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Coronavirus

L'app "SwissCovid" sera disponible mi-juin

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SwissCovid permet d’avertir à temps les personnes potentiellement infectées pour endiguer la propagation du virus. (©KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)
La phase pilote de l'appli SwissCovid, qui doit permettre d'informer son utilisateur sur son exposition potentielle au coronavirus, a démarré lundi. Un sondage montre que cet instrument complétant le traçage classique des contacts est plutôt bien accepté.

La Suisse est le premier pays au monde à utiliser les interfaces de Google et d’Apple pour le traçage de proximité, a indiqué Sang-Il Kim, chef de la division transformation numérique à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), lors du point de presse de la Confédération. SwissCovid permet d’avertir à temps les personnes potentiellement infectées pour endiguer la propagation du virus.

Son utilisation est libre. Les données ne sont pas recueillies sur un serveur centralisé, mais sur le téléphone mobile et ne sont pas enregistrées, a souligné l'expert. Il ne sera pas possible de remonter aux personnes concernées. Une fois la crise du coronavirus passée, le système sera désactivé.

Essais positifs

Les premiers essais ont montré que si 60% de la population l'utilise, le taux de reproduction du Covid-19 se situe en dessous de 1, a estimé Marcel Salathé, responsable du groupe d'experts "épidémiologie numérique". Les effets ne se verront que lorsque les gens l'auront téléchargé et l'utiliseront.

Les Chambres fédérales se prononceront sur les bases légales nécessaires à cet instrument lors de la session de juin. Si elles donnent leur feu vert, l'application pourra être mise en service avant la fin du mois, au terme de la phase de test.

Sondage favorable

Un sondage effectué fin avril par le centre de recherche Sotomo montre que la population accepte positivement cette application. Septante pour cent saluent sa mise en service et la majorité y voient une démarche susceptible d’endiguer la propagation du nouveau coronavirus, a relevé M. Kim.

Quelque 59% sont prêts à l'installer. Toutefois, un peu plus de la moitié de ceux-ci n’est pas encore tout à fait certaine et a répondu par "plutôt oui". En revanche une majorité (54%) se déclare opposée à une obligation d'installation.

En Suisse romande, les personnes qui y sont favorables (48%) sont en revanche plus nombreuses que celles qui sont contre (44%). La possibilité d’une obligation ponctuelle, par exemple par l’employeur ou comme condition d’accès à certains services et offres, est vivement contestée dans toutes les régions.

Le traçage des contacts et par là le suivi et l'interruption systématique des chaînes de transmission est une mesure essentielle pour éviter une nouvelle augmentation de la contamination au coronavirus, a rappelé le délégué pour le Covid-19 de l'OFSP Daniel Koch. Reste que la récolte des données dans les restaurants et les bars n'est pas suffisamment appliquée.

Problème dans les restaurants

Les clients qui ne laissent pas leurs coordonnées sont très nombreux et les restaurateurs ne s'impliquent pas suffisamment. Il est important de s'inscrire, a insisté M. Koch. Cette situation n'est pas optimale et doit être améliorée. C'est le seul moyen de savoir qui est contaminé et d'être averti si on a été en contact avec lui.

Si on veut vraiment que la courbe de l'épidémie recule, il est important que le traçage de contact soit mis en place de manière sérieuse, a insisté M. Koch. Bien que peu nombreux, les nouveaux cas de Covid-19 doivent être découverts pour éviter une nouvelle vague.

Quant au traçage des contacts par les cantons, il suit son cours et se déroule bien, a ajouté Christos Pouskoulas, médecin cantonal adjoint à Lucerne. Certains cantons ont formé leur personnel à cette tâche. D'autres, dont Lucerne, l'ont externalisé à des tiers comme la Ligue pulmonaire.

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Alain Berset admet des contacts avec le directeur de Ringier

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"Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le CEO de Ringier", affirme Alain Berset dans la presse. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le ministre de la santé Alain Berset admet avoir eu connaissance des contacts avec le directeur du groupe Ringier pendant la pandémie. Mais rien de confidentiel n'a été échangé, affirme-t-il mercredi soir dans la presse.

Le conseiller fédéral tire à boulets rouges sur le rapport des commissions de gestion (CdG) rendu public il y a deux semaines. "J'aurais attendu une enquête ouverte", dit-il dans les titres alémaniques du groupe Tamedia.

Le document ressemble, aux yeux du Fribourgeois, à une tentative de prouver que toutes les indiscrétions proviennent du Département fédéral de l'intérieur. "Je tiens à préciser d'emblée que je ne tolère aucune violation du secret de fonction au sein de mon département", précise-t-il.

"Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le directeur de Ringier", affirme Alain Berset, admettant avoir été parfois présent lors de ces échanges. L'administration a toujours des contacts avec les milieux concernés par les décisions, dit-il.

"Je ne savais pas"

Le ministre de la santé affirme en outre que pas un seul élément du rapport des CdG montre que des informations auraient été utilisées pour influencer les décisions du gouvernement via les médias. Les contacts avec le directeur de Ringier étaient d'une toute autre nature qu'un contact avec un professionnel des médias, dit-il.

Alain Berset affirme en outre avoir pris connaissance des informations confidentielles partagées par son chef de la communication pendant l'enquête. "Je ne le savais pas, dit-il. Il va de soi que je ne lis ni ne contrôle les emails de mes collaborateurs".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Fuites: Alain Berset au courant des échanges mais pas du contenu

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Le président de la Confédération Alain Berset était au courant des échanges entre son chef de la communication et les médias pendant la crise du coronavirus, mais pas de leur contenu. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le président de la Confédération Alain Berset avait connaissance des échanges entre son chef de la communication et les médias dans le cadre des fuites pendant la pandémie. Mais il n'aurait pas su leur contenu, ont informé vendredi les commissions de gestion.

Il n'y a aucun indice qui permet de ne pas croire ce qu'a dit M. Berset, a indiqué Philippe Bauer (PLR/NE) au nom des commissions de gestion du Parlement devant la presse à Berne.

Les commissions ont rapidement pu établir qu'il y a eu de nombreuses indiscrétions. Mais "nous n'avons pas réussi à identifier tous les auteurs des indiscrétions, ni tous les destinataires", a précisé M. Bauer. "Des e-mails ont été effacés." L'ancien chef de la communication du Département fédéral de l'Intérieur (DFI) a notamment fait effacer ses mails privés.

M. Bauer a toutefois ajouté que, selon les commissions de gestion, d'autres mails envoyés par ou destinés à l’ancien chef de la communication du DFI laissent penser que les informations classifiées ou non publiques étaient traitées "à la légère". Il n’était pas rare que des informations soient sciemment partagées avec des personnes extérieures ou des médias.

Interrogé sur sa définition d'une indiscrétion, l'ancien chef de la communication Peter Lauener a indiqué que des renseignements pouvaient sans problème être partagés avec des journalistes afin de leur donner des informations contextuelles. Mais cette conception ne correspond pas aux prescriptions, indiquent les commissions dans leur rapport.

Le Neuchâtelois a cependant précisé: "Nous avons voulu garder la proportionnalité." Il n'est pas possible de contrôler toutes les adresses mails privées et publiques de toutes les personnes susceptibles d'avoir été concernées.

200 articles concernés

Quelque 200 articles publiés par 24 titres de presse concernant le Covid-19 ont été rédigés sur la base d'indiscrétions. Et 38 séances sur 50 du Conseil fédéral ont été "contaminées", a précisé Thomas de Courten (UDC/BL).

Les commissions ont étudié environ 500 articles et 50 séances du gouvernement. Seules douze d'entre elles n'ont pas été sujettes à indiscrétions. Dans les 38 autres cas, les décisions du Conseil fédéral avaient été publiées avant la séance.

Ce sont surtout les médias alémaniques, en premier lieu les médias de Ringier et de Tamedia, qui ont profité des indiscrétions de l'administration fédérale et obtenu des informations classifiées. Le Blick, le Sonntagsblick, le Tages-Anzeiger et la SonntagsZeitung ont publié chacun 60 articles sur la base d'informations confidentielles; contre seulement six pour Le Temps et 24 heures.

Dans certains cas, ces journaux alémaniques étaient les premiers à publier des projets de mesures ou des contenus de propositions ou de co-rapports. D’autres journaux ont ensuite explicitement fait référence à ces premières publications dans leurs propres articles.

Perte de confiance

Le Conseil fédéral a essayé de prendre un certain nombre de mesures à cet égard, qui se sont "vite révélées relativement vaines", a poursuivi Philippe Bauer, citant par exemple l'augmentation du degré de classification des documents. Au final, le gouvernement "s'est résigné". Cela a conduit à une perte de confiance de la part de certains conseillers fédéraux, qui ont renoncé à déposer des co-rapports, ou alors ceux-ci étaient simplifiés.

En janvier dernier, les commissions de gestion ont décidé d’enquêter sur les indiscrétions liées aux affaires du Conseil fédéral relatives au Covid-19, y compris sur le rôle du chef du Département fédéral de l’intérieur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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PNR 78: coopération insuffisante entre science et politique

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Quelque 200 chercheurs ont étudié différents aspects du coronavirus dans le cadre du Programme national de recherche "Covid-19". (Photo d'archives) (© Keystone/CHRISTIAN BEUTLER)

La science et la politique n'ont pas suffisamment collaboré pendant la pandémie de coronavirus. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus les chercheurs dans le rapport de synthèse du Programme national de recherche "Covid-19" (PNR 78).

Le partenariat entre la communauté scientifique et les institutions publiques n'a pas été suffisamment développé pour résister à l'énorme pression d'une crise pandémique, peut-on lire dans le rapport final publié mardi devant la presse à Berne.

Sur le fond, les chercheurs tirent toutefois un bilan positif. Le programme de recherche a apporté une contribution constructive à la compréhension scientifique de la pandémie en Suisse, indique le rapport.

Le PNR 78, financé à hauteur de 20 millions de francs, a été lancé en avril 2020 dans le but d'acquérir de nouvelles connaissances sur Covid-19, d'élaborer des recommandations pour la gestion clinique et la santé publique et de faire progresser le développement de vaccins, de traitements et de diagnostics.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le soutien du personnel fédéral à Lonza jugé positif

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Lonza a produit des vaccins anti-Covid sur le site de Viège (VS) (archives). (© Keystone/GAETAN BALLY)

Le soutien temporaire du personnel de la Confédération à l'entreprise Lonza à Viège (VS) durant la crise du Covid-19 est positif, a estimé mercredi le Conseil fédéral. Cette intervention étatique n'a pas distordu la concurrence et ne nécessite pas de revoir la loi.

En avril 2021, le Conseil fédéral a lancé le projet "Leute für Lonza" pour soutenir le site de production qui peinait à recruter du personnel. L'objectif était d’éviter tout retard dans la livraison des vaccins contre le Covid-19.

Au total, 29 spécialistes de l’Institut fédéral de métrologie, d’Agroscope, de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires et des deux écoles polytechniques fédérales (EPFZ et EPFL) ont travaillé pour Lonza jusqu'à fin 2021.

A la demande de la commission de gestion du Conseil national, le Conseil fédéral a évalué ce programme notamment en ce qui concerne l'intervention étatique dans l'économie privée et les bases légales. Il conclut que les collaborateurs de la Confédération ont "apporté une contribution précieuse pour renforcer la sécurité de la production."

Engagement volontaire

Etant donné qu’à ce moment-là, seule Lonza produisait un composant d’un vaccin contre le Covid-19 en Suisse et qu’elle était en manque de personnel, le programme n’a pas faussé la concurrence, indique-t-il sur la base d'un rapport qu'il a adopté mercredi.

Par ailleurs, l’engagement des personnes concernées ne pose pas de problème au regard de la loi sur le personnel de la Confédération. Les collaborateurs fédéraux ont décidé volontairement de s'engager. Mais si le placement avait eu lieu contre leur volonté, il faudrait compléter la loi, selon le rapport.

Le Conseil fédéral n’estime donc pas nécessaire d’adapter la loi sur le personnel de la Confédération. Tout programme similaire restera fondé sur le volontariat, précise-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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