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Agriculture: soutien pour une pétition afin de réguler les corvidés

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Des parlementaires ont rappelé que l'agriculture vaudoise était régulièrement victime de dégâts majeurs causés par les corvidés aux cultures vivrières (archives). (© Keystone/ADRIEN PERRITAZ)

Lancée en août 2022, la pétition d'agriculteurs et viticulteurs vaudois pour demander des actions contre la surpopulation de corvidés, principalement les corbeaux freux et les corneilles, a été largement soutenue mardi par le Grand Conseil. Munie de quelque 850 signatures, elle a donc été renvoyée au Conseil d'Etat.

Le gouvernement a trois mois pour y donner suite. Hormis quelques abstentions, les députés ont ainsi suivi les recommandations de la commission des pétitions du Grand Conseil. Le texte demande "la mise en place d'un plan d'actions concrètes, immédiates et efficaces". Son origine vient, selon les pétitionnaires, de l'inaction politique face à cette problématique.

La pétition demande aux services de l'Etat de mieux assumer les tirs de régulation et d'augmenter aussi les indemnités. Des parlementaires ont rappelé que l'agriculture vaudoise était régulièrement victime de dégâts majeurs causés par les corvidés aux cultures vivrières. A l'instar de la PLR Marion Wahlen, ils ont évoqué "d'importantes pertes" de production, de temps et de revenus.

Le ministre de l'environnement Vassilis Venizelos a insisté sur le fait que le Conseil d'Etat était conscient des impacts importants des corvidés sur les agriculteurs et leurs cultures. "La recette miracle n'existe pas", a-t-il affirmé, relevant que les tirs de régulation ou d'effarouchement permettent de soulager mais pas de régler le problème de fond.

Le conseiller d'Etat a annoncé qu'une rencontre aura lieu le 20 septembre prochain sur le terrain avec les acteurs concernés pour "analyser différentes pistes" de solutions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La Ville de Lausanne adapte l'aménagement de la Place de l’Europe:

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La Ville de Lausanne adapte l'aménagement de la place de l'Europe, suite à l'évolution du projet du m3 (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Ville de Lausanne ajuste le projet de réaménagement de la Place de l'Europe en raison de l’abandon de la station du métro m3 au Flon. Les travaux devront être achevés dans le courant du second trimestre 2026 avant la mise en service du tram.

Les travaux de réaménagement ne visent plus la coordination avec l’arrivée du m3. Compte tenu de ce nouveau calendrier, la stratégie d’un aménagement en deux-temps initialement prévue n’est plus envisageable et doit être abandonnée au profit d’une réalisation plus pérenne, explique la Ville mardi dans un communiqué.

L’avant-projet s’appuie sur les orientations du concours d’idées organisé en 2022. Il vise à intégrer harmonieusement la nouvelle interface du tram tout en optimisant la gestion des flux des usagers.

"La mise en service du tram en 2026 représente une avancée majeure pour l’accessibilité au centre-ville. En intégrant plus de végétation et en repensant les espaces publics de la place de l’Europe, nous offrons aux usagères et usagers un lieu plus agréable et adapté aux défis de demain, tout en garantissant une interface de mobilité fluide et efficace", explique Florence Germond, conseillère municipale en charge des finances et de la mobilité, citée dans le communiqué.

L’aménagement privilégie un équilibre entre convivialité, accessibilité, fonctionnalité et végétalisation, offrant ainsi une place plus agréable et respectueuse de l’environnement. L’extension des talus verts existants donnera naissance à un vaste espace paysager semblable à un "jardin urbain".

À proximité de la station du tram, trois pins sylvestres rappelleront l’architecture végétale de la ligne. Des assises supplémentaires seront installées afin de créer des espaces de détente pour les utilisateurs des transports publics. Enfin, un revêtement de sol adapté permettra de garantir la durabilité de l’ensemble.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Alain Jaccard élu à la présidence de l'ADCV

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Alain Jaccard, vice-président de Denens (illustration) prend la présidence de l’Association de Communes Vaudoises (ADCV) (photo prétexte). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'Association de communes vaudoise (ADCV), réunie en assemblée générale à Lutry, a nommé à sa présidence Alain Jaccard, vice-président depuis 2021. Succédant à Michel Buttin, il sera accompagné par Pierre-Alain Lunardi, nouveau vice-président.

Les élections complémentaires se sont déroulées jeudi dernier, a indiqué l'ADCV lundi dans un communiqué. Alain Jaccard avait déjà assuré la présidence ad intérim depuis le 1er janvier.

M. Jaccard est un expert reconnu de la gestion communale, dont il connaît tous les rouages à la fois en tant que vice-syndic de Denens et ancien chef de service, souligne l'ADCV, l'une des deux faîtières des communes vaudoises (avec l'Union des communes vaudoises - UCV). Municipal de Montagny-près-Yverdon et membre du comité depuis 2021, M. Lunardi est pour sa part un spécialiste des thématiques liées à la sécurité et au scolaire.

Michel Buttin avait quitté en fin d'année la présidence de l'ADCV. L'ancien syndic de Mex avait rejoint le comité de l'ADCV en 2016, avant d'en devenir le président en 2020. Il avait notamment été l'un des principaux artisans de l'accord Canton-Communes de 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne fait la fête à la forêt samedi prochain à Sauvabelin

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Pour la 13e fois, la Fête de la forêt se tiendra samedi prochain à Sauvabelin, sur les hauts de Lausanne (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

La forêt sera en fête samedi prochain à Sauvabelin, sur les hauts de Lausanne. Cette 13e édition se focalisera sur les qualités des forêts urbaines et le précieux travail des forestiers pour les maintenir en pleine santé. Des stands d'information, des animations forestières et musicales ainsi qu'une offre de restauration seront proposées au public.

Les forêts jouent un rôle protecteur essentiel et constituent la colonne vertébrale de la canopée urbaine et foraine, avec une fonction-clé dans la régulation climatique, la filtration d'eau, la préservation de la biodiversité et la protection contre les dangers naturels, rappelle la Ville dans un communiqué. Leur entretien et leur maintien sont donc des priorités absolues, ajoute-t-elle.

Forêts urbaines et gestion durable, prévention des risques naturels et réchauffement climatique seront des thèmes d'actualité. Des animations ludiques viendront compléter le programme, avec notamment une projection de film dans une roulotte pour mieux connaître le Parc naturel du Jorat ou encore une initiation à la grimpe sur arbres.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Recherche guides de ski pour aveugles et malvoyants

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Le Groupement romand des skieurs aveugles et malvoyants organise chaque saison une cinquantaine de journées de ski de piste et de fond. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Groupement romand des skieurs aveugles et malvoyants (GRSA) lance un appel: il recherche une vingtaine de personnes désireuses d'entamer une formation de guide l'automne prochain. Objectif: permettre aux personnes perdant la vue de s'adonner aux joies de la glisse.

"Nous sommes à la recherche de volontaires", indique à Keystone-ATS Hervé Richoz, en charge de la communication au GRSA. Ce groupement organise chaque saison pour les personnes malvoyantes une cinquantaine de journées de ski de piste et de fond dans les stations suisses.

Les sorties se font en tandem. Un guide portant une veste rouge à bande noire accompagne une personne déficiente visuelle munie, elle, d'une veste jaune, également à bande noire.

Or, la recherche de la relève s'avère de plus en plus compliquée: bon nombre de guides arrêtent en raison de leur âge ou parce qu'ils ont fondé une famille. Certains effectuent une vingtaine de sorties par hiver, d'autres seulement trois ou quatre. D'où la nécessité de "regarnir les rangs", explique le responsable de la formation Claude Gut.

Le groupement compte environ 300 membres, dont 120 actifs, et dispose de 150 à 180 guides. La semaine dernière, 30 personnes ont participé à un camp à Grimentz (VS). "Nous avons eu besoin d'une trentaine de guides pour les encadrer, en gardant une marge de réserve pour maladie ou autre empêchement", illustre-t-il.

400'000 personnes touchées

Pour permettre aux personnes à la vue altérée de continuer, voire d'apprendre à skier, instruire de nouveaux guides s'avère d'autant plus indispensable que le nombre de personnes malvoyantes augmente. Il s'agit d'un grave problème de santé publique, souligne Hervé Richoz.

Si la Suisse ne dispose pas de chiffres précis sur les personnes malvoyantes ou aveugles, les "perdants de la vue" seraient environ 400'000, selon des estimations concordantes. Les causes principales: des pertes de vision progressives dues notamment à la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) ou à la rétinite pigmentaire, une maladie génétique dégénérative de l'oeil, explique-t-il.

Plaisir et sécurité

Le GRSA recherche des hommes et des femmes, âgés de 18 à 60 ans et doté d'un bon niveau de ski. "Pas besoin d'être un champion", note toutefois Claude Gut. S'ils satisfont aux exigences du guidage, leur préoccupation majeure sera d'offrir un maximum de plaisir à leur binôme tout en assurant la plus stricte sécurité sur les pistes.

La prochaine session de formation se déroulera en novembre 2025. Elle débutera par une journée de sensibilisation au handicap et un test de ski. Suivront deux week-ends de formation, avant de commencer le guidage proprement dit. Au total, l'investissement représente environ dix jours pour la première saison et six jours l'année suivante.

Dans la pratique, le guide skie derrière la personne aveugle alors qu'il précède généralement un ou une malvoyante. Le ski libre est aussi proposé lorsque les conditions sont bonnes.

Confiance aveugle

"En avant, droite, gauche, halte": le guidage se fait par la voix, de plus en plus avec des mini-oreillettes, explique Claude Gut. Mais l'apprentissage de base se fait uniquement avec la voix, une nécessité en cas de problème technique. Chaque mot est précis et réfléchi, permettant de réagir instantanément. La modulation est extrêmement importante, décrit-il.

"Le tandem est une entité fusionnelle, complice et qui s'éclate. Si le ski se fait un peu différemment, les sensations sont retrouvées", s'enthousiasme Hervé Richoz, lui-même malvoyant.

Pistes noires

"Cela peut paraître surprenant, mais les aveugles adorent les pistes noires et s'embêtent un peu sur les longueurs plates des pistes bleues. Notre mission, c'est de partager le plaisir du ski, mais également de faire progresser, d'augmenter le savoir et les compétences", souligne-t-il.

Le GRSA a été fondé en 1969 à Lausanne. A l'époque, la plupart des déficients visuels avaient tout à apprendre du ski. L'esprit des précurseurs a été préservé. Les membres sont avant tout des amis qui partagent la même envie: skier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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