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Vaud

La PrEP est désormais prise en charge par les assurances maladies

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La PrEP est désormais prise en charge par les assurances maladies. Image prétexte. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

C'est une belle avancée pour le droit des personnes LGBTIQ+.  Depuis le premier juillet, la PrEP est désormais prise en charge par les assurances maladies. La PrEP est une pilule qui protège du VIH. Il s'agit d’une méthode de prévention, prise en amont d’une exposition potentielle au virus du sida.

6'000 personnes prendraient la PrEP aujourd'hui en Suisse. Depuis le 1er juillet, les caisses maladies remboursent ces médicaments. Jusqu'alors, 30 comprimés génériques coûtaient 72 francs. Une belle avancée selon Florent Jouinot, coordinateur romand de l'Aide suisse contre le sida.

Florent Jouinotcoordinateur romand de l'Aide suisse contre le sida

Cette mesure s’inscrit dans une stratégie plus globale de la Confédération. Elle entend faire disparaître le sida dans le pays d’ici à 2030. Cette mesure est-elle suffisante pour faire disparaître le sida dans 6 ans ?

Florent Jouinotcoordinateur romand de l'Aide suisse contre le sida

On estime qu’environ 18’000 personnes vivent avec le VIH en Suisse. Il est possible de se renseigner au près de son médecin, ou à la Fondation PROFA. Toutes les informations sont disponibles sur le site Dr.Gay.

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Lausanne

"Un vrai rêve d'enfant" pour Albane Valenzuela

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Albane Valenzuela va réaliser "un vrai rêve d'enfant" le week-end prochain (© KEYSTONE/JULIEN GRINDAT)

Albane Valenzuela aura l'honneur de disputer ce week-end à Gainsville en Virginie la Solheim Cup, pendant féminin de la Ryder Cup, compétition qui oppose les Etats-Unis à l'Europe.

"Un vrai rêve d'enfant" prend forme pour la Genevoise, qui s'est confiée lors d'une vidéo-conférence la semaine dernière.

"J'ai franchi un nouveau cap, affirme-t-elle. J'ai la chance d'avoir fait à peu près tout ce qu'on peut vivre dans le monde du golf. Après avoir participé à la Solheim Cup, il ne me manquera plus qu'un titre sur le Ladies PGA Tour, le but ultime."

"La Solheim c'est un tournoi très, très prestigieux, et j'en suis consciente depuis toute petite. Il n'y a pas plus grand", souligne l'une des quatre joueuses choisies par la capitaine européenne Suzann Pettersen en plus des huit retenues grâce à leur classement.

L'euphorie est donc de mise, mais elle se teinte d'un respect certain. "La Solheim Cup, cela va au-delà du golf. On m'a dit qu'on n'était jamais vraiment prête pour une telle compétition. Certaines joueuses m'ont avoué avoir été sur le point de vomir avant de frapper leur premier coup", glisse la 13e des JO de Paris.

"Pas le droit de lâcher"

Mais "je suis prête à entendre les "boo" du public ainsi que les "USA, USA", assure-t-elle. Et de toute manière, "j'adore le match-play", format utilisé dans cette épreuve faite de duels. "Mes meilleurs souvenirs chez les amateures viennent des épreuves par équipe", notamment des Européens où elle avait représenté la Suisse.

"Cela te donne de l'énergie et une motivation supplémentaire. C'est parfois dur de se motiver quand on est seule et en difficulté", concède-t-elle. "Là, tu n'as pas le droit de lâcher", poursuit celle qui était devenue l'an dernier la première Suissesse à finir dans le top 5 d'un Majeur (4e du Chevron Championship).

Albane Valenzuela (26 ans) est assurée de jouer le dimanche lors des parties de simple. "Je ne sais pas si je serai alignée le vendredi et le samedi", où huit joueuses par équipe seront alignées pour un total de huit parties de "foursomes" (coups joués en alternance) et de "fourballs" (la meilleure balle compte pour chaque duo).

"Mais j'ai aussi été sélectionnée pour la capacité d'adaptation de mon jeu", poursuit la Genevoise, qui savourera tout ce qui viendra. "Ca sera déjà incroyable de jouer un match. Je suis tellement heureuse de me retrouver simplement là. La Solheim Cup, c'est le Graal du golf féminin."

"Les larmes aux yeux"

L'émotion fut d'ailleurs immense lorsqu'elle a appris sa sélection. "J'en ai eu les larmes aux yeux. Je n'ai pas dormi pendant les trois nuits suivantes, j'étais comme une pile électrique. J'avais d'ailleurs la tête ailleurs à Boston" où elle a manqué le cut début septembre dans la foulée de sa 20e place au British Open.

Sa sélection, Albane Valenzuela la doit notamment à sa belle performance olympique, surtout à ce 4e tour de feu (-7). "Mon 4e tour des Jeux et mon 3e tour du British Open (red: -6) m'ont permis de penser qu'une sélection était possible. Mais j'y croyais sans y croire", explique-t-elle.

"Chaque carte de 65 ou 66 peut compter. La capitaine m'a d'ailleurs félicitée à St. Andrews (théâtre du British Open) pour cette carte incroyable des JO. Elle m'a aussi dit que ma sélection était méritée", précise la native de Nice, qui avoue avoir été déçue de ne pas avoir été retenue pour l'édition 2023 de la Solheim Cup.

Albane Valenzuela s'attend à vivre une semaine "chargée et forte en émotions". La 62e mondiale, qui se félicite de sa "progression constante", espère être capable de ne pas se laisser submerger par ces émotions. "Le match-play, ça se joue à la niaque. Je devrai juste jouer au golf", souhaite la seule rookie de Team Europe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Vaud doit voir plus grand pour ses formation postobligatoires

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Pour absorber l'augmentation des jeunes vaudois dans les gymnases, écoles de commerce et écoles professionnelles du canton, Vaud doit augmenter ses capacités d'accueil. Comme ici avec le projet du gymnase d'Echallens, prévu pour 2027. (Image de synthèse © Etat de Vaud

Avec un nombre toujours croissant de jeunes Vaudois entrant aux gymnases, écoles de commerce et écoles professionnelles, le canton de Vaud doit faire évoluer ses infrastructures pour répondre à la demande. Une hausse qui s'explique notamment par la croissance démographique ou le passage à la maturité en quatre ans.

Les Vaudois et Vaudoises sont toujours plus nombreux à pousser les portes de formations postobligatoire, pour un CFC, une maturité ou un diplôme. Pour assurer le nombre de places disponibles, le canton a élaboré un plan stratégique, jusqu'à l'horizon 2040.

Car en plus de l'augmentation démographique et l'augmentation des étudiants, il y a la volonté (cantonale et fédérale) d'élever le taux de certification postobligatoire dans la population vaudoise. Le taux est actuellement de 87%, l'objectif vise 95%.

Et n'oublions pas non plus l'augmentation de la durée de la Maturité fédérale, qui passera en terres vaudoises de 3 à 4 ans en 2032, qui aura un impact sur le nombre d'étudiants.

Un facteur pris en compte dans le plan souligne le ministre vaudois de la formation, Frédéric Borloz :

Frédéric BorlozConseiller d'Etat vaudois chargé de la formation

D’ici 2040, ce sont onze nouvelles infrastructures de formation qui sont prévues dans le canton, en plus de rénovations et d’extensions. Ces établissements seront répartis sur le territoire cantonal, pour aller au plus proche des étudiants. Des gymnases sont prévus par exemple à Aigle, à Echallens, dans le nord vaudois, tandis que des écoles professionnelles sont prévues à Payerne ou encore Yverdon :

Frédéric BorlozConseiller d'Etat vaudois chargé de la formation

Pour réaliser ce plan, plusieurs critères ont été intégrés, notamment le choix des jeunes de se diriger vers une voie académique ou professionnelle. Il reste cependant modulable en fonction des évolutions garantit Frédéric Borloz :

Frédéric BorlozConseiller d'Etat vaudois chargé de la formation

Anticipation et Canton propriétaire

Ce plan stratégique a été mis sur pied en collaboration avec le Département du patrimoine. C'est ce dernier qui s'occupe de créer, de rénover, ou d'étendre les infrastructures. Et ce plan à l'horizon 2040 permet au canton d'anticiper :

Isabelle MoretConseillère d'Etat vaudoise chargée du patrimoine

Les gymnases lausannois de la Cité et de Bugnon Place de l'Ours seront en effet rénové. Durant les travaux, les étudiants seront relocalisés pour ne pas subir les conséquences des chantiers.

Dans la stratégie immobilière de l'Etat de Vaud, on privilégie la propriété plutôt que la location. C'est aussi le cas dans le dossier des gymnases et des écoles professionnelles. Une majorité des gymnases vaudois appartiennent au canton, mais pas tous.

Isabelle MoretConseillère d'Etat vaudoise chargée du patrimoine

A l'heure actuelle, le canton compte 14 gymnases. Celui de Crissier ouvrira pour la prochaine rentrée scolaire, avant ceux d'Aigle et d'Echallens prévus pour 2027. Trois autres établissements de ce type devraient encore être créés d'ici 2040. Cependant deux fermetures sont également sur la table, celles des gymnase de Provence et de Sévelin. Le canton devrait donc à terme disposer de 18 gymnases sur son territoire.

Concernant les écoles professionnelles, des projets sont également sur les rails. Citons celle de Payerne, l'Ecole professionnelle sociale d'Yverdon ou le Centre d'orientation et de formation professionnelles à Lausanne. Des agrandissements d'écoles existantes sont aussi prévues.

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Vaud

Ensemble hospitalier de La Côte: formule spéciale pour les assurés CSS

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Les assurés CSS profiteront notamment d'un parcours de soins intégré (image d'illustration : ©PIXABAY / marionbrun)

L’ensemble hospitalier de la Côte s’associe à la CSS. Ensemble, ils proposeront une nouvelle formule dès le 1er janvier. L’idée : proposer aux clients de l’assureur-maladie CSS une offre spéciale.

Un traitement spécial pour les assurés CSS. L’ensemble hospitalier de la Côte a annoncé aujourd’hui le lancement d’une nouvelle offre, en collaboration avec l’assureur-maladie. L’idée est d’offrir un accompagnement personnalisé aux patients CSS. Ils pourront notamment profiter de soins intégrés pour organiser leur parcours médical, de d’avantage de prévention et d’un dossier électronique du patient. L’offre sera active dès le 1er janvier prochain.

Cela va-t-il représenter une économie pour l’ensemble hospitalier ? Réponse de Mikael de Rham, directeur général de l’Ensemble hospitalier de la Côte.

Mikael de RhamDirecteur général de l'Ensemble hospitalier de la Côte

La CSS, de son côté, assure que cette nouvelle offre ne rimera pas avec une augmentation des primes. Philomena Colatrella, CEO de la CSS.

Philomena ColatrellaCEO de la CSS

Cette nouvelle offre ne risque-t-elle pas de complexifier le paysage médical, notamment pour les personnes âgées ? Mikael de Rham, directeur général de l’Ensemble hospitalier de la Côte.

Mikael de RhamDirecteur général de l'Ensemble hospitalier de la Côte
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Lausanne

Le "J1" détrône le Crêt de la Neige pour le titre de toit du Jura

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L'ancien point culminant du massif du Jura, le Crêt de la Neige, photographié depuis Le Reculet en 2024. (UNIL/KEYSTONE) (© Keystone/UNIL)

Le Crêt de la Neige (1718 m) a perdu son titre de plus haut sommet du Jura. Un pic jusqu'ici anonyme, culminant à 1720,83 m d'altitude dans le Jura français et désormais baptisé "J1", a été identifié en juillet par une équipe de l'Université de Lausanne (UNIL).

"Le J1 n’avait pas attiré l’attention jusqu’ici, probablement parce qu’il n’est pas très apparent, entouré d’arbres, et que les méthodes traditionnelles de calcul par triangulation se basent sur l’intervisibilité des pics", a déclaré György Hetényi, professeur à l’Institut des sciences de la Terre (ISTE), lundi dans un communiqué.

Jusqu'à présent, deux sommets situés dans la partie française du Jura, le Crêt de la Neige et le Reculet, se disputaient le titre de point culminant de ce massif de plus de 360 kilomètres de long, le long de la frontière franco-suisse. Les cartes topographiques divergent encore sur ce point à l'heure actuelle, poursuit l'UNIL.

Une équipe de l'ISTE décide d'en avoir le coeur net. "J’avais aperçu une courbe de niveau sur une des cartes qui était intrigante et pas très lisible ", explique György Hetényi.

Bouleversements au sommet

Une campagne de mesures dites de "GPS différentiel" - consistant à placer pendant quelques heures une antenne sur les sommets afin d'obtenir leur altitude avec une précision de l’ordre du centimètre à l'aide de satellites et du réseau GPS permanent - est alors lancée avec l'autorisation de la préfecture de l'Ain (F).

Les résultats viennent bouleverser la hiérarchie du toit du Jura. Non seulement le "J1", situé lui aussi dans la partie française du massif, s'impose comme nouveau roi, dominant le Crêt de la Neige de 2,75 m, mais un autre pic nouvellement mesuré, le "J2" vient égaler le Crêt de la Neige "à 1718 mètres et quelques centimètres". Le Reculet et ses 1717,14 m se voit donc relégué à la quatrième place.

Les mesures ont été effectuées aux pointes de rocher fixes les plus hautes de chaque sommet, et les calculs présentent une marge d’erreur de 5 centimètres maximum, précise l'UNIL. «"Nous nous attendions à une différence, mais pas à ce qu’elle soit si prononcée ", commente György Hetényi.

Localisation secrète

Comme le Crêt de la Neige, le "J1" - baptisé en clin d'oeil au K2 dans le Karakorum au Pakistan - se situe dans la Réserve naturelle nationale de la Haute Chaîne du Jura. Celle-ci abrite des espèces rares comme le grand tétras et le lynx, dont l'équilibre est "très sensible aux pérégrinations humaines, et en particulier hors sentier". Pour cette raison, la localisation exacte du "J1" n’a pas été rendue publique.

Les résultats de la campagne de mesure ont été publiés dans les Mémoires de Géologie (Lausanne).

Le plus haut sommet du Jura suisse demeure quant à lui inchangé. Il s'agit du Mont Tendre, qui pointe à 1679 m d'altitude dans le Jura vaudois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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