Vaud
La gauche vaudoise lance deux initiatives pour un salaire minimum
Un comité unitaire composé de syndicats, de partis de gauche et d'associations exige un salaire minimum de 23 francs dans le canton de Vaud. Il a officiellement lancé la récolte de signatures vendredi pour sa double initiative "pour vivre dignement de son travail".
Les autorités cantonales ont donné leur feu vert aux deux textes. Les initiants ont jusqu'au 12 septembre pour récolter au moins 12'000 paraphes.
Rappelons que la population vaudoise avait refusé, par 51%, le salaire minimum en 2011. La situation a-t-elle évolué depuis ?
Oui selon, Arnaud Bouverat, député socialiste au Grand Conseil et co-président du comité unitaire :
La première initiative populaire cantonale, constitutionnelle, vise à ancrer le principe d'un salaire minimum dans la Constitution. L'autre, législative, doit introduire une nouvelle loi instituant un salaire minimum légal cantonal à 23 francs brut par heure, a indiqué le comité composé d'une vingtaine d'organisations.
Le calcul de ce salaire minimum se base notamment sur le niveau des prestations complémentaires, les primes moyennes de l'assurance-maladie en vigueur dans le canton, le niveau des loyers moyens, et les cotisations LPP moyennes. Un mécanisme de contrôle est prévu, mettant notamment l'Etat et les partenaires sociaux autour de la table.
Précédents dans d'autres cantons
"Nous sommes dans une logique nationale, nous ne faisons pas cavalier seul. Un calcul similaire est appliqué dans les cantons qui ont mis en oeuvre ou considèrent une telle mesure", a déclaré Arnaud Bouverat, secrétaire régional d'Unia et coprésident du comité unitaire.
En Suisse, cinq cantons ont déjà franchi le pas: Neuchâtel en 2017 (20 francs), Jura en 2018 (20), Genève en 2020 (23 puis 24), Tessin en 2021 (entre 18,75 et 19,25) et Bâle-Ville en 2021 (21). Des projets sont en cours dans les cantons du Valais et de Fribourg ainsi que dans les villes de Zurich et de Winterthour.
"Le salaire minimum est l'avenir de notre canton", a estimé l'économiste et conseiller national socialiste Samuel Bendahan en visioconférence depuis Berne. Selon lui, la hausse des coûts de la vie a un "effet brutal" sur les ménages à bas revenus, alors que la hausse de la productivité ne se retrouve pas dans les bas salaires.
"Enjeu féministe majeur"
"Travailler ne doit plus être synonyme de pauvreté", a renchéri M. Bouverat, soulignant le fait que près de 10% des salariées et salariés du canton sont considérés comme "à bas salaire" et près de 8% comme des travailleurs pauvres.
Les femmes, surreprésentées dans ces deux catégories, devraient donc tirer profit du salaire minimum. Celui-ci permettra de "revaloriser certains métiers typiquement féminins et de mettre un frein à l'exploitation indécente et à la sous-enchère salariale", a pour sa part ajouté Gabriella Lima d'Ensemble à Gauche. La coprésidente du comité unitaire voit dans le salaire minimum un "enjeu féministe majeur".
Bien que le Grand Conseil vaudois ait rejeté en mars dernier l'instauration d'un salaire minimum à 23 francs de l'heure, le comité unitaire se dit optimiste pour ses deux initiatives. Ses coprésidents estiment qu'en raison du contexte d'augmentation des coûts de la vie, des précédents dans les autres cantons, ainsi que de l'actuelle pénurie de main-d'oeuvre, "c'est plus que jamais le moment".
Robin Jaunin avec Keystone-ATS
Vaud
Pascal Broulis et Pierre-Yves Maillard ont fait leur rentrée fédérale
Ce début de semaine marquait le lancement de la nouvelle législature fédérale, la 52e de l'histoire suisse. Nous avons suivi les deux élus vaudois au Conseil des Etats lors de leur première journée.
C'est sous la neige bernoise que les 246 membres de l'Assemblée fédérale se sont retrouvés pour la première fois de la législature ce lundi dans la capitale fédérale.
Nous avons vécu cette journée sur place en suivant les deux sénateurs vaudois. Découvrez ici notre "Zoom sur l'actu":
Les deux anciens collègues du Conseil d'Etat vaudois se retrouvent au Conseil des Etats. (Archives © KEYSTONE/Gaetan Bally)
Vaud
Malgré les vestiges archéologiques, Yverdon garde ses projets de logements
En septembre dernier, une partie du futur quartier Gare-Lac de la ville d'Yverdon-les-Bains était classée inconstructible suite à la présence de vestiges archéologiques. La création prévue de logements pour 800 personnes était impactée, mais une solution a été trouvée.
Yverdon-les-Bains pourra bien construite des logements pour 800 personnes. Ce alors qu'une partie de son projet de plan d'affectation nommé "Sports" ne pourra pas se poursuivre comme initialement prévu. Un site abritant des vestiges archéologiques a bloqué les constructions.
Les représentants de la commune yverdonnoise se sont réunis, ce jeudi, avec les sept communes de l'agglomération pour trouver une solution. La décision fut prise de maintenir ce potentiel constructible dans le périmètre de la ville vaudoise :
Ces futurs logements seront ainsi répartis sur différents sites, faisant par exemple l'objet de plans de quartiers ou de projets de densification urbaine :
Des vestiges exceptionnels
C'est la présence de vestiges archéologiques, inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, que cette portion du futur quartier a été classée inconstructible. Il s'agit d'un site palafittique, d'un ancien grand ville. Des vestiges de haute valeur comme le confirme la co-syndique d'Yverdon-les-Bains.
Concernant le statut du secteur bâti sous protection archéologique, il sera précise dans le cadre de la révision du plan d'affectation communal précise encore la commune.
Lausanne
Commerces lausannois: personnel de vente trop exposé au froid
Sur une trentaine de commerces contrôlés à Lausanne, la moitié a révélé des températures intérieures en dessous des normes, soit entre 13,9 et 17,9 degrés. La température des locaux devrait plutôt se situer entre 18 et 21 degrés, rappelle l'Inspection du travail Lausanne (ITL).
Avec l'arrivée de l'hiver, l'ITL a mené une campagne de contrôle de température dans les commerces lausannois. Elle portait une attention particulière aux enseignes qui laissent leurs portes ouvertes en permanence, a expliqué vendredi la Ville dans un communiqué.
"De nombreux magasins laissent leurs portes d'entrée ouverte en permanence pour inviter la clientèle à entrer. Ce procédé pose particulièrement problème en hiver parce qu'il expose le personnel de vente aux températures froides ou aux courants d'air", explique Laurent Mettraux, chef de l'ITL, cité dans le communiqué.
Dans d'autres cas, les portes étaient maintenues ouvertes en raison d'un chauffage excessif, de dysfonctionnements de la ventilation ou à cause des portes automatiques, ajoute-t-il.
Moins de 15 degrés = non chauffé
Dans ce contexte, l'Inspection du travail a contrôlé du 20 au 30 novembre dernier près d'une trentaine de commerces lausannois. Au total, 14 entreprises ont fait l'objet d'un avertissement en raison de températures mesurées entre 13,9 et 17,9 degrés et de zones de travail exposées aux courants d'air.
"Pour une activité de travail debout, comme celle que l’on rencontre dans les commerces, la température des locaux devrait se situer entre 18 et 21 degrés", souligne M. Mettraux. "En dessous de 15 degrés, les locaux sont considérés comme non chauffés au sens de la loi et des mesures de protection spécifiques doivent être prises".
La Ville précise que les personnes rencontrées sur place ont été informées sur la nécessité de maintenir un climat des locaux qui ne porte pas préjudice à la santé du personnel. L'ITL a aussi rappelé que l'ouverture régulière des portes et fenêtres durant 5 à 10 minutes suffit à renouveler l'air et que les surfaces vitrées ne doivent pas être occultées afin de permettre la vue sur l’extérieur depuis les postes de travail.
L'ITL renforcera en décembre les contrôles relatifs à la protection de la santé des personnes et au climat des locaux, indique-t-elle encore.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Immeubles vendus à Lausanne, Fribourg et Delémont pour 40 millions
Le fonds de placement basé à Genève Suisse Romande Property Fund (SRPF) s'est félicité de la vente prochaine de trois immeubles commerciaux à Lausanne (VD), Fribourg (FR) et Delémont (JU), représentant un volume supérieur à 40 millions de francs. Les deux premières transactions seront effectives sur l'exercice 2023, la troisième début 2024.
"Ces ventes s'inscrivent pleinement dans la stratégie de repositionnement résidentiel de SRPF initiée en 2022", signale la direction du fonds coté sur SIX dans un communiqué diffusé jeudi soir après la clôture boursière.
Le produit de l'opération devrait être utilisé dans un premier temps pour réduire le niveau d'endettement, puis permettre au fonds "de saisir les opportunités d'acquisitions résidentielles en 2024 et de lancer la construction des surélévations prévues".
Plus généralement, la seconde moitié de l'exercice a été marquée par de nouvelles relocations d'espaces commerciaux et la réception de cinq appartements et d'une arcade à Bulle (FR) et de cinq appartements à Lausanne. Les revenus locatifs supplémentaires attendus dès 2024 devraient permettre d'absorber une partie de la hausse des charges financières.
Au 1er semestre, la direction du fonds JSS Real Estate Management de la banque J. Safra Sarasin avait fait état d'un résultat net de 4,01 millions de francs, en hausse de 1,7% sur un an, pour des recettes avoisinant les 10 millions. Fin juin, la valeur vénale des immeubles en portefeuille avoisinait les 450 millions de francs.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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