Rejoignez-nous

Vaud

Du plastique sur les plages du Léman

Publié

,

le

Selon des chiffres de 2018, il y aurait 50 tonnes de plastique qui contaminent le Léman. KEYSTONE/Laurent Gillieron

Le projet Pla’stock, met en lumière le problème du plastique présent sur les plages du lac Léman. Une étude menée par l’Association pour la sauvegarde du Léman s’est penchée sur 25 sites entre la Suisse et la France.

Selon des chiffres de 2018, il y aurait 50 tonnes de plastique qui contaminent le Léman. Les déchets les plus fréquents:  les films alimentaires, les pellets destinés à la fabrication d’objets ou encore les coton-tiges. Près de 50% des macroplastiques sont encore identifiables, tandis que le reste se présente en fragments de plus en plus petits, donc de moins en moins reconnaissables. On revient sur le but de ce projet avec Suzanne Mader-Feigenwinter, secrétaire générale de l’ASL.

Suzanne Mader-Feigenwintersecrétaire générale de l'ASL

En tout, 18 plages suisses et 7 françaises ont été fouillées et une plage est particulièrement pointée du doigt, celle des Grangettes à Noville.

Suzanne Mader-Feigenwintersecrétaire générale de l'ASL

Un vrai danger

Une centaine de bénévoles ont participé à cette action avec une découverte : il y a un nouveau déchet dans l’environnement. Il s’agit de fibres utilisées pour solidifier le béton lors de la construction de tunnels. Le nombre de déchets récolté lors de cette action n'est pas encore connu. On sait cependant déjà que ces plastiques représentent de vrais dangers notamment pour la faune et la flore. On retrouve Suzanne Mader-Feigenwinter.

Suzanne Mader-Feigenwintersecrétaire générale de l'ASL

Une seconde partie du projet va être lancée. Elle ne se focalisera plus uniquement sur les plages mais sur l’entier du Léman.

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Lausanne

L'occupation des étudiants pro-palestiniens prend fin à l'UNIL

Publié

le

Des étudiants et militants pro-palestiniens ont tiré un bilan de leur mobilisation mercredi à l'Université de Lausanne. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le dialogue entre l'Université de Lausanne (UNIL) et le collectif pro-palestinien a abouti à un accord. L'occupation du bâtiment Géopolis, qui durait depuis près de quinze jours, a pris fin mercredi soir. Les étudiants ont promis de poursuivre la mobilisation.

Mardi après-midi, la direction de l’UNIL a présenté à une délégation du collectif ses dernières réponses aux revendications. Elles ont été acceptées dans la soirée par l’assemblée générale du collectif.

Si la direction de l'alma mater a à nouveau refusé d’entrer en matière sur le boycott académique réclamé par le collectif, elle a pris un certain nombre d'engagements, dont la création d'une cellule d’experts. Cette dernière évaluera les collaborations avec des instituts scientifiques de pays en guerre "sous l’angle de l’éthique, de l’intégrité scientifique, du droit international et de la liberté académique".

La principale revendication du collectif était justement ce boycott académique. Les porte-paroles des étudiants ont présenté en fin de journée mercredi leurs recherches sur les universités israéliennes avec qui l'UNIL collabore. Le rapport de 30 pages pointerait notamment l’Université hébraïque de Jérusalem (HUJ) et l’Ashkelon Academic College (AAC). Il détaillerait les violations de droits humains commises par ces institutions et leurs collaborations avec l’armée israélienne et des compagnies militaires privées. Joseph Daher est professeur invité à l'Université de Lausanne, et soutien au mouvement :

Joseph Daher était présent au rassemblement, comme soutien au mouvement. Il salue le courage et la détermination de ces étudiants :

Le professeur de l'université espère que la mobilisation ne s'arrêtera pas là :

Pressions dénoncées

En fin d'après-midi mercredi, plusieurs centaines d'étudiants, 1300 selon le collectif pro-palestinien, ont participé à un rassemblement devant Géopolis. S'ils ont détaillé les avancées obtenues dans l'accord, ils ont déploré les pressions de l'Université et la gestion autoritaire du ministre de l'éducation Frédéric Borloz, copieusement hué. Sam est étudiant à l'Université de Lausanne :

"L'accord met fin à l'occupation mercredi soir, mais pas à la mobilisation", ont-ils assuré. "Une voie pour le militantisme s'est ouverte dans toute la Suisse", se sont-ils réjouis. Et le collectif poursuivra la surveillance des engagements pris par l'université. Sam, étudiant de l'UNIL :

En début de soirée, les étudiants ont évacué leurs dernières affaires du hall de Geopolis

Mesures transparentes

Dans l'accord finalement trouvé, l'UNIL accepte d'inciter ses chercheuses à faire preuve "de la plus grande diligence" dans leurs collaborations scientifiques. Elle renforcera par ailleurs le réseau et le dispositif "Scholars at risk" pour les chercheurs palestiniens, ainsi que son appui aux étudiants palestiniens.

La direction mettra également en place un programme de soutien à la reconstruction des capacités académiques palestiniennes et émettra une prise de position sur la situation de ces universités.

Garantissant la transparence sur ces mesures, l'UNIL souligne toutefois qu'elles sont soumises au respect par le collectif des engagements pris de son côté. Elle réitère sa condamnation ferme de tout propos contraire aux valeurs édictées dans sa charte. Les actes et discours répréhensibles qui auront été constatés feront l’objet d’une investigation.

Entre satisfaction et regrets

Le conseiller d’Etat en charge de la formation Frédéric Borloz a salué "la fin de l’occupation non autorisée des locaux de l’Université de Lausanne, conformément à la volonté de l’Université, du Conseil d’Etat et du Grand Conseil". Il s'est dit satisfait de l'issue trouvée sur plusieurs points.

"Il n’y a pas eu d’intervention de police, l’occupation est terminée et le dialogue a pu être maintenu. Il n’y a pas eu non plus de violences physiques ni de déprédations", déclare-t-il dans une note aux médias. Il regrette néanmoins le sentiment d’insécurité vécu pendant trop longtemps par des étudiants et des membres du personnel de l'UNIL.

Le ministre déplore également "les messages injurieux, voire racistes et qui incitent à la haine. Enfin, il y avait clairement d’autres moyens qu’une occupation non autorisée de locaux pour manifester", a-t-il estimé. Les universités doivent rester des institutions dédiées à la recherche de la vérité et à la diffusion du savoir".

Robin Jaunin avec Keystone-ATS

Continuer la lecture

Vaud

La Poste teste les conseils numériques gratuits dans ses offices

Publié

le

Actuellement en projet pilote, les prestations numériques gratuites au sein des offices postaux pourraient à l'avenir se généraliser en Suisse (Image d'illustration ©La Poste)

La Poste étend son projet pilote de conseils et de prestations gratuits dans le domaine du numérique. Initialement lancé durant l'été 2023 en Suisse alémanique et au Tessin, il a été étendu en février dernier dans six autres filiales, dont celle de Vallorbe en terres vaudoises.

La Poste suisse expérimente depuis bientôt une année un projet pilote de conseils et de prestations numériques gratuits. Lancé en juillet 2023 dans des filiales de Wetzikon, Gossau et Locarno, cet essai propose un soutien, gratuit, pour les besoins numériques de la clientèle. Utilisation de téléphones portables, soutien pour des formulaires en ligne ou encore accompagnement, les collaborateurs postaux peuvent donc distribuer certains conseils. Depuis février dernier, six nouvelles filiales sont concernées par ce projet pilote. En Suisse romande, il s'agit du Lignon et de Vallorbe.

Un soutien, qui se veut adapté à tous les âges et tous les besoins numériques. Corinne Tschanz est la porte-parole vaudoise de la Poste :

La Poste souhaite donc endosser un rôle de pont, entre le monde physique et le monde numérique :

Ces offres numériques sont déjà proposées dans d'autres offices postaux, mais cela est payant. Le projet pilote entend déterminer si la place existe pour des conseils, gratuits, avec des collaborateurs formés. La porte-parole vaudoise de la Poste, Corinne Tschanz :

Les clients souhaitant des conseils peuvent donc s'adresser directement aux offices de poste. Ils seront reçus par les collaborateurs de la Poste.

Encore en test

Il s'agit donc d'un projet pilote, en essai encore pendant plusieurs semaines. La Poste envisagera ensuite de l'étendre ou non à davantage d'offices postaux du pays. On retrouve Corinne Tschanz :

La Poste annonce poursuivre cet essai pilote jusqu'en juillet 2024.

Continuer la lecture

Vaud

Début de la mue de l'Hôpital de Lavaux

Publié

le

Les travaux vont permettre de doubler les capacités d'accueil des résidents en EMS (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les travaux d'agrandissement de l'Hôpital de Lavaux viennent de commencer. Deux nouveaux bâtiments, totalisant près de 14'000 m2, seront construits.

Cet agrandissement, devisé à 81 millions de francs, vise notamment à doubler les capacités d'accueil de l'EMS. A terme, l'hôpital comprendra 62 lits pour les résidents en EMS, 55 lits (+6) pour la réadaptation et 12 lits (+2) pour les soins palliatifs. De nouveaux espaces seront dédiés aux soins de physio/ergothérapie, annonce mercredi l'établissement.

Le projet baptisé Imago permettra d'adapter les infrastructures de l'hôpital à ses missions et ses besoins. Il sera possible d'assurer la prise en charge des bénéficiaires tout au long de l'évolution de leur état de santé, d'optimiser l'organisation et de créer des synergies avec les bâtiments existants, indique un communiqué.

Les nouveaux bâtiments seront certifiés Minergie P Eco et l'eau du lac servira à alimenter des pompes à chaleur. Des panneaux photovoltaïques équiperont les toitures et les façades, et la totalité des éléments en béton sera issue du recyclage. Un nouvel arrêt de bus sera créé, précise le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Anne Hidalgo et près de 500 maires en congrès à Lausanne

Publié

le

Anne Hidalgo présidera l'assemblée générale de l'institution (archives) (© KEYSTONE/EPA/IAN LANGSDON)

Lausanne accueille de mercredi à vendredi prochain le 44e Congrès de l’Association internationale des maires francophones (AIMF). Quelque 500 représentants de villes, dont la maire de Paris Anne Hidalgo, sont attendus dans le chef-lieu vaudois.

"Ce réseau offre une proximité entre plus de 325 villes du monde entier", explique mercredi Grégoire Junod, syndic de Lausanne, cité dans un communiqué. De nombreuses villes seront représentées, dont Paris, Liège, Kinshasa, Luxembourg, Nouakchott, Québec, Bordeaux, Casablanca, Dakar, Namur, Phnom Penh, ou encore Yaoundé.

Pour le syndic de Lausanne, c'est "un plaisir et un honneur" d'accueillir ce congrès. Durant trois jours, du 22 au 24 mai, des cas concrets de partenariat et de projets de développement seront présentés. Ils montrent "la force de la coopération de ville à ville pour relever les grands défis mondiaux", note le communiqué.

Les changements climatiques, l’eau, l’égalité femmes hommes, le sport et les dialogues régionaux constitueront le fil rouge des discussions. Le vendredi, l'AIMF, présidée par Anne Hidalgo, tiendra son assemblée générale au Palais de Beaulieu.

Le congrès permettra aux délégations de nouer de nouveaux accords de coopération et d'assurer le suivi de leurs partenariats. Ce sera notamment le cas pour Nouakchott - capitale de la Mauritanie -, Lausanne et les communes suisses solidaires qui fêtent cette année le 15e anniversaire de leur coopération pour l’accès à l’eau en faveur des populations les plus démunies. Bordeaux, Metz et bientôt Montpellier participent désormais à ce programme "emblématique" de coopération décentralisée, souligne le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Bélier

En tous points, montrez-vous plus réceptif. Prendre en considération les points de vue d'autrui, peut même vous souffler des idées intéressantes !

Les Sujets à la Une

X