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16 millions pour sauver des places d'apprentissage vaudoises

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Le conseiller d'Etat vaudois Philippe Leuba et la conseillère d'Etat vaudoise Cesla Amarelle présentent le dispositif mis en place par le gouvernement afin de diminuer l'impact de la crise sanitaire sur l'apprentissage, lors d'une conférence de presse au siège de la Fédération vaudoise des entrepreneurs, ce lundi 25 mai 2020 à Tolochenaz. (@KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)
Le Conseil d'Etat vaudois débloque seize millions pour soutenir les apprentis et les entreprises formatrices. Afin de favoriser l'embauche, il subventionnera la moitié du salaire annuel des apprentis qui débuteront leur cursus en août prochain. A cause du coronavirus, à la mi-mai 2020, le canton comptait 650 contrats d'apprentissage signés en moins qu'à la même période en 2019, soit moins 25%.

16 millions pour la filière de l’apprentissage. C’est la somme qu’annonce investir le Conseil d’Etat vaudois pour maintenir à flots la formation professionnelle. Afin de favoriser l’embauche, il subventionnera la moitié du salaire annuel des apprentis de première année qui débuteront leur cursus en août prochain. La mesure pourrait concerner près de 3'400 jeunes, selon la moyenne annuelle des nouveaux apprentis en entreprise privée. En outre, le Canton prendra en charge l’équivalent de la moitié du salaire annuel de tous les apprentis de 2e et 3e années qui auront subi un licenciement économique. Ceci afin de leur permettre de retrouver plus facilement une nouvelle place pour la rentrée 2020. Selon le gouvernement, quelque 300 contrats pourraient être concernés, contre 200 en moyenne les autres années. 16 millions, un investissement conséquent qui est essentiel, selon le ministre de l’économie Philippe Leuba:

Philippe Leuba Ministre vaudois de l'économie

Un investissement qualifié d’inédit par les autorités vaudoises, car les indicateurs sont pessimistes. Cesla Amarelle, ministre vaudoise en charge de la formation:

Cesla AmarelleMinistre vaudoise de la formation

Eviter au maximum la réduction drastique de l’offre de la filière de l’apprentissage, c’est l’objectif de cette aide de 16 millions. Un appauvrissement important de l'offre pourraient avoir un impact sur le long terme.

Cesla AmarelleMinistre vaudoise de la formation

Ce soutien financier aux apprentis et aux entreprises formatrices se veut facile d’accès et avec des conditions simples, promet le Conseil d’Etat.

Philippe Leuba Ministre vaudois de l'économie

Les 16 millions de cette opération proviennent du Fonds de lutte contre le chômage. Les explications.

Philippe Leuba Ministre vaudois de l'économie

Sur les 16 millions, 14,2 millions environ iront pour les salaires des apprentis de première année. Car l’étape est clef selon Philippe Leuba:

Philippe Leuba Ministre vaudois de l'économie

En avril 2020, le nombre de contrats d’apprentissage passé était en diminution de 12% par rapport à avril 2019. A la mi-mai, le canton compte 650 contrats signés en moins qu'à la même période en  2019, soit moins 25%. Cesla Amarelle évoque une filière essentielle, mais en danger en cette période de crise :

Cesla AmarelleMinistre vaudoise de la formation

D’autres mesures, moins spectaculaires, en faveur de l’apprentissage seront annoncées dans un second temps. Parmi elles, il devrait y avoir l’allongement de la période de recrutement. Relevons également que les mesures cantonales annoncées sont subsidiaires à une éventuelle intervention fédérale allant dans le même sens.

Enfin, il est à noter que les ambitions de l’Etat de Vaud en matière d’apprentissage sont bousculées par le coronavirus. Durant la législature, il souhaitait créer 1000 nouvelles places d’apprentissage et de stages dans le privé et le public. L'objectif sera plus dur que prévu à atteindre.

Cesla AmarelleMinistre vaudoise de la formation
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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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