Économie
Lausanne se sert de son droit de préemption et entend poursuivre
La Ville de Lausanne fait usage du droit vaudois de préemption, qui permet à une commune d'acheter de force un bien sur le point d'être vendu. Conséquence: la Municipalité sollicite du Conseil communal un nouveau crédit de 50 millions de francs, les 80 millions accordés en début de législature étant bientôt épuisés.
Lausanne entend poursuivre sa politique foncière en vue de maintenir des loyers abordables, explique-t-elle jeudi dans un communiqué. Elle joue ainsi un rôle actif dans la préservation de la mixité sociale dans des quartiers souvent prisés.
Depuis 2020, la Ville a exercé onze fois ce droit de préemption, pour un total d'environ 200 logements situés, notamment, à l'avenue de France, Montagibert ou Grancy. Un peu plus de 90 millions de francs ont été engagés avec un rendement brut moyen de 3,5%.
Immeubles mis en vente
La Municipalité entend désormais proposer ces immeubles à la vente en droit de superficie (DDP) à des sociétés d'utilité publique ou des sociétés propriétés de la ville. En clair, la commune restera propriétaire, et recevra des rendements stables tout en assurant des loyers abordables sur la durée du droit de superficie, soit 90 ans.
Les sociétés qui acquerront les immeubles devront s'engager à garder les locataires en place. Elles devront aussi s'engager à procéder à un assainissement énergétique du bâtiment d'ici trois à cinq ans.
Dans l'attente du produit de la vente des immeubles, la Ville sollicite un crédit d'acquisition complémentaire de 50 millions de francs. Avec ce montant, ce sont environ 100 à 120 logements à loyer abordable qui pourront être préservés, estime la Ville.
Un engagement nécessaire "dans un contexte tendu sur le marché du logement, tension encore renforcée par la hausse des prix du chauffage et de l'électricité", note la Municipalité lausannoise.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Montreux: la protection des Grands-Prés soumise au peuple
La population montreusienne décidera dimanche 18 juin si le site des Grand-Prés, à Montreux-Chailly (VD), doit être protégé ou non de toute construction. Alors que la Municipalité, le Grand Conseil et un groupe interpartis recommandent le non à l'initiative populaire communale "Sauver les Grands-Prés", l'association citoyenne à l'origine du texte milite activement pour le oui.
Si le texte est accepté par le peuple, tout projet de construction sur cette parcelle d'environ 24'000 m2 sur les hauts de la commune sera impossible et la Municipalité de Montreux sera tenue de prendre les dispositions nécessaires pour aménager un parc de loisirs ouvert à la population. En cas de refus, le projet communal proposé comprenant la création de 232 appartements et surfaces d'activités au sein d'un écoquartier pourra se poursuivre.
Le terrain, propriété de la commune et plus grande zone de verdure de la ville, est mis à disposition sous forme de droits distincts permanents (DDP), pour une durée de 99 ans. La Société Coopérative Immobilière de Montreux (SOCIM) et Retraites Populaires avaient été retenus dans le cadre de l'appel d'offres lancé en 2017. En novembre de la même année, le Conseil communal s'était prononcé en faveur du Plan partiel d'affectation (PPA) permettant cette réalisation.
Châtaigneraie préservée
Le Conseil communal et la Municipalité recommandent à la population de rejeter l'initiative. L'exécutif souligne que "le secteur des Grands-Prés ne fait pas partie d'un 'parc naturel régional' et n'abrite aucun biotope reconnu". "L'aire forestière de 700 m2 environ, située au nord-ouest de la parcelle, demeurera intégralement préservée, y compris sa châtaigneraie", défend-elle.
Un comité interpartis "Des logements pour Montreux" a été mis sur pied. Regroupant le PS, le PLR, les Vert'libéraux et une partie des Verts, il combat "fermement" cette initiative. "Elle priverait notre ville de logements accessibles, dont elle manque cruellement", clame-t-il. Sur les 232 logements, plus de la moitié aura des loyers modérés ou abordables, souligne-t-il. C'est donc pour lui un projet "équitable, respectueux, intelligent et fiable".
ONG écolos mobilisées
A l'origine de l'initiative populaire, l'association pour la Sauvegarde des Grands-Prés (ASGP) a été créée en mars 2022. Elle a récolté 3364 signatures valables, alors que 2529 étaient requises, à l'issue du délai légal en décembre dernier. Elle s'engage depuis activement sur le terrain, ayant par exemple déjà publié deux tous-ménages dans les boîtes aux lettres montreusiennes.
Son comité pour le "oui" est composé de la Fondation Franz Weber, de Pro Natura Vaud, de l'Association pour la protection des sites montreusiens et d'Helvetia Nostra. Ensemble, ils plaident pour le maintien à l'état naturel de la parcelle des Grands-Prés afin de "protéger et sauvegarder l'un des rares espaces verts" de la ville. "Le bétonnage à outrance n'est plus une solution", écrivent-ils.
La parcelle doit "immédiatement et durablement" être destinée à la promotion de la biodiversité et à une aire de loisirs pour le public. L'initiative demande aussi l'abrogation du PPA "Grands-Prés" et de son règlement.
Dénonçant la problématique des "lits froids" à Montreux, soit 3000 appartements "totalement vides" ou considérés comme résidence secondaire, l'ASGP plaide pour une "optimisation" des constructions existantes. Elle prie la Ville de remettre en location ces appartements: "10% de ceux-ci représentent déjà plus que tous ceux prévus au Grand-Prés", clame l'association.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Faciliter l'intégration des personnes admises provisoirement
Le soutien des partis à l'abaissement des obstacles à l'entrée sur le marché du travail pour les personnes admises à titre provisoire est large. Seule l'UDC rejette les modifications d'ordonnances, car elles omettent l'interdiction pour ces personnes de voyager.
Selon l'UDC, la loi avait été adoptée au Parlement à la condition à la fois de faciliter les changements de canton pour le travail et de limiter les voyages à l'étranger. Or le Conseil fédéral ne précise dans son projet d'ordonnances que le premier point, pas le second. La guerre en Ukraine, et son flot de permis S, a en effet débuté peu après la décision des Chambre fédérales.
Le Conseil fédéral précise dans une ordonnance que les personnes admises à titre provisoire peuvent déménager plus facilement dans un autre canton si elles y trouvent un emploi. En février, il a mis en consultation jusqu'à ce lundi plusieurs modifications d'ordonnances visant à mettre en ½uvre la révision de la loi sur les étrangers et l'intégration décidée fin 2021.
Des facilités seront accordées pour le déménagement dans un autre canton si le trajet pour se rendre au travail dure plus de deux heures. Si l'UDC s'oppose, les autres partis ayant répondu sont favorables aux nouvelles ordonnances, même si le camp rose-vert estime que les modifications proposées ne vont pas assez loin.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
L'accord sur la dette prêt à être soumis au Congrès, selon Biden
L'accord sur la dette destiné à éviter aux Etats-Unis un défaut de paiement cataclysmique est prêt à être soumis au Congrès, a annoncé dimanche le président Joe Biden. Il a exhorté les parlementaires à l'adopter, ce qui est encore loin d'être acquis.
"Nous sommes parvenus à un accord budgétaire bipartisan que nous sommes prêts à soumettre à l'ensemble du Congrès", a déclaré M. Biden lors d'une brève apparition devant les médias dimanche soir à la Maison Blanche.
"L'accord permet d'éviter la pire crise possible: un défaut de paiement pour la première fois dans l'histoire de notre pays, une récession économique, des comptes épargne retraite dévastés, des millions d'emplois perdus", a poursuivi le président. "Cet accord part maintenant à la Chambre des représentants et au Sénat. J'invite fermement les deux chambres à l'adopter", a-t-il ajouté.
Plus tôt dans la journée, M. Biden et le chef républicain au Congrès Kevin McCarthy ont mis la dernière main à cet accord de principe sur le relèvement du plafond de la dette américaine, annoncé la veille après des négociations marathon et qui permet d'éloigner la menace d'un défaut de paiement à partir du 5 juin. Mais l'accord doit recevoir l'aval d'un Congrès divisé et fait déjà l'objet d'une fronde d'élus progressistes et conservateurs, certains parlant d'une "capitulation".
"Digne du peuple américain"
"Il ne satisfait peut-être pas tout le monde mais c'est un pas dans la bonne direction auquel personne ne s'attendait", s'est défendu dimanche le leader républicain sur la chaîne Fox News, se félicitant notamment d'une "nouvelle trajectoire" à la baisse donnée à la dépense publique. Il a prédit qu'une "majorité" d'élus républicains voteraient le texte.
La Chambre des représentants, où les républicains disposent d'une fragile majorité de 222 contre 213, votera mercredi. Viendra ensuite le Sénat, contrôlé de peu par les démocrates (51-49). Le chef des démocrates au Sénat Charles Schumer, qui contrôle l'agenda parlementaire, a d'ores et déjà prévenu de s'attendre à des votes "vendredi et samedi" prochains, à l'avant-veille de la date-butoir d'un défaut de paiement.
"Continuons à aller de l'avant en respectant nos obligations et en construisant l'économie la plus forte de l'histoire du monde", a déclaré M. Biden, qui a toutefois admis n'avoir "aucune idée" de si M. McCarthy disposait des voix suffisantes pour faire adopter le texte par le Parlement. Kevin McCarthy a lui estimé que l'accord était "tout à fait digne du peuple américain".
"Victoire" pour Biden
Le texte de l'accord n'a pas encore été divulgué mais dans ses grandes lignes, il relève pendant deux ans, donc jusqu'après l'élection présidentielle de 2024, le plafond d'endettement public des Etats-Unis. Celui-ci est actuellement fixé à 31'400 milliards de dollars.
Les dépenses non liées à la défense resteront pratiquement inchangées l'année prochaine et n'augmenteront que nominalement en 2025. Il prévoit par ailleurs une baisse de 10 milliards de dollars des fonds alloués aux services fiscaux pour se moderniser et renforcer les contrôles, ainsi que le recouvrement de fonds alloués à la lutte contre le Covid-19 et n'ayant pas encore été dépensés.
Le compromis inclut aussi de nouvelles conditions imposées pour bénéficier de certaines aides sociales dont les coupons alimentaires.
"Globalement, l'accord représente plutôt une victoire pour Biden et les démocrates car il contient des coupes budgétaires relativement limitées et évite un autre bras de fer pour le président durant le restant de son mandat", assure le politologue Nicholas Creel, en prédisant "in fine" son adoption au Congrès malgré les oppositions.
Crédit politique
MM. Biden et McCarthy jouent leur crédit politique dans cette affaire. Le premier, qui est candidat à sa réélection, se doit d'éviter une banqueroute aux conséquences potentiellement catastrophiques, tandis que le second cherche à asseoir son autorité après avoir été mal élu au perchoir en début d'année.
Le président Biden avait longtemps refusé de venir à la table des négociations, accusant l'opposition de prendre l'économie américaine en "otage", mais s'y était finalement résolu. Reste qu'une alliance de circonstance entre élus progressistes et conservateurs pourrait tout faire dérailler. Des républicains conservateurs ont déjà annoncé leur opposition au texte, comme le représentant Dan Bishop qui a vilipendé M. McCarthy pour n'avoir "presque rien obtenu".
Sans relèvement de la dette, la première puissance mondiale risque selon le Trésor américain de se trouver en défaut de paiement à partir du 5 juin, incapable d'honorer ses engagements financiers: salaires des fonctionnaires, retraites ou remboursements à ses créanciers.
Comme toutes les grandes économies ou presque, les Etats-Unis vivent à crédit. Mais contrairement aux autres pays développés, l'Amérique bute régulièrement sur une contrainte juridique: le plafond de la dette, le montant maximal d'endettement des Etats-Unis, qui doit être formellement relevé par le Congrès. Cela a longtemps été une procédure législative de routine. Les républicains en ont fait un instrument de pression politique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
L'âpre bataille sur la dette se déplace au Congrès américain
L'âpre bataille que se livrent démocrates et républicains pour éviter un défaut de paiement cataclysmique des Etats-Unis se déplace dimanche au Congrès où elle s'annonce acharnée et à l'issue incertaine.
Après des négociations marathon, le président Joe Biden et le chef républicain au Congrès Kevin McCarthy ont annoncé samedi soir un accord de principe sur le relèvement du plafond de la dette américaine permettant d'éloigner la menace d'une banqueroute dès le 5 juin.
Mais l'accord doit recevoir l'aval d'un Congrès divisé et fait déjà l'objet d'une fronde d'élus progressistes et conservateurs certains parlant d'une "capitulation".
"Il ne satisfait peut-être pas tout le monde mais c'est un pas dans la bonne direction auquel personne ne s'attendait", s'est défendu dimanche le leader républicain Kevin McCarthy sur la chaîne Fox News, se félicitant notamment d'une réduction "historique" de la dépense publique.
Il a prédit qu'une "majorité" d'élus républicains voteraient le texte.
La Chambre des représentants, où les républicains disposent d'une fragile majorité de 222 contre 213, votera mercredi. Viendra ensuite le Sénat, contrôlé de peu par les démocrates (51-49).
Le président Biden s'est lui aussi félicité samedi soir de ce "compromis" qui est "une bonne nouvelle, parce qu'il évite ce qui aurait été un défaut (de paiement) catastrophique".
Il devait à nouveau s'entretenir dans l'après-midi avec le leader républicain pour finaliser les termes de l'accord, qui doit aussi être transposé en proposition de loi, selon un communiqué dimanche du chef de la minorité démocrate à la Chambre, Hakeem Jeffries.
Crédit politique
Le texte de l'accord n'a pas encore été divulgué mais il relève pendant deux ans, donc jusqu'après l'élection présidentielle de 2024, le plafond d'endettement public des Etats-Unis.
Il est actuellement fixé à 31'400 milliards de dollars.
Les dépenses non liées à la défense resteront pratiquement inchangées l'année prochaine et n'augmenteront que nominalement en 2025.
Par ailleurs, de nouvelles règles s'appliqueront à l'accès à certains programmes d'aide fédéraux, mais selon une source proche des négociations l'accord protège la loi sur la réduction de l'inflation et le plan d'allègement de la dette étudiante, signés par M. Biden.
Chaque camp crie victoire.
Selon les démocrates, il n'y a pas les importantes réductions souhaitées par les républicains, ces derniers assurant pour leur part que les dépenses sont plafonnées pour la première fois de l'histoire.
MM. Biden et McCarthy jouent leur crédit politique dans ces négociations.
Le premier, qui est candidat à sa réélection, se doit d'éviter une banqueroute aux conséquences potentiellement catastrophiques, tandis que le second cherche à asseoir son autorité après avoir été mal élu au perchoir en début d'année.
Le président Biden avait longtemps refusé de venir à la table des négociations, accusant l'opposition de prendre l'économie américaine en "otage", mais s'y était finalement résolu.
Reste qu'une alliance de circonstance entre élus progressistes au sein du parti démocrate et élus conservateurs menace de ne pas ratifier l'accord.
Des républicains conservateurs ont déjà annoncé leur opposition au texte, comme Bob Good ou Lauren Boebert. "Aucun élu se réclamant du camp conservateur ne pourrait justifier un vote positif", a estimé le premier, et "nos électeurs méritent mieux que ça, vous pouvez me compter comme un NON à l'accord", a tweeté la seconde.
Un troisième, le représentant Dan Bishop a pris à partie le leader républicain pour n'avoir "presque rien obtenu".
Sans relèvement de la dette, la première puissance mondiale risque de se trouver en défaut de paiement le 5 juin, incapable d'honorer ses engagements financiers: salaires des fonctionnaires, retraites ou remboursements à ses créanciers.
Comme toutes les grandes économies ou presque, les Etats-Unis vivent à crédit.
Mais contrairement aux autres pays développés, l'Amérique bute régulièrement sur une contrainte juridique: le plafond de la dette, le montant maximal d'endettement des Etats-Unis, qui doit être formellement relevé par le Congrès.
Cela a longtemps été une procédure législative de routine. Les républicains en ont fait un instrument de pression politique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Ouverture d'une issue de secours en vol: le passager "étouffait"
-
InternationalIl y a 2 jours
Djokovic bientôt seul sur le toit du monde?
-
InternationalIl y a 2 jours
Ehammer éliminé à la longueur à Götzis
-
InternationalIl y a 1 jour
Albane Valenzuela brille à Las Vegas
-
ÉconomieIl y a 2 jours
L'âpre bataille sur la dette se déplace au Congrès américain
-
InternationalIl y a 2 jours
L'Egypte dévoile deux ateliers d'embaumement à Saqqara
-
CultureIl y a 2 jours
Une sculpture collective réalisée par des jeunes en rupture
-
FootballIl y a 2 jours
Bundesliga: incroyable dénouement, le Bayern encore champion