Vaud
La loi vaudoise sur la mendicité toujours en vigueur
La loi interdisant la mendicité dans le canton de Vaud reste en vigueur, malgré le récent arrêt de la CEDH condamnant la Suisse à ce sujet. Le gouvernement vaudois explique qu'il n'est pas compétent pour décider d'une suspension de loi.
Le Conseil d'Etat ne peut pas se substituer au législateur, a relevé mardi Béatrice Métraux devant le Grand Conseil. La ministre en charge de la sécurité répondait à une question orale du député Hadrien Buclin (Ensemble à Gauche - POP).
Mme Métraux a indiqué que l'arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) "ne remettait pas directement en cause" les normes prévues dans le canton et certaines communes face à la mendicité. Elle a ajouté qu'il ne s'agissait pas d'un arrêt d'annulation, ce qui aurait été le cas s'il était venu du Tribunal fédéral. Dès lors, la loi vaudoise interdisant la mendicité est "toujours en vigueur et toujours applicable", a-t-elle dit.
Hadrien Buclin a rétorqué que la loi était devenue inapplicable en l'état. "Toute personne arrêtée pourrait recourir en justice et faire sauter son amende", a-t-il remarqué. Selon lui, le Conseil d'Etat devrait venir devant le Grand Conseil avec une nouvelle loi pour se conformer à la décision de la CEDH. Il s'est parallèlement réjoui du projet de motion des Verts, qui vise à demander l'abrogation de la loi vaudoise.
Loi suspendue à Genève
Contrairement au canton de Vaud, Genève vient de suspendre sa loi interdisant la mendicité. Le procureur général Olivier Jornot s'est plié à la décision de la CEDH qui a condamné mi-janvier la Suisse pour l'incarcération d'une mendiante à Genève. Issue de la communauté rom, elle avait reçu en 2014 une amende de 500 francs pour avoir mendié sur la voie publique. Ne pouvant s'acquitter de ce montant, elle avait été placée cinq jours en détention.
"Placée dans une situation de vulnérabilité manifeste, la requérante avait le droit, inhérent à la dignité humaine, de pouvoir exprimer sa détresse et essayer de remédier à ses besoins par la mendicité", a considéré la CEDH. La Cour a donc jugé que la Suisse avait violé l'article 8 protégeant le droit au respect de la vie privée et familiale de la convention européenne des droits de l'Homme.
Dans le canton de Vaud, l'interdiction de la mendicité a été acceptée de justesse en 2016 par le Grand Conseil. Le texte a ensuite été contesté devant les tribunaux, cantonal puis fédéral, avant d'entrer en vigueur le 1er novembre 2018. Un recours est toujours pendant auprès de la CEDH, initié par un collectif de mendiants et de personnalités.
Économie
Un rapport fixe les besoins dont un centre cantonal "Petit Macolin"
La faîtière du sport vaudois (Sport Vaud) a publié un rapport qui présente les besoins des 29 associations sportives du canton. Elle établit à 238 millions de francs le total des investissements actuellement nécessaires et à 42 millions les besoins annuels de fonctionnement. Elle plaide aussi pour un centre cantonal du type "Petit Macolin".
Le contenu des quelque 40 pages du rapport a été dévoilé vendredi dans le journal 24 Heures, avec une interview de ses deux coauteurs, Cédric Bovey et Sébastien Cala, respectivement président et vice-président de Sport Vaud, créé en 2021. Le rapport repose sur deux questionnaires (tendances des besoins et chiffrages) envoyés aux 29 associations et une assemblée générale de la faîtière.
Il est publié dans le contexte d'un contre-projet à l'initiative dite "1% pour le sport" que le Conseil d'Etat prépare d'ici 2024. Le texte, intitulé "Pour une politique sportive vaudoise ambitieuse", réclame que le Canton consacre au minimum 100 millions de francs par an au sport sous toutes ses formes.
L'argent irait aux clubs, associations et autres organisateurs de manifestations ainsi qu'aux communes pour les infrastructures sportives ou pour la mise sur pied de camps scolaires. Actuellement, l'Etat de Vaud consacre au sport et à l'activité physique moins de 0,1% de son budget, soit environ 8,5 millions de francs par année, selon le porteur de l'initiative, le député PLR Sergei Aschwanden.
Soutien au bénévolat aussi
Le rapport de Sport Vaud ("Axes de développement et besoins prioritaires pour le futur"), lui, fixe donc déjà les besoins en infrastructures. "Nos propositions de renforcement des structures associatives et de soutien au bénévolat sont très importantes, et même essentielles pour l'avenir", explique à 24 heures Sébastien Cala, également député socialiste au Grand Conseil.
Au total, l'ensemble des investissements se monte à 238 millions de francs. S'agissant des besoins annuels de fonctionnement, ils sont de 42 millions. Plus de la moitié de cette manne (23 millions) doit servir à renforcer l'encadrement dans les clubs formateurs, selon les chiffres du rapport.
Selon les deux responsables, "il manque déjà des infrastructures scolaires de base, que le Canton doit construire et ouvrir aux clubs". "Il faut que ces salles répondent aussi aux besoins des clubs, pour des entraînements et des compétitions, et pas seulement aux écoles", complète M. Cala.
Elite: "mutualiser les compétences"
"Ensuite, il faut aussi des salles non scolaires, mais également construire des salles annexes, comme des murs de grimpe ou des dojos. La troisième proposition, c'est d'avoir un centre de sport autonome, où on peut accueillir des sportifs d'élite, mutualiser les compétences. Une sorte de 'Petit Macolin'", explique M. Bovey.
Ce mini-Macolin, en référence au centre national de sport près de Bienne, est estimé à 60 millions de francs. Soixante autres millions seraient nécessaires pour la construction de trois salles multisports dans le canton.
Le rapport établit d'autres besoins prioritaires: une salle de basketball de 2000 places (20 mio), des locaux d'unihockey (18 mio), six salles pour un centre d'entraînement de gymnastique (15 mio), deux salles triples de handball (15 mio) ou encore un nouveau centre de natation (15 mio).
"C'est au Conseil de prendre ses responsabilités et de répondre aux attentes du sport associatif vaudois avec une politique ambitieuse, qui fasse référence en Suisse. Le Canton est exemplaire dans le sport international (...) mais nous avons du retard pour tout ce qui est le sport généraliste", affirme M. Cala.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
La Ville de Lausanne va aménager de nouvelles zones de baignade
Après la zone de baignade de la Jetée de la Compagnie créée en 2019 et celle du Vieux-Port d'Ouchy en 2021, la Ville de Lausanne prévoit deux nouveaux projets. Elle va aménager une plateforme supplémentaire dans le Vieux-Port et créer une nouvelle zone le long du Quai d'Ouchy. Toutes les deux seront conçues pour faciliter l'accès aux personnes en situation de handicap.
La Municipalité souhaite pouvoir mettre en service les nouvelles installations dès 2024, a-t-elle indiqué vendredi dans un communiqué. Leur cout total est estimé à 1,8 million de francs.
"Lausanne veut rester dans le classement des meilleures petites villes du monde. La création d'espaces de baignade pour la population et les touristes améliore la ville", relève Pierre-Antoine Hildbrand, conseiller municipal en charge de l'économie, cité dans le communiqué.
Indication de la température de l'eau
Dans le Vieux-Port d'Ouchy, le projet prévoit la réalisation d'une plateforme en terrasse supplémentaire de 137 m2, adossée au mur du quai, permettant d'accéder à la zone de baignade existante. Un ascenseur permettant l'accès à l'eau pour les personnes à mobilité réduite sera intégré.
Sur une distance d'environ 400 mètres le long du Quai d'Ouchy, c'est une nouvelle zone de baignade pérenne d'environ 20'505 m2 qui sera créée, accessible depuis les escaliers existants. Le plan d'eau de cette zone de baignade sera délimité par des bouées jaunes, interdisant la navigation à l'intérieur du plan d'eau.
Un dispositif en faveur des personnes à mobilité réduite sera également aménagé pour faciliter leur accès à l'eau à la plage du Bourget.
Autre nouveauté, des capteurs de température seront installés dans les différents sites de baignade (Vieux-Port d'Ouchy, Jetée de la Compagnie, plage publique de Bellerive, plage de Bourget et Quai d'Ouchy). Il suffira de scanner un code QR pour obtenir l'indication de la température de l'eau.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Vaud: une journée consacrée aux expériences de mort imminente
Une journée de conférences et débats sur les expériences de mort imminente (EMIs) aura lieu le 28 septembre à Morges à l'occasion de la Journée mondiale des soins palliatifs. Plusieurs spécialistes internationaux participeront à cet événement organisé par palliative Vaud.
"La mort est extrêmement médicalisée. Or, les soins palliatifs prennent aussi en compte les dimensions psychologiques et spirituelles des personnes dont relèvent les EMIs", écrit l'association palliative Vaud dans un communiqué. "Prêter l'oreille aux récits de ces expériences, savoir les accueillir et les entendre est important pour les personnes impliquées dans les domaines sociosanitaires, les personnes dont elles s’occupent et leurs proches."
Des données de recherche "de plus en plus nombreuses" font dire à certains scientifiques que la conscience resterait à l'oeuvre chez des personnes en état de mort clinique, à savoir en arrêt cardio-respiratoire et dont l'électroencéphalogramme est plat. Des spécialistes sont également d'avis que "certaines zones du cerveau s’activeraient au moment d'une EMI", ajoute palliative Vaud.
A Beausobre
La mécanique précise des expériences de mort imminente demeure pour l'heure inexpliquée. Pourtant, les professionnels des soins palliatifs, des urgences ou des soins intensifs entendent quotidiennement ces témoignages et ne savent pas nécessairement quoi en faire ni comment réagir. Cette journée thématique du 28 septembre entend donc offrir des pistes de réflexion et d'action.
Intitulé "Expériences de mort imminente - Au seuil de la conscience humaine?", l'événement est ouvert aux professionnels de la santé et au grand public, sur inscription. Il se déroulera au théâtre de Beausobre à Morges.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Une citadelle éphémère a été érigée dans une forêt de Bière (VD)
L'artiste François Monthoux signe une nouvelle citadelle éphémère en lisière d'une forêt proche de son village de Bière (VD). Il a utilisé cette fois-ci de l'argile renforcée de ciment, dans l'espoir de prolonger l'existence de son oeuvre.
L'artiste a débuté en mai la construction de sa ville. "J'essaie de faire quelque chose qui monte, comme des arbres qui poussent, et qui est en même temps habité et vivant", a confié François Monthoux à Keystone-ATS. "J'ai envie qu'on ressente le mélange entre ce vivant, qui grouille et qui est désordonné, tout en étant simultanément ordonné et qui s'élève en quête de lumière".
Outre la cathédrale et les nombreuses tours, tourelles et maisonnettes s'accrochant au flanc de la forêt, l'artiste a également placé des personnages. Parmi ceux-ci, le fou, "qui grimpe très haut parce qu'il n'a pas peur" et l'ermite, "symbole de l'isolement essentiel à la pensée", en qui l'artiste se reconnaît.
Passer l'hiver
A l'été 2022, le Vaudois, qui dit avoir les mêmes influences que Tolkien, avait bâti une citadelle similaire dans le lit du Toleure asséché. Sa création avait cependant été balayée par le courant de la rivière, une fois la pluie revenue. "Je n'en suis pas triste, mais j'aime bien que mes choses résistent", reconnaît François Monthoux.
Cette année, l'artiste a donc utilisé de l'argile renforcée au ciment, ainsi que quelques armatures, dans l'espoir que son oeuvre résiste plus longtemps. Rien ne le garantit toutefois. "Peut-être que l'hiver détruira la ville. L'eau pourrait s'infiltrer dans les fissures et faire éclater les formes", analyse-t-il.
Composer avec l'éphémère
La quête de l'éphémère n'est en effet pas celle du Vaudois. "Je ne le recherche pas particulièrement, mais l'éphémère est autour de nous. Je suis éphémère, mon chien est éphémère. (...) Les choses auxquelles on donne de la valeur vont mourir, quelle est notre capacité à faire avec?"
L'artiste compose donc avec ce paramètre et ne semble pas près de se laisser décourager. "J'ai plein d'idées et j'aimerais faire des oeuvres beaucoup plus monumentales. Si j'en avais les moyens physiques, je construirais des choses qui s'élèvent beaucoup plus et qui prennent bien plus d'envergure."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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