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Lausanne

35 nouvelles classes pour la rentrée scolaire

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En charge des écoles, le municipal lausannois David Payot a fait le point jeudi à quelques jours de la rentrée scolaire. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Trente-cinq nouvelles classes accueilleront des élèves lausannois, dès lundi pour la rentrée scolaire. Elles doivent permettre de recevoir 700 élèves, contribuant ainsi à absorber la forte croissance démographique dans la capitale vaudoise.

"La population scolaire lausannoise augmentera de près de 20% à l'horizon 2030, soit 2650 élèves supplémentaires. Cela implique la création de 145 nouvelles classes et infrastructures complémentaires - salles spéciales, de gymnastique et d'accueil parascolaire", écrit jeudi la Ville de Lausanne dans un communiqué.

Trente-cinq nouvelles classes sont déjà prêtes pour cette rentrée sur les sites d'Eglantine, de Béthusy et de Praz-Séchaud. La Ville rappelle qu'un nouveau collège était déjà sorti de terre l'automne dernier à Riant-Pré et que d'autres projets sont en cours comme la nouvelle annexe du Belvédère (prévu pour 2022) et l'école primaire des Plaines-du-Loup (2023).

De nouveaux accueils pour enfants en milieu scolaire (APEMS) sont aussi prévus. Trois nouveaux ouvrent ainsi leurs portes pour cette rentrée, avec 144 places à la clef.

Outre ces constructions et de nombreuses rénovations dans les collèges existants, la Ville de Lausanne a fait le point jeudi sur différents projets, notamment sur la journée continue pour les 7-8P. Un projet pilote à Villamont a été lancé en 2020. Il est désormais étendu aux établissements de Béthusy, Rouvraie et Coteau-Fleuri. "Ce concept devrait être généralisé ensuite à tous les établissements lausannois la rentrée suivante", poursuit le communiqué.

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Lausanne

Hôtel évacué de nuit à Lausanne à cause d'un risque d'explosion

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Les pompiers lausannois ont dû intervenir en pleine nuit de jeudi à vendredi dans le quartier du Flon (photo symbolique). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La clientèle d'un hôtel dans le quartier du Flon en plein coeur de Lausanne a dû être évacuée dans la nuit de jeudi à vendredi en raison d'un risque d'explosion. L'alarme automatique du chauffe-eau a été déclenchée et de la vapeur a été observée autour de l'appareil à l'arrivée des pompiers. La situation a pu être maîtrisée. Il n'y a eu aucun blessé.

L'alarme s'est déclenchée peu avant 22h00 à la suite d'une défectuosité technique, a indiqué la police vendredi dans un communiqué. Les pompiers de la Ville de Lausanne se sont rapidement rendus sur place et ont constaté des dégagements de vapeur d'eau après la mise en surpression de ce chauffe-eau qui menaçait d'exploser, explique la police municipale.

Un périmètre de sécurité a été établi aux alentours immédiats de l'hôtel, rue de la Vigie, et celui-ci a été évacué préventivement. Environ 80 personnes, clients et employés de l'hôtel, ont ainsi pu trouver refuge dans la caserne des pompiers voisine, où un espace a été mis à leur disposition, est-il précisé.

Le chauffe-eau a été mis hors service par des techniciens des Services industriels de la Ville de Lausanne (SIL) et les clients ont pu réintégrer progressivement l'établissement aux alentours de 01h30. Aucun blessé n'est à déplorer, relève la police.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Mesures d'économie à la RTS: 20 recommandations et un appel inédit

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Face aux restructurations prévues en 2025 à la RTS, son personnel propose 20 recommandations et un appel inédit aux cadres pour éviter le plus de licenciements possible (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

A la suite de l'annonce des mesures d'économies pour 2025 à la RTS, l'assemblée du personnel a remis jeudi une série de recommandations à la direction pour sauver au minimum 23 emplois sur les 55 menacés. Les cadres ont été invités à faire un geste solidaire.

"L'assemblée du personnel de la Radio Télévision Suisse (RTS), réunie à Lausanne et à Genève, a transmis une liste de 20 recommandations du groupe de consultation à la direction de la RTS, afin de réaliser des économies substantielles ailleurs que sur le dos du personnel. Ces propositions permettraient d'éviter les licenciements et une bonne partie des 55 suppressions de postes annoncées", a indiqué le syndicat des médias SSM dans un communiqué.

Le SSM et le personnel de la RTS demande notamment de renoncer aux mandats externes non essentiels, d'intégrer le personnel plutôt que de recourir aux agences de travail temporaire, ou encore privilégier le savoir-faire du personnel sous contrat CCT. Objectif: sauver au minimum 23 emplois, selon eux.

Des cadres à 10% de moins

L'assemblée du personnel, toujours sur proposition du groupe de consultation, lance par ailleurs "un appel inédit" à l'attention des cadres de la RTS, épargnés par les suppressions de postes en 2025. Elle leur demande de réduire de 10% leur taux d’activité et leur salaire sur une base volontaire et solidaire.

Autre alternative avancée: rester à 100% et donner quatre heures par semaine qui pourront être mises à disposition des équipes et des diverses productions de la RTS, pour fabriquer par exemple des programmes d'été. En faisant ce choix, les cadres retournent sur le terrain au salaire CCT, souligne le SSM.

Unanimité

Toutes ces propositions ont été acceptées à l'unanimité par l'assemblée du personnel ce jeudi, précise-t-on encore. Si malgré les propositions de la consultation et l'appel à la solidarité des cadres, des licenciements devaient être prononcés, l'assemblée du personnel exige une répartition proportionnelle de ceux-ci entre le personnel et les cadres, indique-t-elle aussi.

La RTS a annoncé mi-septembre qu'elle devra économiser 10 millions de francs en 2025. Elle envisage de supprimer 55 postes équivalents temps plein. En cause, selon elle: la hausse des prix et une baisse continue des recettes commerciales.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Champs ravagés par les corvidés: plan d'action pour 2025

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Les corvidés ont proliféré ces dernières années dans certaines régions vaudoises, notamment sur la Côte et dans la Broye, où ils ne rencontrent pas de prédateurs naturels et où la nourriture est abondante (archives). (© Keystone/ADRIEN PERRITAZ)

Face aux ravages causés sur les cultures agricoles par les corneilles noires et les corbeaux freux, le Conseil d'Etat vaudois annonce un plan d'action pour le premier trimestre 2025. Le projet est d'abord mis en consultation durant le mois d'octobre auprès des acteurs concernés, a indiqué jeudi le gouvernement.

En janvier dernier devant le Grand Conseil, la députée PLR Marion Wahlen, qui porte ce combat au niveau du Grand Conseil, s'était dit "dépitée" par "l'inaction" des autorités alors que la problématique est "reconnue partout" sur le terrain. Elle avait alors interpellé le ministre de l'environnement Vassilis Venizelos à ce sujet.

Le conseiller d'Etat lui avait répondu que le gouvernement prenait "la situation très au sérieux" et qu'un "plan d'action" serait présenté durant le premier semestre 2024. Un timing qui n'a pas pu être respecté.

Echanges d'expériences

Dans sa réponse à une simple question de la même députée, le Conseil d'Etat explique dans ses décisions hebdomadaires "qu'il a dû revoir le planning annoncé pour la présentation de son plan d'action en raison de la charge de travail importante liée notamment à d'autres espèces causant des dommages aux milieux agricoles".

Le projet de plan d'action va être mis en consultation durant le mois d'octobre 2024 auprès des acteurs concernés (notamment la Commission consultative de la faune), informe-t-il. "Après traitement des prises de position exprimées lors de la consultation, le plan d'action pourrait être adopté par le Conseil d'Etat durant le premier trimestre 2025", ajoute-t-il.

"Le Conseil d’Etat est conscient des dégâts occasionnés par les corvidés dans notre canton et poursuit ses efforts pour finaliser le plan d'action pour la gestion des corvidés en milieu agricole. Plusieurs échanges d'expériences ont été réalisés ce printemps et l'été dernier avec Agroscope et les cantons de Genève, Fribourg et du Tessin", indique-t-il encore.

Sur la Côte et dans la Broye

Pour rappel, une pétition avait été lancée en 2022 pour demander au gouvernement "des actions concrètes, immédiates et efficaces". Le texte avait ensuite été largement soutenu par le Parlement.

L'agriculture vaudoise reste toujours démunie face aux ravages causés sur les cultures par les corneilles noires et les corbeaux freux. Les corvidés ont proliféré ces dernières années dans certaines régions, notamment sur la Côte et dans la Broye, où ils ne rencontrent pas de prédateurs naturels et où la nourriture est abondante. Ils s'attaquent aux semis et jeunes plants de maïs, tournesols, soja et autres céréales.

Les vignes, tout comme les cultures maraîchères et fruitières, sont aussi touchées. Il en résulte d'importantes pertes de production, de temps et de revenus pour les agriculteurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Lausanne: le MCBA propose une plongée dans l'imaginaire de la mer

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Plusieurs récifs coralliens, reproduits au crochet, sont présentés dans la nouvelle exposition du MCBA à Lausanne. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Pour sa nouvelle exposition, le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne (MCBA) propose un voyage sur le thème de mer. Les oeuvres présentées, entre enchantement et tragédie, montrent comment les artistes ont imaginé la mer du 19e siècle à nos jours.

A voir jusqu'au 12 janvier 2025, "Thalassa! Thalassa!" démarre dès le hall d'entrée du MCBA, dont la verrière a été recouverte de feuilles argentées par l'artiste lausannoise Sandrine Pelletier, comme si une vague géante s'était écrasée sur le vitrage. L'exposition se déploie ensuite sur deux étages, tous deux découpés en trois parties, comme autant de territoires à explorer: rivages, profondeurs et abysses.

La mer y est vue sous tous ses aspects. Le rivage, par exemple, peut être celui des muses du tableau "Soir antique" d'Alphonse Osbert - qui sert d'affiche à l'exposition -, où la mer et l'horizon sont sources d'émerveillement. Ces mêmes rivages sont aussi évoqués sous une forme moins romantique, avec par exemple plusieurs tableaux sur le début du tourisme balnéaire, voire dramatique, à l'image de photos de migrants échoués sur des plages espagnoles.

Après les rivages, l'exposition devient "verticale" avec une descente dans les profondeurs et les abysses. Cette plongée se fait notamment au travers de deux classiques littéraires, "Vingt mille lieues sous les mers" de Jules Verne et la "Petite sirène" d'Andersen. Mais aussi grâce aux différents objets et oeuvres exposés, de collections de coquillages aux représentations des abysses par les surréalistes, en passant par des extraits des premiers documentaires sur les animaux marins.

Coraux en crochet

Le clou de l'exposition tient sans doute au projet "Crochet Coral Reef", soit la création en crochet de récifs coralliens. Cette oeuvre collaborative s'est développée à travers le monde sous l'initiative de deux soeurs australiennes, Margaret et Christine Wertheim. A Lausanne, ce sont six îles coralliennes qui sont exposées, créées par 4000 adeptes du crochet pour le musée Burda à Baden-Baden en Allemagne. Sous ses apparences joyeuses et archi-colorées, cette installation "immersive" se veut, surtout, comme une action artistique en réaction à la mort programmée des coraux.

Jeudi lors de la présentation de l'exposition à la presse, les deux commissaires Catherine Lepdor et Danielle Chaperon ont expliqué qu'elles n'avaient pas conçu "une exposition sur la mer, mais sur l'imaginaire de la mer". Un imaginaire qui embrasse toutes sortes d'émotions, même si ce sont surtout des tonalités sombres et angoissantes qui ressortent de l'exposition.

Celle-ci se clôt d'ailleurs sur une oeuvre de Miriam Cahn, "Notre fond de mer", où une femme et son enfant sombrent dans les abysses. Juste à côté, une installation vidéo de Yael Bartana montre, sur fond noir et avec une bande-son anxiogène, une pluie ininterrompue d'objets évoquant des drames collectifs, notamment des guerres et naufrages.

"Le titre de l'exposition, Thalassa ! Thalassa ! (c'est-à-dire mer ! mer !) est un cri de joie. Mais cette tonalité de joie n'est plus vraiment actuelle aujourd'hui", a remarqué Catherine Lepdor, évoquant les drames liés à la mer et les différentes atteintes à sa biodiversité.

Pour créer cette exposition, le MCBA s'est appuyé sur ses propres collections, ainsi que sur plusieurs prêts de collections privées et de musées suisses ou européens, à l'image par exemple du musée d'Orsay et du Petit Palais à Paris ou de musée de la Vie romantique à Vienne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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