Lausanne
Crise à la Fondation Urgences Santé: l'Etat de Vaud décide d'agir
Face à une crise de plus en plus aiguë au sein de la Fondation Urgences Santé (FUS) à Lausanne, qui gère notamment les appels au 144, le Conseil d'Etat vaudois a décidé mercredi d'intervenir. Il a mandaté un haut fonctionnaire pour établir un premier diagnostic.
La Fondation Urgence Santé gère la centrale d'appels d'urgences sanitaires pour les cantons de Vaud et Neuchâtel, ainsi que la centrale téléphonique des médecins de garde (CTMG). Depuis le début 2021, des employés se plaignent de problèmes de gestion et de manque de personnel. Autre grief: une gouvernance jugée opaque.
Après un premier courrier anonyme, un second courrier, signé, avait été adressé en août à la cheffe du Département de la santé et de l'action sociale (DSAS) Rebecca Ruiz, avec l'appui du syndicat SSP Vaud. Pour y voir plus clair, le Conseil de fondation a lancé l'automne dernier un audit sur le fonctionnement de la FUS et les conditions de travail. Mme Ruiz a décidé de faire de même, mais axé plus sur la gouvernance générale de la Fondation.
L'affaire avait même rebondi au Grand Conseil en novembre dernier. Un député UDC s'était fait le relais des critiques et avait déposé une interpellation, décrivant une "situation alarmante". La FUS est une fondation de droit privé dotée d'un Conseil de fondation avec laquelle l'Etat passe un contrat de prestation annuel.
Trois audits déjà avec celui de 2018
La FUS a déjà fait l'objet d'un premier audit en 2018, qui avait amené un certain nombre de correctifs. Selon une partie des employés, la situation ne s'est pas améliorée depuis. Elle a même empiré en 2021 et s'est encore détériorée depuis le début de l'année.
Le canton confirme mercredi une "dégradation de l'ambiance de travail signalée le 8 février", avec notamment la démission de deux cadres. Le syndicat SSP Vaud ainsi que trois partis bourgeois (PLR, UDC et Centre) avaient alerté en matinée que la crise s'aggravait, évoquant la démission du directeur de la centrale 144.
C'est pourquoi le Conseil d'Etat a décidé d'agir et de mandater le chef de l'Etat-major cantonal de conduite (EMCC), Denis Froidevaux, très en vue durant la pandémie. Sa mission première: établir rapidement un diagnostic permettant de stabiliser et d'assurer le bon fonctionnement de la FUS ainsi que de restaurer un climat de travail apaisé, a indiqué le gouvernement dans un communiqué.
Des propositions de réorganisation de la FUS, en concertation avec son Conseil de fondation, seront faites au Conseil d'Etat par le chef de l'EMCC. Elles seront adressées Mme Ruiz, Béatrice Métraux et le président du conseil de fondation de la FUS.
Mission et sécurité assurées
Les autorités vaudoises tiennent à souligner qu'à "aucun moment les prestations délivrées par la FUS à la population en matière d'urgence et de santé publique n'ont été touchées par ces dysfonctionnements managériaux. Sur le plan opérationnel, la réponse aux besoins de la population est et continuera d'être assurée".
Dans un communiqué conjoint publié plus tôt, les sections vaudoises du PLR, de l'UDC et du Centre appelaient le Conseil d'Etat à prendre des mesures adéquates. Elles se disent inquiètes d'une FUS qui semble avoir fini "par imploser", avec "des démissions en cascade, un personnel surmené et de nombreux arrêts maladies".
"Malgré le fait que la FUS soit une fondation de droit privé, il est de la responsabilité du Conseil d'Etat de s'assurer que le service à la population soit garanti, ce qui ne semble être absolument plus le cas dans ces conditions", écrivent les trois partis bourgeois.
Changements de statuts exigés
SSP Vaud, qui a appuyé le personnel du FUS dans ses tentatives d'alerter les pouvoirs publics, s'est aussi montré très inquiet. Le syndicat estime que l'institution traverse une crise "profonde".
Dans un communiqué, il exige le retrait du Conseil de fondation et la mise sous tutelle immédiate de la FUS par l'Etat de Vaud, qui est son principal financeur. Le syndicat souhaiterait aussi des changements de statuts de la FUS, reconnaissant par exemple la mission publique des deux centrales, 144 et CTMG.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Lausanne Méditerranées revient avec une édition consacrée au Liban
La 4e édition de Lausanne Méditerranées met à l’honneur le Liban. Dès samedi et jusqu'au 8 octobre, plus de 40 propositions attendent le public, du théâtre à la danse, en passant par la musique, le cinéma, la littérature et la photo. A l'agenda également, des soirées festives, des conférences, des ateliers et des rencontres.
Après le Maghreb, la Grèce et l’Albanie, Lausanne Méditerranées consacre cette nouvelle édition à un pays qui "fascine depuis toujours par son incroyable diversité", relève la Ville dans un communiqué. Il interroge aussi par sa complexité et les crises traversées depuis la guerre civile (1975-1990) et plus récemment l’explosion du port de Beyrouth.
Lausanne Méditerranées souhaite mettre en lumière la capacité remarquable des Libanais d’affronter les soubresauts de l’époque et la créativité foisonnante qui émane de ce petit territoire. Les associations libanaises présentes à Lausanne sont au coeur de la programmation. L'objectif est le mélange des publics, la promotion d’expressions culturelles multiples et de projets participatifs.
De nombreuses institutions culturelles se sont associées à la manifestation, à l'instar du Théâtre Vidy-Lausanne, des Docks, Pyxis, de la Maison de la culture et de l’innovation numérique ou encore de la Cinémathèque suisse.
Pour cette édition 2023, Lausanne Méditerranées propose en préambule des ateliers et des activités pour partir à la découverte de la culture libanaise dans plusieurs centres socioculturels de la ville ainsi qu’à la bibliothèque jeunesse. Contes, cuisine, danse orientale, films: le programme prévu jusqu'au 7 octobre a déjà débuté mercredi dernier.
www.lausanne.ch/lausannemediterrannées
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne: fermeture prolongée de la piscine de Mon-Repos
La piscine de Mon-Repos à Lausanne restera fermée encore une année. Une corrosion de la structure a été découverte lors des travaux de rénovation lancés le printemps dernier.
Cette "corrosion avancée des armatures" était restée invisible jusqu'ici, cachée sous les faux-plafonds et derrière une isolation thermique collée au béton, annonce lundi la Ville de Lausanne. Elle s'est développée au fil des ans, "à la faveur d'un environnement fortement humide et chargé de chlore".
Alors que la piscine devait rouvrir début 2024, de nouveaux travaux sont nécessaires et repoussent la réouverture à septembre 2024. Ils visent à "assainir et étanchéifier les armatures des plafonds, la dalle des vestiaires, ainsi que le pourtour des bassins. Les suspentes du plafond acoustique présentant des faiblesses seront intégralement remplacées", poursuit le communiqué.
Le coût de ces nouveaux travaux est estimé à 1,65 million de francs. Un crédit complémentaire auprès du Conseil communal sera demandé.
En attendant la réouverture, les nageurs de Mon-Repos pourront continuer à se rendre "sans surcoût" à la Vaudoise aréna. Les titulaires d'un abonnement AquaPass Regio (piscines lausannoises et région, sans la Vaudoise aréna) pourront le prolonger aux mêmes conditions qu'au moment de la fermeture de Mon-Repos.
Inaugurée en 1972, la piscine de Mon-Repos est l'une des installations sportives lausannoises les plus appréciées de la population et la plus fréquentée avec une moyenne de 200'000 entrées par année, rappelle la capitale vaudoise.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
CSP Vaud: des capsules pour accompagner les couples qui se séparent
Le CSP Vaud met en ligne trois capsules vidéo sur la séparation et le divorce. Elles visent à informer sur les démarches à entreprendre dans ces situations.
"Cela fait longtemps que nous souhaitions encore augmenter la diffusion des informations sur ces sujets de droit de la famille, qui constituent de loin le sujet principal de nos consultations", souligne Denis Martin, juriste du CSP Vaud, cité lundi dans le communiqué.
Des aide-mémoires sont publiés depuis plusieurs années. "Mais nous voulions pouvoir nous adresser aux gens sur les réseaux sociaux. Les personnes vont ainsi prendre connaissance des informations générales. Et nos consultations pourront servir à informer celles qui ont besoin de précisions spécifiques", ajoute-t-il.
Selon le CSP Vaud, la révision du droit de la famille a complexifié les démarches, notamment en matière de convention de divorce et de calcul de la pension alimentaire.
Les capsules contiennent des sous-titres en plusieurs langues. Elles sont visibles sur le site internet du CSP Vaud et sur Youtube.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Une septantaine de collaborateurs de Tamedia manifestent
Quelque 70 collaborateurs de Tamedia ont protesté lundi matin à Lausanne contre la restructuration des rédactions du groupe en Suisse romande. La manifestation marquait le début des négociations avec l'éditeur.
Le rassemblement s'est formé lundi matin devant la tour Edipresse. Il a réuni des collaborateurs de 24 heures, de la Tribune de Genève, de la rédaction T (rédaction commune des titres romands de Tamedia) et de différents services éditoriaux. "Pas d'infos sans journalistes" ,"Tamedia tue toujours vos médias" "Saignez l'info, voilà l'intox", pouvait-on lire sur des pancartes.
Plusieurs personnalités politiques vaudoises de gauche sont venues apporter leur soutien, a constaté Keystone-ATS sur place. Parmi elles figurait les conseillers nationaux socialiste Pierre-Yves Maillard, président de l'Union syndicale suisse (USS), et écologiste Raphaël Mahaim.
Les manifestants ont dénoncé "le saucissonnage" des coupes par TX Group. Quelques collaborateurs sont ensuite entrés dans le bâtiment pour entamer la première séance de négociations avec l'éditeur. Les discussions sont prévues jusqu'au 8 octobre. Un guichet de départs volontaires a d'ores et déjà été ouvert.
Tamedia a annoncé mercredi dernier qu'il allait biffer jusqu'à 28 postes sur 247 collaborateurs en Suisse romande, soit environ 10% des effectifs cet automne. Ces suppressions de postes touchent tous les titres et services éditoriaux. Une procédure de consultation a été lancée avec la coordination des rédactions de Suisse romande, les sociétés de collaborateurs et le syndicat impressum.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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