Rejoignez-nous

Lausanne

Crise à la Fondation Urgences Santé: l'Etat de Vaud décide d'agir

Publié

,

le

Les dysfonctionnements au sein de la Fondation Urgences Santé (FUS) à Lausanne, qui gère notamment les appels au 144, ont déjà déclenché trois audits depuis 2018. Cette fois-ci, c'est l'Etat de Vaud qui agit (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Face à une crise de plus en plus aiguë au sein de la Fondation Urgences Santé (FUS) à Lausanne, qui gère notamment les appels au 144, le Conseil d'Etat vaudois a décidé mercredi d'intervenir. Il a mandaté un haut fonctionnaire pour établir un premier diagnostic.

La Fondation Urgence Santé gère la centrale d'appels d'urgences sanitaires pour les cantons de Vaud et Neuchâtel, ainsi que la centrale téléphonique des médecins de garde (CTMG). Depuis le début 2021, des employés se plaignent de problèmes de gestion et de manque de personnel. Autre grief: une gouvernance jugée opaque.

Après un premier courrier anonyme, un second courrier, signé, avait été adressé en août à la cheffe du Département de la santé et de l'action sociale (DSAS) Rebecca Ruiz, avec l'appui du syndicat SSP Vaud. Pour y voir plus clair, le Conseil de fondation a lancé l'automne dernier un audit sur le fonctionnement de la FUS et les conditions de travail. Mme Ruiz a décidé de faire de même, mais axé plus sur la gouvernance générale de la Fondation.

L'affaire avait même rebondi au Grand Conseil en novembre dernier. Un député UDC s'était fait le relais des critiques et avait déposé une interpellation, décrivant une "situation alarmante". La FUS est une fondation de droit privé dotée d'un Conseil de fondation avec laquelle l'Etat passe un contrat de prestation annuel.

Trois audits déjà avec celui de 2018

La FUS a déjà fait l'objet d'un premier audit en 2018, qui avait amené un certain nombre de correctifs. Selon une partie des employés, la situation ne s'est pas améliorée depuis. Elle a même empiré en 2021 et s'est encore détériorée depuis le début de l'année.

Le canton confirme mercredi une "dégradation de l'ambiance de travail signalée le 8 février", avec notamment la démission de deux cadres. Le syndicat SSP Vaud ainsi que trois partis bourgeois (PLR, UDC et Centre) avaient alerté en matinée que la crise s'aggravait, évoquant la démission du directeur de la centrale 144.

C'est pourquoi le Conseil d'Etat a décidé d'agir et de mandater le chef de l'Etat-major cantonal de conduite (EMCC), Denis Froidevaux, très en vue durant la pandémie. Sa mission première: établir rapidement un diagnostic permettant de stabiliser et d'assurer le bon fonctionnement de la FUS ainsi que de restaurer un climat de travail apaisé, a indiqué le gouvernement dans un communiqué.

Des propositions de réorganisation de la FUS, en concertation avec son Conseil de fondation, seront faites au Conseil d'Etat par le chef de l'EMCC. Elles seront adressées Mme Ruiz, Béatrice Métraux et le président du conseil de fondation de la FUS.

Mission et sécurité assurées

Les autorités vaudoises tiennent à souligner qu'à "aucun moment les prestations délivrées par la FUS à la population en matière d'urgence et de santé publique n'ont été touchées par ces dysfonctionnements managériaux. Sur le plan opérationnel, la réponse aux besoins de la population est et continuera d'être assurée".

Dans un communiqué conjoint publié plus tôt, les sections vaudoises du PLR, de l'UDC et du Centre appelaient le Conseil d'Etat à prendre des mesures adéquates. Elles se disent inquiètes d'une FUS qui semble avoir fini "par imploser", avec "des démissions en cascade, un personnel surmené et de nombreux arrêts maladies".

"Malgré le fait que la FUS soit une fondation de droit privé, il est de la responsabilité du Conseil d'Etat de s'assurer que le service à la population soit garanti, ce qui ne semble être absolument plus le cas dans ces conditions", écrivent les trois partis bourgeois.

Changements de statuts exigés

SSP Vaud, qui a appuyé le personnel du FUS dans ses tentatives d'alerter les pouvoirs publics, s'est aussi montré très inquiet. Le syndicat estime que l'institution traverse une crise "profonde".

Dans un communiqué, il exige le retrait du Conseil de fondation et la mise sous tutelle immédiate de la FUS par l'Etat de Vaud, qui est son principal financeur. Le syndicat souhaiterait aussi des changements de statuts de la FUS, reconnaissant par exemple la mission publique des deux centrales, 144 et CTMG.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Hockey

Buteur patenté du LHC, Damien Riat en veut encore plus

Publié

le

Damien Riat traverse une période faste (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Meilleur buteur de Lausanne la saison passée avec 24 réussites en 69 matches, Damien Riat veut aller encore plus haut. Devenu père juste avant l'été, le Genevois traverse une période rose.

Avant le dernier exercice, Damien Riat donnait l'impression de ne pas être parvenu à dévoiler tout son potentiel. Buteur droitier de talent, il n'avait jamais dépassé les 12 buts en saison régulière, alors qu'il avait une fois inscrit un quadruplé avec Bienne.

Et puis la saison passée, ce fut le déclic, l'exercice de la révélation. En saison régulière, l'attaquant vaudois a inscrit 37 points (18 buts) en 50 rencontres pour terminer 27e meilleur compteur de la ligue. En 19 parties de play-off, il a ajouté 11 points (6 buts).

Fin de contrat en 2025

Avec une pareille fiche, on l'imaginait déjà dans l'avion pour Prague, prêt à participer au Championnat du monde, là où la Suisse est allée cueillir une magnifique médaille d'argent. Sauf que non, Damien Riat est resté en Suisse pour assister à la naissance de son premier enfant.

"C'est un incroyable bonheur, je n'aurais jamais imaginé que ça nous apporte autant de bonheur à ma femme et à moi, raconte-t-il. On gère plutôt bien. Ma femme s'occupe souvent de la petite, ce qui fait que j'ai la chance de pouvoir me reposer. Je la remercie pour ce sacrifice et de faire en sorte que tout se passe bien pour moi sur la glace."

Devenu un pion essentiel de l'attaque des Lions à 27 ans, Damien Riat s'est mis en valeur. Sous contrat avec Lausanne cette saison, le Genevois ne sait pas encore de quoi son avenir sera fait après la saison à venir. Si Jason Fuchs a prolongé son bail avec le LHC, Tim Bozon et Damien Riat ne l'ont pas encore imité.

Et a priori, cela ne dérange pas le numéro 9 du LHC de ne pas avoir déjà dessiné les contours de son futur. "Cela se passe bien en ce moment, confie-t-il. Je suis conscient de ce que je peux amener à une équipe. Je n'ai pas de pression, je vis au jour le jour et on verra la suite."

La culture du travail

Passé tout proche du premier titre de son histoire au printemps dernier avec cette défaite 2-0 lors du septième match à Zurich, le LHC ambitionne forcément de franchir cette dernière étape, comme le rappelle Riat: "Je dirais qu'on a goûté à ce que c'était d'avoir un titre, mais là on a envie du gâteau au complet. On est tous arrivé prêt et avec des ambitions. On veut y aller. Après cette défaite contre Zurich, c'était dur, mais c'était un mal pour un bien, car on a appris et pris de l'expérience."

Avec un staff compétent et inchangé, quel est le mot d'ordre de cette saison? "Faire confiance au processus, note Riat. On a vu que notre manière de jouer gênait nos adversaires. On est structuré avec un staff qui fait du très bon boulot au niveau des détails. La mentalité est d'aller gagner chaque match et de jouer de la bonne manière. Il y a cette culture du travail et de ne jamais rien lâcher."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Jeux olympiques

Coe et Lappartient rêvent de succéder à Bach

Publié

le

Président de World Athletics, Sebastian Coe se verrait bien président du CIO (© KEYSTONE/AP/GREGORIO BORGIA)

7 candidats, dont l'ancien champion olympique britannique Sebastian Coe et le Français David Lappartient, brigueront en mars 2025 la succession de Thomas Bach à la tête du CIO. L'instance l'a annoncé.

Bach, qui dirige depuis 2013 l'instance internationale, a annoncé après les JO de Paris son intention de passer la main. Coe est le patron de World Athletics et avait été l'organisateur des JO de Londres 2012. Lappartient est pour sa part président de l'Union cycliste internationale (UCI) et du comité olympique français.

Coe, double champion olympique du 1500 m, a pour lui son aura sportive, une surface médiatique renforcée par la puissance de la presse anglophone, ainsi qu'un long parcours de dirigeant.

Il s'est cependant attiré des inimitiés dans le monde olympique en décidant d'attribuer des primes aux athlètes médaillés d'or des JO de Paris, sans consulter personne, alors que la plupart des fédérations internationales ne peuvent pas suivre financièrement.

Ses positions sans concession, dont le bannissement pur et simple des athlètes russes depuis le début de la guerre en Ukraine, tranchent aussi avec la recherche du consensus de Thomas Bach.

Les autres candidats à s'être officiellement déclaré sont, dans l'ordre alphabétique: Le prince jordanien Feisal al Hussein, l'ancienne championne de natation zimbabwéenne Kirsty Coventry, le Britannico-suédois Johan Eliash, patron de la Fédération internationale de ski, Juan Antonio Samaranch junior, fils de l'ancien patron emblématique du CIO et Morinari Watanabe, président de la Fédération internationale de gymnastique.

"Les candidats, précise le CIO, présenteront leur programme par vidéo à l'ensemble des membres du CIO à l'occasion d'une réunion à Lausanne en janvier 2025."

Encadrée par des règles drastiques, la campagne pour succéder à Thomas Bach s'annonce très feutrée. La commission d'éthique, outre des règles anticorruption, édicte des règles de discrétion très strictes. Pour "prévenir les excès", les prétendants doivent "éviter toute comparaison" avec leurs rivaux et "ne doivent participer à aucun débat public entre eux", selon ces directives.

Non seulement les membres du CIO ne peuvent soutenir publiquement un candidat, mais cette neutralité s'applique à toute la famille olympique, notamment aux fédérations internationales et aux comités nationaux olympiques et à leur personnel: même un "j'aime" sur les réseaux sociaux leur est interdit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Lausanne

Le Collectif de la grève féministe vaudois remporte une victoire

Publié

le

Le Collectif de la grève féministe vaudois dénonce depuis des années un durcissement du droit de manifester (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Collectif de la grève féministe vaudois, qui dénonce depuis plusieurs années un durcissement du droit de manifester, a été entendu par la Ville de Lausanne. La municipalité est revenue en partie sur les conditions que le Service de l'économie avait posées pour autoriser un défilé dans les rues de la capitale vaudoise, en 2022, a-t-on appris, lundi, dans un communiqué envoyé par le mouvement féministe.

Le Service de l'économie avait notamment averti le Collectif de la grève féministe de possible sanction en cas de présence, au sein du cortège, d'écrits, de banderoles, de drapeaux, d'emblèmes pouvant heurter la sensibilité d'autrui, exacerber un sentiment d'insécurité ou exalter des idées de haine, de racisme, de violence.

La municipalité a aussi estimé qu'on ne pouvait mettre à la charge des organisatrices les dégâts éventuels aux biens communaux commis durant la manifestation. Selon la Ville de Lausanne, on ne devait pas non plus faire porter l'entière responsabilité de la gestion et de la bonne tenue de la manifestation au collectif féministe.

L'exécutif de la Ville de Lausanne a jugé non conformes à la Constitution ces restrictions émises par le Service de l'économie de la municipalité dans son autorisation. Ces exigences limitaient, à ses yeux, les libertés de manifestation, de réunion et d'expression des organisatrices du cortège.

Dans un communiqué, le Collectif de la grève féministe vaudois salue cette "excellente décision" de la Ville de Lausanne. Elle permet de "réaffirmer que la rue est un espace de débats démocratiques et que l'Etat doit s'assurer qu'elle puisse remplir sa vocation contestataire".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

La Collection de l'Art Brut inaugure La Cabane pour les tout-petits

Publié

le

La Collection de l'Art Brut à Lausanne ouvre un espace d'accueil pour les enfants de 18 mois à 4 ans, qui se veut pédagogique et multi-sensoriel (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

La Collection de l'Art Brut à Lausanne inaugure cette semaine La Cabane pour les tout-petits. Cet espace d'accueil pour les enfants de 18 mois à 4 ans se veut pédagogique et multi-sensoriel, conçu sur mesure pour ce public-cible. Ils pourront découvrir l'Art Brut à leur rythme, sous des formes variées et ludiques (puzzles, assemblages, dessins, jeux de piste).

Le vernissage de La Cabane aura lieu mercredi à 18h00, en présence de représentatnts de la Ville de Lausanne. Ce nouvel espace d'accueil au musée même s'inscrit dans le cadre du projet-pilote de la Ville "Penser la diversité autrement" (2022-2024), explique l'institution dans un communiqué. Il sera ouvert du mardi au dimanche de 11h00 à 18h00, précise-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Vierge

Vous avez tendance à être trop perfectionniste, ce qui freine votre avancée et génère du stress. Vous vous compliquez la vie inutilement !

Les Sujets à la Une

X