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Lausanne

Lausanne renomme neuf lieux avec le nom de personnalités féminines

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Lausanne va continuer de renommer ses rues et places en l'hommage de personnalités féminines (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Lausanne va renommer neuf lieux pour rendre hommage à des personnalités féminines. Le changement le plus emblématique concerne la place Centrale qui va devenir la place des Pionnières, en l'honneur "de toutes celles qui ont été les premières à ouvrir de nouvelles voies pour les femmes", annonce lundi la Municipalité.

Parmi les autres modifications, prévues dès cet automne, la passerelle du Flon deviendra la passerelle Lucy-Dutoit, la cofondatrice de l'Association suisse pour le suffrage féminin. Le parc à l'est du Palais de justice s'appellera la promenade Mary-Widmer-Curtat, du nom de celle qui a coordonné l'accueil de 9000 personnes réfugiées belges pendant la Première Guerre mondiale.

La placette des Terreaux sera renommée placette Nora-Gross, en tribut à cette artiste et pédagogue engagée. La route de Bel-Air sera transformée en route Hélène-Monastier, pionnière du service civil en Suisse.

La Municipalité dit aussi avoir pris en compte des suggestions de la population. Sous l'impulsion de l'association des habitants du quartier, le parc situé au sud des Fiches Nord deviendra le parc Anne-Fontaine, en hommage de cette écrivaine, poétesse et journaliste, engagée aussi dans l'accueil des personnes réfugiées.

Fin d'une confusion

Le parc à l'angle entre l'avenue Jean-Daniel-Abram-Davel et la rue du Valentin deviendra, sur suggestion de la fondation Eben-Hézer, le parc Julie-Hofmann, fondatrice de l'institution ouverte à Lausanne en 1989.

Le chemin d'Entre-Bois, situé dans le quartier de Bellevaux, prendra le nom de place Andrée-Antonioli-Rouiller, suite à la proposition du Centre socioculturel de Bellevaux d'honorer l'engagement de cette sage-femme.

Finalement, l'actuelle place du Nord deviendra les Lavandières, en reconnaissance au travail des anciennes blanchisseuses du quartier. Les confusions générées avec la toute proche rue du Nord ont poussé plusieurs habitants à souhaiter le changement du nom de cette place, précise la Municipalité.

L'ensemble des changements prévus sera annoncé dans la Feuille des avis officiels et le quotidien 24 heures. Ils feront l'objet d'une consultation jusqu'au 23 juin.

Plaque contextualisée

La Ville de Lausanne relève qu'une plaque explicative de la démarche et rappelant l'ancien nom sera placée en-dessous de la nouvelle plaque. "Cela permettra de remettre le changement dans son contexte historique, de faciliter la transition et d'éviter les problèmes d'adressage", poursuit le communiqué.

Les autorités lausannoises rappellent qu'elles s'étaient fixées comme objectif, d'ici la fin de la législature en 2026, de pourvoir 30 rues et espaces publics lausannois de noms féminins. Après l'inauguration de la place Aloïse-Corbaz en août 2022, le processus se poursuit avec l'annonce de ces neuf nouveaux lieux.

Plusieurs sites supplémentaires suivront en 2024. La Municipalité souligne qu'elle a déjà identifié des lieux, soit trois segments du chemin de Bérée, la place du Grand-Saint-Jean et la rue du Tunnel.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Un festival autour de Sylvie Courvoisier à Lausanne et Pully

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Une balade passera au pied de l'arbre "Luce et Ombra" de Giuseppe Penone, dans le foyer du MCBA (Image prétexte). (© KEYSTONE/ADRIEN PERRITAZ)

Des musées de Plateforme 10 au théâtre de l'Octogone, un festival tous publics invite à découvrir l'univers protéiforme de Sylvie Courvoisier. Du 2 au 4 juin, la pianiste a convié à Lausanne et Pully ses amis musiciens de la scène expérimentale contemporaine.

Le rendez-vous inédit se décline en deux volets: un programme en journée, entièrement gratuit, sous forme de balades musicales dans les musées. Sylvie Courvoisier a conçu les parcours où se produiront ses amis musiciens. En soirée, elle donnera avec eux, dans différentes compositions, des concerts payants à l'Octogone de Pully.

Aventure audacieuse

"L'idée m'est venue il y a plus de trois ans", relate la pianiste, compositrice et improvisatrice qui vit depuis 25 ans à New York. Initialement, il s'agissait de faire un "cadeau" à sa ville natale, Lausanne, lieu de ses premières créations musicales.

"Comme tout projet ambitieux et unique, le festival a été complexe et long à monter. J'ai interprété cette difficulté comme un signe du destin, une invitation à poursuivre cette aventure audacieuse", raconte-t-elle à Keystone-ATS.

L'événement lui offre une "opportunité unique" de présenter ses projets musicaux actuels sur trois jours, à tous les publics et en partie gratuitement. Elle rêvait d'investir des lieux insolites, de proposer des solos dans des musées, proches des oeuvres afin de faire découvrir de façon inédite des artistes dans leur propre langage ou dans un répertoire de musique contemporaine, comme George Crumb ou Galina Oustvolskaïa.

Rouge, bleu, orange

Sylvie Courvoisier a orchestré les balades autour d'une palette de couleurs. La balade rouge, qui réunit quatre musiciens, dont le violoncelliste Christophe Croisé, "interroge la multiplicité des traditions qui composent nos musiques actuelles". La balade bleue explore la voix avec la soprano Sophie Negoïta et l'orange met l'expérimentation à l'honneur, entre sonorités acoustiques et électroniques avec les batteurs Julian Sartorius et Nasheet Waits.

Ces parcours durent environ 01h30 et regroupent trois performances musicales d'une vingtaine de minutes. De vendredi à dimanche, ils emmèneront le public dans les trois musées de Plateforme 10. Un piano trônera dans le MCBA, où joueront Guillaume Hersperger, Jansen Ryser et Cory Smythe, avec lequel Sylvie Courvoisier a tourné dans le monde entier. Les balades sont gratuites, mais le public doit s'inscrire.

Le soir, la pianiste, dont l'univers oscille entre jazz, musique contemporaine et improvisation, investira l'Octogone de Pully. Elle proposera ses propres compositions, en duo ou en trio avec d'autres musiciens, ainsi qu'une relecture du Sacre du printemps d'Igor Stravinsky, avec son complice pianiste Cory Smythe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le Musée romain de Lausanne-Vidy souffle ses 30 bougies

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Le Musée romain de Lausanne-Vidy fête cette année ses 30 ans d'existence (archives). (© Keystone/FABRICE COFFRINI)

Le Musée romain de Lausanne-Vidy fête ses 30 ans d'existence et les 60 ans de l'association Pro Lousonna. Pour célébrer ce double anniversaire, il propose un week-end de festivités les 3 et 4 juin prochain. Le public est invité à venir redécouvrir l'exposition permanente "Lousonna passé présent" dans une scénographie ravivée et entièrement remaniée.

Le programme de ces deux journées de fête est complété par des ateliers gratuits en continu et des visites guidées théâtralisées du musée et du parc archéologique. L'accès est libre et gratuit, indiquent les responsables de l'institution dans un communiqué.

Samedi et dimanche prochain de 13h00 à 18h00, le public pourra s'initier en continu aux secrets de la construction romaine, frapper sa propre monnaie antique, découvrir les senteurs du jardin romain ou se restaurer à l'ombre des pins autour du musée, détaillent-ils.

Le Musée romain de Lausanne-Vidy abrite les vestiges d'une riche demeure antique et présente, dans son exposition permanente, le mobilier archéologique découvert sur le site de Lousonna. En complément, le parc archéologique offre aux visiteurs et visiteuses une balade dans les vestiges du forum, l'antique centre-ville de Lausanne. Pro Lousonna, elle, est l'association des amis du musée et du passé romains de Lausanne-Vidy.

www.lausanne.ch/mrv-30-ans

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Il n'y aura pas de grand casino en ville de Lausanne

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Le grand casino aurait dû s'installer au Flon, en plein centre-ville (Image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Des trois candidats en lice pour un nouveau grand casino dans la région lausannoise, il n'en reste plus que deux. La ville de Lausanne a mis son veto au projet prévu au centre-ville, ce qui suscite la colère et l'incompréhension de son promoteur, le groupe Partouche.

Après plusieurs rencontres avec le syndic, et même une présentation du dossier devant toute la municipalité, le couperet est tombé: c'est niet. La ville s'oppose au casino et l'a fait savoir fin mars à la Commission fédérale des maisons de jeu. Ce qui enterre le projet du Flon, car l'accord de la commune d'implantation est indispensable.

D'emblée, dès l'annonce du dépôt de candidature, le syndic Grégoire Junod avait fait part de ses réticences. Il craignait en substance des risques d'addiction pour la clientèle jeune et nocturne qui fréquente en nombre le quartier du Flon.

Frustré et en colère

Le refus final de la municipalité fait bondir le porteur de projet. "Je suis extrêmement frustré et en colère", a déclaré à Keystone-ATS Fabrice Paire, président du Directoire du groupe français Partouche.

Il ne comprend pas la position "dogmatique" de la ville. Surtout que, pour répondre à ces préoccupations, il avait développé le volet prévention du dossier et proposé de financer un projet inédit pour les jeunes en collaboration avec le joueur de tennis Stan Wawrinka.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La Palestinienne Emily Jacir investit l'Espace Projet du MCBA

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L'artiste palestinienne Emily Jacir présente au MCBA une ½uvre cinématographique créée spécialement pour l’Espace Projet (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'Espace Projet du Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne (MCBA) accueille jusqu'au 27 août l'artiste palestinienne Emily Jacir. Elle y dévoile une oeuvre cinématographique, spécialement créée pour l'occasion, qui explore la politique migratoire de la Suisse et notamment le statut des saisonniers.

Intitulée "We Ate the Wind", l'oeuvre aborde "les questions de séparation familiale et de communautés fragmentées, d'espace public et privé, et, plus largement, les questions de reconnaissance et de réparation", indique le MCBA. Pour la composer, Emily Jacir s'est notamment servie d'images de danses communautaires traditionnelles du sud de l'Italie, en particulier la "pizzica", une danse liée à des rituels de guérison qu'elle pratique elle-même.

L'oeuvre fait aussi écho à l'histoire personnelle de l'artiste, qui a grandi comme fille de saisonniers et a été forcée de quitter sa famille à 14 ans. Aujourd'hui quinquagénaire, Emily Jacir vit entre Bethléem et Rome. Artiste engagée, elle est impliquée dans la formation en Palestine et s'investit dans la création d'espaces alternatifs de production de connaissances, poursuit le MCBA.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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