Lausanne
Un déficit de 76,5 millions pour le budget lausannois 2024
Le budget 2024 de la Ville de Lausanne prévoit un déficit de 76,5 millions de francs. Il est à nouveau impacté par les effets de l'inflation, pour 14 millions. Deux priorités s'en dégagent: climat et petite enfance.
"Ce budget ressemble beaucoup au précédent, le déficit, le contexte inflationniste et les priorités sont comparables", a résumé vendredi en préambule devant la presse le syndic socialiste Grégore Junod. Il se situe entre les nombreuses incertitudes pour l'avenir et une économie vaudoise plutôt robuste malgré tout", a-t-il dit.
Après trois années de budget qualifié de "crise" par la Municipalité, ce budget 2024 n'en est plus un, selon la responsable des finances Florence Germond. "C'est un budget de continuité dans un contexte difficile", a nuancé la municipale socialiste. Donc toujours "marqué par la prudence", selon ses mots.
Petite enfance: 607 places en plus
Malgré le contexte incertain, la Ville va néanmoins poursuivre sa politique en faveur du climat en investissant plus de 100 millions de francs dans le domaine de l'efficacité énergétique et les énergies. Vingt millions seront alloués au fonds pour la transition énergétique liée au chauffage à distance.
Autre priorité, la Ville va dégager une enveloppe de 8,5 millions de francs pour sa politique de la petite enfance et le parascolaire. En 2024, elle prévoit la création de 607 places d'accueil supplémentaires, 151 places dans les structures d'accueil de la petite enfance et de 456 places dans les structures d'accueil parascolaire.
La Ville prévoit aussi des financements à hauteur de 3,5 millions de francs pour faire face aux effets de la démographie scolaire et aux nouveaux quartiers avec notamment la création d'une nouvelle école dans l'écoquartier des Plaines-du-Loup.
Un "effort important" est aussi apporté dans le domaine du sport avec notamment un soutien supplémentaire de 1,7 million pour l'exploitation du Centre sportif de Malley et pour les politiques sociales avec une augmentation de 1,3 million pour l'hébergement d'urgence et le dispositif addictions.
Indexation des salaires
Les charges 2024 sont en hausse de 2,2%, soit plus 45,4 millions, par rapport au budget 2023. Les conséquences de la politique salariale pèsent pour 14,1 millions de francs sur le résultat projeté. Il s'agit principalement d'enveloppes spécifiques pour financer les coûts supplémentaires liés à l'indexation des salaires ainsi que d'entités subventionnées qui se voient ainsi soutenues dans le contexte inflationniste, ont expliqué M. Junod et Mme Germond.
Les revenus sont en croissance, eux aussi, de 2,5%, soit plus 50,4 millions. L'amélioration des revenus fiscaux implique une hausse de 18,7 millions, a-t-il été relevé. Elle est essentiellement liée à l'évolution des impôts sur le revenu des personnes physiques (+9,1 millions) et sur le bénéfice des personnes morales (+6 millions).
Les deux responsables ont annoncé un montant total d'investissement "historiquement élevé" de 330 millions pour l'an prochain. On citera la rénovation et l'assainissement énergétique des bâtiments (22,3 millions), les transports publics (49,2 millions), le domaine de l'énergie (81,7 millions). A cela s'ajoute, la construction, l'assainissement et la rénovation des bâtiments scolaires (44,3 millions), le projet Métamorphose (30,2 millions) ou encore les domaines de l'eau (66,1 millions).
Robin Jaunin avec Keystone-ATS
Culture
L'Abbatiale de Payerne (VD) joue avec ses objets archéologiques
L'Abbatiale de Payerne (VD) continue de faire découvrir au public des oeuvres de sa propre collection. Du 21 mars au 22 juin, l'Association du site (ASAP) présente sa nouvelle exposition temporaire: "Coup d'oeil sur les collections: objets mis au jour, objets mis à jour", avec un focus archéologique sur l'histoire et les civilisations.
L'exposition "illustre les enjeux liés aux fouilles archéologiques et à la documentation. Elle met en lumière le rôle des objets dans notre interprétation du passé, à travers une confrontation entre objets anciens et objets de notre quotidien", écrit l'ASAP dans un communiqué.
L'idée est de pouvoir comprendre la trajectoire de l'objet archéologique depuis sa sortie de terre - sa mise au jour - jusqu'à sa présentation dans un musée, ajoutent-ils. Une démarche participative prolonge ce parallèle entre passé et présent: chaque mois, le public est invité à identifier un nouvel objet et son utilisation, via une "devinette archéologique".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Lausanne doit "corriger" certaines failles
Lausanne mène 1-0 en quart de finale des play-off de National League. Mais les Lions ont des choses à corriger après avoir difficilement battu Langnau jeudi à Malley (4-3).
La victoire du LHC dans ce premier match aurait dû être tranquille. Il n'y avait en effet qu'une seule équipe sur la glace jusqu'à la mi-match et le vibrant hommage rendu par le public lausannois à son ancienne gloire Claude Verret, décédé mercredi à l'âge de 61 ans.
Sauf que les deux buts lausannois signés Damien Riat et Antti Suomela n'ont pas suffisamment mis à l'abri les hommes de Geoff Ward. Ces derniers ont ensuite multiplié les approximations défensives que les Tigers ont su exploiter.
"Des choses se passent devant le filet...", justifie l'entraîneur canadien du LHC. "Les trois buts qu'on a encaissés auraient pu être évités lors d'une autre soirée. Mais c'est du hockey de play-off. C'est un bon rappel des choses auxquelles on doit faire plus attention."
"La canne démangeait un peu"
Bien plus menaçants que lors des 40 premières minutes, les Emmentalois ont montré durant le troisième tiers-temps que leur place en play-off n'était pas usurpée, d'autant plus qu'ils évoluaient avec seulement cinq joueurs étrangers. "Ils ne sont jamais sortis de leur match, même menés 2-0. Ils ont trouvé des failles dans notre défensive qu'on va devoir corriger", reconnaît Damien Riat.
Avant que la soirée ne se complique, le meilleur buteur du LHC - il a fait trembler les filets pour la 18e fois de la saison - n'avait mis que 21 secondes pour faire chavirer Malley. "La canne démangeait un peu. J'attendais que ça, que ces play-off commencent. En vérité, ça fait une année qu'on les attend", dit-il.
Damien Riat l'assure toutefois, Lausanne n'a pas sous-estimé les Tigers. "On sait très bien que l'équipe en face a plein de qualités. De notre côté, on doit surtout faire attention à ne pas se tirer une balle dans le pied comme c'est le cas de temps en temps", prévient le numéro 9 du LHC.
Aurélien Marti K.O.
Chahuté, Lausanne peut quand même se satisfaire d'avoir conservé l'avantage de la glace. Il y a un an, à domicile, les Lions avaient concédé l'acte I de leur quart de finale face à Davos. Cette série, finalement remportée en sept matches, avait laissé des traces.
Aurélien Marti, victime d'une fracture d'un poignet lors de l'acte V, avait notamment connu une fin de saison prématurée. Jeudi, le défenseur de 30 ans a eu du mal à se relever après une charge de Dario Rohrbach et n'est plus réapparu par la suite. Sera-t-il sur la glace de Langnau samedi? Rien n'est moins sûr.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Stade de Coubertin à Lausanne: projet de transformation réajusté
La transformation du stade Pierre-de-Coubertin à Lausanne peut aller de l'avant. Sans toucher au coeur du projet, lequel prévoit toujours une enceinte de 12'000 places, la Municipalité a apporté quelques précisions, notamment en matière de financement.
Une année après avoir retiré un premier préavis, à la suite des critiques de la commission du Conseil communal, la Municipalité a transmis jeudi une nouvelle mouture au législatif. "Le projet n'a pas été modifié, mais les explications qui avaient été jugées insuffisantes par la commission ont été complétées", explique vendredi le syndic Grégoire Junod, contacté par Keystone-ATS.
Le projet vise toujours à transformer le stade du bord du lac en une enceinte de 12'000 places fixes, dont 4000 couvertes. Il sera appelé à remplacer la vétuste Pontaise, et notamment à accueillir le meeting d'Athletissima. Il servira aussi à différents clubs et permettra aux sportifs amateurs "une pratique libre tout au long de l'année", affirme la Municipalité.
Si le nouveau préavis a été "enrichi", c'est surtout sur la question du financement. "La première version indiquait des financements privés et publics, mais aucun montant n'était consolidé", relève M. Junod.
Sur un coût total en phase d'avant-projet estimé à 68,3 millions de francs, le préavis mentionne désormais que la Ville de Lausanne s'engagera pour un maximum de 49,7 millions. S'y ajouteront des apports du Canton de Vaud et de la Confédération pour 17,5 millions. La Municipalité promet aussi qu'elle va "rechercher des contributions complémentaires auprès de sponsors ou mécènes".
Nouvelle Pontaise
Concernant l'impact environnemental, la construction de la tribune principale nécessitera toujours l'abattage de 286 arbres. Cette perte sera toutefois "surcompensée", sachant qu'il est prévu de planter 450 nouveaux arbres sur le site. Les emprises routières alentours seront diminuées et le stationnement situé au nord du stade supprimé, précise la Municipalité. Elle ajoute que "la taille de surfaces perméables sera maintenue malgré une augmentation des surfaces bâties".
Parmi les autres interrogations soulevées l'an dernier, l'avenir de la Pontaise est désormais plus clair. Comme déjà annoncé, le vénérable stade, inauguré en 1952, ne sera pas rasé, mais "reconverti" pour accueillir des logements, commerces, bureaux et diverses activités sportives, associatives ou culturelles.
"Le stade restera, mais des modifications pourraient être apportées pour l'adapter à ces nouveaux usages", indique Grégoire Junod. Et de préciser que le concours pour la reconversion de la Pontaise devrait être lancé d'ici 2026.
Pour le stade de Coubertin, le dossier retourne au Conseil communal, lequel devra se prononcer sur le nouveau rapport-préavis. Il lui est aussi demandé d'allouer un crédit de 4,4 millions pour la poursuite des études sur la transformation du stade.
Si le projet passe les prochains écueils, notamment d'éventuels recours, le nouveau stade de Coubertin pourrait être inauguré "à l'horizon 2029", estime le syndic de Lausanne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
De Vuiteboeuf à Ste-Croix: début du chantier prévu sur quatre ans
Prévu sur quatre années, l'important chantier de réaménagement de la route cantonale entre Vuiteboeuf et Sainte-Croix a symboliquement démarré vendredi. La cérémonie du premier coup de pioche a eu lieu en matinée, en présence notamment de la ministre vaudoise des transports Nuria Goritte et des syndics Yvan Pahud (Sainte-Croix) et Maude Schreyer (Bullet).
Cette route cantonale reliant les communes d'Yverdon-les-Bains et de Sainte-Croix (RC254) constitue une liaison importante entre la Suisse et la France, avec une fréquentation moyenne de 6800 véhicules par jour, rappelle le Canton dans un communiqué.
"Actuellement, le tronçon concerné - entre le lieu-dit du "Grand Contour" et "Le Rocher", à l'entrée du village de Sainte-Croix - est à géométrie variable. La largeur de la route, parfois insuffisante et sans voie de dépassement, rend difficile le croisement des véhicules. De nombreux virages en épingle péjorent par ailleurs la visibilité du tracé", écrit-il.
Sur 3,7 kilomètres
"Ces travaux importants sur une longueur de 3,7 kilomètres permettront d'améliorer l'état général du tronçon et des ouvrages, fortement dégradés, ainsi que de garantir la sécurité et la fluidité du trafic dans ce secteur accidentogène et d'améliorer la qualité de vie des riveraines et riverains, notamment grâce à la création d'un tunnel", expliquent les autorités cantonales.
Le tunnel prévu de 180 mètres se situera sous le lieu-dit "Le Château-de-Sainte-Croix". Son objectif est d'éliminer le contour dangereux du Château, de diminuer le bruit routier et d'améliorer la qualité de l'air, selon le Canton. La création d'une voie de dépassement alternée est également prévue juste après le "Grand Contour".
A l'issue des travaux, la route de contournement actuelle du Château-de-Sainte-Croix sera remise à la commune et en partie réaménagée avec la création d'un itinéraire alternatif dédié aux cyclistes et aux piétons, est-il précisé.
Un chantier à plus de 35 mio
Afin de garantir la sécurité des usagers et des ouvriers, des fermetures de la route sont prévues: du 10 mars au 31 octobre entre l'entrée de Sainte-Croix et le carrefour avec la route cantonale (RC 259) menant à Bullet (avec ainsi une déviation par Bullet); du 23 juin au 24 août sur la quasi-totalité du tronçon, impliquant une déviation par Mauborget.
En dehors des fermetures de route prévues en 2025, la circulation sera maintenue via un trafic bidirectionnel géré par des feux et une gestion des travaux par tronçon.
Les travaux sont coordonnés avec la compagnie de transports publics Travys afin de pouvoir garantir en tout temps une alternative efficace et durable par le rail. Lors de la fermeture complète de la route, cet été, une offre tarifaire permettra de circuler en train à prix réduit du 23 juin au 24 août.
La fin des travaux est prévue pour l'automne 2028. La pose de la couche finale et du revêtement bitumeux se fera à l'été 2029. Leur coût se monte à plus 35 millions de francs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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