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Vaud

Des oppositions au réaménagement de la route Grandson-Les Tuileries

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L'ATE Vaud s'oppose au réaménagement de la route cantonale reliant Grandson aux Tuileries (Photo d'illustration © KEYSTONE/LEANDRE DUGGAN

Un réaménagement routier à Grandson ciblé par des oppositions, notamment de l'ATE. La section vaudoise de l'Association Transport et Environnement demande des modification sur des projets mis à l'enquête publique.

Un projet de réaménagement de la route cantonale entre Yverdon-les-Bains et Grandson face à des oppositions, notamment de l'ATE. L'Association Transport et Environnement section vaudoise s'oppose en effet à des projets mis à l'enquête publique sur le territoire grandsonnois, qui prévoient notamment un réaménagement du tronçon Yverdon-Grandson.

Les projets mis à l’enquête font l’impasse sur des mesures efficaces contre le bruit comme des baisses de vitesse de 50 à 30 km/h ou de 80 à 60 km/h. Ils pourraient proposer de meilleures solutions pour assurer la sécurité des piétons et des cyclistes, détaille l'ATE.

Romain Pilloud, secrétaire général de l’Association Transport et Environnement détaille l’opposition :

Romain PilloudSecrétaire général de l'ATE Vaud

Du côté de Grandson, la Municipalité a pris acte de cette opposition. Elle indique également vouloir mettre à disposition des infrastructures adaptées pour tous les modes de transport, sans en péjorer l'un plus qu'un autre.

Olivier Reymond, municipal en charge de l'urbanisme et de la mobilité à Grandson :

Olivier ReymondMunicipal en charge de l'urbanisme et de la mobilité à Grandson

D’autres propositions sont également sur la table, par exemple avec la solution d’abaisser la vitesse de 80 à 60 km/h sur le tronçon entre Grandson et les Tuilleries.

Du côté de l'association, on évoque des avantages apportés également par les zones 30.

Romain Pilloud, secrétaire générale de l’Association Transport et Environnement

Romain PilloudSecrétaire général de l'ATE Vaud

Le Municipal de Grandson en charge de l'urbanisme et de la mobilité réagit à ceci :

Olivier ReymondMunicipal en charge de l'urbanisme et de la mobilité à Grandson
Au delà du dossier de Grandson, l’ATE annonce qu’elle va être particulièrement attentive à tous les projets de réaménagement routier dans le canton. Romain Pilloud, secrétaire générale de l’Association Transport et Environnement :
Romain PilloudSecrétaire général de l'ATE Vaud

Concernant Grandson, la mise à l'enquête s'est terminée la semaine passée. Selon le Municipal de l'urbanisme, si certaines propositions pourraient être discutées, d'autres paraissent plus difficiles à envisager. Des séances de conciliations vont être mises sur pied dans ce dossier, notamment entre la Municipalité et les opposants au projet.

Robin Jaunin avec Keystone-ATS
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Lausanne

Les députés vaudois emmanchent la question des impôts

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Le Grand Conseil vaudois s'est attaqué mardi à la question de la fiscalité des personnes physiques dans le canton (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Grand Conseil vaudois a entamé mardi ses débats, très attendus, sur la fiscalité des personnes physiques. Si rien de concret n'a encore été voté, les députés de droite et de gauche ont déjà pu croiser le fer.

Le Parlement doit se prononcer sur une diminution, dès l'an prochain, de l'impôt cantonal sur le revenu. Le Conseil d'Etat a suggéré une baisse de 2,5%, avant de la relever à 3,5% sous pression de la Commission des finances, dont la majorité a proposé un amendement pour aller jusqu'à 4,5%.

Vaud est un "enfer fiscal" en comparaison intercantonale et il est temps de baisser les impôts, ont martelé plusieurs députés de droite. "Notre canton a les moyens après avoir réalisé d'énormes bénéfices. Quand on perçoit trop, on doit corriger le tir et ne pas remplir ses coffres", a affirmé Yvan Pahud au nom de l'UDC, qui soutiendra une réduction de 4,5%.

Jerome De Benedictis (Vert'libéraux) a aussi défendu une baisse, mais estimé que le compromis à 3,5% du Conseil d'Etat était "acceptable" et qu'aller plus loin mettrait en péril l'équilibre budgétaire du canton. Il a révélé que tant son parti et le PLR allaient "accorder leur confiance" au gouvernement, et donc le suivre avec sa proposition à 3,5%.

Une annonce qui méritera toutefois confirmation, de nombreux députés n'ayant pas encore pu prendre position mardi, faute de temps. L'entrée en matière du projet de loi n'a d'ailleurs pas encore été votée.

Alternative

A gauche, plusieurs députés ont déjà affirmé qu'ils allaient refuser cette entrée en matière. Mais que si celle-ci devait néanmoins être acceptée - ce qui devrait être le cas étant donné la majorité de droite du Parlement -, ils proposeraient une autre méthode pour réduire l'impôt sur le revenu. A savoir: un crédit forfaitaire de 112 francs par individu à déduire de la feuille d'impôt, à la place de la réduction en pour-cent voulue par la droite.

Cette "alternative" permettrait de redonner du pouvoir d'achat "aux classes moyennes et populaires" qui en ont "vraiment besoin", a affirmé Jean Tschopp (PS). Selon lui, 95% des contribuables s'en sortiraient mieux avec ce forfait de 112 francs, alors que la diminution en pour-cent ne favoriserait que les plus aisés.

La baisse voulue par la droite relève de "l'effet d'annonce" et "rate sa cible". Elle n'aurait qu'un "effet limité" sur les ménages "qui souffrent le plus de l'inflation", a renchéri Kilian Duggan (Vert-e-s).

Fabrice Moscheni (UDC) a rétorqué en critiquant l'attitude de la gauche face aux contribuables les plus aisés. "Si ces riches que vous conspuez quittent le canton, c'est la classe moyenne qui va trinquer", a-t-il affirmé.

Motion UDC enterrée

Malgré ses divergences, le Grand Conseil a, au moins, trouvé un terrain d'entente mardi en enterrant la motion de Philippe Jobin (UDC), pourtant acceptée en mai 2022 et qui demandait une baisse de cinq points du coefficient cantonal (de 155 à 150%).

Le Conseil d'Etat, suivi à une quasi-unanimité par le Parlement, a relevé qu'il n'était "pas adéquat" d'agir sur ce coefficient. Cela entraînerait une baisse des autres impôts, notamment sur les personnes morales.

Raison pour laquelle le Grand Conseil doit désormais se prononcer sur un projet de loi qui ne touche que l'impôt sur le revenu des personnes physiques. Un projet dont les contours se préciseront la semaine prochaine avec la suite des débats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Primes d'assurance maladie: 9,9% d'augmentation sur Vaud

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Vaud connaîtra la quatrième plus forte hausse de Suisse. (image d'illustration) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les Vaudois devront assumer une hausse moyenne de leur prime d'assurance maladie de 9,9% l'an prochain. Les chiffres ont été dévoilés ce mardi par le ministre de la santé Alain Berset.

Le canton de Vaud est le champion romand de la hausse des primes d’assurance maladie. L’augmentation vaudoise se montera en moyenne à 9,9% l'an prochain, selon une annonce faite mardi par le ministre de la santé Alain Berset. Seuls trois cantons Suisses connaîtront des hausses encore plus marquées : le Tessin (10,5%), Zoug (10,2%) et Appenzell-Rhodes Extérieur (10,1%). L’augmentation moyenne en Suisse se situe, elle, à 8,7%. Alain Berset, au micro de notre correspondant à Berne, Serge Jubin.

Alain BersetMinistre de la santé

Cette hausse résulte d’une sous-estimation des coûts en 2022 et 2023, qui ne peuvent pas être couverts avec le montant des primes. Les caisses d'assurance doivent donc reconstituer leurs réserves. Le principal argument avancé pour expliquer cette flambée est la hausse des coûts de la santé, avec notamment une demande accrue auprès des cabinets médicaux et des hôpitaux. Demande accrue qui s’explique notamment par le vieillissement de la population. Affirmation forte d’Alain Berset mardi à Berne : il est possible d’agir sur ces coûts, il en faut la volonté et avoir une majorité, notamment au parlement fédéral.

Alain BersetMinistre de la santé

La pique est destinée au Parlement, qui n’a pas voulu du prix de référence des médicaments ou des réseaux de soin coordonnés.

Réforme du système demandée

Et les réactions ne se sont pas fait attendre. Les ministres latins des affaires sanitaires et sociales, donc la conseillère d’Etat vaudoise Rebecca Ruiz, ont tiré la sonnette d’alarme. Selon eux, la hausse démontre que le cadre légal actuel rend le pilotage du secteur difficile. Ils demandent de disposer de données fiables sur les coûts de la santé et à réformer le système en profondeur. Rebecca Ruiz.

Rebecca RuizMinistre vaudoise de la santé et de l'action sociale

Et le Canton de rappeler que les Vaudois peuvent toucher des subsides si les primes atteignent plus de 10% de leur revenu. Pour 2024, 828 millions ont été prévus pour cela au budget cantonal, soit 14 millions de plus qu'en 2023. Une somme qui sera insuffisante, selon Rebecca Ruiz, bien que la ministre ne semble pas inquiète.

Rebecca RuizMinistre vaudoise de la santé et de l'action sociale

Pétition pour geler les primes

Sur Vaud, une pétition a été lancée peu après l’annonce de la Confédération. « Les Engagés pour la santé » demandent le gel pur et simple des primes, en attendant de trouver une solution pour éviter la hausse des coûts. Explications de Brigitte Crottaz, membre du comité.

Brigitte CrottazMembre du comité des Engagés pour la santé

Plus d’informations sur cette pétition sur www.gel-primes.ch. La ministre de la santé, de son côté, demande aussi que des discussions soient lancées. Elle estime toutefois que le gel des primes n'est pas une solution.

 


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Culture

Lausanne accueille la première académie de cascade de Suisse

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Pavel Jancik (à droite) a présenté mardi à Lausanne l'ouverture de son académie dédiée aux cascades. (© KEYSTONE/NOEMI CINELLI)

Lausanne accueille désormais une académie dédiée à la cascade. Première du genre en Suisse, elle va dispenser des cours aux professionnels du cinéma et du théâtre, mais également au grand public.

Présentée mardi à la presse, l'Académie européenne de cascade (AEC) ouvrira officiellement ses portes mercredi 4 octobre sur le site du Palais de Beaulieu, dans un espace de 450 m2. A l'origine du projet figure Pavel Jancik, Tchèque d'origine établi depuis 1980 à Lausanne.

Maître d'armes, le sexagénaire a chorégraphié des combats et mis en scène des cascades dans de nombreux films et pièces de théâtre, travaillant notamment avec des stars mondiales telles que Daniel Craig, Marion Cotillard ou Isabelle Adjani.

L'ouverture de l'AEC vise à combler un manque, les comédiens étant souvent "mal préparés" à réaliser des cascades, explique Pavel Jancik. Ils sont "démunis", "mauvais au moment de jouer leur scène". Ils prennent par ailleurs "trop de risques pour faire des choses qu'ils ne maîtrisent pas", estime-t-il, interrogé par Keystone-ATS.

Dès 12 ans

Le Lausannois d'adoption relève que s'il n'existe pas de tels centres de formation en Suisse, il y en a en France. Mais ceux-ci n'ont pas vocation à former des "généralistes". Et d'affirmer que son AEC permettra d'enseigner différents types de cascade. "En sortant de mon école, on pourra dire: je sais tomber d'un toit, me battre avec une épée ou devenir un homme-torche", assure-t-il.

Outre les professionnels - acteurs mais aussi réalisateurs ou metteurs en scène -, l'AEC s'adresse au grand public, avec des cours à partir de 12 ans. Les personnes en quête d'adrénaline sont les bienvenues, tout comme celles qui cherchent à prendre confiance en elles ou à mieux gérer leur stress, poursuit Pavel Jancik.

Self-défense

A côté de l'enseignement dédié aux chutes et acrobaties, aux combats à mains nues ou encore aux armes blanches et à feu, des formations de self-défense sont aussi proposées. S'y ajoutent des stages pour apprendre à "désamorcer des situations de violence", destinés aux écoles et entreprises, relève encore le fondateur de l'AEC.

Pavel Jancik animera lui-même les cours, épaulé par cinq autres spécialistes des arts martiaux et des scènes de combat.

L'AEC table sur un budget annuel de 250'000 francs pour assurer son fonctionnement. Les travaux d'aménagement à Beaulieu ont été en partie financés par la Loterie romande, la Fondation BCV et le Centre patronal.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud lance une démarche participative pour son futur plan directeur

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Christelle Luisier, présidente du Conseil d'Etat vaudois et ministre en charge de l'aménagement du territoire, a présenté mardi le lancement du projet de révision complète du plan directeur cantonal (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

La population vaudoise est invitée à participer à l'élaboration du futur plan directeur cantonal. Le gouvernement lance une vaste enquête publique pour sa révision complète dès 2028 fixant l'orientation et l'organisation du développement territorial à l'horizon 2050.

Les travaux de révision "tant sur le fond que sur la forme" du plan directeur cantonal (PDCn) s'étendront sur trois ans, a indiqué mardi la conseillère d'Etat en charge de l'aménagement du territoire Christelle Luisier. Ce vaste chantier s'appuie sur les "Perspectives pour le territoire", document adopté cet été par le gouvernement.

Ce cadre de référence a dégagé sept enjeux majeurs: l'environnement naturel à préserver et à renforcer, les ressources et énergies durables, l'agriculture locale et durable, la mobilité multimodale, les espaces bâtis (urbanisation), la diversification économique et l'efficience des services.

"L'objectif est de concrétiser ces enjeux qui sont à la croisée de différentes politiques publiques. Il s'agit d'avoir un plan directeur qui coordonnera le tout et permettra de trouver les bons équilibres et arbitrages", a expliqué devant les médias la présidente du gouvernement.

Qualité du vivre-ensemble

Si Mme Luisier a affirmé que le Canton peut tout à fait absorber une croissance démographique future à hauteur d'un million d'habitants, la question centrale est "comment faire en sorte que cela fonctionne ensemble de manière qualitative?". Elle a rappelé que la révision complète du PDCn, datant de 2008 et adapté à huit reprises depuis, est un des projets phares du Programme de législature 2022-2027.

Pour rappel, un plan directeur cantonal est l'instrument stratégique qui oriente l'organisation du territoire dans un horizon de 15 à 25 ans. Imposé par la loi fédérale sur l'aménagement du territoire (LAT), il doit être réexaminé à intervalles réguliers afin d'intégrer les évolutions légales, sociales, environnementales ou encore technologiques.

Prendre la température

Pour ce grand chantier, les services de Christelle Luisier ont donc décidé de lancer une vaste enquête publique pour "sonder les ressentis et les aspirations" de la population vaudoise. Placée sous le slogan "C'est quoi le plan?", cette démarche participative invite la population à répondre à un questionnaire dont les résultats anonymisés nourriront la première phase de l'élaboration de la révision complète du PDCn.

Le questionnaire est ouvert à toutes et à tous dès l'âge de 15 ans. Il est accessible dès mardi et jusqu'au 31 octobre sur le lien vd.pdcn.ch. Une campagne de communication est en place. Mais quel sera le réel impact des réponses des Vaudois sur le plan stratégique final? Réponse d'Alain Turatti, directeur général du territoire et du logement.

Alain TurattiDirecteur général du territoire et du logement

Cette première étape sera suivie de trois autres qui s'échelonneront durant toute l'année 2024. Une seconde enquête sera effectuée, destinée cette fois-ci à un panel de 5000 personnes, représentatif de la population.

Ateliers régionaux

Puis, basé sur ce double sondage, des ateliers régionaux regroupant les entités territoriales qui utilisent le PDCn (communes, structures d’agglomération et associations économiques régionales) seront organisés à travers le canton. Des rencontres avec les milieux associatifs et professionnels (groupes d'intérêt) seront aussi prévues tout au long du processus d'élaboration.

A la suite de ces quatre étapes de la participation publique, le Conseil d'Etat compte transmettre son projet de PDCn révisé au Grand Conseil d'ici fin 2026, ce qui permettrait au Parlement d'adopter le dossier au cours du 1er semestre 2027. Le PDCn 2050 devra ensuite être transmis au Conseil fédéral pour approbation. Son entrée en vigueur est ainsi prévue pour 2028.

Rappelons enfin que ce plan directeur définit notamment quels territoires du canton peuvent être densifiés. Faut-il s’attendre à une future réduction des zones à bâtir ? Christelle Luisier, ministre chargée du territoire.

Christelle LuisierMinistre vaudoise chargée du territoire

Isabelle Bertolini avec Keystone-ATS

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