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Lausanne

Le Conseil d'Etat vaudois épinglé pour la gestion des prisons

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La Commission de gestion du Grand Conseil vaudois s'inquiète de la surcharge qui frappe les prisons du canton (ici la Croisée, à Orbe). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La Commission de gestion du Grand Conseil vaudois (Coges) épingle le Conseil d'Etat pour la gestion des prisons. Malgré des critiques récurrentes, les problèmes demeurent, relève l'organe chargé de contrôler l'action du gouvernement cantonal dans son rapport 2021.

"Pendant toute la législature, rapport après rapport, des observations ont été faites concernant le Service pénitentiaire (SPEN), la surpopulation carcérale, la formation du personnel, et les lignes bougent extrêmement lentement", a déclaré mercredi la présidente de la Coges Monique Ryf lors de la présentation du rapport annuel. Ce rapport étant le dernier pour la législature 2017-2022, il contient également un bilan d'ensemble de la période.

"Nous espérons que la problématique sera mieux traitée lors de la législature à venir", a ajouté Monique Ryf. Carine Carvalho, représentante de la sous-commission consacrée au Département de l'environnement et de la sécurité (DES) a souligné que le défi principal restait de faire évoluer les infrastructures et les ressources humaines pour répondre à la surcharge carcérale.

La Coges s'inquiète en particulier des besoins en personnel que va nécessiter la construction de l'établissement pénitentiaire des Grands-Marais, à Orbe. Il doit permettre d'accueillir 216 détenus dès 2026 et 410 à terme. Objectif: soulager les autres prisons, dont celle de la Croisée, située à Orbe également. Cette dernière héberge en permanence plus de 310 détenus, alors que sa capacité officielle est de 211 places.

"Les visites effectuées et les réponses au rapport 2020 ont permis d'identifier un problème de recrutement et de relève pour le personnel des établissements de détention avec l'ouverture des Grands-Marais et les départs à la retraite", a dit Carine Carvalho. Le recrutement d'agents de détention, un personnel "plutôt rare", est un "processus lent", a-t-elle rappelé. Le Conseil d'Etat est prié de renseigner le Grand Conseil sur sa stratégie en la matière.

Explications demandées sur Isenau

Parmi ses 26 observations pour 2021, la Coges questionne aussi la conduite du Canton dans le cadre de l'affaire Isenau. En octobre 2020, le Tribunal fédéral (TF) a admis le recours d'opposants au plan partiel d'affection (PPA) de ce domaine des Diablerets, concerné par un projet de renouvellement de télécabine, à l'arrêt depuis plusieurs années.

Les juges ont estimé que le PPA s'écartait de l'inventaire fédéral concernant la protection du bas marais des Moilles, ce qui constitue une violation du droit fédéral. Le PPA rognait sur cet espace protégé, dans une mesure supérieure à la faible marge de manoeuvre laissée aux cantons. L'adoption du PPA par le Conseil communal ainsi que l'approbation cantonale qui a suivi en décembre 2017 ont donc été annulées.

"Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'arrêt du TF n'est pas très élogieux par rapport au travail des services concernés de l'Etat", a fait remarquer Jean-François Chapuisat, de la sous-commission dédiée au Département des institutions et du territoire (DIT).

La Coges s'étonne que lors du recours au TF, le Service du développement territorial (SDT) de l'époque a produit deux déterminations dans lesquelles il confirme le bien-fondé du PPA, "alors qu'il avait été informé par la Direction générale de l'environnement (DGE) qu'un problème important de définition du périmètre des bas marais avait été identifié".

La commission somme le Conseil d'Etat de s'expliquer sur cette stratégie de défense "difficilement compréhensible". Elle lui demande aussi d'informer le parlement de la suite qu'il entend donner à l'arrêt du TF et dans quel délai.

Un sixième des promesses non tenues

Les dysfonctionnements de l'Etat civil, la vétusté de l'Hôpital Intercantonal de la Broye (HIB) ou encore la prise en charge des jeunes en difficulté sont quelques-uns des autres points saillants qui ont été évoqués devant la presse à Lausanne. Les observations de la Coges sont contraignantes et le Conseil d'Etat devra répondre à chacune d'entre elles.

Au total, 128 observations ont été adressées au gouvernement durant la législature qui s'achève, a indiqué Monique Ryf. Jusqu'ici, les promesses formulées dans les réponses du Conseil d'Etat ont été réalisées dans 42% des cas, selon la Coges. Elles l'ont été "partiellement" dans 41% des cas et dans 17% des cas, rien n'a été fait à ce jour.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Les Zurich Lions visent un premier break

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Portieu du LHC, Connor Hughes devra encore sortir le grand jeu mardi (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

L'acte IV de la finale des play-off de National League se déroule ce soir à Malley, dès 20h.

Mené 2-1 dans la série, Lausanne devra imposer sa loi sur sa glace, comme les hommes de Geoff Ward l'avaient fait dans un match 2 remporté 4-2 face aux Zurich Lions.

Mais le LHC ne peut pas se permettre la moindre baisse de régime face au "Z", qui cherchera à signer le premier break dans cette finale. Il a pu le constater à nouveau samedi dans le troisième match, où les Lions zurichois ont profité d'un trou d'air de trois minutes des Vaudois pour inscrire deux buts et renverser la vapeur.

Lausanne devra entamer ce match avec la même intensité que celle affichée samedi par les Zurichois en début de partie. La gestion des temps faibles sera primordiale, tout comme celle des situations spéciales. Le LHC est ainsi resté "muet" en supériorité numérique samedi malgré deux opportunités, dont une alors qu'il menait encore 2-1 au début de la seconde période.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Antti Suomela: "A Lausanne, on gagne et on perd ensemble"

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Antti Suomela veut savourer chaque instant de cette finale, sa première chez les pros (© KEYSTONE/PostFinance/VALENTIN FLAURAUD)

Centre numéro un de Lausanne, Antii Suomela connaît une finale plutôt tranquille en termes de productivité.

Le Finlandais de 30 ans essaie d'aider l'équipe dans toutes les situations, alors que l'acte IV de la finale se tiendra mardi soir à Malley. "On gagne et on perd ensemble", rappelle-t-il.

Avec 9 points (4 buts) en 14 matches de play-off, Antti Suomela n'est plus le top scorer du LHC. Le Finlandais est le cinquième meilleur compteur de son organisation durant les séries derrière Lawrence Pilut (10 points), Jason Fuchs (10), Michael Raffl (9) et Jiri Sekac (9). Les deux attaquants étrangers ont le même nombre de points que leur coéquipier scandinave, mais ils ont inscrit davantage de buts.

Muet face à Zurich

Auteur d'un triplé lors du sixième match contre Davos en quarts de finale, Suomela est depuis rentré dans le rang en ce qui concerne la production offensive. Absent à l'occasion du premier match contre Fribourg, le numéro 11 des Lions vaudois en est à un assist en sept matches. Et même si l'on sait que tout se resserre en play-off, Suomela n'a pas inscrit le moindre point en trois rencontres face à Zurich qui mène 2-1 dans la série.

Ce manque de concrétisation peut inquiéter les supporters, mais pas Antti Suomela. Quand on lui demande si cela le dérange de devoir affronter différentes lignes que le match se dispute à domicile ou à Zurich, le Finlandais n'a pas le coeur qui s'emballe: "Oui, tu joues contre différents types de joueur, mais au final cela reste du hockey. Chaque joueur dans cette ligue sait jouer et chaque joueur dans cette ligue peut être dangereux. Peu importe qui tu affrontes, tu dois rester concentré."

La meilleure époque de l'année

A 30 ans, Antti Suomela vit la première finale de sa carrière professionnelle. Et le Finlandais profite du moment présent. "C'est la première fois que je suis dans une équipe qui dispute une finale et c'est un sentiment incroyable, expliquait-il à l'issue de l'entraînement de lundi. Je n'ai jamais ressenti ça avant, puisque je ne l'ai jamais vécu. C'est vraiment la meilleure époque de l'année. Il faut essayer de ne pas être trop nerveux et de rester relâché."

Relâché, mais concentré. Et les deux équipes arrivent assez bien à laisser très peu de place à l'adversaire et à faire le moins de fautes possible. "En finale, on sait que la moindre erreur peut avoir de lourdes conséquences, alors on cherche à éviter les pénalités stupides au maximum par exemple", analyse-t-il.

"Les parties sont tellement serrées, poursuit-il. Parfois tu te retrouves dans l'arrondi avec un joueur adverse, tu es derrière lui et il part d'un côté. Tu es peut-être en retard, alors tu dois faire attention de ne pas laisser traîner une canne vers ses patins et peut-être lui laisser un peu de marge. C'est bien sûr différent s'il pique vers le filet."

Grande confiance en soi

Ce qui frappe aussi avec cette équipe de Lausanne, c'est le sentiment que même après une défaite, les gars ne sont pas déprimés et qu'ils ont le sentiment que leur façon de jouer va leur permettre de franchir les obstacles. "On sait de quoi on est capable, chacun fait confiance à l'autre, raconte Suomela. On a joué du bon hockey toute la saison. Parfois tu perds en jouant bien et le but dans ce genre de situation, et je l'ai vécu au cours de ma carrière, c'est de ne pas monter trop haut ni de descendre trop bas."

A-t-il déjà fait partie d'une équipe avec un aussi haut niveau de confiance en elle? "C'est une très bonne question. En Amérique du nord, c'était différent. Les gars changeaient beaucoup en raison de la profondeur de l'effectif. Ici, on est ensemble depuis le début, on n'a pas trente joueurs qui peuvent arriver en cours de route. On gagne et on perd ensemble."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Acquittement confirmé pour l'ex-secrétaire général de Beaulieu

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L'ancien secrétaire général de la Fondation Beaulieu à Lausanne a été une nouvelle fois blanchi (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le Tribunal cantonal vaudois confirme l'acquittement de l'ancien secrétaire général de la Fondation Beaulieu à Lausanne. Comme en première instance, la Cour d'appel a estimé que Marc Porchet n'était pas coupable de gestion déloyale.

Alors que le Ministère public avait requis huit mois de prison avec sursis pour "gestion déloyale aggravée", Marc Porchet est à nouveau blanchi. Contacté lundi par Keystone-ATS, son avocat Stefan Disch a parlé d'une "grande satisfaction" mais aussi d'un "grand soulagement", rappelant que la procédure judiciaire a duré pratiquement sept ans.

Me Disch a salué un jugement qui allait "bien au-delà de l'acquittement de première instance", prononcé en août dernier par le Tribunal d'arrondissement de La Côte. Marc Porchet se voit aussi allouer un tort moral de 5000 francs et une indemnisation complète pour ses frais de défense. De plus, les conclusions civiles de la Fondation de Beaulieu en liquidation, qui avaient été partiellement admises en première instance, sont entièrement rejetées, a précisé l'avocat.

Réputation "détruite"

Pour mémoire, Marc Porchet a été secrétaire général de la Fondation de Beaulieu à Lausanne de 2001 jusqu’à sa débâcle financière en 2017. Egalement patron de la fiduciaire mandatée pour la gestion opérationnelle du site, il a été soupçonné d'avoir profité de cette double casquette pour favoriser ses intérêts et ceux de proches.

La semaine dernière lors de son réquisitoire devant la Cour d'appel, le procureur François Danthe avait parlé "d'un conflit d'intérêts patent" et d'une "confiance trahie" envers la Fondation Beaulieu. Il avait tenté de convaincre les juges que Marc Porchet avait agi "de façon intentionnelle, mû par une volonté de s'enrichir personnellement."

Pour la défense, Stefan Disch avait rétorqué que Marc Porchet n'était pas responsable de la déconfiture de Beaulieu et que le Ministère public se "trompait de cible".

Mardi, l'avocat a souligné que la réputation de Marc Porchet avait été "littéralement détruite par la violence des accusations portées contre lui." Il a stigmatisé "une plainte pénale déposée sans aucune mesure ni précaution, l'accusant de certains faits gravissimes et manifestement faux."

Comme lors de sa plaidoirie, il a critiqué "un communiqué de presse dévastateur" du Conseil d'Etat vaudois "qui reprenait dans les grandes lignes la dénonciation pénale et plaçait Marc Porchet "au centre d'un système d'enrichissement illégitime."

Le Parquet se prononcera plus tard

Le Ministère public peut encore faire recours auprès du Tribunal fédéral. Sollicité par Keystone-ATS, le Parquet vaudois a répondu "qu'il prenait acte de la décision de la Cour d'appel pénale qui a partiellement admis son recours." Il a ajouté qu'il restait dans l'attente du jugement motivé "afin de se déterminer sur la suite à donner."

En attendant la décision du Ministère public, Stefan Disch a estimé que ce jugement en appel allait, "autant que faire se peut, réhabiliter Marc Porchet et lui restituer au moins son honneur." Selon lui, il restera néanmoins "les stigmates d'une débâcle que Marc Porchet a dû assumer tout seul après avoir été mis au pilori pour des motifs essentiellement politiques." Et de conclure que "l'heure des comptes civils viendra."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Les vignerons vaudois sur le qui-vive face au gel

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Les vignerons vaudois sont inquiets à cause du gel (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les vignerons vaudois sont inquiets face aux gelées nocturnes qui touchent actuellement la Suisse romande. En raison de la surface des cultures, aucune mesure d'urgence ne peut être entreprise.

"Nous sommes tous inquiets, on frise le code un peu partout", a déclaré François Montet, président de la Fédération vigneronne vaudoise, lundi à Keystone-ATS. "Dans le meilleur des cas nous serons juste au-dessus du zéro", a-t-il ajouté.

Un premier épisode de gel vendredi a donné lieu à des "dégâts mineurs" tandis qu’un deuxième épisode a eu lieu dans la matinée. Il est toutefois encore trop tôt pour dire si la vigne a subi des dégâts. "Il faudra attendre quelques jours pour se prononcer".

Les viticulteurs vaudois croisent les doigts pour les prochaines nuits, MeteoNews ayant annoncé des températures minimales autour de 0° ou légèrement inférieures, ainsi que des gelées au sol, pour les nuits à venir et jusqu'à vendredi. La Suisse romande est un peu plus exposée au gel que l'est du pays en raison des éclaircies nocturnes qui y sont plus fréquentes.

"A la merci de la météo"

Les vignerons vaudois ne peuvent entreprendre aucune mesure pour contrer le gel. "L'enfumage par bougies peut marcher dans les fonds de vallées en Valais, mais pas chez nous. En raison de nos surfaces, nous sommes à la merci de la météo", explique François Montet.

Les seules mesures préventives sont à prendre bien à l'avance, au niveau des méthodes de culture. "On peut agir sur la gestion de la hauteur de l’herbe et la hauteur du fil porteur", développe le spécialiste. En effet, comme l'air froid est lourd, plus une branche est proche du sol, plus elle risque de subir des dégâts en raison du gel.

Dans le cas actuel, le fait que les vignes n'aient pas encore été ébourgeonnées pourrait jouer en faveur des viticulteurs. "Suivant le niveau de gel, cela pourrait nous donner une chance, mais si c'est un gros gel, tout va y passer", prévient-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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