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Lausanne

Plus de 3500 fonctionnaires dans la rue - Dialogue prévu en février

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Présidente du gouvernement vaudois, Christelle Luisier a eu droit à plusieurs pancartes dans la foule. (© Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

Environ 3500 personnes ont manifesté jeudi à Lausanne pour réclamer une pleine indexation des salaires des employés de l'Etat vaudois au renchérissement du coût de la vie. Les syndicats comptent aborder le sujet le 23 février lors d'une rencontre avec le gouvernement.

"Conseil d'Etat, assez de blabla, le compte n'y est pas", "Indexation, la solution" ou "Grève, grève, grève et mobilisation, c'est ça la solution", ont notamment scandé les manifestants réunis sur la place St-François avant de défiler dès 18h15 en direction de la place du Château à la Cité, en passant par la place de la Riponne.

"Pire que mépriser, Luisier", "Dittli qu'elle se trompe"", "Nos salaires ont un sale air", "On Vaud mieux que ça" ou encore "Pleine indexation", pouvait-on lire sur des banderoles et pancartes brandies lors de la marche organisée par le Syndicat des services publics (SSP Vaud), la Fédération syndicale SUD et la Fédération des sociétés de fonctionnaires (FSF Vaud).

Léger essoufflement

Selon un décompte de Keystone-ATS et d'autres médias, les fonctionnaires étaient moins nombreux que le 31 janvier dernier (entre 5000 selon la police et 10'000 selon les syndicats), plutôt entre 3500 et 5000 personnes, soit à peu près comme lors de la manifestation du 23 janvier. Les syndicats ont avancé le chiffre de 10'000 personnes. La police évoque pour sa part le chiffre de 7500 participants.

Alors que la journée de grève de jeudi a une nouvelle fois surtout été suivie dans l'éducation, la manifestation a, elle, rassemblé plusieurs secteurs, en particulier ceux du personnel soignant, de la police et de la gendarmerie.

C'était le quatrième jour de grève depuis près de deux mois. Selon les chiffres relevés à 13h00 par le Département vaudois de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF), environ 1500 enseignants ont participé à la grève, en baisse par rapport au 31 janvier (2150) et également au 23 janvier (1700).

Vingt-neuf établissements de l'école obligatoire ont été touchés (sur 93), contre respectivement 43 et 30 les deux dernières fois. La mobilisation s'est faite de diverses manières: vote d'une résolution en faveur des revendications, quinze minutes de débrayage, grève partielle ou complète ou encore participation au cortège.

Petite brèche?

Le personnel du CHUV à Lausanne s'est aussi à nouveau mobilisé, avec des débrayages dans plusieurs services et un rassemblement d'environ 30 minutes devant le bâtiment principal à la mi-journée ayant réuni un peu moins de 150 employés. Ils avaient été environ 250 le 31 janvier.

Les trois syndicats à l'origine du mouvement ont indiqué en marge de la journée de contestation avoir reçu mercredi un nouveau courrier du Conseil d'Etat. Celui-ci réitère l'invitation à une rencontre le 23 février.

Mais contrairement au premier courrier envoyé le 30 janvier - en réponse à la demande des syndicats d'une ouverture rapide de négociations - mentionnant d'autres sujets de discussion mais pas celui de l'indexation, le gouvernement ajoute que "cette séance sera aussi l'occasion pour le Conseil d'Etat de vous entendre sur les thèmes importants pour vous".

Avec quatre ministres

L'invitation initiale n'entrait pas en matière sur l'indexation des salaires de la fonction publique et du secteur parapublic. Le gouvernement indiquait ne pas vouloir revenir sur le dispositif global octroyant 182 millions de francs pour l'indexation des salaires, la lutte contre la vie chère et l'amélioration des régimes sociaux.

Il évoquait par contre "plusieurs dossiers d'importance pour les collaborateurs de l'Etat de Vaud, notamment la lutte contre le harcèlement, l'égalité salariale, le travail de nuit, la protection des lanceurs d'alerte, ainsi que la prévention des risques psychosociaux".

Il confirme que la rencontre du 23 février permettra de fixer le calendrier et les modalités de négociations sur ces sujets. Quatre ministres recevront les syndicats à cette séance: Christelle Luisier, présidente du gouvernement, Nuria Gorrite (ressources humaines), Valérie Dittli (finances) et Frédéric Borloz (écoles).

Saisir l'occasion

Cette nouvelle lettre est "une petite ouverture, une petite brèche", a déclaré à Keystone-ATS David Jeanquartier, secrétaire général de la FSF Vaud. "Nous aborderons donc cette question de l'indexation", a-t-il affirmé.

Dans leur communiqué, les trois associations estiment qu'il s'agit "d'une première fissure dans l'inflexibilité affichée par le gouvernement Luisier, conséquence de la mobilisation croissante des salariées des services publics et parapublics".

"Toutefois, la nouvelle précision du Conseil d'Etat ne répond pas aux revendications portées par notre lutte: ouvrir de véritables négociations et que celles-ci démarrent sur la base d'une offre améliorée par rapport à l'indexation entrée en vigueur de 1,4% seulement", insistent les syndicats. Ils exigent au moins 3%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Une nouvelle annexe pour le Belvédère

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La nouvelle annexe abrite notamment une salle de gym (Image prétexte). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Après deux ans de travaux, la ville de Lausanne inaugure la nouvelle annexe de l'établissement primaire et secondaire du Belvédère. Le nouveau bâtiment abrite sept salles de classe, onze salles spéciales, pour les travaux manuels ou les sciences par exemple, ainsi qu'un réfectoire et une salle de gymnastique.

L'édifice, qui remplace l'ancienne annexe, accueille des élèves depuis novembre dernier. L'école a été construite selon les normes de la construction durable et une attention particulière a été portée à l’accessibilité des personnes à mobilité réduite, qui pourront accéder à tous les espaces, indique jeudi la ville.

L'annexe accompagnera la croissance des effectifs scolaires et illustre la volonté de la ville de rénover et moderniser son parc existant, note le communiqué. La réorganisation des espaces extérieurs a permis d'augmenter la surface du préau à 450m2 et des arbres ont été plantés à la limite des terrains de sport et du préau.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Une pétition réclame le maintien de la Poste à Saint-François

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Les pétitionnaires craignent une fermeture du bureau de poste de Saint-François. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La pétition demandant le maintien d'un bureau de poste à Saint-François, en plein coeur de Lausanne, a récolté 3295 signatures. L'office est menacé par un projet de transformation de l'Hôtel des Postes, un bâtiment historique qui abrite l'office postal.

Les signatures ont été récoltées en quasi-totalité dans la rue, en trois mois seulement, a expliqué jeudi le collectif "La Poste doit rester à Saint-François", qui regroupe des associations, des partis de gauche et des syndicats. A leurs yeux, l'expulsion de La Poste de son bâtiment historique constituerait "un scandale".

Pour rappel, La Poste est locataire des lieux. Lors de la séparation des PTT en deux entités, les locaux ont été attribués à Swisscom, qui l'a ensuite vendu à la société immobilière PSP Management SA.

Bail prolongé

Le bail de La Poste courait jusqu'au 31 mars. "Il a été prolongé jusqu'au 31 décembre 2023", a indiqué La Poste à Keystone-ATS. Des négociations sont en cours entre les deux parties pour la suite. "Autant La Poste que la gérance adoptent une attitude de coopération afin que les discussions aboutissent au succès espéré", écrit La Poste. Contacté, PSP Management n'a pour l'heure pas répondu.

La Poste, qui a reçu jeudi la pétition, espère le maintien de sa filiale dans ses locaux actuels. Elle réfléchit toutefois aussi à des alternatives et est en discussion avec d'autres propriétaires.

Espace commercial

Les pétitionnaires craignent que les locaux de La Poste ne soient transformés en un espace commercial. Ils rappellent que les deux tiers des offices locaux ont disparu au cours des vingt dernières années. Le maintien du site de Saint-François, "avec son accessibilité exceptionnelle", n'en est que plus "essentiel", écrivent-ils.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Covid: renvoi justifié de quatre militaires des forces spéciales

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Les soldats rattachés aux forces spéciales de l'armée suisse peuvent être appelés à intervenir en tout temps à l'étranger (archives). (© KEYSTONE/TI-PRESS/CARLO REGUZZI)

Le licenciement de quatre soldats de métier qui refusaient de se faire vacciner contre le Covid-19 est justifié. Selon le Tribunal fédéral, cette vaccination était une mesure préventive permettant de préserver la disponibilité de ces militaires des forces spéciales.

L'obligation de vaccination sous menace de licenciement constitue une atteinte à la liberté personnelle, reconnaît le Tribunal fédéral dans quatre arrêts publiés jeudi. Mais cette atteinte est justifiée en l'espèce.

Dans le cas de ces soldats de métier rattachés à une unité spéciale, l'atteinte doit être considérée comme légère. Et l'ordonnance concernant le personnel effectuant un engagement de la troupe à l'étranger constitue une base légale suffisante.

Une mesure plus légère, comme des tests réguliers, n'aurait pas offert une garantie suffisante de disponibilité opérationnelle immédiate. En effet, certains pays posaient des prescriptions plus strictes. L'obligation de vaccination était donc justifiée. (arrêts 8C_327, 340, 351 et 362/2022 du 22 février 2023)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Moins d'accidents mais plus de victimes sur les routes vaudoises

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La route a davantage tué l'an dernier dans le canton de Vaud (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Malgré une baisse globale du nombre d'accidents de la circulation, il y a eu davantage de victimes sur les routes vaudoises l'an dernier. Trente-huit personnes ont perdu la vie, quatorze de plus qu'en 2021.

Parmi ces décès, 16 étaient des automobilistes, 8 des motocyclistes, 5 des cyclistes, 5 des piétons et 4 des usagers d'autres moyens de locomotion, précise jeudi la police cantonale dans un communiqué.

Par rapport à 2021, les accidents avec personnes décédées ont progressé de 54% (+13 accidents). Cela faisait depuis 2013 qu'il n'y avait pas eu plus de 30 accidents mortels dans le canton, la moyenne des dernières années tournant autour des 20-25.

Le nombre d'accidents avec des blessés graves a grimpé de 10% (+33) l'an dernier. Les accidents avec blessés légers sont stables (+1).

En revanche, les accidents avec des dommages matériels ont reculé de 4,5% (-122). Leur volume reste inférieur à la moyenne des 10 dernières années, malgré l'augmentation du nombre de véhicules en circulation (environ 65'000 de plus sur les routes depuis 2013).

Inattention et distraction

Au total, ce sont 4320 accidents qui ont été recensés en 2022 dans le canton, en retrait de 1,7% sur un an (-75). La police rappelle que les accidents avec dommages matériels faisant l'objet d'un constat à l'amiable ne figurent pas dans la statistique.

Comme un an plus tôt, la cause principale pour l'ensemble des accidents reste l'inattention ou la distraction. Elle est suivie par l'influence de l'alcool et la vitesse inadaptée.

Parmi ses autres statistiques, la police indique qu'elle a mené l'an dernier 22 contrôles spécifiques liés aux véhicules bruyants et à des "comportements inadéquats". Cela a permis de contrôler 1352 véhicules (689 motos, 661 voitures et 2 autres) pour aboutir à 346 dénonciations ainsi qu'à la saisie de 47 plaques et 34 véhicules.

Moins de piétons blessés à Lausanne

Sur le seul territoire lausannois, les constats d'accidents de la circulation ont reculé de 9,2% en 2022, avec 1061 cas. Les blessés graves sont en augmentation, passant de 61 à 88 cas. Quatre accidents mortels ont eu lieu dans la capitale vaudoise, contre 2 un an plus tôt.

Le nombre de blessés légers recule de 5% avec 334 personnes concernées. La baisse est plus marquée pour les piétons blessés (49 cas, -19%).

Concernant les contrôles de vitesse, la police dit avoir dénoncé 57'496 conducteurs, dont 11 chauffards au sens du programme de sécurité routière Via Sicura (9 en 2021). Une hausse des amendes a été constatée avec 318'146 contraventions (+6,4%), dont 172'720 pour du stationnement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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