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Lausanne

Lausanne ouvre le «manteau» de Saint-Martin 10-18

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Le bâtiment à vocation sociale est situé à la Rue Saint-Martin. (©KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Ville de Lausanne renforce son dispositif d’accueil d’urgence. Elle a ouvert cette semaine son bâtiment à vocation sociale de Saint-Martin 10-18. Hébergement et accueil de jour sont notamment proposés.

Entièrement rénové, le lieu propose 67 logements sociaux, 41 places d’hébergement d’urgence, le Bureau des réservations ainsi que l’Espace, un lieu d’accueil de jour pour les personnes précarisées. La Soupe populaire dispose aussi de ses locaux et cuisines professionnelles. Près de 300 repas pourront y être servis chaque jour.

Ce nouveau bâtiment, appelé aussi “manteau de Saint-Martin”, regroupe ainsi toutes, ou presque, les prestations délivrées par la Ville et la Fondation Mère Sofia à destination des personnes en difficulté ou sans domicile.

Oscar Tosato, Municipal lausannois en charge de la cohésion sociale :

Oscar TosatoMunicipal lausannois

Eliane Belser, responsable de l’aide sociale d’urgence pour la Ville de Lausanne, parle même de solution "tout en un" :

Eliane BelserResponsable de l'aide sociale d'urgence à Lausanne

Les bénéficiaires pourront donc trouver tout ce dont ils auraient besoin au même endroit. Mais ce nouvel espace ne vient pas remplacer les lieux déjà existants. C’est un complément, notamment aux logements de nuit.

Oscar Tosato :

Oscar TosatoMunicipal lausannois

Dès aujourd’hui en Ville de Lausanne, une centaine de personnes pourront être hébergées chaque soir en été, près de 250 en hiver.

Des bénéficiaires aux profils très différents, comme nous l’explique Eliane Belser :

Eliane BelserResponsable de l'aide sociale d'urgence à Lausanne

Notez que depuis mars 2020 et le début de la pandémie, l’hébergement d’urgence est gratuit en Ville de Lausanne. Des discussions sont en cours avec le canton de Vaud pour que cette gratuité soit pérennisée.

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Lausanne

Objectif Climat demande un deuxième Plan climat digne de ce nom

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Objectif Climat avait exigé en octobre dernier des mesures "immédiates et drastiques" en matière de lutte contre le réchauffement climatique. L'association d'ONG remet désormais la pression sur les autorités vaudoises. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Objectif Climat, qui regroupe 30 organisations de la société civile, continue de mettre la pression sur les autorités politiques vaudoises. Il leur demande que le deuxième Plan climat qui sera voté ce printemps puisse réellement répondre aux objectifs fixés et que la Loi sur l’énergie actuellement en consultation ne soit pas rabotée.

Dans ce qu'elles nomment leur Acte II, les 30 ONG demandent en premier lieu aux membres du Conseil d'Etat et aux députés vaudois de lire le rapport du GIEC à l'intention des décideurs. Elle les enjoint à rencontrer les scientifiques, à les inviter et à prendre en compte leurs avis, écrivent-elles mercredi dans un communiqué.

Les autorités sont également sollicitées afin d'intégrer à leurs réflexions l'audit de l'EPFL publié en 2022. Selon "ses conclusions alarmantes", le Plan climat vaudois 1ère génération reste loin de ses propres objectifs, à savoir 50% à 60% de réduction des émissions entre 1990 et 2030. Il ne devrait s'établir qu'à 8% d'ici la fin de la décennie. "Prévoir nécessite de se renseigner sur les faits avérés", soulignent les organisations.

Objectif Climat veut également que le gouvernement et le Parlement défendent et votent, au printemps prochain, un Plan climat "ambitieux, qui réponde aux défis de la transition climatique". Un bel exemple, concret, serait que le législatif soutienne la révision de la Loi cantonale sur l'énergie, pour qu'elle participe fortement aux baisses des émissions de gaz à effet de serre comme voulu par les autorités, écrivent les ONG.

Tous les mardis

Parmi elles figurent entre autres Grève du Climat, Grève pour l'Avenir, Alliance climatique, Greenpeace, ATE Vaud, Renovate Switzerland, Extinction Rebellion ou encore Ag!ssons.

Pour rappeler ce message, chaque mardi matin, dès le 19 décembre, une délégation des organisations va accueillir les députés entre 09h00 et 09h30. La population est invitée à participer. Lors de ce premier jour d'action, Objectif Climat sera d'ailleurs reçu par tous les présidents de groupe, précise le communiqué.

Le 10 octobre dernier, les 30 associations s'étaient retrouvées sur l'esplanade du Château à Lausanne pour rencontrer les députés lors de l'Acte I d'Objectif Climat. L'Acte II est prévu jusqu'à fin février.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le projet Delta-Delta pour réaménager la place du Tunnel

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Le projet Delta-Delta a été choisi pour le réaménagement de la place du Tunnel, dont les travaux débuteront fin 2026. (© Ville de Lausanne)

Le jury du concours pour le réaménagement de la place du Tunnel à Lausanne a primé Delta-Delta. Ce projet porté par une équipe interdisciplinaire emmenée par le bureau Verzone Woods Architectes à Vevey remet le piéton au centre des préoccupations urbaines, dans une place aujourd'hui essentiellement dévolue aux voitures. Les travaux débuteront fin 2026.

Le projet a été consacré lundi en public par le jury parmi trois finalistes. Le lauréat VWA Willy Transitec (Verzone Woods Architectes Sàrl, Willi ingénieurs SA, Transitec Ingénieurs-Conseils SA et Schlaepfer-Capt/Impact-Concept), a séduit par sa "justesse et sa pertinence à répondre au cahier des charges", a communiqué la Ville de Lausanne mercredi.

S'inspirant de la morphologie historique de Lausanne, Delta-Delta propose, autour d’une voirie requalifiée, deux espaces entièrement rendus aux piétons. Une place simple et multifonctionnelle au nord, mettant en valeur l'édicule (ancien bâtiment TL) et un jardin arboré au sud, organisé autour d'une place d'eau végétalisée.

La place du Tunnel se verra dotée de "bancs stratégiquement disposés", de "contrastes de matériaux", d'une "microtopographie réfléchie" et "d'éclairage ciblé visant à assurer une expérience nocturne sécurisée et agréable". Les fronts piétons seront élargis aux pieds des façades et une large place sera laissée aux terrasses ou échoppes commerciales.

Le projet fait aussi la part belle à la végétalisation dans une perspective de durabilité. Des éléments tels que des jardins d'orage favoriseront l'infiltration maximale des eaux de pluie. Une canopée inspirée des forêts indigènes sera également intégrée.

La mobilité est repensée pour toujours garantir l'accessibilité du centre-ville. À l'horizon 2035-2040, des aménagements complémentaires végétaliseront davantage la place, précise le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Plus de 15'000 places de garde seront nécessaires d'ici 2030

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Le besoin croissant d'accueil de jour des enfants s'explique par un triple facteur: la croissance démographique vaudoise, la diminution du nombre de ménages dans lesquels seul un des deux parents exerce une activité professionnelle et la hausse du taux moyen d'activité des mères (archives). (© Keystone/DPA/CHRISTOPH SOEDER)

Alors qu'il manque actuellement plus de 10'000 places de garde dans le canton de Vaud, la Fondation pour l'accueil de jour des enfants (FAJE) estime qu'il en faudra 41'600 en 2025 et 43'100 à l'horizon 2025. Ces objectifs visent un taux de couverture idéal de 40%, soit 40 places pour 100 enfants, permettant de couvrir la totalité de la demande estimée d'ici 2025-2030.

Aujourd'hui, le taux de couverture se situe à près de 28% avec l'offre subventionnée et de 33% environ en y ajoutant l'offre privée. "Le besoin en placement préscolaire et parascolaire ne cesse de croître", ont affirmé devant la presse mardi à Lausanne le président du Conseil de Fondation et la directrice de la FAJE, Andreas Sutter et Sylvie Lacoste.

Sur la base de deux études, ils ont fixé et présenté les objectifs ainsi que les orientations stratégiques de la FAJE à horizon 2025-2030, en matière de développement et de financement des prestations d'accueil de jour des enfants.

L'augmentation du nombre de places reste la priorité, ont expliqué les deux responsables. Une première étude a donné des réponses statistiques, révélant un triple phénomène: la croissance démographique vaudoise, la diminution du nombre de ménages dans lesquels seul un des deux parents exerce une activité professionnelle et la hausse du taux moyen d'activité des mères.

Demande partiellement satisfaite

Le rapport indique qu'il faudrait atteindre, à horizon 2025, un taux de couverture global tous âges confondus de 40%, soit 41'600 places plein temps alors qu'en 2021, le nombre de places subventionnées s'élevait à 24'496 en accueil collectif et 3448 places en accueil familial de jour, soit au total 27'994 places plein temps. Le besoin a tendance à s'accroitre en 2030, avec un plafond théorique de 43'106 places (1/3 en préscolaire et 2/3 en parascolaire).

Ce constat global ne rend pas compte de la réalité contrastée sur le terrain, certains des 32 réseaux vaudois d'accueil de jour étant proches de la pleine satisfaction du besoin et d'autres continuant à souffrir d’un décalage important entre l'offre et la demande, a souligné Mme Lacoste.

A relever que, malgré la "hausse spectaculaire" du nombre de places depuis les quinze ans d'existence de la FAJE - +85% en préscolaire de 0 à 4 ans et +209% en parascolaire de 4 à 12 ans -, la demande n'est que partiellement satisfaite. La Fondation évalue que 13'606 places seraient nécessaires en 2025 et 15'112 places à horizon 2030.

"Nous nous fixons comme objectif de croissance raisonnable d'atteindre au minimum la moitié de ces places manquantes, soit environ 1120 places par an sur sept ans", a indiqué Mme Lacoste. Elle n'écarte pas la perspective d'atteindre même 60 à 65% du but.

Proche du domicile et petites structures

En collaboration avec Statistique Vaud et l'Institut gfs.bern, une enquête qualitative avait été lancée auprès d'un échantillon représentatif de 5000 ménages afin de connaître la perception des parents concernant les modes de garde existant dans le canton.

Cette étude montre que deux tiers des parents interrogés recourent à l'utilisation de solutions d' accueil externes. Il en ressort dans l'ensemble "un fort degré de satisfaction". Les facteurs renforçant la satisfaction tiennent essentiellement à un accueil favorisant le bien-être de l'enfant, avec la possibilité d'obtenir une solution d'accueil proche du domicile, dans de petites structures, dotées d'un personnel stable, propice au lien de confiance.

La disponibilité des places est jugée bonne pour la moitié des parents tandis que l'autre moitié la juge insuffisante, toujours selon cette seconde étude. Cela traduit probablement la disparité de l'offre sur le canton, selon M. Sutter.

Les principales critiques concernent l'absence de solutions alternatives d'accueil lorsque l'enfant est malade (77% des parents interrogés), la cherté des places (61%) et un manque de flexibilité dans la solution d'accueil (47%). Elles ont été prises en compte dans la stratégie 2025-2030 de la FAJE.

Budget de 160 millions

Pour cette année, la FAJE dispose d'une enveloppe budgétaire de 160 millions de francs et de 170 millions environ pour 2024. Précisons que pour 2022 par exemple, 53% du financement provient de l'Etat de Vaud et 45% des employeurs. Le solde provient de l'Office fédéral des assurances sociales (6%), de la contribution des communes (3%) et de la Loterie romande (1%).

Pour cette même année 2022, le coût total de l'accueil de l'enfance dans le canton s'est élevé à 628 millions de francs. La FAJE y contribue à hauteur de quelque 22%, les communes à 33% et les parents à 42% environ.

Outre le subventionnement des réseaux d'accueil de jour existant dans le canton, la FAJE a pour mission d'évaluer les besoins, de coordonner l'organisation de l'accueil de jour et de favoriser la création de places.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Crédit de 10 millions validé pour entretenir le réseau routier

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Les députés vaudois ont validé un crédit de 10,4 millions pour l'entretien du réseau routier cantonal (photo d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Grand Conseil vaudois a validé mardi un crédit-cadre de 10,4 millions de francs pour la réfection de divers ouvrages d'art du réseau routier cantonal. Ce montant, qui n'a pas suscité d'oppositions, comprend des travaux qui seront menés entre 2024 et 2028, mais aussi des études pour préparer le crédit-cadre 2029-2032.

Parmi les ouvrages à assainir figurent le pont autoroutier de la Chocolatière à Bussigny, la galerie de protection de Vallorbe, le pont sur la Broye à Moudon, le viaduc du Sépey, le pont sur la Torneresse à Château-d'Oex, l'estacade des Posses à Bex ou encore le pont de la Porte-du-Scex à Chessel.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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