): du 6 décembre au 6 janvier, le village d'Evolène se transforme en scène à ciel ouvert. Un spectacle de sons et de lumières habille les bâtiments de la rue Centrale de 17h00 à 22h00 chaque soir.
Même l'Eglise d'Evolène s'illumine pour l'occasion. Le spectacle de huit minutes projeté sur les différentes façades en continu raconte la légende de la fée d'Evolène.
Il est dit qu'autrefois, une fée solitaire et mélancolique vivait dans une grotte située au-dessus du village. Un jour commence son histoire d'amour avec un jeune berger.
Le film projeté lors de cette première édition d'Evolène en lumière conte les dessous de ce récit romantique légendaire. En plus de l'expérience immersive, le public pourra profiter du traditionnel village hivernal d'Evolène qui prendra place du 26 au 30 décembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne: près de 300 manifestants devant l'Hôtel de police
Près de 300 personnes se sont rassemblées jeudi en début de soirée devant l'Hôtel de police à Lausanne. Elles protestaient contre le récent décès d'un homme détenu dans la zone carcérale de l'établissement et plus généralement contre les violences policières.
Les manifestants se sont rassemblés vers 18h30 devant l'immeuble de la police, rue Saint-Martin, d'abord en silence puis ont scandé des slogans, tels que "A bas l'Etat, les flics et les fachos", "Police partout, justice nulle part" ou encore "Et tout le monde déteste la police". Ils ont plus tard observé une minute de silence pour la victime. Peu de pancartes ou banderoles étaient visibles.
Les près de 300 personnes, selon un décompte de Keystone-ATS, ont assez vite débordé sur la route, bloquant une bonne partie du carrefour situé devant l'Hôtel de police. Plus loin, sur les trois artères, la police déviait la circulation pour éviter aux automobilistes de traverser le secteur.
Enquête ouverte
L'homme décédé mardi soir était âgé de 40 ans et de nationalité algérienne, sans domicile connu en Suisse. Il était détenu dans la zone carcérale de l'Hôtel de Police depuis la nuit du 18 au 19 octobre dernier, à la suite d'un cambriolage d'un garage à St-Prex (VD). La victime était placée sous le régime de la détention provisoire, au bénéfice de la présomption d'innocence.
Il avait été transféré début novembre au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), avec un pronostic vital engagé. Un gardien aurait remarqué qu'il respirait dans sa cellule de manière anormale, selon le Ministère public qui a ouvert une enquête. Placé aux soins intensifs depuis lors, son décès a été constaté mardi soir.
Les premiers examens externes réalisés durant le séjour hospitalier du prévenu n'ont révélé aucun signe de violence, a précisé le Ministère public. L’autopsie du corps du défunt par le Centre universitaire de médecine légale a été ordonnée.
Pour mémoire, un homme d'origine africaine est décédé en mai dernier dans les locaux de la Police municipale. Il avait auparavant été interpellé en raison de soupçons d'activité liée au domaine des stupéfiants.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Exclusion des élèves frontaliers: vers une solution plus modérée
A Genève, la décision du Conseil d'Etat de mettre fin au régime transitoire qui permettait aux élèves frontaliers d'être scolarisés dans le canton continue à faire polémique. Une motion votée jeudi par le Grand Conseil propose une solution plus modérée.
Amendé en plénière, ce texte de la gauche demande de permettre aux enfants engagés dans le cycle élémentaire ou le cycle moyen du primaire de continuer leur scolarité à Genève jusqu'à la 8P et aux élèves du cycle d'orientation de terminer leur scolarité jusqu'à la fin. La motion a été acceptée par 51 voix (gauche, LJS et le Centre) contre 41 (PLR, MCG et UDC) et 3 abstentions.
Le Conseil d'Etat, qui appelait à refuser cette motion, a six mois pour y répondre. En juin dernier, l'exécutif a décidé d'accélérer la transition vers le principe de scolarisation des élèves frontaliers sur leur lieu de domicile, suscitant une levée de boucliers de la part des familles concernées ainsi que des autorités françaises.
Le canton justifie notamment cette décision par le manque de places dans les écoles et la pression démographique. Un recours, pour lequel l'effet suspensif a été refusé, est pendant devant la justice. Une pétition demandant que les élèves déjà scolarisés à Genève puissent terminer l’intégralité de leur cursus dans le canton vient aussi d'être déposée au Grand Conseil.
Les socialistes ont dénoncé une mesure prise de manière unilatérale, qui met en péril la coopération au sein du Grand Genève. Sur la même longueur d'ondes, les Vert-e-s ont fustigé des économies de "bouts de chandelles", soit un total de 27 millions sur plusieurs années.
Victimes collatérales
Le Centre, parti attaché à la famille, a déposé un amendement visant à "protéger la cohérence du parcours des élèves frontaliers". Une proposition qui a trouvé une majorité. LJS a aussi voté cette motion estimant que les élèves frontaliers ne doivent pas être les victimes collatérales de la crise du logement à Genève.
A droite, le PLR estime que "ce bricolage ne peut pas durer": Genève a une responsabilité par rapport aux élèves du canton, a souligné le député Pierre Nicollier. Pour le MCG, les Genevois qui vont s'installer de l'autre côté de la frontière, avec les avantages qui en découlent, doivent aussi accepter le système d'éducation français qui va avec.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
VaudIl y a 2 jours
Collision frontale mortelle mardi à Ballaigues
-
LausanneIl y a 2 jours
Budget vaudois: coupes maintenues pour les hôpitaux régionaux
-
Suisse RomandeIl y a 3 jours
Valais: 16 loups tués en Valais en moins de deux mois et demi
-
LausanneIl y a 18 heures
Lausanne: près de 300 manifestants devant l'Hôtel de police
-
SuisseIl y a 1 jour
Les pétards devraient être interdits en Suisse
-
GenèveIl y a 3 jours
Le Léman Express va relier directement Annemasse à l'aéroport
-
CultureIl y a 2 jours
La cuisine italienne rejoint le patrimoine immatériel de l'Unesco
-
SuisseIl y a 3 jours
Psychologue et ex-voisins assassinés: prison à perpétuité à Zurich


