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Économie

Primes maladie 2023 - Les primes maladie vont augmenter de 6,6% en moyenne l'an prochain

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(image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les primes maladie bondiront à nouveau en 2023, après quatre ans de stabilité. La prime moyenne atteindra 334,70 francs, en hausse de 6,6% par rapport à 2022. En cause, la pandémie de Covid-19, qui a fortement impacté les coûts de santé, et un effet de rattrapage.

La prime moyenne augmentera dans tous les cantons. La hausse sera comprise entre 3,9% et 9,5%, selon les projections publiées mardi par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). L'augmentation la plus significative à l'échelle nationale est enregistrée en Suisse romande, dans le canton de Neuchâtel.

Globalement, la prime moyenne des adultes s'étoffera par rapport à cette année de 6,6% à 397,2 francs et celles des jeunes adultes de 6,3% à 279,90. Pour les enfants, la hausse sera de 5,5% pour atteindre une prime moyenne de 105 francs.

Genève dépasse les 400 francs

Depuis 2018, la hausse s'élève en moyenne à 1,5%, contre 3,8% sur les cinq années d'avant (2013-2018). Le bond annoncé pour 2023 est le plus fort depuis 2010 et l'un des plus conséquents enregistrés depuis l'introduction de la Loi sur l'assurance maladie (LAMal) en 1996.

Les projections montrent que dans les cantons romands, la hausse relative la plus faible sera dans le canton de Genève. Avec une augmentation de 4,7%, la prime moyenne dans le canton du bout du lac passera néanmoins la barre des 400 francs en termes absolus.

L'augmentation se situe en-deçà de la moyenne nationale dans les cantons du Valais (5,8%), de Vaud (6,1%) et de Berne (6,4%). Elle la dépasse à Fribourg (7,3%), dans le Jura (7,9%) et à Neuchâtel (9,5%).

Pandémie et guerre en Ukraine

Le bond pour 2023 s'explique essentiellement par la pandémie de Covid-19, qui a généré des coûts directs, comme les traitements des patients hospitalisés ou la vaccination. A ceux-ci s'ajoutent des coûts indirects, découlant par exemple d'interventions médicales reportées (effet de rattrapage), qui ont décollé dès le deuxième semestre de 2021.

En 2021, les coûts de la santé ont au final augmenté de 4,5%. Et la tendance s'est poursuivie au cours du premier semestre 2022. Lors de l'approbation des primes 2022, soit à l'été 2021, il n'était toutefois pas possible de prévoir une telle accélération des coûts supérieure à la moyenne. Par conséquent, les primes 2022 n'ont pas été fixées à un niveau suffisamment élevé, selon l'OFSP.

Si les réserves des assureurs ont permis d'atténuer une partie de la hausse des primes, leur marge de manoeuvre s'est révélée plus limitée cette année. Selon les projections des assureurs en juillet dernier, les réserves disponibles pourraient être nettement inférieures à 10 milliards de francs début 2023.

Car, outre les coûts de prestations, les pertes enregistrées sur les marchés financiers en raison de la guerre en Ukraine et de la hausse des taux d'intérêt ont aussi réduit le niveau des réserves, et donc affecté le niveau de solvabilité des assurances. Même réduites, les réserves des assureurs respectent toujours le seuil minimal fixé dans la loi, rassure l'OFSP.

Projets pour maîtriser les coûts

Au-delà de la pandémie, les coûts de la santé vont continuer d'augmenter à l'avenir, ne serait-ce qu'en raison de l'évolution démographique. Les pistes pour économiser sont connues et des mesures ont déjà été prises, comme la réduction des tarifs des laboratoires et des prix des médicaments ainsi que dans le domaine des évaluations des technologies de la santé (ETS).

D'autres projets sont sur la table. Début septembre, le Conseil fédéral a transmis au Parlement un deuxième paquet de mesures visant à promouvoir les réseaux de soins coordonnés. Il a aussi mis en consultation un contre-projet à l'initiative du Centre "Pour des primes plus basses" ainsi qu'une modification de l'ordonnance sur l'assurance-maladie pour faire économiser grâce, par exemple, aux génériques.

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Économie

Italie: l'inflation revue à la baisse en mars

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Les prix à la consommation ont augmenté de 0,1% en mars en Italie. (archive) (© KEYSTONE/KARL MATHIS)

L'inflation en Italie a été revue à la baisse en mars, à 1,2% sur un an, selon des données définitives, contre une estimation provisoire qui la donnait à 1,3%, même si elle reste plus élevée que celle de février, +0,8%, a indiqué mardi l'Istat.

Cette remontée des prix à la consommation est surtout due à une moindre baisse des tarifs de l'énergie par rapport au même mois de 2023, a expliqué l'Istat.

La hausse des prix en Italie reste cependant nettement inférieure à celle de la moyenne de la zone euro, qui est revenue en mars à 2,4% sur un an, selon les derniers chiffres d'Eurostat.

Sur un mois, les prix à la consommation ont augmenté de 0,1% en mars en Italie.

Les prix des produits énergétiques réglementés (passant de -18,4% à -13,8%) et non réglementés (de -17,2% à -10,3%) ont vu leur chute s'atténuer en mars.

Dans le même temps, la hausse a ralenti pour les prix des aliments non transformés, passant de +4,4% à +2,6%, et du tabac (de +2,6% à +1,9%), alors qu'elle a accéléré pour ceux des transports (de +3,8% à +4,5%).

Le "panier de la ménagère" (produits alimentaires, de nettoyage, de soin et d'hygiène) a vu sa progression décélérer, passant de +3,4% à +2,6%.

La hausse de l'indice d'inflation calculé selon les normes harmonisées de l'Union européenne (IPCA) s'est établie à 1,2% en mars sur un an.

Sur l'année 2023, les prix à la consommation avaient augmenté en moyenne de 5,7%, après 8,1% en 2022, grâce à l'accalmie sur les tarifs de l'énergie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Royaume-Uni: le chômage en hausse à 4,2% fin février

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En Angleterre, le taux de chômage augmente et les salaires diminuent. (archive) (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

Le taux de chômage a augmenté au Royaume-Uni à 4,2% fin février, contre 3,9% à fin janvier, tandis que la croissance des salaires continue de montrer des signes de ralentissement, a annoncé mardi l'Office national des statistiques (ONS).

"Nous voyons les premiers signes que le marché du travail commence à se détendre", a relevé sur X (ex-Twitter) Liz McKeown, directrice des statistiques économiques de l'ONS.

La croissance des salaires hors bonus a atteint 6% pour les trois mois achevés fin février, en léger recul. Mais la hausse des revenus en termes réels, c'est-à-dire une fois l'effet de l'inflation pris en compte, accélère légèrement à 2,1%.

Ces chiffres sont scrutés de près par la Banque d'Angleterre (BoE), qui maintient depuis des mois un taux directeur élevé, à 5,25%, pour tenter de ramener l'inflation à son objectif de 2%, mais pourrait commencer à desserrer la pression dans les mois qui viennent.

Car un taux directeur élevé se traduit pour les particuliers comme les entreprises britanniques par une flambée des coûts du crédit, notamment immobilier, ce qui pèse sur des ménages déjà éprouvés par l'inflation et la crise du pouvoir d'achat, et sur l'économie.

Si l'inflation a nettement ralenti depuis son pic à plus de 11% fin 2022, à 3,4% sur un an en février, elle reste supérieure à l'objectif de 2%.

Mais "l'atténuation des pressions sur le marché du travail maintient (la banque centrale) sur la trajectoire d'une baisse des taux cet été", estime Yael Selfin, économiste en chef chez KPMG UK.

"Le léger ralentissement de la croissance des salaires confortera la Banque d'Angleterre" pour qui ces données sont "un indicateur clé de la pression inflationniste" dans le pays, de même que "la hausse du taux de chômage dresse le portrait d'un marché du travail moins tendu", selon l'analyste.

Le taux de personnes "inactives", c'est-à-dire hors du marché du travail et ne cherchant pas d'emploi, a lui aussi augmenté entre décembre et février, et se situe à 22,2% des 16-64 ans.

Le nombre d'emplois non pourvus était par ailleurs légèrement plus élevé pour la période de janvier à mars, à 916'000, qu'à fin février, selon les données de l'ONS publiées mardi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Le savoir-faire industriel de l'Arc jurassien en vitrine à Moutier

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Les machines de Tornos à Moutier (BE) font partie des produits phares de la région. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

L'industrie de l'Arc jurassien et du Jura bernois en particulier met son savoir-faire en vitrine à l'occasion du Siams, le salon de la chaîne de production des microtechniques qui s'est ouvert mardi à Moutier (BE). Quelque 15'000 visiteurs sont attendus.

Les 458 exposants représentent toute la gamme de production de la région, du décolletage aux machines-outils les plus sophistiquées en passant par les divers composants et les technologies. Le tout est destiné à des secteurs aussi divers que l'horlogerie mécanique, les techniques médicales, l'électronique ou l'automobile.

Une foule de professionnels et de curieux était présente lors du couper de ruban pour ce rendez-vous à la réputation internationale parmi les spécialistes.

L'industrie est le poumon du Jura bernois: un emploi sur deux émarge à ce secteur, a indiqué à Keystone-ATS le directeur de la Chambre d'économie publique, Patrick Linder. La région sort d'une "période d'activité industrielle extrême, historique", a-t-il ajouté. L'occasion de découvrir ses recettes lors du Siams.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les mises ou remises en location crèvent le plafond sur un an

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Sur un an, l'inflation locative atteint 5,5%, avec des disparités marquées entre cantons. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Les loyers proposés pour des logements sur homegate.ch ont poursuivi leur escalade au mois de mars, renchérissant de 0,4%, indique mardi l'exploitant de ladite plateforme. Sur un an, l'inflation locative atteint 5,5%, avec des disparités marquées entre cantons.

Si les deux Rhodes d'Appenzell ont joui en mars d'un allègement de 1,1%, la Thurgovie d'un tassement de 0,6% et Bâle-Ville d'une érosion de 0,1%, tous les autres cantons ont vu leurs factures résidentielles prendre l'ascenseur. Les augmentations les plus nettes sont à chercher du côté de Schaffhouse (+3,1%), de Nidwald (+2,5%) et de Zurich (+1,2%). A noter que dans les cantons de Schaffhouse, Zurich et Schwytz, le renchérissement dépasse désormais les 10% en comparaison annuelle.

Les villes de Lausanne, Genève et Lucerne paraissent ainsi relativement épargnées, avec une augmentation de moins de 7%, alors que la Cité de Zwingli accuse une hausse de plus de 11% sur un an.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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