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Économie

Entreprises vaudoises satisfaites de 2022, incertitudes pour 2023

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L'économie vaudoise se porte bien, malgré les incertitudes sur le plan international. Sur la photo, une vue de l'écoquartier des Plaines-du-Loup à Lausanne (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Plus de quatre entreprises vaudoises sur dix (43%) jugent leur affaires en 2022 "bonnes à excellentes", malgré un contexte international difficile. L'année 2023 est entourée de davantage d'incertitudes, notamment dans le domaine de l'énergie.

Seules 14% des entreprises sondées évoquent une marche des affaires "mauvaise à médiocre", indique mardi dans un communiqué la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI).

Malgré les incertitudes, le marché de l'emploi devrait rester dynamique l'an prochain, selon l'étude. Pour la première fois depuis près de 15 ans, l'augmentation salariale devrait dépasser les 2% en moyenne en 2023.

Une hausse marquée des salaires a aussi été observée début 2022 (1,4% en moyenne, contre 0,8% en 2021). Elle n'a toutefois pas permis de compenser la forte inflation, estimée à 3% sur l'année.

Plus d'un quart des entreprises ont augmenté leurs effectifs en 2022, une proportion qui s'élève même à un tiers dans l'industrie et à plus de 40% dans les structures de plus de 100 collaborateurs. Le taux de chômage a ainsi poursuivi sa décrue et les perspectives restent, là aussi, positives. Seules 6% des entreprises s'attendent à devoir réduire leurs effectifs en 2023.

Problèmes d'approvisionnement

Les difficultés d'approvisionnement en matières premières restent d'actualité et se sont même accentuées par rapport à l'an dernier. Elles touchent 42% des entreprises (+8 points). Les conséquences se traduisent principalement par des retards de livraison et des prix d'achat en hausse. L'augmentation des coûts de transport est également mentionnée par 55% des sondés, contre 33% l'an dernier.

Afin de limiter l'impact négatif sur les marges, de nombreuses entreprises ont répercuté la hausse des coûts sur les prix de vente (63% contre 51% en 2021). Pour parer à ces difficultés d'approvisionnement, la diversification des fournisseurs est également une stratégie évoquée par 40% des répondants.

De manière générale, ces difficultés d'approvisionnement - de même que la tendance inflationniste qui en découle - devraient se poursuivre l'an prochain, selon la CVCI. Plus de la moitié des entreprises prévoient en effet une augmentation moyenne des prix des intrants de plus de 10% en 2023, soit une proportion identique à celle observée cette année.

Craintes liées à l'énergie

Le risque de pénurie d'électricité est venu s'ajouter à la longue liste des incertitudes pesant sur les entreprises. L'impact de la hausse des prix de l'énergie va être "conséquent" en 2023, souligne l'étude. Quelque 70% des répondants prévoient une augmentation de plus de 10% des coûts de l'électricité l'an prochain. Une hausse de plus de 50% est anticipée par une société industrielle sur cinq.

Les entreprises prennent des mesures afin de réduire leur consommation, principalement en procédant à des adaptations de l'éclairage et du chauffage, mais elles ne semblent pas prêtes à faire face à d'éventuelles coupures de courant, observe la CVCI. Moins d'un quart d'entre elles disposent d'un plan de continuité, et la grande majorité indique être dans l'expectative des instructions des autorités.

Si l'approvisionnement en électricité devait se trouver limité, les conséquences seraient "complexes et pénalisantes, voire ingérables". De nombreuses entreprises auraient recours au télétravail, mais des interruptions de l'activité seraient "inévitables". Plus de 60% des sociétés industrielles n'auraient d'autre choix que d'arrêter partiellement leur production, alors qu'une interruption totale est évoquée par un tiers des entités de moins de 30 collaborateurs.

L'enquête a été menée du 28 août au 10 octobre 2022. Près de 20% des membres de la CVCI y ont répondu, soit 581 entreprises employant au total près de 49'000 collaborateurs dans le canton.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Culture

Art Basel: le marché de l'art mise sur une nouvelle génération

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Une des installations visibles lors de cette édition 2025 d'Art Basel: Finite/Infinite (2010) de l'artiste américain Sturtevant. (© KEYSTONE/EPA/GEORGIOS KEFALAS)

Le marché de l'art n'échappe pas aux tensions économiques et géopolitiques, même si quelques grosses ventes ont été scellées à Art Basel. Le secteur compte aujourd'hui avant tout sur une nouvelle génération de collectionneurs pour retrouver une nouvelle impulsion.

Quelques importantes transactions ont été conclues pendant la foire de l'art de Bâle, qui referme ses portes dimanche soir, notamment par la galerie Annely Juda Fine Arts qui a vendu une toile du peintre britannique David Hockney aux environs de 13 à 17 millions de dollars (11,2 à 14,7 millions d'euros), sans divulguer son prix exact.

La galerie David Zwirner a également vendu une sculpture de l'artiste Ruth Asawa pour 9,5 millions de dollars et une peinture de l'artiste allemand Gerhard Richter pour 6,8 millions de dollars.

Les prix n'ont toutefois pas atteint les sommets de 2022, lorsque le marché était en pleine ébullition. Une sculpture de l'artiste franco-américaine Louise Bourgeois avait alors été achetée pour 40 millions de dollars.

L'or plutôt que l'art

"Le marché est plus modéré", a reconnu Noah Horowitz, le directeur général d'Art Basel, lors d'un entretien avec une journaliste de l'AFP, même si de grosses ventes continuent d'y avoir lieu "en dépit de la grande complexité de ce qui passe actuellement dans le monde".

Selon un rapport réalisé pour la foire par Arts Economics et la banque UBS, le marché de l'art avait déjà ralenti en 2023, puis chuté de 12% au niveau mondial en 2024, à 57,5 milliards de dollars selon leurs estimations, le recul touchant en particulier les oeuvres à plus de dix millions de dollars.

"Dans les prochains six à douze mois, je ne vois pas de changement à l'horizon", a affirmé Hans Laenen, spécialiste du marché de l'art chez l'assureur AXA XL.

Avec les incertitudes économiques et géopolitiques, montées d'un cran supplémentaire avec les tensions entre Israël et l'Iran, "les investisseurs se tournent très fortement vers l'or", explique-t-il.

Dans le secteur de l'art, les comportements sont "plus conservateurs", du côté des acheteurs mais aussi des vendeurs qui préfèrent attendre avant de mettre des oeuvres sur le marché dans ce climat incertain, poursuit-il.

"Les collections restent stables, voire grandissent encore" au niveau des montants assurés, a-t-il expliqué à l'AFP. "Le nombre de transactions augmente", mais dans "des segments de prix moins élevés", constate-t-il.

D'après la société d'assurance Hiscox, le nombre de lots vendus pour moins de 50'000 dollars a augmenté de 20% dans les salles d'enchères en 2024 en dépit de la forte chute des oeuvres à prix très élevés, dénotant un changement de comportement des collectionneurs.

Nouvelle génération

Selon Jean Gazançon, directeur d'Arte Generali, "il y a une nouvelle génération de collectionneurs" qui arrive sur le marché.

"On assure de plus en plus de trentenaires pour des collections de 300'000, 500'000, 1 million d'euros", note-t-il. "Il s'agit de start-uppers qui ont réussi, de banquiers d'affaires, d'avocats ou parfois de gens qui ont hérité", et débutent leur collection "très jeunes", avec des choix parfois "très radicaux", observe-t-il.

La banque UBS s'attend à ce que la tendance s'amplifie. Selon ses projections, un mouvement sans précédent de transfert de patrimoine va s'enclencher durant les 20 à 25 prochaines années avec le vieillissement de la population.

Au niveau mondial, un montant cumulé d'environ "83'000 milliards de dollars" d'actifs va changer de mains au niveau mondial, d'après elle, ce qui va faire émerger "une nouvelle génération de collectionneurs", avec des goûts et un "comportement d'achats différents", prévoit Eric Landolt, co-directeur des activités de conseils dans l'art d'UBS.

La foire de l'art de Bâle est un événement incontournable pour les collectionneurs qui peuvent y acheter aussi bien des toiles de Pablo Picasso que des oeuvres très récentes. La galerie Thaddaeus Ropac y proposait notamment un portrait du pape Léon XIV réalisé par l'artiste franco-chinois Yan Pei-Ming.

Elle met également le projecteur sur de jeunes artistes, à l'image de Joyce Joumaa, 27 ans, récompensée par le prix décerné par la société d'assurance Bâloise, pour son oeuvre centrée sur la crise énergétique au Liban.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Un crédit d'étude supplémentaire pour patinoire du Trèfle-Blanc

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Un crédit d'étude supplémentaire a été voté par le Grand Conseil genevois pour la réalisation de la future patinoire du Trèfle-Blanc à Lancy (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le grand Conseil genevois a accepté vendredi un crédit supplémentaire de 5,35 millions de francs pour compléter les études relatives à la construction de la patinoire du Trèfle-Blanc et aux aménagements aux alentours de la future enceinte sportive. Le crédit d'investissement pour l'ensemble devrait avoisiner les 400 millions.

Le crédit voté vendredi par 74 voix et 13 abstentions (Vert.e.s) vise à compléter un premier crédit d'étude de 11,7 millions. Le projet nécessite des études complémentaires notamment pour le reversement de la boucle du tram, pour la mobilité, pour le P+R ou encore pour des impacts géologiques, a indiqué le député UDC Christo Ivanov.

Les coûts de réalisation de la patinoire du Trèfle-Blanc à Lancy et les dépenses liées à l'aménagement des alentours de l'enceinte sportive ont été revus à la hausse, notamment en raison de l'augmentation de prix des matériaux de construction. L'investissement est estimé à 293 millions de francs pour le complexe auquel s'ajoutent près de 100 milllions de garantie de prêt pour le parking.

Thierry Apothéloz, président du Conseil d'Etat, espère que le crédit d'investissement sera discuté cet automne au Grand Conseil pour un démarrage des travaux au début 2026. La mise en service est prévue pour 2030. La nouvelle infrastructure pourra accueillir 8500 spectateurs. Il y aura aussi des surfaces commerciales ainsi que des espaces réservés pour les collectvités publiques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Chain IQ dans le collimateur de la Finma

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Le régulateur financier Finma s'est penché sur l'affaires du vol de données dont a été victime le prestataire de services Chain IQ et qui s'est fait dérober des données notamment de ses clients UBS et Pictet. (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le régulateur financier Finma s'est penché sur l'affaires du vol de données dont a été victime le prestataire de services Chain IQ et qui s'est fait dérober des données notamment de ses clients bancaires UBS et Pictet.

"Nous pouvons confirmer avoir été informés de ce dossier et le traitons selon les procédures prévues", a indiqué vendredi à l'agence AWP un porte-parole de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma), confirmant une information du portail Tippinpoint.

Le porte-parole n'a cependant pas dévoilé de détail, soulignant que le régulateur ne pouvait pas s'exprimer sur des cas concrets.

Même en cas de sous-traitance, la responsabilité demeure auprès du donneur d'ordre, qui reste le principal point de contact de la Finma, a ajouté le porte-parole.

La société d'achats Chain IQ ainsi que 19 autres sociétés ont été victimes le 12 juin d'une cyberattaque et de vols de données. Des informations sur certains de ses clients ont été publiées sur le dark web, avait indiqué le groupe zougois.

Les banques UBS et Pictet figurent parmi les victimes. Des données concernant 130'000 employés de l'établissement aux trois clés, dont la ligne directe du directeur général Sergio Ermotti, sont depuis disponibles sur le dark web, avait révélé le journal Le Temps.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Important vol dans une banque fribourgeoise, deux arrestations

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Le butin avait été volé dans un coffre-fort d'une banque fribourgeoise. (© KEYSTONE/DPA/PHILIPP DULIAN)

Une employée de banque du canton de Fribourg et son compagnon ont été arrêtés. Ils ont avoué avoir dérobé plusieurs centaines de milliers de francs dans un coffre-fort d'une banque du canton de Fribourg.

Le duo a été arrêté début juin par les polices cantonales de Fribourg et Zurich, tandis qu'un chien policier a retrouvé le butin, annonce vendredi la police fribourgeoise. La banque concernée avait annoncé le vol en avril dernier.

Les nombreuses investigations menées dans la foulée ont permis d'identifier une employée de banque et son partenaire, domicilié dans le canton de Zurich.

La quasi-totalité de la somme volée a pu être retrouvée par un chien policier spécialisé dans la recherche d'argent lors d'une perquisition dans le canton de Zurich. Seuls quelques milliers de francs manquaient.

Les deux suspects sont passés aux aveux. La police précise qu'elle ne donnera aucune autre information à ce stade.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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