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Élections cantonales vaudoises

Béatrice Métraux ne briguera pas un nouveau mandat

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Béatrice Métraux ne briguera pas un nouveau mandat au Conseil d'Etat vaudois. (Image d'archive - ©KEYSTONE/SANDRA HILDEBRANDT)

Elle ne repartira pas pour un tour. Béatrice Métraux ne se représentera pas à sa propre succession au Conseil d’Etat vaudois.

Pas de nouveau mandat pour la ministre Verte élue en 2011. Béatrice Métraux annonce ce matin dans les colonnes de l’Echo du Gros-de-Vaud qu'elle ne se présentera pas à sa propre succession aux élections cantonales de mars prochain. «Je pars l’esprit serein et fière du travail accompli», c'est ce qu'elle déclare dans le journal de sa région. A 66 ans, elle souhaite passer le relais "à la nouvelle génération."

Béatrice MétrauxConseillère d’Etat en charge de l'environnement et la sécurité, VD

Pas de surprise du côté du parti cantonal qui dit comprendre sa décision et être prêt avec la relève. Le président des Verts Alberto Mocchi tient à saluer le bilan de Béatrice Métraux.

Alberto MocchiPrésident des Verts vaudois

Et elle, quel est son bilan premier bilan de 20 ans d’engagement politique?

Béatrice MétrauxConseillère d’Etat en charge de l'environnement et la sécurité, VD

Béatrice Métraux est entrée au château Saint-Maire en janvier 2012 en tant que ministre de l'intérieur, après avoir remporté une élection complémentaire pour remplacer l'UDC Jean-Claude Mermoud, décédé en septembre 2011. Son élection avait permis à la gauche de prendre la majorité au Conseil d'Etat.

Majorité de gauche et féminine

La ministre écologiste a ensuite été réélue à deux reprises, en 2012 et 2017, sur un solide ticket rose-vert. Le scrutin cantonal de 2012 avait même conduit à une rare majorité féminine dans un gouvernement cantonal en Suisse, renouvelée cinq ans plus tard.

Au sein du gouvernement, Béatrice Métraux s'est notamment chargée des dossiers sécuritaires. Elle s'est par exemple attelée à augmenter la capacité et à moderniser le parc pénitentiaire vaudois, ainsi qu'à améliorer la coordination de la chaîne pénale.

Sur ce volet sécuritaire, Mme Métraux a été sous le feu des projecteurs lors du meurtre de Marie, tuée par un récidiviste en 2013. "J'y repense souvent", reconnaît-elle dans l'interview accordée à l'Echo du Gros-de-Vaud. "Ça a été un échec du système, mais il a permis de réformer les relations entre les services médicaux et pénitentiaires, et de repenser la prise en charge des détenus", estime-t-elle.

En plus de la sécurité, Béatrice Métraux a repris l'environnement en 2020. Elle y a fait avancer plusieurs dossiers, à commencer par l'élaboration du Plan Climat vaudois.

Critiquée par les jeunes Verts

Cette double casquette sécurité/environnement lui a toutefois valu des critiques. Et notamment à l'occasion de l'évacuation des zadistes du Mormont le printemps dernier. Les jeunes Verts vaudois avaient alors réclamé sa démission. Une nouvelle génération qui est "exigeante et a raison de l'être pour répondre aux défis climatiques", affirme-t-elle.

Béatrice Métraux va laisser derrière elle 20 ans d'engagement politique. Avant d'accéder au Conseil d'Etat, elle a été municipale à Bottens de 2002 à 2012 et députée au Grand Conseil de 2007 à 2012, où elle a oeuvré comme cheffe du groupe des Verts.

Cette juriste de formation et Française d'origine - elle est née à Arcachon près de Bordeaux - est arrivée en Suisse en 1981. Lorsque l'heure de la retraite politique aura sonné l'été prochain, elle dit vouloir passer du temps avec sa famille, notamment avec son petit-fils et son mari, ancien inspecteur cantonal des forêts.

"Nous sommes encore tous les deux en pleine forme et nous allons sans doute beaucoup marcher. Je vais aussi lire, méditer et continuer à m'engager pour ce canton et ses habitants comme bénévole dans le milieu associatif", explique-t-elle dans le journal local.

Appel à candidatures

Les Verts vaudois ont salué "les deux décennies d'engagement politique fort" de leur ministre "au service des idées et valeurs écologistes". "Elle a su porter la voix de l'environnement et du climat au sein du Conseil d'Etat", écrivent-ils.

Ils ont aussi détaillé le processus qui mènera à sa succession aux élections cantonales du 22 mars 2022. Le parti lance un appel à candidatures qui se terminera le 25 octobre. Une assemblée générale extraordinaire sera ensuite convoquée le 20 novembre pour définir la stratégie verte.

Aucun membre des Verts ne s'est encore annoncé partant. Un favori semble se dégager en la personne du député Vassilis Venizelos. Il a déjà laissé entendre par le passé son intérêt. Interrogé vendredi par Keystone-ATS, il n'a pas voulu faire part de son intention. Le moment est plutôt venu de rendre hommage à Mme Métraux, selon lui.

Autre papable, le député Raphaël Mahaim a indiqué à l'agence de presse qu'il ne sera pas candidat à la candidature. Il préfère se consacrer à son futur mandat au Conseil national à Berne, où il remplacera le démissionnaire Daniel Brélaz en mars prochain. Les Jeunes Verts vaudois ne présenteront pas officiellement de candidat, ont-ils confié.

Un seul candidat?

Pour la suite, le président des Verts vaudois Alberto Mocchi affirme que la direction du parti est "plutôt favorable" à une seule candidature verte pour le Conseil d'Etat, sur une liste commune avec le Parti socialiste au 1er tour. En tous les cas, la relève est prête selon Alberto Mocchi:

Alberto MocchiPrésident des Verts vaudois

Béatrice Métraux est la troisième membre du Conseil d'Etat vaudois à annoncer son départ, après les deux PLR Philippe Leuba et Pascal Broulis.

DOR avec Keystone-ATS.

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Élections cantonales vaudoises

Au lendemain des élections vaudoises, l'avis d'un politologue

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Frédéric Borloz, droite, le nouveau Conseiller d'Etat vaudois pour le parti PLR, embrasse la nouvelle Conseillère d'Etat vaudoise Valérie Dittli, pour le parti Le Centre. L'élection de cette dernière a fait changer la majorité du gouvernement vaudois (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

Le Conseil d'Etat vaudois est passé à droite hier. Un changement de majorité, décidé par les électeurs suite à la nomination de Valérie Dittli en lieu et place de Cesla Amarelle. Retour sur ces résultats avec René Knüsel, politologue.

On connaît désormais le visage du Conseil d'Etat vaudois pour la législature 2022-2027: il sera composé de trois PLR, deux socialistes, un Vert et une centriste. Un verdict sorti des urnes ce dim anche, à l'issue du second tour de l'élection au Conseil d'Etat vaudois. Ce nouveau gouvernement entrera en fonction dès le mois de juillet.

Quatre nouvelles têtes, un basculement de majorité, un changement attendu de présidence, de nombreux changements sont suspectés au sein du Conseil d'Etat vaudois.

Retrouvez ici notre entretien avec le politologue René Knüsel, réalisé 24heures après les résultats du second tour des élections vaudoises :

René KnüselPolitologue

Le nouveau Gouvernement vaudois avec de gauche a droite, Vassilis Venizelos, Isabelle Moret, Rebecca Ruiz, Nuria Gorrite, Christelle Luisier, Frédéric Borloz et Valérie Dittli. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

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Élections cantonales vaudoises

"La terre politique a tremblé" dans le canton de Vaud

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Cesla Amarelle (au centre) est la grande battue des élections cantonales vaudoises. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Entre la sensation Valérie Dittli et la non-réélection de Cesla Amarelle, la presse revient lundi sur les élections vaudoises. Des élections qui ont abouti à un renversement de majorité au Conseil d'Etat, qui repasse à droite après 11 ans de domination de la gauche.

Pour Le Temps, la majorité rose-verte "ne s'est pas remise suffisamment en question" en se contentant, surtout en début de campagne, de simplement défendre son bilan. "Beaucoup d'observateurs lui reprochent un manque d'humilité, pour ne pas parler d'arrogance. Il faut aussi reconnaître qu'onze ans de pouvoir, cela use", écrit le journal.

Les journaux reviennent surtout sur l'éviction de Cesla Amarelle, qui a fait les frais d'un département très exposé, celui de la formation. "La droite, bien aidée par les syndicats, a fait de Cesla Amarelle la cible et le maillon faible de ces cantonales", remarque 24 heures. Le quotidien vaudois estime désormais "logique" que la droite s'essaie à ce dicastère, en main de la gauche depuis 1994.

Pour La Région, les 15'000 voix qui séparent Cesla Amarelle de ses colistières socialistes Nuria Gorrite et Rebecca Ruiz sont "un gouffre qui ressemble à une sanction." Le journal du Nord vaudois s'interroge sur l'avenir politique de l'Yverdonnoise, qui veut "se donner le temps de la réflexion."

La Liberté affirme que "la terre politique a tremblé" dans le canton de Vaud. Le journal fribourgeois rappelle que peu de monde aurait osé miser, il y a encore quelques semaines, sur cet "incroyable renversement de majorité" au Conseil d'Etat. Le canton "dit adieu à un compromis efficace gauche-droite qui lui a tant réussi et doit se préparer à une vie politique nettement plus rude", prévient La Liberté.

Défaite amère pour l'UDC

Pour 24 heures, l'UDC figure aussi parmi les perdants, même si elle a contribué à faire basculer la majorité du gouvernement à droite. Son candidat Michaël Buffat a terminé dernier dimanche. "Durant des années, les candidats UDC ont fait les porteurs d'eau pour les élus PLR. Cette fois, l'UDC fait encore mieux, elle permet l'accession au Conseil d'Etat d'une candidate (la centriste Valérie Dittli) qui n'a pas de socle électoral dans le canton de Vaud. La pilule est dure à avaler", remarque 24 heures.

La Côte s'interroge sur le futur positionnement de Valérie Dittli. "Sans groupe parlementaire, celle qui assure vouloir conserver ses valeurs risque de devoir néanmoins renvoyer l'ascenseur au camp bourgeois qui l'a propulsée au Conseil d’Etat", écrit le journal. Il ajoute que la jeune centriste devra "avoir les épaules solides" pour assumer ses nouvelles fonctions.

Conseil de campagne

La presse alémanique s'est aussi intéressée à l'élection vaudoise, du fait notamment de l'origine zougoise de Valérie Dittli. La NZZ donne la parole à sa soeur aînée, Laura, qui tentera elle aussi cet automne de devenir conseillère d'Etat à Zoug. Laura Dittli, qui était présente dimanche à Lausanne, dit avoir retenu qu'une campagne se gagne "dans la rue, en discutant avec la population."

De son côté, le Tages-Anzeiger revient également sur la "débâcle électorale" de la gauche. Selon le quotidien zurichois, le PS s'est contenté de "défendre ses acquis" sans apporter de nouveaux arguments aux électeurs. Il reproche aussi aux socialistes de ne pas avoir assez soutenu Cesla Amarelle dans sa gestion de l'école vaudoise, et d'avoir considéré les Verts comme un simple "partenaire junior."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Élections cantonales vaudoises

Election au Conseil d'Etat VD: la gauche perd la majorité

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Le nouveau gouvernement vaudois avec de gauche a droite, Vassilis Venizelos, Isabelle Moret, Rebecca Ruiz, Nuria Gorrite, Christelle Luisier, Frederic Borloz et Valerie Dittli. (©KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

La gauche ne sera plus majoritaire au gouvernement vaudois pour la législature 2022-2027. La sortante socialiste Cesla Amarelle n'a pas été réélue, laissant sa place à la centriste Valérie Dittli.

On connaît désormais le visage du Conseil d'Etat vaudois pour la législature 2022-2027: il sera composé de trois PLR, deux socialistes, un Vert et une centriste. Un verdict sorti des urnes ce dimanche, à l'issue du second tour de l'élection au Conseil d'Etat vaudois.

Dans le détail, sont arrivées en tête de ce second tour de l'élection: les socialistes sortantes Nuria Gorrite et Rebecca Ruiz (55% des voix). Un résultat qui n'empêche pas la gauche de perdre la majorité au gouvernement, la sortante Cesla Amarelle n'ayant pas été réélue. La réaction de Nuria Gorrite.

Nuria GorriteCandidate socialiste élue au Conseil d'Etat

Le centre-droit en force

Les deux socialistes sont suivies des PLR Isabelle Moret et Frédéric Borloz (53% des suffrages). Une élection qui permet à l'ancien syndic d'Aigle, actuellement conseiller national de retrouver un exécutif.

Frédéric BorlozCandidat PLR élu au Conseil d'Etat

Le Vert Vassilis Venizelos est, lui, arrivé en cinquième position avec 49% des suffrages. Le parti écologiste n'est d'ailleurs pas passé loin de perdre sa place au gouvernement, à la suite du retrait de Béatrice Métraux.

Vassilis VenizelosCandidat vert élu au Conseil d'Etat

Valérie Dittli, la centriste, remporte le septième et dernier fauteuil avec un peu moins de 49% des voix. Valérie Dittli, candidate sur le ticket bourgeois, prône désormais une alliance forte au gouvernement :

Valérie DittliCandidate centriste élue au Conseil d'Etat

Echec pour l'UDC

L'UDC, de son côté, échoue à nouveau à reconquérir un siège au gouvernement. Michaël Buffat a fermé la marche pour ce second tour avec 44% des voix.

Michaël BuffatCandidat UDC non élu au Conseil d'Etat

Ce nouveau gouvernement, composé donc de trois PLR, deux socialistes, un Vert et une centriste, entrera en fonction début juillet.

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Élections cantonales vaudoises

Election au Conseil d'Etat VD: suivez l'avancée du dépouillement

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La PLR Christelle Luisier, dans les bras de son colistier UDC Michaël Buffat, a été la seule élue au premier tour de l'élection au Conseil d'Etat vaudois. (©KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Les Vaudoises et les Vaudois élisent leur nouveau gouvernement en ce dimanche 10 avril. Ils doivent encore attribuer six sièges du Conseil d'Etat, après l'élection de la PLR Christelle Luisier Brodard au premier tour.

15h00: Les résultats définitifs viennent de tomber pour ce 2ème tour. C'est donc officiel, Cesla Amarelle n'est pas réélue en terminant 7ème (46,20%). Dans l'ordre, Nuria Gorrite (55,7%) et Rebecca Ruiz (55,02%) terminent aux deux premières positions.

Isabelle Moret (53,24%) et Frédéric Borloz (53,08%) du PLR suivent juste derrière. Le Vert Vassilis Venizelos (49,51%) fera aussi son apparition à l'exécutif du canton de Vaud en finissant 5ème. Valérie Dittli (48,86%) occupera la 6ème et dernière place pour le Conseil d'Etat.

Enfin, l'UDC Michaël Buffat termine en dernière position (44,57%).


14h30: Il ne reste que le dépouillement de la commune de Morges avant d'avoir les résultats complets de ce second tour d'élections au Conseil d'Etat. Peu de changement : Nuria Gorrite (55,6%) et Rebecca Ruiz (54,96%) restent toutes deux en tête.

Les deux PLR suivent : Isabelle Moret (53,3%) et Frédéric Borloz (53,1%) devancent le Vert Vassilis Venizelos (49,4%). Valérie Dittli est à la sixième et dernière place pour le Conseil d'Etat. Cesla Amarelle et Michaël Buffat sont les deux candidats non retenus. Avec la seule commune restante, les résultats ne devraient plus évoluer.


14h10: Aubonne et Yverdon-les-Bains ont dévoilé leurs résultats et confirment le classement chamboulé par Lausanne. 96% des bulletins ont été dépouillés.

Les socialistes Nuria Gorrite et Rebecca Ruiz restent en tête avec plus de 55% des voix. Elles sont suivies par les PLR Isabelle Moret et Frédéric Borloz (53,13 et 52,99%). Le Vert Vassilis Venizelos et la centriste Valérie Dittli prendraient les cinquième et sixième sièges avec 49,5 et 48,7% des voix.

Si ce classement se confirme, gauche et droite auraient chacun trois élus au gouvernement et le centre y ferait son entrée. Un scénario qui semble gentiment se confirmer, écartant la socialiste sortante Cesla Amarelle et l'UDC Michaël Buffat.


13h55: Seules quatre communes n'ont pas encore livré leurs résultats: Yverdon-les-Bains, Aubonne, Morges et Lutry.


13h40: Lausanne vient de dévoiler ses résultats. Le classement évolue à 92% du dépouillement : les deux socialistes Nuria Gorrite (55,6%) et Rebecca Ruiz (55%) viennent de prendre la tête des résultats provisoires. Les deux PLR Isabelle Moret (53,4%) et Frédéric Borloz (53,33%) suivent. Vassilis Venizelos remonte (49,28%), Valérie Dittli baisse (49%). Celsa Amarelle reste encore hors des places élective (46%) et c'est désormais l'UDC Michaël Buffat qui clôt le classement (44,7%).


13h30: A 77% du dépouillement dans le canton, le classement de ce second tour ne change pas. Les deux PLR Frédéric Borloz (56,25%) et Isabelle Moret (56,17%) sont toujours en tête. Les deux socialistes remontent, notamment grâce au vote des villes : Nuria Gorrite (53,4%) et Rebecca Ruiz (52,7%).

La centriste Valérie Dittli (51,45%), et l'UDC Michaël Buffat (47,45%) complètent les places électives et seraient, à l'heure actuelle, élus.

Vassilis Venizelos à 46,3% et Cesla Amarelle à 43,5% seraient actuellement les candidats malheureux de cette élection.


13h00: Certaines des grandes villes vaudoises commencent à dévoiler leurs résultats au second tour de l'élection. Par exemple à Montreux, un vote plutôt diversifié : le PLR Frédéric Borloz sort en tête, devant les deux socialistes Nuria Gorrite et Rebecca Ruiz et Isabelle Moret.

A Vevey, c'est un vote compact pour le ticket de gauche qui est sorti en tête. Nuria Gorrite, Rebecca Ruiz, Vassilis Venizelos et Cesla Amarelle se retrouvent aux quatre premières places. La commune de Nyon a également voté en ce sens, plaçant le ticket complet de gauche aux quatre premières places.


12h55: Ce sont désormais 66% des bulletins qui ont été dépouillés pour ce second tour de l'élection. Deux des candidates socialistes remontent dans les résultats.

C'est toujours le PLR Frédéric Borloz qui domine la course avec 56,90% des voix. Sa colistière Isabelle Moret le suit de très près, à moins de 30 suffrages, à 56,88%.

Les deux sortantes Nuria Gorrite (53,1%) et Rebecca Ruiz (52,4%) dépassent Valérie Dittli (51,96%) lors de ce pointage. Michaël Buffat, le candidat UDC, complète les six premières places avec 48,2% des suffrages.

Les deux candidats de la gauche, Vassilis Venizelos (45,6%) et Cesla Amarelle (42,9%) seraient actuellement les deux candidats malheureux.


12h20: Le dépouillement des bulletins de ce second tour de l'élection au Conseil d'Etat avance rapidement. Le contenu de 47% des enveloppes est déjà connu.

Pour l'heure, c'est le PLR Frédéric Borloz qui est en tête de la course avec 58,5% des voix, juste derrière sa colistière Isabelle Moret (58,4%). Suivent la centriste Valérie Dittli (53,1%), Nuria Gorrite (52,1), Rebecca Ruiz (51,3), Michaël Buffat (49,7).

A ce stade, les deux candidats malheureux seraient Vassilis Venizelos (44%) et Cesla Amarelle (41,5%). Et la majorité basculerait à droite.


La campagne des élections cantonales vaudoises prend fin ce dimanche. Les bureaux de vote viennent tout juste de fermer leurs portes. Le dépouillement peut commencer. On devrait connaître la composition du gouvernement de la législature 2022-2027 en milieu d'après-midi.

Six sièges à distribuer

Pour l'heure, un seul des sept sièges de l'exécutif a été attribué. Il sera occupé par la PLR Christelle Luisier Brodard, élue au premier tour qui s'est tenu le 20 mars dernier.

Huit candidats sont en lice pour ravir un siège lors de ce deuxième tour. Quatre font partie de l'alliance vaudoise, formée par le PLR, le Centre et l'UDC. Il s'agit des libéraux-radicaux Isabelle Moret et Frédéric Borloz, de l'UDC Michaël Buffat et de la centriste Valérie Dittli. A gauche, l'alliance PS-Verts présente les socialistes sortantes Rebecca Ruiz, Cesla Amarelle et Nuria Gorrite, ainsi que l'écologiste Vassilis Venizelos.

Deux enjeux majeurs

Les enjeux pour cette élection sont au nombre de deux. Il s'agit déjà de savoir si la gauche va parvenir à conserver la majorité, après un premier tour plutôt favorable à l'alliance PLR-Centre-UDC. Autre enjeu: celui de la participation. Elle était plutôt faible au premier tour: 34%. Reste à savoir si les deux listes ont réussi à mobiliser l'électorat.

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