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Les "derniers secours" ou comment faire face à la fin de vie

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Les cours de "derniers secours", créés par opposition aux "premiers secours", visent à offrir au grand public des connaissances de base pour pouvoir réagir à l'approche de la mort d'un proche ou de toute autre personne (photo symbolique). (© Keystone/GAETAN BALLY)

L'association palliative vaud propose des cours de "derniers secours" pour offrir des pistes face à la fin de la vie. Ce concept, créé par opposition aux "premiers secours" par l'urgentiste et palliativiste allemand Georg Bollig, ambitionne d'offrir au grand public des connaissances de base pour pouvoir réagir à l'approche de la mort d'un proche ou de toute autre personne.

"Chacun devrait posséder de telles compétences, car on sera tous confronté une fois ou l'autre, voire plusieurs fois, à la fin de vie", explique Esther Schmidlin, responsable de mission chez palliative vaud, interrogée par Keystone-ATS. Il ne s'agit pas de donner à chacun des compétences de professionnels, mais plutôt des capacités de réaction suivant les situations.

"Aujourd'hui les gens comprennent mal le concept de soins palliatifs, ils pensent que cela concerne les dernières heures, ou les dernières semaines d'une personne, mais en réalité l'accompagnement global arrive souvent plus tôt", poursuit cette infirmière spécialisée.

Le concept s'inscrit dans l'idée d'un mouvement citoyen solidaire et d'une communauté où les individus prennent soin des uns des autres ("caring community"). "Je peux par exemple me demander comment va ma voisine de 84 ans et ce que je peux faire pour elle", relève Esther Schmidlin. Le vieillissement de la population et la pénurie annoncée de personnel médical vont, selon elle, accroître ces besoins.

Massages et soins de bouche

Le cours de derniers secours est gratuit et consiste en quatre thèmes de 45 minutes, abordés sur une demi-journée. Parmi eux: "la mort fait partie de la vie", "anticiper et prendre des décisions", "soulager des souffrances" et "faire ses adieux". Limitée à 20 personnes, la formation est toujours dispensée par deux professionnels avec une expérience en soins palliatifs.

Les participants apprennent entre autres à communiquer avec une personne malade. "Qu'est-ce qui est bien de lui demander ou non, comment réagir si elle dit vouloir mourir", illustre Esther Schmidlin. Ils apprennent aussi à reconnaître les signes de l'approche de la mort, ainsi qu'à réaliser certains gestes simples, comme des soins de bouche, des massages ou des exercices de respiration destinés à soulager une personne mourante.

L'objectif consiste à donner des pistes et à indiquer les ressources disponibles en fonction des besoins. La formation est ouverte à tous et ne se destine pas spécifiquement aux proches aidants, même s'ils y sont les bienvenus, explique la spécialiste en soins palliatifs.

Dans les faits, les cours sont fréquentés à 80% par des femmes, dont la plupart ont plus de 50 ans. Les motivations varient. "Beaucoup de participants se préparent à la mort de leurs parents, des plus jeunes viennent parce qu'ils ont vécu la mort d'un proche. On a même eu une dame de 92 ans qui voulait se préparer à sa propre mort", raconte Esther Schmidlin.

Projet pilote pour les 8-16 ans

Palliative vaud prépare actuellement un projet-pilote pour les enfants et adolescents de 8 à 16 ans. "Le cours est le même mais la méthodologie est plus ludique et créative", précise Esther Schmidlin. "Les jeunes font aussi tous l'expérience de la mort, que ce soit d'un grand-parent ou d'une autre personne."

En Suisse romande, les premiers cours ont eu lieu en 2019 dans le canton de Vaud. Depuis, le concept se répand. Esther Schmidlin et ses collègues de palliative vaud ont formé des intervenants ces dernières années dans les cantons du Valais, Fribourg, Jura, Berne, Neuchâtel, et tout dernièrement dans celui de Genève.

L'intérêt pour les cours est parfois fluctuant. Esther Schmidlin espère qu'à l'instar de certaines sociétés en Suisse alémanique, des entreprises romandes offriront bientôt ces formations à leurs employés.

https://www.palliativevaud.ch/formation/cours-derniers-secours

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Chaux-de-Fonnier Patrick Herrmann décroche le Champignac d'or

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Patrick Herrmann a remporté le Champignac d'or 2024. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Patrick Herrmann remporte le Champignac d'or 2024. Alors conseiller communal de La Chaux-de-Fonds, il s'est distingué par sa déclaration dans ArcInfo: "Il y a bien assez de places de parc à La Chaux-de-Fonds. Le problème, c'est que trop de monde les utilise."

C'est la deuxième année consécutive qu'un élu de l'exécutif chaux-de-fonnier remporte cette distinction, puisque Théo Bregnard avait remporté l'édition 2023. Patrick Herrmann a reçu samedi la statuette de plâtre dorée réservée au vainqueur.

Le Champignac d'argent va au conseiller fédéral Guy Parmelin. Le Vaudois est récompensé pour avoir déclaré "Il faut bien commencer par un début" sur les ondes de la RTS-La Première. Le conseiller fédéral a remercié les organisateurs pour cette distinction par le biais d'une petite vidéo.

Trois "étoiles montantes du champignacisme" ont également été distinguées lors de la cérémonie de remise des prix, samedi à Lausanne dans la librairie Basta! Fabrice Moscheni, député UDC au Grand Conseil vaudois, obtient la mention "Unique unicité" pour sa citation dans Le Temps: "Etant l'unique université de Lausanne, l'UNIL restera avec certitude la meilleure université de Lausanne."

25 candidats

Autre députée au Grand Conseil vaudois, la Verte Géraldine Dubuis s'adjuge la mention "Contagion musclée". Lors d'une séance du Parlement vaudois, elle avait déclaré: "Taxons le sucre pour financer la lutte contre les maladies non transmissibles par le sport."

Enfin, l'ex-rédacteur en chef de l'Hebdo et du Temps, Eric Hoesli, remporte la mention "Opération spéciale". Il avait déclaré dans les colonnes du Temps: "Pour le reste, la guerre de longue durée à laquelle la Russie s'est vue contrainte du fait de la résistance des Ukrainiens et du soutien massif apporté à l'OTAN, les Etats-Unis et l'UE, va certainement lourdement influencer d'éventuelles discussions."

Le Grand Prix du Maire de Champignac existe depuis 1988 et récompense "les plus belles performances oratoires romandes" sélectionnées durant l'année par les lecteurs du journal "La Distinction". Cette année, 25 candidats étaient en lice.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Arrêts de bus pour les handicapés: Vaud veut rattraper son retard

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En Suisse, les personnes en situation de handicap doivent pouvoir emprunter les transports publics facilement et de manière autonome, indique la loi fédérale sur l'élimination des inégalités frappant les personnes handicapées (LHand) (archives). (© Keystone/GAETAN BALLY)

Vaud veut accélérer la mise en conformité des arrêts de bus pour les personnes handicapées. Le Conseil d'Etat demande au Grand Conseil un crédit de 24,7 millions de francs pour rattraper son retard dans ce domaine. L'idée est aussi de soutenir les communes dans les travaux de mise aux normes de leur compétence.

Près de 17 millions de francs sont destinés à mettre aux normes les arrêts de bus situés le long des routes cantonales hors traversée de localité qui seront jugés prioritaires et proportionnés, a indiqué vendredi le Conseil d'Etat dans un communiqué.

Près de huit millions seront, eux, mis à disposition des communes sous forme de subvention pour les inciter à mettre en conformité les arrêts dont elles sont propriétaires, ajoute-t-il. Le Canton leur fournira aussi un appui technique et des conseils.

"Retard important"

Pou rappel, les personnes en situation de handicap doivent pouvoir emprunter les transports publics facilement et de manière autonome, indique la loi fédérale sur l'élimination des inégalités frappant les personnes handicapées (LHand). Ces adaptations bénéficient aussi aux personnes à mobilité réduite, par exemple les personnes âgées, les personnes accompagnées de jeunes enfants, blessées ou avec un bagage lourd. Environ 10% de la population est concernée.

Entrée en vigueur en 2004, cette loi donnait 20 ans pour mettre en conformité les infrastructures de transports publics. "Si le matériel roulant a été globalement bien adapté, la mise en oeuvre est moins avancée pour les infrastructures, en particulier les arrêts de bus", écrit le Canton. A ce jour, seuls 9% des arrêts de bus sont conformes à la LHand, soit environ 200 sur 2300.

"Ces montants visent à donner coup d'accélérateur pour combler un important retard, le plus rapidement et efficacement possible", explique la ministre en charge de la mobilité, Nuria Gorrite. "Pour le Conseil d'Etat, il est essentiel (...) aussi d'offrir une accessibilité universelle à ces modes de transport plus respectueux de l'environnement", souligne-t-elle, citée dans le communiqué.

Priorités fixées

Quelque 400 arrêts de bus sont situés sur les routes cantonales en dehors des localités, dont 30 seulement sont conformes. Des critères ont permis d'effectuer une priorisation, comme le nombre de montées par jour aux arrêts et leur proximité avec des établissements accueillant des personnes à mobilité réduite, tels que des hôpitaux et EMS, précise le Canton.

L'objectif est aussi de pouvoir offrir au moins un arrêt conforme à la LHand par localité. Cette priorisation a permis d'identifier quelque 80 arrêts à mettre aux normes ces prochaines années via le financement sollicité auprès du Grand Conseil.

Pour qu'un arrêt de bus soit conforme, la hauteur de ses bordures doit être adaptée, afin que les usagers puissent entrer dans les bus à niveau, soit sans marche ou seuil, de même que la largeur des quais.

En fonction de la situation et des infrastructures existantes, les travaux peuvent être plus conséquents pour garantir l'accessibilité à l’arrêt (terrassement, trottoir, aide à la traversée, etc), détaille-t-on.

Subventions à hauteur de 30%

Les communes sont, elles, responsables de 1900 arrêts, dont seulement environ 180 sont conformes Les crédits demandés permettront d'accorder des subventions à hauteur de 30% des coûts des travaux et pour un montant maximal de 15'000 francs par quai, indiquent les services de Nuria Gorrite.

Ce programme d'impulsion soutiendra la mise aux normes d'environ 250 arrêts sous responsabilité des communes. Les crédits doivent être engagés dans un délai de quatre ans après leur entrée en vigueur.

Les arrêts ferroviaires ne sont pas compris dans les aides financières proposées par le Conseil d'Etat. Ils sont en effet de la responsabilité des entreprises de transport qui les exploitent.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Eaux des rivières et des lacs: le Canton relève des améliorations

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Dans le canton de Vaud, deux rapports sur la qualité des eaux superficielles (rivières et lacs) et souterraines viennent d'être publiés. Ils offrent une vue d'ensemble de l'état actuel des eaux et des défis à relever pour en garantir la qualité (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La qualité des eaux vaudoises s'est améliorée de manière significative par rapport aux décennies passées, selon deux rapports publiés vendredi. Cette amélioration est due aux mesures mises en place par le Canton, notamment dans le traitement des eaux usées et la gestion des eaux dans l'agriculture. Ces actions, soutenues financièrement par l'Etat, produisent des résultats concrets au fil des années.

"Bien qu'à l'échelle du canton, la tendance soit positive, certaines rivières et nappes souterraines présentent encore des déficits et nécessitent des améliorations", relève toutefois la Direction générale de l'environnement (DGE) dans un communiqué.

"Des défis demeureunt en particulier face aux micropolluants, dont certaines substances persistantes contaminent les milieux aquatiques depuis des décennies. Les progrès des méthodes d'analyse permettent désormais une meilleure évaluation de l'ampleur de ces contaminants dans les eaux, notamment les métabolites de pesticides et les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS)", notent les services du ministre de l'environnement Vassilis Venizelos.

Depuis de nombreuses années, la DGE s'appuie sur un vaste réseau de surveillance pour suivre l'évolution de la qualité des cours d'eau, des lacs et des nappes souterraines. A ce jour, ce réseau comprend plus de 350 stations de collecte de données.

Tous les cinq ans

Les dizaines de milliers de données récoltées grâce à ce dispositif entre 2018 et 2022 ont été analysées et synthétisées dans deux rapports distincts: l'un consacré à la qualité des eaux superficielles et l'autre à celle des eaux souterraines. Ces publications seront renouvelées tous les cinq ans.

"Face aux changements climatiques et à l'intensification des pressions sur la qualité et la disponibilité des ressources en eau, une vigilance accrue est nécessaire", souligne le Canton. Compilant des données scientifiques précises, ces deux rapports constituent à cet égard des outils de référence, selon lui.

"Ils marquent la première étape d'une gestion intégrée de ses eaux. Une approche globale intégrant toutes les dimensions et les acteurs liés à la gestion de l'eau est, en effet, essentielle afin de relever les nombreux défis liés à l'utilisation et à la protection des ressources en eau", explique-t-il.

Plusieurs actions sont prévues, dont la mise en ½uvre de plans sectoriels liés à la gestion des eaux. Le premier, le Plan sectoriel de protection des eaux sera présenté en 2025, annonce le Canton. Les mesures envisagées viseront à assurer la préservation et l'amélioration de la qualité des eaux superficielles et souterraines.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Nouveau plan de gestion des carrières adopté par le canton de Vaud

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Le Conseil d'Etat vaudois a adopté un nouveau programme de gestion des carrières qui recentrera ses efforts sur un nombre restreint de sites. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Conseil d’Etat vaudois a adopté son nouveau programme de gestion des carrières. Recentrant les efforts sur un nombre restreint de sites, il permet de couvrir les besoins du canton en matériaux minéraux sur quinze ans, tout en limitant les nuisances et l’impact environnemental des exploitations. Quatre nouvelles gravières sont prévues.

Le programme de gestion des carrières 2024 définit les sites prioritaires pour les futurs projets d’extraction dans le canton, afin d’assurer un approvisionnement durable en matériaux minéraux jusqu’à l’horizon 2040, indique le Conseil d'Etat jeudi dans un communiqué. Objectif: assurer la sécurité d’approvisionnement indigène, réduire les nuisances liées au transport et limiter les impacts environnementaux et leur externalisation hors du canton.

Si par le passé le canton misait sur un nombre de réserves de granulats sensiblement supérieur aux besoins, cette pratique a montré ses limites. Le Conseil d’Etat entend désormais éviter les surcapacités. Dans le programme 2024, il table en parallèle sur une réduction de la demande, posant un premier jalon vers une économie circulaire dans le domaine des matériaux de construction.

Information en continu

Sur la base des sites retenus, les projets devront faire l’objet d’études et d’une procédure d’autorisation complète avant qu’une décision ne soit prise quant à leur exploitation effective. Cette dernière sera conditionnée à une analyse environnementale approfondie et à la mise en ½uvre de mesures de compensation en faveur de la biodiversité et de la conservation d’espèces menacées.

Les parties concernées, incluant des représentants des riverains et des milieux associatifs, seront informées d’un projet au fur et à mesure de son développement avant qu’il ne soit mis formellement à l’enquête publique.

Dans cette nouvelle planification des gravières, la liste des sites classés en priorité 1 est réduite à 14, au lieu de 21. Ceux-ci représentent un potentiel total de 10,5 millions de m3 de granulats naturels jusqu’en 2040.

Lois révisées

Parmi les quatorze gisements envisagés, quatre seulement constitueraient de nouvelles gravières, le reste des sites priorisés étant des extensions d’exploitations existantes. Cinq des sites les plus importants en capacité combinent en outre la possibilité d’un raccordement au réseau ferroviaire. Le programme prévoit également de poursuivre l’exploitation lacustre qui produit environ 15% du granulat naturel indigène.

L’économie circulaire ne se limite toutefois pas à revoir l’approvisionnement en matières premières minérales, souligne le Conseil d'Etat. Elle sera également déclinée dans la révision de la Loi sur l’énergie et la prochaine révision de la Loi sur les déchets. Cette dernière fixera comme priorité la réutilisation et la valorisation des déchets sous forme de matière et introduira des mesures incitatives pour préserver les ressources.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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