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Vaud

Fabien Dunand condamné à une peine avec sursis

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Fabien Dunand (à droite), accompagné de ses avocats Hervé Dutoit et Elie Elkaim, a été condamné en appel jeudi par le Tribunal cantonal vaudois. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Tribunal cantonal vaudois a confirmé, en appel, la condamnation de Fabien Dunand pour menaces alarmant la population et calomnie à l'encontre de Jacqueline de Quattro. L'ancien journaliste s'en tire toutefois avec du sursis

La peine ferme de 150 jours-amendes à 60 francs, prononcée en octobre en première instance, est désormais assortie d'un sursis de quatre ans. En rendant jeudi son verdict à Renens, la Cour d'appel a relevé que cette question du sursis avait été "âprement discutée" lors de l'établissement du jugement.

Le Tribunal est finalement arrivé à la conclusion qu'un sursis devait suffire à "dissuader" Fabien Dunand de récidiver. Tant le Ministère public que la partie plaignante avaient eux-mêmes indiqué qu'ils s'accommoderaient d'un sursis.

"Le sursis ne me pose aucun problème", a répété jeudi François Roux, l'avocat de Jacqueline de Quattro, absente de ce procès en appel.

Me Roux s'est réjoui que la condamnation ait été confirmée en appel, ce qui ne manquera pas de "soulager" sa cliente, dont la vie a été longtemps "empoisonnée" par Fabien Dunand.

L'ancien rédacteur en chef de 24 heures n'a pas souhaité réagir après la lecture du verdict, s'en remettant à son avocat Elie Elkaim. Celui-ci a relevé qu'il fallait attendre les détails du jugement avant de se prononcer sur un éventuel recours au Tribunal fédéral.

"Nous n'étions pas venus pour obtenir un sursis", a simplement commenté Me Elkaim qui, au côté de son confrère Hervé Dutoit, avait réclamé un acquittement lors de sa plaidoirie.

Fausse alerte

Pour la Cour d'appel toutefois, Fabien Dunand est bel et bien coupable d'avoir alerté "faussement" la population. Dès la fin 2016 et d'abord de manière anonyme, le "corbeau" avait envoyé des courriers aux médias et à des élus en prétendant que le groupe de construction Orllati avait pollué la nappe phréatique à Bioley-Orjulaz (VD).

"Tous les contrôles ont confirmé que l'eau était propre à la consommation", a rappelé la Cour d'appel. Elle a souligné que Fabien Dunand n'avait pas agi dans une "démarche citoyenne" mais "partisane" et "orientée" en raison de ses liens avec l'entreprise de Bernard Nicod, alors en conflit avec son concurrent Orllati.

Volonté de nuire

Les juges cantonaux ont aussi estimé que Fabien Dunand avait calomnié Jacqueline de Quattro. Il avait affirmé à plusieurs reprises que l'ancienne conseillère d'Etat avait cherché "à enterrer l'affaire" pour protéger le groupe Orllati.

Avec les accusations répétées de Fabien Dunand, la ministre de l'environnement de l'époque a pu passer, aux yeux du citoyen "lambda", pour une conseillère d'Etat "partiale et même menteuse". La volonté de lui nuire est "évidente", a conclu la Cour.

Les juges ont également confirmé le montant des indemnités prononcées en première instance à charge de Fabien Dunand - 15'000 francs pour Mme de Quattro, 12'000 francs pour le groupe Orllati -, y ajoutant environ 5700 francs pour les frais liés à la procédure d'appel.

Fabien Dunand, reconverti aujourd'hui dans la communication, doit aussi supporter 90% des frais de la cause, le reste étant mis à charge de l'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

La société de Cédric Flaction épinglée pour de fausses déclarations

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La société du vigneron valaisan Cédric Flaction a fourni de fausses indications dans sa déclaration d'impôt pour les années 2011 et 2012 (photo d'archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La société du vigneron valaisan Cédric Flaction a fourni de fausses indications dans sa déclaration d'impôt pour les années 2011 et 2012. Le Tribunal fédéral (TF) confirme cette conclusion du Tribunal cantonal valaisan et rejette un recours de la société.

Dans ses déclarations d'impôts 2011 et 2012, le vigneron a déclaré environ 830'000 et 738'000 francs de bénéfice imposable. Après un contrôle des autorités fiscales cantonales, ces montants ont été corrigés.é

Selon l'arrêt du TF, récemment publié, Cédric Flaction sera imposé sur 2,7 millions de francs d'impôts pour l'année 2011 et environ un million de francs pour 2012, comme l'a rapporté, mardi, le journal "Le Nouvelliste".

Ces factures fiscales ont été corrigées par les autorités compétentes sur différents points. Le Valaisan a notamment acheté une voiture de luxe pour plus de 130'000 francs, ce qui ne se justifie pas du point de vue de l'exploitation.

L'encaveur a revendu du vin espagnol à un prix compris entre 39 et 65 centimes par litre, alors qu'il l'avait initialement payé 1,18 franc. Il n'a pas non plus pu expliquer une somme de 60'000 francs qui aurait été utilisée à des fins de marketing.

Autre recours auprès du TF

Cédric Flaction a été condamné en septembre dans le cadre d'une procédure pénale pour escroquerie par métier, gestion déloyale qualifiée, faux dans les titres et incitation à la falsification de titres. Le Tribunal cantonal valaisan a augmenté sa peine de 42 mois à 45 mois de peine privative de liberté. Il doit, en outre, payer une créance compensatrice de 2,63 millions de francs au canton du Valais. L'homme a fait recours auprès du TF.

Entre 2009 et 2016, le viticulteur a acheté plus de 730'000 litres de vin espagnol et 130'000 litres de vin schaffhousois. Il a dissimulé ces achats en faisant figurer dans sa comptabilité de fausses factures pour des travaux de cave, des mises en bouteilles ou des prestations de conseil. Ces centaines de milliers de litres ont été mélangés avec du vin valaisan et commercialisés sous le label AOC Valais. (Jugement 9C_185/2025 du 21.10.2025)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Renens (VD): accusé d'assassinat pour avoir tué son ex-compagne

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Le procès se tient dans la salle d'audience cantonale de Renens (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Une nouvelle affaire de féminicide passe mardi devant la justice vaudoise. Un homme de 25 ans comparaît devant le Tribunal criminel de Lausanne pour avoir poignardé à mort son ex-compagne, qui venait de le quitter et à qui il devait de l'argent.

La victime, âgée de 23 ans, a été tuée en mai 2023 à Lausanne, d'un coup de couteau de cuisine dans la gorge alors qu'elle se trouvait dans sa voiture. Son agresseur s'était lui-même rendu à la police.

Cela faisait plusieurs mois que la victime était surveillée, harcelée et privée de ses amis par cet homme, avec qui elle était en couple depuis 2019. Elle lui réclamait aussi le remboursement d'environ 37'000 francs. De l'argent qu'elle avait hérité à la mort de son père et qu'elle avait prêté à son compagnon, sans jamais obtenir de remboursement. Le prévenu, un Serbe arrivé en Suisse en 2011, est accusé d'assassinat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Nouveau bâtiment sur le site de Cery: oui au crédit de 67 millions

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Sur le site de l'hôpital psychiatrique de Cery, à Prilly, le nouveau bâtiment sera destiné à accueillir l'Institut de radiophysique (IRA) et le Laboratoire suisse d'analyse du dopage (LAD), rattachés au Département de radiologie médicale du CHUV (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Le Grand Conseil vaudois a approuvé mardi un gros crédit de 66,86 millions de francs pour la construction et les équipements d'un nouveau bâtiment sur le site de l'hôpital psychiatrique de Cery, à Prilly. Il sera destiné à accueillir l'Institut de radiophysique (IRA) et le Laboratoire suisse d'analyse du dopage (LAD), rattachés au Département de radiologie médicale du CHUV.

Ces locaux actuellement loués par le CHUV voient leurs baux arriver à échéance à l'horizon début 2028. Le regroupement sur un même site de ces deux structures d'importance stratégique pour le Canton et pour le CHUV permettra d'assurer la continuité et le développement des prestations, selon le Conseil d'Etat.

Le crédit d'investissement se divise en deux parties: 55,86 millions de francs pour la construction du bâtiment et 11 millions pour les équipements médico-techniques de ce bâtiment. Il a été accepté à l'unanimité des députés (120 oui).

Seule voix critique lors d'un très court débat, celle du député PLR Guy Gaudard. "C'est la valse aux centaines de millions (...) Et une fois de plus, rien n'est affecté pour le logement. L'argent public est investi en priorité pour l'administration publique plutôt que pour loger la population", a -t-il dénoncé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Grand Conseil vaudois: la gauche apporte son soutien aux grévistes

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Les députés de la gauche du Grand Conseil vaudois ont dit leur soutien aux grévistes et à la fonction publique (image prétexte). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Au Grand Conseil vaudois, la gauche de l'hémicycle a apporté son soutien "total" aux employés et employées de la fonction publique. Elle a vivement critiqué la politique d'austérité du gouvernement et promis de réagir lors du débat sur le budget 2026 de l'Etat.

Le PS, les Vert-e-s et Ensemble à Gauche & POP (EP) se sont exprimés tour à tour lors d'une prise de position, mardi en début de séance.

Le chef du groupe socialiste Sébastien Cala a qualifié cette journée de grève et de mobilisation comme "un moment-charnière pour l'avenir de notre canton". "Alors que le Conseil d'Etat s'attaque au bien commun, la fonction publique se lève contre l'austérité budgétaire", a-t-il dit. "Un Etat efficient n'est pas un Etat minimal. Le Conseil d'Etat frappe durement sans boussole et sans argument", a-t-il critiqué.

Le député vert Yannick Maury a enchaîné en rappelant que "ce n'était pas la faute" des employés et employées du public et du parapublic si la situation s'était dégradée. L'écologiste a dénoncé les mesures "socialement injustes" du gouvernement. Le député de la Côte a invité le Conseil d'Etat à voir dans cette journée de mobilisation "une alerte citoyenne plutôt qu'une seule défense corporatiste".

L'élue de la gauche radicale Mathilde Marendaz s'est jointe à ces prises de parole. "Le Conseil d'Etat a décidé d'assommer la population vaudoise. Il l'escroque en n'octroyant des avantages qu'aux riches et super-riches", a-t-elle lancé. "Le gouvernement détruit ainsi le tissu social". La députée EP a plaidé pour un service public "fort, accessible et abordable".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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