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Vaud

La campagne vaudoise en faveur de la loi sur le CO2 est lancée

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La conseillère aux Etats Adèle Thorens fait partie du comité vaudois en faveur de la loi sur le CO2. (Image d'archives - ©KEYSTONE/Anthony Anex)

Des représentants du PLR, des Verts, du PS et des Vert'libéraux ont lancé la campagne vaudoise ce lundi matin pour le oui à la loi sur le CO2 soumise au peuple le 13 juin.

Le coup d’envoi est donné. Le comité vaudois pour le oui à la loi sur le CO2 a lancé sa campagne ce matin. Face à la presse, un conglomérat de partis plutôt inhabituel pour la défense d’un même projet. Des représentants locaux et nationaux du PS, des Verts, du PLR et des Vert’libéraux ont dit tout le bien qu’ils pensaient de cette loi soumise au peuple le 13 juin prochain. Une loi qui a donné lieu à des débats parlementaires riches en rebondissements et alliances contre-nature ces dernières années. Il y a un an, un compromis acceptable par le plus grand nombre était finalement trouvé. Jusqu’à l’aboutissement en janvier dernier d’un référendum. A l’origine de la fronde, deux blocs distincts: certains milieux économiques soutenus par l'UDC qui trouvent que la loi va trop loin et certaines sections de la Grève du Climat qui trouvent, elles, qu'elle ne va pas assez loin. Cette critique des grévistes du climat, la conseillère aux Etats Verte vaudoise Adèle Thorens la comprend. Pour autant, elle estime ce premier pas essentiel:

Adèle ThorensConseillère aux Etats, Verts, VD

Pour Adèle Thorens, en cas d'échec dans les urnes, la Suisse sera privée d'une politique climatique pour 2030. On l’écoute:

Adèle ThorensConseillère aux Etats, Verts, VD

Les milieux économiques à l'origine du référendum, parmi lesquels des représentants de l’automobile, de l’aéronautique ou du bâtiment, disent notamment craindre pour l’emploi en Suisse. Un argument que balaie Yves Loerincik, membre de l’assemblée des délégués de la Chambre vaudoise de commerce et de l'industrie. Pour lui qui est actif dans une entreprise spécialisée dans la transition énergétique, la Suisse peut tirer son épingle du jeu dans cette transition grâce à l’innovation:

Yves LoerincikMembre de l’assemblée des délégués de la CVCI et associé chez Eqlosion

Notons que le comité de Travail.Suisse et l’Union syndicale suisse sont tous deux favorables à la loi sur le CO2.

La mobilité

La question de la mobilité est au coeur de cette loi puisque les transports représentent à eux seuls 40% des émissions de CO2 de la Suisse. Pour les Vaudois, plusieurs changements pourraient intervenir sur ce point. David Raedler, président de l’Association transports et environnement Vaud et député Verts:

David RaedlerPrésident de l'ATE Vaud et député, Verts

Autre axe important de la loi sur le CO2 en termes de mobilité: la taxe sur les billets d’avion. Or l’aéroport de Genève et les compagnies aériennes sont des employeurs importants du canton de Vaud. Un pari risqué? David Raedler:

David RaedlerPrésident de l'ATE Vaud et député, Verts

Sur la question des coûts engendrés pour la population avec cette loi sur le CO2, les avis divergent. La ministre de l'environnement Simonetta Sommaruga estime que la facture se montera à 100 francs pour une famille de quatre personnes. Les entrepreneurs à l’origine du référendum arrivent quant à eux à des charges supplémentaires pouvant atteindre 1000 francs.

Rappelons enfin que selon les Grévistes du Climat qui s’opposent à cette loi, elle ne permettra pas d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2030. Ni même l’objectif de l’Accord de Paris de 2050. Les milieux économiques à l’origine du référendum, la loi CO2 est "coûteuse, inefficace, bureaucratique et étatisante".

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Live: les Lions zurichois se sont réveillés, mais il y a toujours 0-0

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©KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi

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Économie

La BCV versera 248 millions de dividendes à l'Etat de Vaud

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La BCV versera 370 millions de francs de dividende cette année, dont 248 millions pour l'Etat de Vaud (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Réunie jeudi à Lausanne, l'assemblée générale de la Banque cantonale vaudoise (BCV) a accepté tous les points à l'ordre du jour. Ils ont notamment voté une hausse de 50 centimes à 4,30 francs par action de dividende. Au total, le groupe distribuera ainsi 370 millions de francs à ses actionnaires, dont 248 millions au Canton de Vaud, actionnaire à hauteur de 67%.

L'assemblée a réuni 535 actionnaires, représentant 79% du capital. Ceux-ci ont "approuvé les comptes de l'exercice 2023 du Groupe BCV, qui se soldent par un bénéfice net de 469 millions de francs", écrit la BCV dans son communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Menaces d'activistes: Holcim n'ouvrira pas ses portes à Eclépens

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En raison de menaces d'activistes, Holcim renonce à sa journée portes ouvertes du 4 mai à Eclépens (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Holcim renonce à sa journée portes ouvertes du samedi 4 mai à sa cimenterie d'Eclépens (VD). Des menaces d'activistes, qui critiquent l'impact environnemental du groupe, sont à l'origine de cette annulation.

"Nous avons été prévenus d'actions en préparation d'activistes radicaux qui nous ont poussé à prendre cette difficile décision", indique Arthur Got, porte-parole d'Holcim, contacté par Keystone-ATS.

Holcim ne souhaite pas faire d'autre commentaire sur ces menaces qui "se sont malheureusement multipliées ces derniers jours."

Le groupe se trouve sous le feu des critiques des activistes climatiques depuis plusieurs années. A Eclépens, la contestation a culminé entre 2020 et 2021 lorsque la colline du Mormont, où Holcim prélève son calcaire, a été le théâtre de la première Zone à défendre (ZAD) de Suisse.

La sécurité "avant tout"

Pour répondre à ces enjeux environnementaux, l'entreprise a lancé plusieurs projets pour réduire sa production de CO2 (matériaux plus écologiques, recyclage du béton, suppression du pétrole pour alimenter le four d'Eclépens, captage de CO2, etc). Mardi encore, lors d'une visite organisée pour les médias, le cimentier a présenté ses avancées en vue d'une décarbonisation, lui qui souhaite être climatiquement neutre en 2050.

La journée portes ouvertes du 4 mai, la première à Eclépens depuis 2012, visait notamment à montrer ces efforts. La décision d'annuler l'événement, pour lequel Holcim attendait 3000 visiteurs, "va à l'encontre de notre volonté d'ouverture et de dialogue avec toutes nos parties prenantes", regrette l'entreprise. Elle ajoute toutefois que la sécurité de son personnel et des visiteurs "passe avant tout."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Vers une automatisation des prestations sociales ?

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Il suffirait de cocher une case sur sa déclaration d'impôt pour obtenir les prestations sociales auxquelles on a droit (illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Une alliance entre le syndicat SUD et le POP entend lutter contre le fait que 30 à 40% des bénéficiaires potentiels ne recourent pas aux prestations sociales auxquelles ils ont pourtant droit. Première étape, une interpellation déposée au Grand Conseil vaudois mardi prochain.

Entre 30 et 40% des ayants-droits ne toucheraient pas les prestations sociales qui leur sont dues. En cause, selon le POP vaudois et le syndicat SUD, trop d’obstacles administratifs, et un manque de considération de l’Etat de Vaud. Pour remédier à une situation qu’ils jugent urgente, ils appellent à l’automaticité des prestations.

Pour ceci, POP et SUD proposent tout d'abord d’ajouter une case à cocher sur la déclaration d’impôts, précisant que le fisc a déjà toutes les données en main. En deuxième lieu, ils imaginent la mise sur pied d’un Bureau pour l’automaticité des prestations sociales. Les précisions de Lucas Schalbetter, président du POP vaudois.

Lucas SchalbetterPrésident du POP vaudois

Pour le POP vaudois et le syndicat SUD, le manque de considération du gouvernement est aussi à l'origine d’autant de non-recours aux prestations sociales. Aristides Pedraza, membre du secrétariat fédéral du Syndicat SUD.

Aristides PedrazaMembre du Secrétariat fédéral du syndicat SUD

"Avoir des droits, c’est bien. Pouvoir y accéder, c’est mieux!"

Mardi prochain, à l’occasion de la séance hebdomadaire du Grand Conseil, le député POP Marc Vuilleumier soumettra plusieurs interrogations au Conseil d’Etat. Il demandera notamment si le gouvernement prévoit de chiffrer le non-recours aux prestations sociales. Et s’il s’est approché des cantons de Neuchâtel, Genève, du Jura et du Valais qui pratiquent déjà l’automaticité des subsides à l’assurance maladie. Écoutez Marc Vuilleumier, qui entend lancer une "fusée à deux étages".

Marc VuilleumierDéputé POP au Grand Conseil vaudois

Le deuxième étage de la fusée, c’est une motion qui demande donc l'automaticité des prestations sociales. Un système qui est déjà en place dans d'autres cantons romands. Les subsides à l'assurance maladie, les prestations complémentaires, la rente-pont ou les bourses d'études seraient notamment concernées.

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