Lausanne
Ecole inclusive: grosses préoccupations et frustrations (enquête)
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Complications, lourdeurs, manque de moyens et refus d'aide: l'enquête sur le terrain des syndicats de l'enseignement vaudois sur l'école inclusive fait ressortir des retours négatifs et préoccupants. Des assises d'ici l'été et un plan cantonal d'action sont exigés.
Avec 1894 réponses de maîtres et enseignants, "c'est la plus grande enquête sur le terrain relative à l'école à visée inclusive de Suisse romande voire de Suisse", a affirmé vendredi devant la presse à Lausanne Gregory Durand, président de la Société pédagogique vaudoise (SPV), principal syndicat des enseignants. "C'est un grand succès et cela donne beaucoup de valeurs aux résultats", a-t-il dit.
Aux réponses fermées du questionnaire, il y a eu aussi plus de 1300 commentaires, "une grande surprise", selon lui. Au final, "le constat venant du terrain est assez sévère sur l'école inclusive", résume Julien Eggenberger, président de l'antenne vaudoise du Syndicat des services publics (SSP Vaud - Groupe enseignement). Il y a beaucoup de préoccupations et de frustrations, ajoute-t-on.
Lancé en 2019 sous l'ère de la ministre socialiste Cesla Amarelle, le "Concept 360°" pour une école inclusive et une égalité des chances entre tous les élèves de l'école obligatoire, incluant la pédagogie spécialisée, vise à mieux encadrer les élèves demandant une attention particulière. Ceux-ci représentent en moyenne environ 15 à 20% des enfants, soit un à trois par classe (de l'élève avec un diagnostic précis à l'élève avec difficulté ou perturbateur).
Trop de paperasse administrative
L'un des principaux reproches qui ressort de l'enquête, menée du 16 janvier au 2 février dernier, est que les démarches pour obtenir de l'aide sont "de plus en plus compliquées et lourdes". En clair: trop de paperasse administrative, l'enseignant devant pratiquement se dédoubler en secrétaire, selon des témoignages.
L'autre grosse critique concerne le manque de moyens financiers et humains (personnel formé) ainsi qu'un refus d'aide durant les premières années de la scolarité prétéritant ainsi la qualité de la formation.
Ces éléments sont" extrêmement importants" et expliquent en grande partie les résistances du milieu de l'enseignement au "Concept 360°", selon M. Durand. Cela dit, il n'y a, a priori, pas de résistance idéologique ni forcément une opposition de principe à l'école inclusive, selon le sondage.
Autre bémol: la tension entre deux missions de l'école, à savoir le fait de sélectionner et de faire progresser tous les élèves. Le milieu enseignant dénonce aussi des conditions de travail "déjà dégradées" avant l'introduction du concept et une "forte pression" sur celles-ci.
"C'est un beau projet sur le papier, mais qui ne tient pas ses promesses dans la réalité du terrain", ont souligné les représentants syndicaux. "C'est un concept qui ne se donne pas les moyens de ses ambitions", a insisté M. Eggenberger.
Trois axes prioritaires
Trois axes sont désormais prioritaires pour les syndicats: simplifier le dispositif - en réduisant l'aspect administratif et en faisant plus confiance au corps enseignant -, octroyer des moyens plus conséquents et développer des mesures collectives ne nécessitant pas un "étiquetage" systématique des élèves.
Ils veulent en discuter autour d'une table avec le conseiller d'Etat en charge des écoles Frédéric Borloz (PLR). Ils revendiquent la tenue d'assises de l'école inclusive d'ici à juin 2023 ainsi que l'élaboration d'un plan d'action cantonal comprenant un calendrier et un plan de financement, dont la première étape devrait être intégrée dans le budget 2024 déjà.
Ils exigent ensuite aussi un changement de philosophie. Il s'agit de renverser le paradigme d'un dispositif basé sur la gestion de la pénurie de moyens pour basculer vers un dispositif basé sur une logique des besoins.
Enfin, les trois organisations (SPV, SSP et SVMS-SUD) demandent l'ouverture de négociations afin de traiter la question de la surcharge de travail, en particulier pour les titulaires des maîtrises de classes et les temps partiels.
Le DEF fait sa propre analyse
Elles se disent par ailleurs "déçues, surtout pour les élèves", de n'avoir rencontré qu'une seule fois M. Borloz depuis son entrée en fonction. Elles regrettent "un gros manque d'espace de discussions".
Interrogé par Keystone-ATS, le Département de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF) dit avoir entamé sa propre analyse et attendre qu'elle soit terminée pour s'exprimer. Elle repose notamment sur un sondage auprès des professionnels de la formation (directions d'établissements, doyennes et doyens).
M. Borloz a lui-même "entrepris une tournée d'un certain nombre d'établissements afin de recueillir personnellement, en dialoguant directement avec les enseignants, les retours du terrain", indique aussi le DEF.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Conference League: Lausanne accueille la Fiorentina
Lausanne reçoit la Fiorentina jeudi à la Tuilière (21h00) pour clore la phase de ligue de la Conference League. Presque qualifiés, les Vaudois défient un adversaire prestigieux, mais en pleine crise.
C'était la cerise sur le gâteau du tirage au sort: le LS face à la Viola, l'affiche la plus alléchante du premier automne européen lausannois depuis 2011. Après la venue de Besiktas lors des barrages, voilà qu'approchait de la Tuilière un autre nom bien connu du football européen.
Mais la Fiorentina n'a toujours pas gagné un seul match de Serie A et pointe à la 20e et dernière place du championnat italien cette saison. Avec leurs six points obtenus lors de matches nuls, elle compte huit longueurs de retard sur Parme, premier non-relégable.
En Conference League, la Fiorentina va un peu mieux, même si elle a concédé deux défaites contre Mayence (2-1) et l'AEK Athènes (1-0). Avec neuf points, elle est déjà assurée de figurer parmi les 24 premiers et peut encore espérer finir dans le top 8 et obtenir ainsi un billet direct pour les 8es de finale.
Lausanne, un point derrière, devra sans doute se contenter d'une place de barragiste. Le match nul face au KuPS Kuopio (0-0) lors de la précédente journée place les hommes de Peter Zeidler en position idéale. Même une défaite jeudi ne devrait pas les empêcher de vivre un printemps européen.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Conference League: Lausanne-Sport attend la Fiorentina avec joie
Le Lausanne-Sport veut "se faire plaisir" face à la Fiorentina, jeudi en Conference League (21h00). "Les joueurs vont savourer ce match dès la 1re minute", promet leur entraîneur Peter Zeidler.
"C'est vraiment un match très spécial, il n'y a qu'à voir le nombre de personnes présentes ici. On comprend tout de suite l'importance du foot en Italie", a lâché le technicien allemand, qui faisait face à davantage de journalistes transalpins que suisses mercredi en conférence de presse.
"Le sentiment qui prédomine, c'est notre grande joie de disputer ce match. Cela résume tout. Et on veut la montrer sur le terrain demain", a déclaré Zeidler, toujours aussi affable lorsqu'il s'adresse aux médias.
"Une grande équipe"
Le mentor du LS s'exprimait à côté de son capitaine Olivier Custodio, qui a également partagé son excitation à l'idée d'affronter la Viola, même si cette dernière traverse une crise profonde en Serie A.
"C'est une date que l'on avait cochée dans notre calendrier dès le tirage", a-t-il assuré. "C'est beau d'affronter un club avec un tel héritage, une grande équipe de l'histoire du championnat italien. On attend ce match avec impatience. On se réjouit d'être au stade demain dans un stade quasiment plein."
Lausanne disputera toutefois ce match de gala sans plusieurs joueurs. Le "surdoué" Gaoussou Diakité - dixit Peter Zeidler - a rejoint en début de semaine la sélection malienne avec laquelle il s'apprête à disputer la Coupe d'Afrique des nations au Maroc (21 décembre-18 janvier).
Sans Beloko ni Al Saad
Le staff lausannois doit également composer sans le milieu Nicky Beloko (cuisse) ni l'attaquant Muhannad Al Saad (pied), qui aurait pu être une option pour remplacer Diakité. Mais "il y a d'autres joueurs qui attendent ce moment pour s'illustrer", a souligné le coach du LS.
Ce dernier a été interrogé sur les derniers résultats de son équipe. Lausanne reste sur trois matches nuls et vierges contre Lugano et Bâle en Super League et face à Kuopio lors de la dernière journée de Conference League.
"Chez moi, le verre est toujours à moitié plein", a-t-il répondu en levant une bouteille d'eau bien remplie. Avant de plaisanter: "On n'a pas marqué, mais on n'a pas fait grève. La grève, c'est ailleurs." Une petite référence aux récentes mobilisations de la fonction publique à Lausanne.
"On n'est pas encore arrivé"
"Le plus important dans tout ça, c'est qu'on n'a pas encaissé de but. En Finlande, ce n'était pas un match grandiose de notre part, mais on n'a pas craqué en fin de match pour aller chercher ce point qui nous rapproche de la qualification", a poursuivi Zeidler.
Actuellement 16e de la phase de ligue, Lausanne est en effet pratiquement assuré de terminer parmi les 24 premiers et ainsi disputer un barrage d'accession aux 8es de finale en février.
"On n'est pas loin, mais on n'est pas encore arrivé", a tempéré l'ancien entraîneur de Saint-Gall. "Il peut toujours y avoir des surprises lors de la dernière journée. Mais on veut jouer en printemps en Europe. C'était notre rêve, c'est désormais notre objectif."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Le Grand Conseil approuve le budget 2026 de l'Etat de Vaud
Le Canton de Vaud aura un budget pour 2026. Après six séances et plus de 36 heures de discussions, le Grand Conseil a approuvé mercredi après-midi le budget d'Etat pour l'an prochain. Aucun parti ne s'est montré enthousiaste et le vote final a été serré.
Une majorité qualifiée de 76 voix sur 150 était nécessaire. Aux alentours de 14h30, les parlementaires ont dit oui par 94 voix, contre 44 non et avec six abstentions. Il aura fallu un vote nominal pour récolter plus de 76 votes favorables (66 oui, 59 non et 19 abstentions au premier vote).
Pour le parti socialiste, le projet de budget 2026 du Conseil d’État est "le symbole de l’absence de dialogue" comme l'explique Sébastien Cala, chef de groupe socialiste au Grand Conseil vaudois.
La plupart des refus sont venus des rangs de la gauche radicale et du PS, avec quelques petites voix contre aussi du côté des Vert-e-s et de l'UDC. Les Vert'libéraux ont dit oui à l'unanimité. Ensemble à Gauche & POP (EP) s'est, lui, opposé à l'unanimité au budget.
A l'issue de ces débats-marathon, le déficit budgétaire a pu être raboté de quelques millions de francs, mais dans l'ensemble peu de choses ont bougé. Pour rappel, le projet initial du budget du Conseil d'Etat prévoyait un déficit de 331 millions de francs, lequel intégrait 305 millions de mesures d'économies.
Deux mesures controversées retirées
En revanche, la mesure la plus décriée du budget, la baisse de 0,7% du salaire des employés de l'Etat (décret sur la contribution de crise), avait été retirée vendredi par le Conseil d'Etat, soit l'équivalent de 24 millions de francs d'économies. Il avait également annoncé mettre entre parenthèses la suppression des décharges de fin de carrière des enseignants.
Les députés n'y sont donc pas revenus cette semaine. Ces deux mesures étaient vertement fustigées par les syndicats et étaient devenues le symbole de la colère des employés de la fonction publique défilant dans la rue. Leur retrait n'ont pas suffit pour le chef de groupe socialiste.
Du côté de la droite, le PLR a déploré le climat de tension général mais son chef de groupe a malgré tout critiqué le Conseil d’État pour avoir « cédé aux syndicats et à la pression de la rue ».
S'agissant des 0,7%, le montant sera compensé par des mesures d'économies ciblées sur les ressources humaines. Le gouvernement a déjà évoqué le non-renouvellement automatique des postes au départ du titulaire et l'introduction d'un délai de carence de six mois à l'engagement sans prétériter les prestations essentielles.
Aucun retour positif
Avant le vote final, chaque groupe parlementaire a pris la parole et c'est peu dire que les critiques ont fusé contre ce budget 2026. Il a été qualifié pêle-mêle de "mauvais", "improvisé", "déséquilibré", "en sursis", "pas idéal", "sans dialogue", "sans concertation".
Les mots les plus durs ont été exprimés par la gauche radicale, l'UDC et le PS. Tout en étant critiques aussi, les chefs de groupe PLR et Vert'libéraux, respectivement Nicolas Suter et Jerome De Benedictis, ont, eux, semblé vouloir lancer un appel à l'apaisement et à un vote de raison. Le chef de groupe PLR a dit vouloir « éviter l’inconnu ».
La présidente du gouvernement Christelle Luisier a appelé le législatif à "mettre l'accent sur ce qui nous rassemble plutôt que sur ce qui nous divise". Elle a plaidé pour le redressement financier "avec une vision commune même si le chemin est complexe", et un retour à l'équilibre à l'horizon 2030.
A l’issue du vote final, la présidente du gouvernement vaudois Christelle Luisier s’est dit « soulagée » du « sursis » offert par les députés.
"Ce budget n'est pas une ligne d'arrivée, mais un premier pas", a-t-elle déclaré. Elle a promis une "méthode de concertation plus poussée et avec une temporalité plus longue", avec des discussions avec tous les milieux et partenaires concernés dès janvier prochain.
Sophie Vassutine & KEYSTONE ATS
Lausanne
Le Centre Vaud soutient l'UDC Jean-François Thuillard
Réuni mardi soir en assemblée générale, le Centre Vaud a arrêté sa position en vue de l'élection complémentaire au Conseil d'Etat du 8 mars. Il a décidé à l'unanimité de soutenir le candidat de l'Alliance vaudoise, l'UDC Jean-François Thuillard.
Alors que plus de 87% de ses membres étaient présents, le Centre, membre de l'Alliance vaudoise aux côtés du PLR et de l'UDC, a annoncé dans un communiqué soutenir "avec enthousiasme" et "sans aucune voix contraire" le candidat UDC qui se présente à la succession de la socialiste Rebecca Ruiz.
Député et ex-président du Grand Conseil, Jean-François Thuillard a été le premier candidat à sortir du bois. Il a d'ores et déjà reçu le soutien du PLR. Le Parti socialiste a choisi pour sa part de présenter l'ancien conseiller national Roger Nordmann pour défendre le siège de sa camarade socialiste. La gauche radicale lance elle la conseillère communale lausannoise d'Ensemble à gauche, Agathe Raboud Sidorenko.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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