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Suisse Romande

Une cellule romande de coordination en soins intensifs

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Les cantons romands ont mis sur pied une cellule de coordination pour mieux se répartir les malades atteints par le Covid-19. (Image d'archive - ©KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les cantons romands pourront mieux se répartir les malades atteints par le Covid-19. Selon une information de la RTS, une cellule de coordination a été créée pour permettre des transferts de patients si les soins intensifs d'un hôpital deviennent saturés.

L'objectif des cantons romands consiste à "permettre à tous les patients qui ont besoin de soins intensifs de pouvoir être hospitalisés dans une région qui parle français", explique Stéphanie Monod, directrice générale de la santé dans le canton de Vaud, interrogée jeudi dans la Matinale de la RTS.

Gérée par le CHUV à Lausanne, cette cellule n'est pas encore opérationnelle. Mais elle va "probablement être activée sous peu", vu de l'augmentation actuelle des hospitalisations liées au coronavirus.

Si un service de soins intensifs en Suisse romande venait à être débordé, il pourrait faire appel à cette cellule pour demander que l'on trouve une place pour un patient. Pour Mme Monod, des décisions de transfert seront "certainement" prises, sachant que les hôpitaux ne devraient pas faire face en même temps à des problèmes de saturation.

En évitant que les soins intensifs ne soient saturés, cette cellule doit aussi permettre aux hôpitaux romands de maintenir leurs opérations non urgentes. Celles-ci avaient dû être reportées durant la première vague du printemps, occasionnant d'importantes pertes de revenus pour les hôpitaux.

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Vaud

Vetropack à Saint-Prex fermera bel et bien ses portes

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Début mars, Johann Reiter, CEO du groupe Vetropack, à gauche, et Claude R. Cornaz, à droite, président du conseil d'administration avaient annoncé l'ouverture d'une procédure de consultation sur l'avenir du site de production suisse de St-Prex (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

En dépit des propositions mises sur la table par les représentants du personnel, le site Vetropack de St-Prex, n'était plus rentable, ont soutenu ses responsables lors d'une conférence de presse mardi.

"Nous avons eu de nombreux entretiens avec les personnes concernées, ainsi que les pouvoirs politiques, tout cela afin de nous faire une idée aussi claire que possible pour voir si l'usine pouvait continuer à fonctionner. Toutefois, même après un examen approfondi et détaillé nous ne voyons plus de possibilité de continuer l'exploitation de manière rentable, et nous avons décidé de l'arrêter d'ici fin août", a déclaré le directeur général de Vetropack Johann Reiter, devant les médias réunis à St-Prex.

Le CEO a précisé que 182 emplois seraient supprimés par étapes, dont 50% d'ici fin août. "Les premiers licenciements auront lieu ces prochains jours", a-t-il précisé. Seuls garderont leur poste, une douzaine d'employés, environ, du secteur du recyclage.

Selon le responsable, le souhait des employés d'adopter une technologie de fusion de verre par oxy-combustion connectée à un générateur d'oxygène, n'était pas rentable, requérant à elle seule un investissement de 60 millions de francs.

Johann ReiterCEO de Vetropack

La décision de Vetropack déçoit et même étonne le syndicat Unia, dont une délégation du personnel était présente lors de la conférence de presse.

Nicole VassalliResponsable Industrie à Unia Vaud

Unia s'est aussi dite "offensée par le manque de respect avec lequel les employés avaient été traités". "Ceux-ci ont appris par la presse ce matin, ce qu'il allait advenir du site, alors qu'il avait été convenu que les travailleurs seraient informés en premier", a dénoncé la syndicaliste d'Unia, Nicole Vassalli.

"En outre, durant les négociations nous n'avons ni pu rencontrer le CEO du groupe, ni le président du Conseil d'administration Claude Cornaz", a-t-elle souligné.

M. Reiter a regretté le manque de communication avec le comité du personnel. "Nous sommes cotés en bourse, nous avons donc dû informer les médias vers 08h00. Auparavant, la responsable des ressources humaines a essayé de joindre le représentant du comité du personnel", a-t-il justifié.

Le canton de Vaud déplore cette fermeture

"C'est dur et amer. Nous regrettons vraiment les suppressions et cela n'a rien à voir avec les performances des travailleurs. Nous voulons leur offrir le plus de soutien possible. Un plan social prévoyant des mesures d'assistance sera mis en place prochainement", a assuré le CEO de Vetropack.

La situation est extrêmement regrettable pour le Conseil d’Etat vaudois, qui avait lancé une task-force pour sauver la verrerie de St-Prex. 

Isabelle MoretConseillère d'Etat vaudoise de l'économie, de l'innovation, de l'emploi et du patrimoine

Le Canton a annoncé que ces préoccupations seront abordées lors d'une rencontre sous forme de table ronde avec des entrepreneurs et représentants de l’industrie vaudoise organisée par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI) dans les jours à venir.

Lena Vulliamy avec Keystone ats / awp

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Suisse Romande

Conseil d'Etat: le socialiste Mathias Reynard prêt à se représenter

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"Très motivé à continuer", le socialiste Mathias Reynard est "à la disposition de son parti" pour briguer un deuxième mandat au sein du gouvernement valaisan (archives). (© KEYSTONE/ETIENNE BORNET)

Le conseiller d'Etat Mathias Reynard est motivé à rempiler pour un deuxième mandat au sein du gouvernement valaisan lors des élections cantonales en 2025. Il l'a dit lors d'une émission de Canal9 qui sera diffusée dans son intégralité mercredi soir.

A la question de savoir s'il va se représenter, Mathias Reynard répond: "je pense que oui, j'ai vraiment beaucoup de plaisir dans cette fonction, où on peut vraiment faire changer les choses et améliorer le quotidien des gens".

Contacté par Keystone-ATS, Mathias Reynard précise "être effectivement à la disposition de son parti. Je suis très motivé à continuer".

Questions inhabituelles

Le socialiste était interviewé dans l'émission "La parole est à nous" menée par des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. Le projet est le fruit d'une collaboration entre la Fovahm (fondation valaisanne en faveur des personnes avec un handicap mental) et la télévision Canal9.

Mathias Reynard avoue avoir été surpris par des questions auxquelles il n'avait pas l'habitude de répondre. Il se dit aussi touché par l'implication des personnes qui ont participé à l'émission.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Peu de retouche à la nouvelle péréquation intercommunale

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La nouvelle péréquation intercommunale a longuement occupé les députés vaudois mardi (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La nouvelle péréquation intercommunale vaudoise (NPIV) est presque sous toit. Le Grand Conseil n'a quasiment pas touché au projet initial mardi lors de son examen en premier débat.

Sans surprise, le projet concocté par le Conseil d'Etat et les faîtières de communes a globalement convaincu les députés, du moins ceux de la majorité de droite. A gauche néanmoins, des voix se sont élevées pour souligner "des insuffisances" en matière de solidarité intercommunale, certains qualifiant cette NPIV de "deal entre communes riches".

Plusieurs députés de gauche sont montés au front, à commencer par les deux auteurs d'un rapport de minorité en commission, Vincent Keller (Ensemble à gauche - POP) et Didier Lohri (Vert-e-s). Le premier a notamment milité pour une "solidarité intégrale" avec une compensation des différences de ressources entre les communes à hauteur de 100%, contre 80% jusqu'ici.

Son amendement a été écarté, tout comme celui de M. Lohri, qui voulait faire passer ce taux à 82,5%. Tableaux à l'appui, le député écologiste a défendu plusieurs autres amendements, afin là aussi de "tenter de modifier un peu les facteurs de solidarité", a-t-il plaidé, sans davantage de succès.

"Equilibres subtils"

Sur ce taux de 80%, la conseillère d'Etat en charge du dossier, Christelle Luisier, a assuré qu'il était déjà "l'un des plus hauts" du pays et qu'il convenait à "une très large majorité" des communes vaudoises. Elle a relevé qu'une péréquation visait à "atténuer" les différences entre communes, et non pas "à les mettre toutes au même niveau." Il en va de l'autonomie communale, a-t-elle dit.

A plusieurs reprises, la ministre PLR a aussi mis en garde contre des modifications trop importantes de la NPIV. Celle-ci repose "sur des équilibres subtils" dont dépend "la paix institutionnelle" entre le canton et les communes, a-t-elle affirmé.

Mme Luisier a été entendue par une majorité des membres du Grand Conseil et les autres amendements de la gauche ont été refusés, suscitant la résignation de certains. "On a bien compris que pas une virgule ne serait enlevée par ce plénum", a regretté M. Keller.

Communes de montagne

Par rapport au projet initial, quelques modifications ont, malgré tout, été adoptées. Un amendement, porté celui-ci par la majorité de la commission, a permis d'adapter la définition de la compensation accordée aux communes dites "de montagne", en raison de leur altitude et déclivité.

Plutôt que l'altitude du centre de la commune, il a été décidé de calculer la compensation selon le lieu de résidence des habitants. Si elle vit à 730 mètres ou plus, une personne doit être considérée comme "résidant en altitude", a expliqué le rapporteur de la majorité de la commission, Pierre Dessemontet (PS).

Le Conseil d'Etat ne s'est pas opposé à cet amendement, qui ne modifie pas les équilibres financiers généraux du projet.

Après presque quatre heures de débats, souvent très techniques, les députés n'ont pas encore complètement bouclé le premier débat. Ils devront s'y remettre lors d'une prochaine séance, sachant qu'un second débat sera ensuite encore nécessaire.

Contre-projet à SOS Communes

Pour mémoire, la NPIV prévoit une nouvelle péréquation intercommunale, tout en intégrant une nouvelle répartition de certaines factures cantonales (sociale et policière), sources de tensions récurrentes entre le canton et les communes. Elle prévoit aussi un renforcement du rééquilibrage financier en faveur des communes.

La NPIV fait office de contre-projet à l'initiative populaire "SOS Communes", qui demande que l'entier de la facture sociale soit repris par le canton. Les initiants veulent attendre la fin des débats au Grand Conseil avant de se prononcer pour la suite. S'ils devaient maintenir leur texte, une votation populaire aurait lieu en septembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

A Lausanne, une exposition célèbre les 50 ans des Magasins du Monde

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Les Magasins du Monde ont joué un rôle important dans le lancement du label Max Havelaar (image prétexte). (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Il y a 50 ans, les Magasins du Monde (MdM) ont vu le jour pour promouvoir un commerce plus juste, qui a pris par la suite le nom de "commerce équitable". Une exposition retrace leur histoire jusqu'au 25 mai à l'Hôtel-de-Ville de Lausanne, .

En 1974, le mouvement est né dans le but de dénoncer les pratiques commerciales de l'époque et de montrer qu'une relation plus équitable avec les producteurs du sud était possible et nécessaire. Cinquante ans plus tard, le monde a changé, mais le modèle défendu par les MdM reste pertinent, a rappelé mardi Lara Baranzini, coordonnatrice de l’association romande des Magasins du Monde.

Les MdM ont joué un rôle important dans le lancement du label Max Havelaar, qui a ouvert la voie à une démocratisation du commerce équitable. Depuis lors, ce dernier s'est développé à l'intérieur et à l'extérieur des circuits commerciaux traditionnels. Mais ces multiples labels s'avèrent plus ou moins fiables, certains n'étant vérifiés par aucune instance extérieure, note Mme Baranzini.

Rôle pionnier

Les MdM rappellent qu'en 1977 déjà ils prônaient la valorisation des sacs de course en jute à la place du plastique. En 1995, ils dénonçaient l'arrivée de l'huile de palme dans la fabrication du chocolat. Aujourd'hui, le mouvement élargit sa réflexion au commerce local, certains magasins vendant des produits agricoles de la région ou servant de relais pour des paniers de fruits et légumes.

Cette année de jubilé sera marquée par plusieurs événements, dont l'exposition "Autrement depuis 50 ans", organisée en plein centre-ville. Celle-ci explique le fonctionnement bénévole des MdM et détaille certains projets soutenus de longue date en Tanzanie (café) ou en Bolivie (cacao), par exemple. Des producteurs viendront témoigner de la réalité de ce partenariat.

En Suisse romande, les MdM comptent 35 magasins et plus de 700 bénévoles. Il existe en outre onze Botteghe tessinoises ainsi que des magasins claro en Suisse alémanique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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