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Lausanne

Vaud: une pétition pour réguler les corbeaux et corneilles

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Des agriculteurs vaudois demandent, via une pétition qui sera adressée au Grand Conseil, de réguler les corvidés (photo d'illustration). (© KEYSTONE/ADRIEN PERRITAZ)

Des agriculteurs et viticulteurs vaudois, soutenus par des élus politiques, lancent une pétition destinée au Grand Conseil. Ils demandent des actions pour lutter contre la surpopulation de corvidés, principalement les corbeaux freux et les corneilles, qui causent de gros dégâts aux cultures.

"L'agriculture vaudoise est régulièrement victime de dégâts majeurs causés par les corvidés aux cultures vivrières en raison d'une population d'individus en forte augmentation et de mesures de régulation inadaptées ou inefficaces", écrivent vendredi les instigateurs de l'initiative dans un communiqué.

Contacté par Keystone-ATS, leur porte-parole Sylvain Faillétaz explique que le lancement de cette pétition vient de l'inaction politique face à cette problématique. L'agriculteur de Commugny estime que le canton de Vaud ne fait rien, ou très peu, pour les aider.

"Cela fait 6-7 ans que j'essaie de faire bouger les choses, mais rien ne se passe. J'ai eu des contacts avec les autorités cantonales, mais on se contente de compatir à nos problèmes et on minimise la situation", regrette-t-il.

En ce qui le concerne, il chiffre les dégâts occasionnés par les corvidés à "plusieurs dizaines de milliers de francs" par année. Sans compter l'argent et le temps investis pour mettre en place des systèmes d'effarouchement (pétards, épouvantails, répulsifs sur les semences, etc.) qui "ne fonctionnent pas".

"Agriculteurs, pas chasseurs"

Selon lui, il y a un besoin "urgent" de réguler une population de corvidés qui prolifère, faute de prédateurs. Il ajoute que si les agriculteurs avaient autrefois le droit de tirer eux-mêmes ces oiseaux, ce n'est plus le cas depuis une dizaine d'années.

"Nous sommes agriculteurs, pas chasseurs. Ce n'est pas à nous d'assumer la régulation. Tout ce qu'on demande, c'est que les autorités prennent des mesures efficaces pour réguler cette population et qu'elles nous indemnisent pour les dégâts causés", poursuit Sylvain Faillétaz.

Même s'il reconnaît que la situation due aux corvidés est "moins émotionnelle" que celle liée aux loups, l'agriculteur trouve certains "parallèles" avec ce qui vivent ses collègues éleveurs. A commencer par l'impression d'être "livrés à nous-mêmes".

Relais politiques

L'agriculteur de Commugny souligne que cette problématique ne s'arrête pas aux frontières vaudoises, mais que plusieurs autres cantons sont touchés. Il ajoute que tous les types de cultures sont touchés, des champs de blé, maïs ou tournesol en passant par les vignes et les cultures maraîchères ou fruitières.

Pour lancer leur pétition, les agriculteurs et viticulteurs se sont appuyés sur des relais politiques, notamment la députée au Grand Conseil Marion Wahlen et le conseiller national Olivier Feller (tous deux PLR). Le délai pour signer leur pétition court jusqu'au 28 septembre prochain.

"Nous nous battrons jusqu'au bout", conclut Sylvain Faillétaz, qui prévient que ses collègues et lui-même ne s'arrêteront pas à cette seule pétition pour se faire entendre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'occupation des étudiants pro-palestiniens prend fin à l'UNIL

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Suite à un accord avec l'Université de Lausanne, les étudiants propalestiniens ont mis fin mercredi à leur occupation dans le bâtiment Géopolis (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le dialogue entre l'Université de Lausanne (UNIL) et le collectif pro-palestinien a abouti à un accord. L'occupation du bâtiment Géopolis a pris fin.

La poursuite du dialogue a pu aboutir à un accord, écrit l'UNIL mercredi dans un communiqué. En réponse aux revendications du collectif, la direction s'engage à créer une cellule d’experts. Elle évaluera les collaborations avec des instituts scientifiques en contexte de conflit armé sous l’angle de l’éthique, de l’intégrité scientifique, du droit international et de la liberté académique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud continue de traquer le loup isolé M121

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Vassilis Venizelos a indiqué que le loup M121 avait "disparu des radars" (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Auteur de nombreuses attaques sur des moutons vaudois, le loup isolé M121 demeure introuvable. L'autorisation de tir court jusqu'au 11 juin au sein d'un nouveau périmètre élargi.

Ce périmètre, qui comprenait initialement le Gros-de-Vaud, la Haute-Broye et la Riviera, a été étendu mi-avril au pied du Jura en passant par le nord de Lausanne jusqu'à l'ouest d'Yverdon. "C'est un périmètre extrêmement vaste, du jamais-vu dans le canton", a indiqué mardi le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos, lors des questions orales du Grand Conseil.

Il a rappelé que M121 était responsable de nombreuses prédations ces derniers mois sur des ovins. Parmi ses attaques les plus sanglantes, il a tué 24 bêtes le 23 février à Polliez-Pittet et 12 le 6 avril à St-Barthélemy, selon le décompte tenu par le canton.

Une autorisation de tir a été délivrée le 1er mars. Elle court jusqu'au 11 juin et, si nécessaire, sera prolongée "dans les limites du droit fédéral", a affirmé Vassilis Venizelos.

Le ministre de l'environnement a assuré que "tout était fait pour éviter de nouvelles prédations". Il a notamment mentionné la pose de 80 pièges photographiques afin de trouver M121 et de l'abattre. Celui-ci n'a toutefois pas encore pu être localisé. Il semble même aujourd'hui "avoir disparu des radars", a relevé Vassilis Venizelos.

Premier bovin tué en 2024

Outre les multiples prédations sur des ovins - "à un niveau inhabituel pour un début d'année" -, un premier bovin a été tué en 2024 sur sol vaudois, le 4 mai sur la commune de Mont-la-Ville. Une meute est à l'origine de cette attaque.

Pour ce cas, Vassilis Venizelos a relevé que le cadre fédéral ne donnait "aucune possibilité de régulation à cette période de l'année." La régulation "réactive" pourra commencer dès le 1er juin. Jusqu'à deux tiers des loups d'une meute nés en 2024 pourront alors être abattus, sous certaines conditions (au moins un bovidé ou huit ovins/caprins tués ou gravement blessés) et si des mesures de protection avaient été mises en place, a rappelé le conseiller d'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Molteni ne jouera plus en équipe de Suisse

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Westher Molteni ne défendra plus les couleurs de la Suisse en 3x3 (© KEYSTONE/PIERRE ALBOUY)

Westher Molteni met fin à sa carrière internationale en 3x3, a-t-il annoncé mardi soir sur son compte Facebook.

Le Tessinois, pionnier de la discipline en Suisse, ne fait pas partie du quatuor retenu par Swiss Basketball pour le Tournoi de Qualification Olympique qui débute jeudi à Debrecen.

"Qu'aurais-je pu faire de plus? RIEN", écrit Westher Molteni dans une lettre ouverte publiée sur sa page Facebook. Le Tessinois de 37 ans se dit notamment déçu de ne pas connaître les raisons de sa non-sélection pour ce TQO, qui représente la dernière opportunité pour la Suisse de décrocher un ticket pour les Jeux de Paris.

"Quand je pense aux sacrifices que j'ai faits pour atteindre cet objectif de portée nationale, avoir refusé des contrats en basket à cinq car la saison de 3x3 dure dix mois, ne voir mes enfants que cinq jours durant l'été parce que nous devions rapporter des points à la Suisse pour pouvoir participer à un TQO, créer et promouvoir des tournois en Suisse et à l'étranger, ce n'est pas juste d'avoir été traité de la sorte", écrit-il.

Westher Molteni ne blâme ni les joueurs, ni le personnel de la Fédération. Il critique "le mécanisme mis en place dans notre pays, qui permet aux joueurs de décider si et quand ils veulent se sacrifier pour un but commun (...) et si et quand ils veulent s'entraîner dans l'optique des Jeux olympiques", souligne-t-il, regrettant que le mérite n'ait pas suffisamment d'importance dans le processus de sélection.

Cette décision est définitive, souligne le Tessinois. Il ne changera pas d'avis, même si la Suisse devait obtenir dimanche prochain le droit de participer au tournoi olympique de 3x3. Mais "je crois sincèrement que la Suisse a une vraie opportunité d'obtenir l'un des trois derniers tickets pour les Jeux, et j'ai bon espoir qu'elle y parvienne", écrit-il encore.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Peu de retouche à la nouvelle péréquation intercommunale

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La nouvelle péréquation intercommunale a longuement occupé les députés vaudois mardi (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La nouvelle péréquation intercommunale vaudoise (NPIV) est presque sous toit. Le Grand Conseil n'a quasiment pas touché au projet initial mardi lors de son examen en premier débat.

Sans surprise, le projet concocté par le Conseil d'Etat et les faîtières de communes a globalement convaincu les députés, du moins ceux de la majorité de droite. A gauche néanmoins, des voix se sont élevées pour souligner "des insuffisances" en matière de solidarité intercommunale, certains qualifiant cette NPIV de "deal entre communes riches".

Plusieurs députés de gauche sont montés au front, à commencer par les deux auteurs d'un rapport de minorité en commission, Vincent Keller (Ensemble à gauche - POP) et Didier Lohri (Vert-e-s). Le premier a notamment milité pour une "solidarité intégrale" avec une compensation des différences de ressources entre les communes à hauteur de 100%, contre 80% jusqu'ici.

Son amendement a été écarté, tout comme celui de M. Lohri, qui voulait faire passer ce taux à 82,5%. Tableaux à l'appui, le député écologiste a défendu plusieurs autres amendements, afin là aussi de "tenter de modifier un peu les facteurs de solidarité", a-t-il plaidé, sans davantage de succès.

"Equilibres subtils"

Sur ce taux de 80%, la conseillère d'Etat en charge du dossier, Christelle Luisier, a assuré qu'il était déjà "l'un des plus hauts" du pays et qu'il convenait à "une très large majorité" des communes vaudoises. Elle a relevé qu'une péréquation visait à "atténuer" les différences entre communes, et non pas "à les mettre toutes au même niveau." Il en va de l'autonomie communale, a-t-elle dit.

A plusieurs reprises, la ministre PLR a aussi mis en garde contre des modifications trop importantes de la NPIV. Celle-ci repose "sur des équilibres subtils" dont dépend "la paix institutionnelle" entre le canton et les communes, a-t-elle affirmé.

Mme Luisier a été entendue par une majorité des membres du Grand Conseil et les autres amendements de la gauche ont été refusés, suscitant la résignation de certains. "On a bien compris que pas une virgule ne serait enlevée par ce plénum", a regretté M. Keller.

Communes de montagne

Par rapport au projet initial, quelques modifications ont, malgré tout, été adoptées. Un amendement, porté celui-ci par la majorité de la commission, a permis d'adapter la définition de la compensation accordée aux communes dites "de montagne", en raison de leur altitude et déclivité.

Plutôt que l'altitude du centre de la commune, il a été décidé de calculer la compensation selon le lieu de résidence des habitants. Si elle vit à 730 mètres ou plus, une personne doit être considérée comme "résidant en altitude", a expliqué le rapporteur de la majorité de la commission, Pierre Dessemontet (PS).

Le Conseil d'Etat ne s'est pas opposé à cet amendement, qui ne modifie pas les équilibres financiers généraux du projet.

Après presque quatre heures de débats, souvent très techniques, les députés n'ont pas encore complètement bouclé le premier débat. Ils devront s'y remettre lors d'une prochaine séance, sachant qu'un second débat sera ensuite encore nécessaire.

Contre-projet à SOS Communes

Pour mémoire, la NPIV prévoit une nouvelle péréquation intercommunale, tout en intégrant une nouvelle répartition de certaines factures cantonales (sociale et policière), sources de tensions récurrentes entre le canton et les communes. Elle prévoit aussi un renforcement du rééquilibrage financier en faveur des communes.

La NPIV fait office de contre-projet à l'initiative populaire "SOS Communes", qui demande que l'entier de la facture sociale soit repris par le canton. Les initiants veulent attendre la fin des débats au Grand Conseil avant de se prononcer pour la suite. S'ils devaient maintenir leur texte, une votation populaire aurait lieu en septembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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