Jeux olympiques
16 Russes et 17 Bélarusses ont accepté l'invitation du CIO
Seuls 16 athlètes russes et 17 athlètes bélarusses ont accepté l'invitation du CIO à concourir sous bannière neutre aux JO de Paris (26 juillet-11 août). C'est un nombre bien plus réduit que prévu.
Cette liste, qui porte sur dix disciplines allant du cyclisme à la natation en passant par le tennis, peut encore bouger à la marge au rythme des désistements, a précisé un porte-parole de l'organisation olympique.
Le CIO dénombre pour l'heure 19 refus côté russe - incluant des sportifs qui ont changé d'avis - et 7 côté bélarusse, dont les no 3 et no 16 mondiales de tennis, Aryna Sabalenka et Victoria Azarenka.
Les quatre judokas russes conviés ont décliné en bloc, tout comme les lutteurs (même si le CIO mentionne encore Shamil Mamedov parmi les partants pour Paris), leur fédération ayant dénoncé samedi le "principe non-sportif de sélection". Les gymnastes russes avaient annoncé en amont qu'ils ne viendraient pas, et les athlètes se savaient d'emblée écartés, puisque la fédération internationale du sport olympique roi a maintenu une exclusion totale.
L'organisation olympique, après avoir dans un premier temps banni les athlètes des deux pays du sport mondial après l'invasion russe de l'Ukraine, en février 2022, a orchestré leur retour progressif, sous bannière neutre, sous strictes conditions et en excluant d'emblée les épreuves par équipes.
Pour être invités aux Jeux, les "athlètes individuels neutres" ont dû franchir l'obstacle des qualifications suivi d'un double contrôle, par les fédérations internationales puis le CIO, de leur absence de soutien actif à la guerre en Ukraine et de lien avec l'armée de leur pays.
En mars dernier, le CIO tablait sur 36 Russes et 22 Bélarusses à Paris "selon le scénario le plus probable", contre respectivement 330 Russes et 104 Bélarusses lors des JO de Tokyo.
Ils seront finalement encore moins nombreux, et représentés uniquement en cyclisme (3 Russes et 1 Bélarusse), trampoline (1 Russe et 1 Bélarusse), taekwondo (1 Bélarusse), haltérophilie (2 Bélarusses), lutte (1 Russe s'il se maintient, 1 Bélarusse), aviron (2 Bélarusses), tir (2 Bélarusses), tennis (7 Russes dont le no 5 mondial Daniil Medvedev), canoë (3 Russes et 2 Bélarusses) et natation (1 Russe et 4 Bélarusses).
Privés de leurs couleurs officielles, remplacées par un drapeau vert frappé des lettres "AIN", ils ne pourront pas parader sur la Seine lors de la cérémonie d'ouverture, et n'apparaîtront pas dans le tableau des médailles.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
JO de Paris: plus de 200 objets collectés par le Musée olympique
Le Musée olympique a enrichi ses collections de plus de 200 objets cet été lors des JO de Paris. Issus de donations d'athlètes, ces artefacts ont été glanés sur place par le musée lausannois, qui a présenté mardi à la presse un florilège de sa récolte.
Parmi ces "objets stars" figurent les équipements ayant servi à plusieurs médaillés d'or des Jeux parisiens, à l'instar de la raquette de Novak Djokovic, du justaucorps de la gymnaste Rebeca Andrade, de la tenue de la sprinteuse Julien Alfred, du maillot de la marathonienne Sifan Hassan, des chaussures du lutteur Mijain Lopez ou encore du ballon de la finale de basket signé par l'équipe des Etats-Unis.
La collecte ne s'est toutefois pas limitée à des objets sportifs. Le Musée olympique a notamment mis la main sur des tenues portées lors des cérémonies d'ouverture et de clôture. Avec comme principal butin: la tenue "Golden Voyager" créée par le styliste valaisan Kevin Germanier.
Cela fait depuis les JO de 1984 que le Musée olympique acquiert directement sur place des artefacts. A Paris, trois personnes s'y sont consacrées à plein temps, abordant les athlètes dans les stades, les hôtels ou au village olympique. Pour Novak Djokovic par exemple, il a fallu attendre plusieurs heures devant son vestiaire, après la finale, avant de pouvoir récupérer sa raquette, raconte Yasmin Meichtry, directrice associée du musée.
"Liste idéale"
Si l'essentiel de cette collecte découle des compétitions, le travail démarre aussi en amont, six mois à l'avance, avec des contacts auprès des fédérations sportives, des comités olympiques nationaux et des managers de sportifs, explique Mme Meichtry.
Une "liste idéale" des acquisitions est ensuite établie. Celle-ci comprend les noms de "grandes stars" dont le musée souhaite rapporter un objet, mais aussi des artefacts qui "racontent une histoire" ou qui sont peu représentés dans ses collections. Un manque que le Musée olympique a notamment essayé de combler à Paris dans les disciplines artistiques (natation synchronisée, gymnastique rythmique) ou dans les nouveaux sports olympiques (breaking, skate, surf).
Jusqu'ici, 209 artefacts ont été récoltés en lien avec les JO de Paris, issus de 27 sports différents (sur 32 au programme). Les acquisitions se poursuivent toutefois après la fin des Jeux. "Nous avons appris lundi que nous allions recevoir un maillot de bain de Léon Marchand", la superstar des épreuves de natation, relève Mme Meichtry.
Ces différents objets doivent désormais être inventoriés et photographiés. Une partie d'entre eux sera ensuite présentée au public dès l'an prochain au sein de l'exposition permanente du musée. Certains seront utilisés pour des expositions temporaires, tandis que d'autres seront prêtés à d'autres institutions.
En tout, le musée lausannois abrite plus de 90'000 objets retraçant 120 ans d'olympisme. Environ 1500 d'entre eux sont visibles dans l'exposition permanente.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Jeux olympiques
Jürg Stahl: "Ce sont les points positifs qui restent au final"
Jürg Stahl quittera fin 2024 la présidence de Swiss Olympic. Il tire un premier bilan après huit années de mandat marquées notamment par une pandémie et une moisson historique aux JO de Tokyo 2021.
"Ce sont les points positifs qui restent au final", explique-t-il. "Le sport suisse s'en est plutôt bien sorti pendant la pandémie de coronavirus. J'en suis heureux", se félicite le Zurichois, présent mardi dans un hôtel lausannois pour le traditionnel rendez-vous médiatique de fin d'année de Swiss Olympic.
Stahl cite forcément la pandémie parmi les trois grands défis auxquels lui et son équipe ont dû faire face. "Swiss Olympic a bien rempli son rôle de faîtière. Il était important de pouvoir garder une activité physique, même si celle-ci était limitée par moments", glisse-t-il.z
Pas de dommages à long terme
"Il n'y a pas eu de dommages à long terme pour le sport suisse, alors qu'au début de la pandémie on ne savait absolument pas ce qui allait se passer", rappelle l'ancien Conseiller national UDC, pour qui les deux autres principaux défis furent le rejet par le peuple valaisan de la candidature olympique Sion 2026 et la gestion du scandale ayant éclaté dans la gymnastique helvétique en 2020.
Jürg Stahl, dont le ou la successeur(e) - l'ancienne Conseillère fédérale Ruth Metzler-Arnold ou l'ex-directeur de Swiss-Ski Markus Wolf - sera désigné(e) le 22 novembre, préfère forcément évoquer les points positifs de ses huit années passées à la présidence de Swiss Oylmpic. "Le moment le plus fort, c'est la somme de toutes les émotions", souligne-t-il d'entrée.
"Un combat"
Mais s'il ne devait garder qu'un temps fort, "ce seraient les trois drapeaux suisses à l'arrivée du VTT féminin à Tokyo" après le triplé signé Jolanda Neff, Sina Frei et Linda Indergand. "En tant que président, tu as les pulsations qui montent. C'était d'autant plus spécial qu'il n'y avait pas de spectateurs, pas de fans", explique le Zurichois de 56 ans.
"Il y a aussi le doublé (des JO d'hiver) de Pékin 2022 en skicross", où Ryan Regez avait devancé Alex Fiva. "Ils auraient pu finir 3e et 4e en finale. Et leur doublé est survenu après la grosse déception engendrée par Fanny Smith", qui avait été disqualifiée dans un premier temps mais avait récupéré sur le tapis vert la médaille de bronze de l'épreuve féminine.
Jürg Stahl se félicite aussi de l'évolution financière, même si du côté de Swiss Olympic on craint forcément la future baisse des contributions au sport voulue par le Conseil fédéral. "C'est toujours un combat quand on veut plus d'argent. Il y a eu un gros travail, et les contributions aux fédérations ont augmenté chaque année", pour passer de 35 millions en 2017 à 73 millions en 2024.
"On a su rallumer la flamme"
L'ancien Conseiller national se réjouit également particulièrement de la bonne santé du sport associatif, "bien vivant" selon ses propres mots. "Les clubs ont plutôt bien résisté à la pandémie. Sans le sport de masse, il n'y pas de sport d'élite. Et sans le bénévolat, il n'y a pas de sport de masse", lâche-t-il, conscient que la recherche de bénévoles est de plus en plus difficile.
L'importance du travail auprès de la jeunesse ne lui échappe pas. Les JO de la Jeunesse de Lausanne 2020 l'ont d'ailleurs particulièrement marqué. Il regrette d'ailleurs "de ne pas avoir pu profiter de la dynamique positive après Lausanne 2020 pour lancer plus rapidement un nouveau projet olympique", en raison de la pandémie. "Mais on a su rallumer la flamme" dans l'optique de la candidature Switzerland 2038.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Les anneaux olympiques de la tour Eiffel ont été déposés
Les anneaux olympiques accrochés sur la tour Eiffel depuis juin ont été retirés, a constaté un photographe de l'AFP.
Ils devraient en principe être remplacés par une structure plus pérenne pour y rester jusqu'en 2028 comme le veut la mairie de Paris.
Les anneaux aux cinq couleurs - 29 mètres de long, 15 mètres de haut - trônaient entre le premier et le deuxième étage de la Dame de fer. La maire de Paris Anne Hidalgo souhaite que ce symbole de l'olympisme reste sur le monument emblématique de la capitale jusqu'aux JO de Los Angeles en 2028. Mais la structure de trente tonnes confectionnée par le sidérurgiste Arcelor Mittal n'a pas été conçue pour résister aux conditions météorologiques hivernales.
La Ville de Paris, propriétaire de la tour Eiffel, et le CIO, propriétaire du logo olympique, ont dit travailler à la construction de nouveaux anneaux pérennes, plus légers, tandis que les anciens seront fondus. En attendant que les nouveaux soient installés, des anneaux plus petits ont été accrochés sur le pont d'Iéna, juste en face, pour "faire une continuité", selon la mairie.
Critiques
Le projet de la maire socialiste de garder les anneaux jusqu'en 2028 sur la tour Eiffel a soulevé de vives critiques chez les défenseurs du patrimoine et les descendants de Gustave Eiffel. Ces derniers estiment que leur maintien porterait atteinte à l'oeuvre de leur ancêtre érigée il y a 135 ans, qui n'a pas vocation à leurs yeux à afficher une "enseigne publicitaire", les anneaux étant une marque commerciale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Jordan Chiles fait appel du retrait de sa médaille
Les avocats de Jordan Chiles ont déposé un recours en appel lundi devant le Tribunal fédéral. Ils contestent le retrait de la médaille de bronze initialement attribuée à l'Américaine aux JO de Paris.
Jordan Chiles, 23 ans, avait d'abord fini 3e de l'épreuve du sol à la faveur d'une révision de sa note, lui permettant de dépasser la Roumaine Ana Barbosu. L'équipe de Roumanie a contesté la décision devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) et obtenu gain de cause, au titre que Chiles avait demandé quatre secondes trop tard la réévaluation de son score. Le CIO a donc rendu le bronze à Barbosu.
Les avocats de Jordan Chiles ont annoncé qu'ils allaient faire appel devant le Tribunal fédéral suisse, affirmant détenir la preuve en vidéo que l'Américaine avait formulé sa requête dans les temps. Ils dénoncent également un "sérieux conflit d'intérêt" en faveur de Barbosu, assurant que le chef du jury ayant traité le dossier avait pendant plusieurs années travaillé comme conseiller pour la Roumanie.
"Légitimement obtenu"
"A la lumière de ces défaillances indéniables, Chiles demande au Tribunal fédéral de rétablir le score qu'elle a légitimement obtenu à l'épreuve finale du sol", indiquent ses avocats du cabinet Gibson Dunn. "Chaque élément des Jeux olympiques, dont le processus d'arbitrage, doit respecter le fair-play", a ajouté Me Maurice Suh.
L'appel de Chiles est soutenu par le Comité olympique et paralympique des Etats-Unis, ont précisé les conseils de la gymnaste, qui a jugé "injuste" le retrait de sa médaille.
"Pour ajouter à ce crève-coeur, les attaques raciales spontanées sur les réseaux sociaux sont fausses et extrêmement blessantes. J'ai mis tout mon coeur et toute mon âme dans ce sport et je suis tellement fière de représenter ma culture et mon pays", a-t-elle écrit sur les réseaux sociaux.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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