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Lausanne

Lausanne table sur un déficit de 77,5 millions en 2026

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Le syndic Grégoire Junod est venu présenter mardi le budget 2026 de la Ville de Lausanne. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Ville de Lausanne a présenté mardi un budget déficitaire de 77,5 millions de francs pour 2026. Si la capitale vaudoise dit maîtriser ses charges, elle s'inquiète des répercussions des mesures d'économies prises au niveau cantonal.

Il est en effet prévu que les communes contribuent à l'assainissement des finances vaudoises, comme annoncé il y a deux semaines par le Conseil d'Etat. Pour Lausanne, cela se traduit, dès 2026, par une baisse de 4,5 millions de recettes fiscales liées aux gains immobiliers.

"Les principales inquiétudes concernent surtout les années suivantes", a reconnu le syndic Grégoire Junod, rappelant que les communes n'avaient pas encore "une vision claire" de l'effort qu'elles devront fournir. L'augmentation des charges est aussi liée à la facture sociale.

Grégoire JunodSyndic de Lausanne

Malgré ces incertitudes, le syndic s'est montré confiant. Il a rappelé que si les budgets lausannois s'affichaient régulièrement dans le rouge, les comptes bouclaient ensuite "proches de l'équilibre, et ce depuis plus de 10 ans."

Petite enfance

Comme les années précédentes, le budget 2026 met l'accent sur "des thématiques prioritaires" de la Municipalité. C'est le cas notamment avec "la poursuite à un rythme soutenu" de la création de places pour l'accueil préscolaire (+81 places) et parascolaire (+96), a indiqué Florence Germond, la municipale en charge des finances.

Grégoire JunodSyndic de Lausanne

Quelque 50 postes (EPT) supplémentaires doivent ainsi être créés l'an prochain en lien avec l'accueil de jour. La sécurité publique, elle, sera renforcée par une présence accrue des équipes sociales et d'agents.

Grégoire JunodSyndic de Lausanne

Les effectifs seront aussi renforcés pour le développement du chauffage à distance (+20 EPT) ou encore pour engager des conseillers en insertion et autres formateurs au service de l'emploi (+12).

Florence Germond a aussi souligné que Lausanne, en tant que "ville-centre" dans plusieurs domaines (sécurité, culture, loisirs, transports), devait assumer des coûts pour des personnes habitant à l'extérieur de la ville. Ces charges sont estimées à plus de 60 millions de francs par an et sont "insuffisamment compensées" par la péréquation, a-t-elle ajouté.

Plan climat

En matière de revenus, Lausanne s'attend à une amélioration des recettes fiscales, tant pour les personnes physiques (+12,9 millions, soit +3,2% par rapport au budget 2025) que pour les personnes morales (+5,5 millions, +5,2%).

Quant aux investissements, ils se maintiennent "à un niveau élevé" avec près de 293 millions bruts pour 2026, a poursuivi Florence Germond. La grande majorité de ces investissements, soit 183,5 millions, sont liés à la politique climatique de la Ville. Et notamment en lien avec l'énergie (chauffage à distance, rénovations des réseaux), la mobilité ou encore l'assainissement des bâtiments.

A noter finalement qu'il s'agissait du 15e et dernier budget présenté par Florence Germond, laquelle ne se représentera pas l'an prochain aux élections communales. La socialiste n'a pu retenir quelques larmes en évoquant un travail qui lui avait "énormément tenu à coeur".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Baukultur Festival: célébrer la transformation du bâti à Lausanne

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Un nouveau festival tout public dédié à la culture du bâti, le Baukultur Festival, va présenter différents projets de transformation du 12 au 16 novembre à Plateforme 10. (© Baukultur)

A l'occasion de ses 150 ans, la revue Tracés - espazium lance un nouveau festival tout public dédié à la culture du bâti. Intitulé Baukultur Festival - "Tout se transforme!", l'événement investira Plateforme 10 à Lausanne du 12 au 16 novembre. Sept installations et sept expositions y exploreront la transformation de la matière et du patrimoine avec des techniques innovantes ou traditionnelles.

En Suisse, environ 5000 bâtiments sont démolis chaque année et 80% des déchets proviennent du secteur de la construction. Face à ce constat et en partenariat avec le Mudac, le Baukultur Festival met en lumière des pistes concrètes pour construire autrement et transformer l'existant au lieu de démolir et reconstruire.

Le 12 novembre, le public pourra assister à des démonstrations de construction utilisant des techniques anciennes (pisé, chaux) et innovantes (terre compactée, mycélium). Il pourra observer et participer à certaines étapes, telles qu'extinction de la chaux vive, pisé, pressage de blocs de terre crue.

Un pavillon en dalles de béton recomposées, conçu par le laboratoire SXL de l’EPFL, sera monté en direct. Le 15 novembre dans l'après-midi, place sera faite aux visites guidées et démonstrations.

Transformations et reconversions

Dans la galerie Signal-L, sept expositions présenteront des projets de transformation développés par des architectes, chercheurs et étudiants de la HES Fribourg et de l'EPFL: rivières remises à ciel ouvert, bureaux convertis en logements, infrastructures routières devenues parcs urbains.

La revue Tracés elle présentera une dizaine de reconversions exemplaires récemment réalisées en Suisse: une usine transformée en crèche, un silo en hôtel ou encore un entrepôt de vin en logements. "La preuve que rien ne se perd, tout se transforme", concluent les organisateurs.

Issu de la Déclaration de Davos (2018), le concept de Baukultur/Culture du bâti réunit l'ensemble des acteurs de l'environnement construit: architectes, ingénieurs, urbanistes, paysagistes, entreprises, chercheurs et spécialistes du patrimoine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Stationnements vélo abrités et sécurisés dès 2026

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Dès 2026 à Lausanne, il sera possible de bénéficier sur abonnement d'une place abritée, fermée et sécurisée pour son vélo, dans des Vélobox à travers toute la ville (archives). (© Keystone/SIGI TISCHLER)

Dès janvier 2026, Lausanne sera la première ville de Suisse à déployer le service de Vélobox pour sa population. Sur souscription d'un abonnement, il sera possible de profiter de places de stationnement vélo protégées des intempéries et du vol à proximité du domicile. Ces abris seront fermés et sécurisés.

"Ce déploiement dans toute la ville fait suite au succès du projet pilote débuté en 2024 dans le quartier France-Maupas. Il a pour objectif de lever un frein à l'adoption du vélo: le manque de places de stationnement sécurisées à domicile", écrit vendredi la Ville dans un communiqué. Ce projet s'inscrit dans sa politique volontariste en faveur de la mobilité active et contribue aux objectifs de son Plan climat, ajoute-t-elle.

"L'offre Vélobox répond à un besoin croissant de la population. Trop de Lausannoises et Lausannois renoncent ou sont freinés dans leur envie de pratiquer le vélo faute de solution de stationnement sécurisé près de chez eux. Avec les Vélobox, nous levons cet obstacle", explique Florence Germond, municipale en charge de la mobilité, citée dans le communiqué.

Accessible aux habitants vivant à moins de 200 mètres d'un Vélobox, deux formules d'abonnement seront proposées, semestrielle à 50 francs ou annuelle à 100 francs, est-il détaillé.

L'installation des Vélobox se fera en plusieurs étapes. La première série sera mise en service en janvier 2026 avec environ 200 places à disposition. Au total, 1048 places de stationnement vélo seront ensuite déployées d'ici fin 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Mudac à Lausanne: la tapisserie comme manifeste politique et social

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L'artiste Goshka Macuga participe à la nouvelle exposition du mudac à Lausanne, "Tisser son temps", qui confronte tapisseries anciennes et contemporaines. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le mudac et la Fondation Toms Pauli présentent "Tisser son temps". Cette exposition, consacrée à la tapisserie comme "vecteur de discours sociaux et politiques", confronte oeuvres anciennes et contemporaines. A découvrir dès vendredi et jusqu'au 8 mars.

La tapisserie a toujours été un puissant outil de narration et de témoignage. De l'époque médiévale aux créations contemporaines, elle incarne un espace de dialogue entre les aspirations collectives, les récits historiques et les enjeux actuels.

"Tisser son temps" réunit 23 oeuvres monumentales. Elle confronte trois corpus, deux contemporains et un historique, ce dernier issu de l'importante collection Toms Pauli, a relaté Marco Costantini, directeur du mudac.

Propagande d'alors

Ces tapisseries flamandes, tissées entre 1660 et 1725 dans les principaux ateliers bruxellois, illustrent les grands thèmes de l'histoire de la tapisserie: Histoire de Scipion l'Africain, celle des empereurs Titus et Vespasien et L'art de la guerre, a poursuivi Magali Junet, directrice de la Fondations Toms Pauli.

Ces batailles légendaires et mythiques de l'Antiquité romaine et du siècle de Louis XIV constituaient "la propagande d'alors". Elles sont exceptionnelles par leur composition, la finesse de leur tissage et leur taille monumentale. Deux d'entre elles sont montrées pour la première fois au public, a souligné M. Costantini.

Critiques acerbes

Les créations contemporaines signées Goshka Macuga et Grayson Perry répondent avec force et intérêt à ces tapisseries historiques. Leurs séries telles "Of what is, that it is, of what is not, that it is not" de l'artiste polonaise et "The Vanity of Small Differences" de l'artiste britannique, sont des critiques acerbes de la société de consommation, de la globalisation, des représentations des enjeux de pouvoirs politiques, sociétaux, mais aussi culturels.

Pour l'exposition, Goshka Macuga a notamment créé une tapisserie répondant à l'historique Arche de Noé également présentée dans l'exposition. Elle a imaginé une scène tissée de proche fin du monde, un temps suspendu entre menace nucléaire et tsunami vengeur. Intitulée "Ark of No", cette tapisserie a valeur de constat, de mise en garde et de déclaration universelle, en référence aux actuels cataclysmes socio-politiques internationaux.

Drames banals

Les tapisseries de Grayson Perry s'inspirent, elles, d'une forme d'art traditionnellement associée aux hautes sphères de la société - représentations de mythes classiques, scènes historiques et religieuses, batailles épiques. Elles jouent avec l'idée d'utiliser cet art allégorique ancien pour rehausser les drames banals de la vie britannique moderne. La politique, le consumérisme, l'histoire et l'histoire de l’art sont liés à l'oeuvre (sujet et support).

Cette confrontation d'oeuvres anciennes et contemporaines met en lumière la force intemporelle de la tapisserie: un langage visuel capable de transmettre des messages complexes et de favoriser la réflexion sur des questions universelles.

www.mudac.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Lausanne manque de peu une troisième victoire

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Francis Uzoho et ses coéquipiers après l'arrêt du gardien nigérian sur le penalty de Custodio à la dernière minute (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Lausanne a dû se satisfaire d'un nul contre l'Omonia Nicosie jeudi en Conference League (1-1). A la Tuilière, le capitaine du LS Olivier Custodio a manqué un penalty dans le temps additionnel.

La tentative de Custodio a été renvoyée par le gardien nigérian de l'Omonia, Francis Uzoho, alors que la VAR avait offert un penalty généreux au LS pour une faute de main chypriote (90e+9). Les Lausannois, qui sont passés proches d'une troisième victoire en trois matches, peuvent donc avoir des regrets, même s'ils ont longtemps été en difficulté dans ce match.

Theo Bair buteur

La vitesse des attaquants chypriotes a en effet très vite surpris le LS, qui a assez logiquement concédé l'ouverture du score à la 34e. A la réception d'un centre parfait du latéral sénégalais Alpha Diounkou, l'avant-centre chypriote Angelos Neophytou, abandonné par la défense lausannoise, a eu tout le temps d'ajuster Karlo Letica.

Le ballon majoritairement dans leurs pieds, les Vaudois ont eu le mérite de redoubler d'efforts avant la pause. Tout en abnégation, Theo Bair a ainsi égalisé dans un angle improbable, profitant d'une déviation malheureuse qui a pris à contre-pied Francis Uzoho (40e).

Le Canadien, déjà buteur contre Breidablik en ouverture de la phase de ligue (3-0), a bien failli être imité par son compagnon d'attaque Gaoussou Diakité. Mais le talentueux Malien a vu sa belle frappe du droit être détournée par la main ferme d'Uzoho (45e+3).

Pas de sauveur

Diakité, qui a une nouvelle fois alterné entre génie et maladresse, a encore failli faire se lever le bruyant public de la Tuilière (9873 spectateurs) au retour des vestiaires (47e). Le joueur prêté par le RB Salzbourg a bien pallié le départ d'Alvyn Sanches à YB en devenant le nouveau facteur X de la formation lausannoise.

Le no 70 n'a toutefois pas endossé son costume de sauveur. Ni son coéquipier Karim Sow, qui a lui aussi buté sur Uzoho à la 69e à la suite d'un corner. Et il a fallu un solide Letica devant Panagiotis Andreou (93e), contre lequel le gardien croate avait déjà sorti le grand jeu en première période (29e), pour sauver le point du nul.

A mi-parcours, Lausanne compte donc 7 points, un total qui pourrait suffire pour terminer parmi les 24 premiers de la phase de ligue et ainsi rejoindre la phase à élimination directe. Mais le reste du menu européen du LS s'annonce plus relevé, avec des déplacements en Pologne (27 novembre face au Lech Poznan) et en Finlande (11 décembre contre le KuPS Kuopio). Avant le bouquet final, la réception de la Fiorentina à la Tuilière (18 décembre).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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