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Lausanne

Les chauffages électriques doivent disparaître d'ici 2033

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Le Canton de Vaud tourne la page des chauffages et chauffe-eau électriques avec une nouvelle réglementation (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Dans le canton de Vaud, le décret prévoyant l'assainissement des chauffages et des chauffe-eau électriques entre en vigueur le 1er janvier prochain. Il met définitivement un terme à l'utilisation de ce type d'installations et fixe un délai pour leur remplacement au 1er janvier 2033, sauf exceptions. Un délai de six mois est prévu pour s'annoncer.

"Cette réglementation permettra de générer rapidement des économies d'électricité et d'augmenter la résilience du système électrique vaudois, notamment durant la période hivernale", informe jeudi le Conseil d'Etat dans un communiqué. Pour faciliter cette transition, le gouvernement renforce les subventions en la matière. Il vient d'adopter une directive qui précise l'application de ce décret.

Cette dernière s'applique à l'assainissement des chauffages et chauffe-eau électriques centralisés ou décentralisés qui équipent les bâtiments existants, rappelle le Canton. De 16'000 à 20'000 logements seraient concernés.

Recensement

Les propriétaires de bâtiments chauffés électriquement devront s'annoncer dans les six mois qui suivent l'entrée en vigueur du décret au 1er janvier 2025 auprès de leur gestionnaire de réseaux de distribution, de leur fournisseur d'énergie ou auprès de toute autre entité en charge du comptage d'électricité. Ce devoir d'annonce a pour but de recenser les bâtiments concernés dans le cadre strict de l'application du décret.

Celui-ci prévoit la possibilité de déroger à certaines obligations. Une situation financière ne permettant pas la réalisation de travaux d'assainissement est par exemple un motif de dérogation. Les propriétaires qui doivent assainir leur système de chauffage et/ou chauffe-eau électriques peuvent aussi recevoir des aides financières.

Energie renouvelable

Les systèmes centralisés de chauffages électriques des bâtiments doivent être remplacés par d’autres systèmes de production de chaleur. Les énergies renouvelables telles que les chauffages à bois (bûches, pellets, plaquettes), les pompes à chaleur (air-eau, sol-eau, eau-eau), le chauffage à distance (CAD) alimenté majoritairement par des énergies renouvelables ou des rejets de chaleur, seront privilégiés.

S'agissant des chauffages électriques centralisés des bâtiments, le délai d'assainissement est strictement fixé au 1er janvier 2033.

Trois catégories de consommation ont, en revanche, été fixées pour les chauffages décentralisés. Si elle est faible, il y a une dispense provisoire de l'obligation d'assainir les appareils. Si elle est moyenne, la directive prévoit une prolongation du délai de cinq ans, soit au 1er janvier 2038. Et si la consommation est élevée, le délai au 1er janvier 2033 reste appliqué.

Chaud débat au Grand Conseil

Le glas des chauffages électriques avait sonné dans le canton en décembre 2022. Le Grand Conseil avait en effet accepté en troisième débat la proposition du Conseil d'Etat les interdisant, après plusieurs rebondissements dans les longues discussions sur ce sujet au plénum, notamment autour de la question d'exclure du décret les chauffages décentralisés (environ 80% de la consommation).

Les chauffages et chauffe-eau électriques représentent aujourd’hui près de 10% de la consommation vaudoise annuelle, soit l'équivalent d'une quarantaine d'éoliennes. Cette consommation monte à 15% en hiver. L’objectif du décret est de réduire la consommation en misant sur l'efficacité énergétique.

Après l'étape politique, le démontage des chauffages électriques a encore connu un volet juridique: à la suite d'un recours, le Tribunal fédéral a débouté en mai dernier l'association vaudoise Choc électrique et deux particuliers contestant leur démantèlement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Swiss Loto et EuroMillions: 35 nouveaux millionnaires en 2024

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L'année dernière a été "historique" avec un gain record de 64,6 millions de francs, remporté le 2 mars 2024 (image symbolique). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les jeux de la Loterie Romande et de Swisslos (cantons alémaniques et Tessin) ont fait 35 nouveaux millionnaires l'an dernier en Suisse. Vingt-six personnes le sont devenues grâce au Swiss Loto, neuf avec l'EuroMillions.

Le Swiss Loto a permis en moyenne à plus de deux nouvelles personnes par mois de devenir millionnaire, souligne lundi la Loterie romande dans un communiqué. Elle rappelle aussi que l'année a été "historique" avec un gain record de 64,6 millions, remporté le 2 mars 2024. Le précédent record de 48,6 millions datait de 2014.

L'an dernier, 26 personnes ont vu leur compte crédité d'un ou plusieurs millions: 23 grâce au Swiss Loto et trois grâce au jeu additionnel Joker. Pour l'EuroMillions, neuf chanceux ont gagné un million en Suisse - dont cinq en Suisse romande - lors de la nouvelle édition de la "Pluie de Millionnaires", le 22 novembre dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Vaud: une motion veut interdire la pub pour les steaks végétaux

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Après le Valais, des députés vaudois s'inquiètent aussi de la promotion des "filet", "steak", "jambon" ou "saucisse" à toutes les sauces veggie (photo symbolique). (© Keystone/DPA/SILAS STEIN)

A l'instar du Valais, une motion vaudoise veut aussi interdire la publicité pour les steaks végétaux. Déposé juste avant Noël, le texte sera formellement présenté mardi au Grand Conseil. Signé par une soixantaine de députés, surtout de droite mais aussi un peu à gauche, il dénonce une dévalorisation de la filière animale.

"Les termes 'filet', 'steak', 'jambon' ou 'saucisse' sont aujourd'hui utilisés à toutes les sauces malgré leur signification liée aux produits d'origine animale", observent les deux motionnaires principaux, la PLR Marion Wahlen et l'UDC Nicolas Bolay. Il est important de pouvoir identifier ce que l'on mange, selon eux, en référence aux "steaks de soja", aux "burgers végétariens" ou encore aux "saucisses vegans".

"L'usage abusif de ces termes utilisés par l'industrie des produits à base de végétaux est de nature à créer une confusion auprès des consommateurs et dévalorise le travail de la filière animale", expliquent les deux parlementaires. La motion est intitulée "Ce qui est viande pour l'un est végétal pour l'autre".

"Ce n'est donc en aucun cas un débat pour ou contre la viande, mais bien une question d'éviter toute confusion publicitaire", explique à Keystone-ATS Marion Wahlen. "L'idée est clairement de mettre en valeur les acteurs de la viande et des circuits courts, donc locaux, par opposition au soja qui n'est par exemple pas produit chez nous", souligne la députée vigneronne.

Motion acceptée en Valais en décembre

Plus précise que dans le canton du Valais, la motion vaudoise demande au Conseil d'Etat de proposer au Grand Conseil un projet de loi modifiant celle sur les procédés de réclame (LPR) afin d'interdire, notamment dans l'espace public, la publicité utilisant des termes liés aux produits de boucherie d'origine animale pour nommer des denrées sans viande, à base de protéines végétales. La modification pourrait prendre la forme d'un nouvel article.

L'adaptation législative, voulue par les motionnaires, doit également permettre d'établir une liste des dénominations dont l'usage de la publicité serait réservé uniquement aux produits d'origine animale.

En décembre dernier, le Grand Conseil valaisan a accepté une motion visant à interdire la promotion de steaks végétaux. Elle était signée par des élus de l'UDC, du Centre et du PLR. Le texte a été approuvé par 60 voix pour, 48 contre et onze abstentions. Au Conseil d'Etat de proposer désormais un projet législatif.

Quid des tomates "coeur de boeuf"?

En contrepoint à ce débat, la députée écologiste vaudoise Valérie Zonca s'est exprimée jeudi dans une colonne d'opinion du 24 heures, titrée "Qui a peur des steaks végétaux?". Elle y estime que "des études récentes démontrent que les consommateurs font très bien la différence entre les produits carnés et les substituts. Ces derniers sont en effet souvent très clairement étiquetés 'végétariens' et sont présentés sur des rayons séparés dans les supermarchés".

"Les arguments brandis dans les parlements vaudois et valaisans sont en réalité plus utiles pour l'industrie de la viande afin de lutter contre le nouveau marché des substituts végétaux en pleine croissance, qui leur fait de plus en plus d'ombre", juge l'élue.

Sur une note plus légère, elle interroge: "Que fait-on des fruits de mer qui ne sont pas des fruits? Quid de la souris d’agneau qui n'est pas un plat à base de souris? Et que faire face au lait de coco, qui n'est en rien du lait? Le loup de mer est-il dangereux pour nos troupeaux? Et la liste des incohérences alimentaires pourrait être encore longue". Avant de conclure: "Il reste à espérer que la tomate 'coeur de b½uf' sera épargnée par ces interdictions d'un autre temps".

La motion vaudoise va être renvoyée en commission, avant un débat en plénum qui risque d'être animé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'affaire Sinner examinée mi-avril par le TAS

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Jannik Sinner passera devant le TAS en avril (© KEYSTONE/EPA/ROLEX DELA PENA)

Le no 1 mondial Jannik Sinner comparaîtra les 16 et 17 avril devant le TAS après avoir été testé positif à une substance interdite sans être suspendu. Le TAS l'a annoncé vendredi.

"Aucune des parties n'a demandé une audience publique et les débats se tiendront à huis clos", au siège de la juridiction sportive à Lausanne, poursuit la même source. Aucune date n'est fixée pour la sentence, habituellement rendue quelques semaines à quelques mois après.

A deux reprises, en mars 2024, d'infimes traces de costébol (un anabolisant) avaient été détectées dans l'organisme de l'Italien, mais le tribunal indépendant sollicité par l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (Itia) avait estimé fin août qu'il n'avait "commis aucune faute ou négligence".

Le vainqueur de l'Open d'Australie et de l'US Open soutient qu'il a été contaminé par un membre de son équipe médicale, qui aurait appliqué sur sa propre main un spray en vente libre contenant du clostébol avant de masser Sinner et de faire pénétrer la substance interdite par accident dans son organisme.

Mais l'Agence mondiale antidopage a saisi le TAS en septembre et réclame une suspension d'un à deux ans à l'encontre du no 1 mondial, âgé de 23 ans. L'Itia et la Fédération internationale de tennis se sont jointes à l'appel et seront également parties à l'audience.

"Il a été considéré dans la décision qu'il n'y avait pas de faute de Sinner. Notre position, c'est qu'il y a quand même une responsabilité de l'athlète par rapport à son entourage", expliquait mi-décembre Olivier Niggli, le directeur général de l'AMA.

"On ne conteste pas le fait que ça a pu être une contamination. Mais on estime que l'application des règles ne correspond pas à la jurisprudence", ajoutait-il.

Vainqueur de l'Open d'Australie et de l'US Open en 2024, Jannick Sinner affrontera le Chilien Nicolas Jarry au premier tour du majeur de Melbourne, qui débute dimanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Sauvetage de Télé-Dôle: il n'y aura pas de votation populaire

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Le sauvetage de Télé-Dôle peut aller de l'avant. Il ne passera pas par une votation populaire. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La récolte de signatures pour le référendum intercommunal contre le sauvetage de la société Télé-Dôle a échoué. Le comité référendaire n'a pas réussi à réunir les 5892 signatures nécessaires, a-t-il indiqué vendredi. La population ne sera donc pas amenée à s'exprimer en votation sur ce dossier.

"Malheureusement, les signatures nécessaires n'ont pas pu être rassemblées, a dit à Keystone-ATS le coprésident du Parti pirate vaudois (PPVD) Nils Schaetti, membre du comité référendaire et dont la formation politique soutenait le référendum. Le décompte final du nombre de paraphes n'était pas encore connu à ce stade.

La récolte avait démarré le 6 décembre dernier. Le comité avait jusqu'à ce 10 janvier pour récolter 5892 paraphes, soit 10% du corps électoral des 37 communes de la région nyonnaise. Un tel référendum sur plusieurs communes était une première dans le canton.

L'Etat apporte aussi son aide

La décision de le lancer faisait suite à l'annonce fin octobre de l'association Région de Nyon, qui regroupe la quarantaine de communes de la Côte, d'investir 2,62 millions de francs dans la société propriétaire des remontées mécaniques installées dans le massif de La Dôle. Dans la foulée, le Conseil d'Etat vaudois a annoncé une aide de 2,56 millions de francs.

"Il nous faudrait investir dans Télé-Dôle 2,6 millions de francs de nos impôts pour combler sa mauvaise gestion, financer des projets flous et miser sur un avenir sans vision ni garanties. C'est inacceptable", critiquait le comité référendaire, composé de sept personnes, sur son site internet. "Refusons ce gaspillage de fonds publics et exigeons une meilleure gestion de nos ressources".

"Aucun plan de trésorerie ni plan financier sérieux n'est présenté, et la transparence fait défaut", avait argumente le comité. "Près de 50% des 'recettes' prévues sont des subventions publiques. Cette société n'est pas viable sans financement externe constant, et les risques sont énormes pour les contribuables", expliquait-il encore.

Le temps pressait

Pour rappel, réuni le 30 octobre dernier à St-Cergue, le Conseil intercommunal de Région de Nyon a largement voté en faveur d'un préavis présentant des solutions de financement afin de pérenniser la société d'équipements touristiques et sportifs qui gère notamment plusieurs remontées mécaniques. L'association régionale est l'actionnaire majoritaire (93%) de Télé-Dôle, elle-même basée à Nyon.

Concrètement, le crédit d'investissement a pour objectif de finaliser les aménagements en cours à La Dôle et de s'orienter vers une restructuration quatre saisons du domaine.

Le feu est désormais au vert pour ces différents crédits. Ce qui tombe à pic. Le temps pressait en effet dans ce dossier. La société Télé-Dôle restait toujours menacée d'une faillite.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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