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Vaud

Grand Conseil vaudois: 120 francs de plus demandés pour les apprentis

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La prime pour frais professionnels des apprentis n'a pas été révisée depuis 13 ans (photo d'illustration). (© Keystone/GAETAN BALLY)

Les apprentis pourraient bientôt toucher 120 francs de plus par année. C'est en tout cas ce que demande une députée socialiste au Grand Conseil vaudois. Carine Carvalho a déposé mardi une initiative demandant d'augmenter la prime versée aux apprentis pour leurs frais professionnels. La proposition sera étudiée en commission.

Les apprentis doivent être mieux soutenus financièrement. Cet appel a été lancé mardi au Grand Conseil vaudois par la députée socialiste Carine Carvalho. Son initiative a été renvoyée à une commission. Concrètement, le texte demande que la prime versée par les entreprises formatrices et écoles de métiers aux apprentis soit augmentée de 10 francs par mois. Destinée à participer aux frais professionnels, elle passerait ainsi de 960 francs par année à 1080 francs. Ceci alors que le montant n’a pas été modifié depuis 13 ans. Pour Carine Carvalho, cette augmentation ne serait que justice. On écoute l’élue socialiste.

Carine CarvalhoDéputée PS au Grand Conseil vaudois

Mais 120 francs de plus par année est-il réellement suffisant au regard de l’inflation généralisée ? Pourquoi ne pas demander une hausse de salaire plutôt qu’une hausse de la prime ? On retrouve Carine Carvalho.

Carine CarvalhoDéputée PS au Grand Conseil vaudois

Carine Carvalho désire donc maintenant que son projet soit directement intégré dans la révision de la loi sur la formation professionnelle, qu'elle évoque. D'autant que ce n'est pas la première fois que les socialistes mettent cette augmentation de la prime sur la table du Parlement vaudois. Carine Carvalho.

Carine CarvalhoDéputée PS au Grand Conseil vaudois

Cette initiative doit maintenant être étudiée en commission avant d'être soumise au vote du Grand Conseil vaudois pour une transmission au gouvernement.

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Lausanne

Hôtel évacué de nuit à Lausanne à cause d'un risque d'explosion

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Les pompiers lausannois ont dû intervenir en pleine nuit de jeudi à vendredi dans le quartier du Flon (photo symbolique). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La clientèle d'un hôtel dans le quartier du Flon en plein coeur de Lausanne a dû être évacuée dans la nuit de jeudi à vendredi en raison d'un risque d'explosion. L'alarme automatique du chauffe-eau a été déclenchée et de la vapeur a été observée autour de l'appareil à l'arrivée des pompiers. La situation a pu être maîtrisée. Il n'y a eu aucun blessé.

L'alarme s'est déclenchée peu avant 22h00 à la suite d'une défectuosité technique, a indiqué la police vendredi dans un communiqué. Les pompiers de la Ville de Lausanne se sont rapidement rendus sur place et ont constaté des dégagements de vapeur d'eau après la mise en surpression de ce chauffe-eau qui menaçait d'exploser, explique la police municipale.

Un périmètre de sécurité a été établi aux alentours immédiats de l'hôtel, rue de la Vigie, et celui-ci a été évacué préventivement. Environ 80 personnes, clients et employés de l'hôtel, ont ainsi pu trouver refuge dans la caserne des pompiers voisine, où un espace a été mis à leur disposition, est-il précisé.

Le chauffe-eau a été mis hors service par des techniciens des Services industriels de la Ville de Lausanne (SIL) et les clients ont pu réintégrer progressivement l'établissement aux alentours de 01h30. Aucun blessé n'est à déplorer, relève la police.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Mesures d'économie à la RTS: 20 recommandations et un appel inédit

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Face aux restructurations prévues en 2025 à la RTS, son personnel propose 20 recommandations et un appel inédit aux cadres pour éviter le plus de licenciements possible (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

A la suite de l'annonce des mesures d'économies pour 2025 à la RTS, l'assemblée du personnel a remis jeudi une série de recommandations à la direction pour sauver au minimum 23 emplois sur les 55 menacés. Les cadres ont été invités à faire un geste solidaire.

"L'assemblée du personnel de la Radio Télévision Suisse (RTS), réunie à Lausanne et à Genève, a transmis une liste de 20 recommandations du groupe de consultation à la direction de la RTS, afin de réaliser des économies substantielles ailleurs que sur le dos du personnel. Ces propositions permettraient d'éviter les licenciements et une bonne partie des 55 suppressions de postes annoncées", a indiqué le syndicat des médias SSM dans un communiqué.

Le SSM et le personnel de la RTS demande notamment de renoncer aux mandats externes non essentiels, d'intégrer le personnel plutôt que de recourir aux agences de travail temporaire, ou encore privilégier le savoir-faire du personnel sous contrat CCT. Objectif: sauver au minimum 23 emplois, selon eux.

Des cadres à 10% de moins

L'assemblée du personnel, toujours sur proposition du groupe de consultation, lance par ailleurs "un appel inédit" à l'attention des cadres de la RTS, épargnés par les suppressions de postes en 2025. Elle leur demande de réduire de 10% leur taux d’activité et leur salaire sur une base volontaire et solidaire.

Autre alternative avancée: rester à 100% et donner quatre heures par semaine qui pourront être mises à disposition des équipes et des diverses productions de la RTS, pour fabriquer par exemple des programmes d'été. En faisant ce choix, les cadres retournent sur le terrain au salaire CCT, souligne le SSM.

Unanimité

Toutes ces propositions ont été acceptées à l'unanimité par l'assemblée du personnel ce jeudi, précise-t-on encore. Si malgré les propositions de la consultation et l'appel à la solidarité des cadres, des licenciements devaient être prononcés, l'assemblée du personnel exige une répartition proportionnelle de ceux-ci entre le personnel et les cadres, indique-t-elle aussi.

La RTS a annoncé mi-septembre qu'elle devra économiser 10 millions de francs en 2025. Elle envisage de supprimer 55 postes équivalents temps plein. En cause, selon elle: la hausse des prix et une baisse continue des recettes commerciales.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Champs ravagés par les corvidés: plan d'action pour 2025

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Les corvidés ont proliféré ces dernières années dans certaines régions vaudoises, notamment sur la Côte et dans la Broye, où ils ne rencontrent pas de prédateurs naturels et où la nourriture est abondante (archives). (© Keystone/ADRIEN PERRITAZ)

Face aux ravages causés sur les cultures agricoles par les corneilles noires et les corbeaux freux, le Conseil d'Etat vaudois annonce un plan d'action pour le premier trimestre 2025. Le projet est d'abord mis en consultation durant le mois d'octobre auprès des acteurs concernés, a indiqué jeudi le gouvernement.

En janvier dernier devant le Grand Conseil, la députée PLR Marion Wahlen, qui porte ce combat au niveau du Grand Conseil, s'était dit "dépitée" par "l'inaction" des autorités alors que la problématique est "reconnue partout" sur le terrain. Elle avait alors interpellé le ministre de l'environnement Vassilis Venizelos à ce sujet.

Le conseiller d'Etat lui avait répondu que le gouvernement prenait "la situation très au sérieux" et qu'un "plan d'action" serait présenté durant le premier semestre 2024. Un timing qui n'a pas pu être respecté.

Echanges d'expériences

Dans sa réponse à une simple question de la même députée, le Conseil d'Etat explique dans ses décisions hebdomadaires "qu'il a dû revoir le planning annoncé pour la présentation de son plan d'action en raison de la charge de travail importante liée notamment à d'autres espèces causant des dommages aux milieux agricoles".

Le projet de plan d'action va être mis en consultation durant le mois d'octobre 2024 auprès des acteurs concernés (notamment la Commission consultative de la faune), informe-t-il. "Après traitement des prises de position exprimées lors de la consultation, le plan d'action pourrait être adopté par le Conseil d'Etat durant le premier trimestre 2025", ajoute-t-il.

"Le Conseil d’Etat est conscient des dégâts occasionnés par les corvidés dans notre canton et poursuit ses efforts pour finaliser le plan d'action pour la gestion des corvidés en milieu agricole. Plusieurs échanges d'expériences ont été réalisés ce printemps et l'été dernier avec Agroscope et les cantons de Genève, Fribourg et du Tessin", indique-t-il encore.

Sur la Côte et dans la Broye

Pour rappel, une pétition avait été lancée en 2022 pour demander au gouvernement "des actions concrètes, immédiates et efficaces". Le texte avait ensuite été largement soutenu par le Parlement.

L'agriculture vaudoise reste toujours démunie face aux ravages causés sur les cultures par les corneilles noires et les corbeaux freux. Les corvidés ont proliféré ces dernières années dans certaines régions, notamment sur la Côte et dans la Broye, où ils ne rencontrent pas de prédateurs naturels et où la nourriture est abondante. Ils s'attaquent aux semis et jeunes plants de maïs, tournesols, soja et autres céréales.

Les vignes, tout comme les cultures maraîchères et fruitières, sont aussi touchées. Il en résulte d'importantes pertes de production, de temps et de revenus pour les agriculteurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

L'accueil familial de jour, solution méconnue pour faire garder les enfants

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©Fondation pour l’accueil familial de jour des enfants

La Fondation pour l’accueil familial de jour des enfants (FAJE) a lancé une campagne d'information. Celle-ci vise à promouvoir l'accueil familial de jour. Elle s'adresse tant aux parents qu'aux professionnels.

Il existe une alternative aux crèches et autres structures d’accueil collectives. Il s’agit de l’accueil familial de jour. C’est-à-dire que les enfants sont gardés à domicile, dans un cadre familial, chez les professionnels. C’est ce que l’on appelait les mamans de jour, même si ce terme tend à disparaître.

Sylvie LacostePrésidente du secrétariat général de la FAJE

La Fondation pour l’accueil familial de jour des enfants a lancé début septembre une campagne pour promouvoir cette option. On peut la voir notamment dans les transports publics. Celle-ci concerne tant les familles que les personnes qui souhaiteraient prendre en charge des enfants. Il est essentiel de jouer sur ces deux tableaux car la situation risque de devenir critique. Sylvie Lacoste, présidente du secrétariat général de la FAJE.

Sylvie LacostePrésidente du secrétariat général de la FAJE

Selon Sylvie Lacoste, il faudra massivement ré-engager des accueillantes et accueillants d’ici l’année prochaine.

L’accueil familial de jour représente 15% des places. Les 85 autres pourcents sont composés de structures d’accueil collectif, comme les crèches ou les UAPE. L’accueil familial de jour reste donc relativement méconnu. Comment expliquer ce déséquilibre entre les structures? Selon Sylvie Lacoste, il y a aussi une certaine méfiance envers l’accueil familiale de jour, qui découle d’un manque d’information.

Sylvie LacostePrésidente du secrétariat général de la FAJE

À noter que la demande pour l’accueil familial reste relativement stable et ne tend pas à excéder l’offre contrairement aux crèches par exemple. 

 

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