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Lausanne

Nouveau retard pour les travaux en gare de Lausanne

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Les travaux principaux en gare de Lausanne sont à l'arrêt depuis plusieurs mois (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le coeur du chantier d'agrandissement de la gare de Lausanne ne débutera pas comme prévu en fin d'année. L'Office fédéral des transports (OFT) a des doutes sur la statique du projet et demande des études complémentaires aux CFF. Le canton et la ville sont fâchés.

Aux abords de la gare, depuis plusieurs mois, des palissades de chantier sont en place, mais derrière elles, aucune activité. Le coeur des travaux de modernisation de ce noeud ferroviaire n'a pas pu commencer, faute d'autorisations. Celles-ci devaient arriver avant la fin de l'année, mais ce ne sera finalement pas le cas.

L'OFT, qui est chargé de valider les travaux, a annoncé mardi qu'il renvoyait aux CFF - maître d'ouvrage - des parties du dossier. Il leur demande en particulier de retravailler les aspects liés à la statique des structures prévues sous les quais et sous la place de la gare.

Manquements techniques

L'office pointe du doigt des "manquements techniques" et estime que les plans et calculs soumis par les CFF ne permettent pas de démontrer que la structure de la nouvelle gare "sera statiquement sûre". Les CFF doivent retravailler ces volets, principalement pour améliorer la sécurité et la longévité des éléments à construire, un constat qui n'est pas remis en question par les CFF, affirme l'OFT.

Certains secteurs de chantier déjà en cours peuvent se poursuivre. Il s'agit notamment des travaux sur les voies ferroviaires, de la construction du parking ou de la réfection de différents ouvrages. Mais le coeur de l'ouvrage reste à l'arrêt.

Refaire les calculs

Les CFF indiquent qu'ils "regrettent" le report de ces travaux. Pour l'élaboration des dossiers, ils se sont "appuyés sur le savoir-faire de plusieurs bureaux d'ingénieurs reconnus en Suisse". Ils ont de plus mandaté des experts pour vérifier et valider ces dossiers.

Suite aux demandes de l'OFT, les CFF ont mandaté un nouvel expert externe. Ce dernier a soulevé "un certain nombre d'éléments qui nécessitent un approfondissement et des études complémentaires".

La durée des études complémentaires ne peut pas être estimée, ajoutent les CFF. Ils rappellent que la transformation de la gare de Lausanne est "un projet extrêmement exigeant et complexe" et assurent que leurs équipes travaillent "d'arrache-pied" pour minimiser les retards occasionnés.

Au moins douze mois de retard

A ce stade, nul ne peut chiffrer précisément ce nouveau retard. Pour l'OFT, un report de "plusieurs mois est inévitable". "D'au moins douze mois", tonnent, particulièrement fâchés, le Conseil d'Etat vaudois et la municipalité de Lausanne dans un communiqué commun.

Le canton et la ville rappellent qu'ils avaient tiré la sonnette d'alarme en novembre 2021 déjà. Début 2022, une organisation resserrée entre l'OFT et les CFF aurait dû permettre le début des travaux de ce chantier stratégique avant la fin de l'année. En vain.

"Les travaux de mise à niveau auraient dû initialement se terminer en 2025: ils auront à peine débuté à cette date", notent canton et ville qui parlent d'un retard "de presque dix ans sur le planning initial". L'horizon 2034 est évoqué pour la fin des travaux.

Coup de massue

Après ce "coup de massue", le Conseil d'Etat et la municipalité indiquent avoir sollicité une entrevue urgente avec la cheffe du Département fédéral des transports, Simonetta Sommaruga. Ils souhaitent discuter avec la conseillère fédérale des conséquences "particulièrement dommageables" de ce nouveau report pour le rail romand.

Ils appellent le Conseil fédéral "à prendre sans attendre la mesure de la crise qui touche le noeud ferroviaire de Lausanne-Renens et l'ensemble du réseau CFF de Suisse romande". Ils rappellent que ce report survient quelques mois seulement après l'abandon de la technologie Wako, censée diminuer le temps de trajet Berne-Lausanne.

Moyens additionnels

Le report du chantier de la gare a de nombreuses conséquences négatives: pour les riverains, les commerçants et les usagers de la gare. Pour la collectivité qui devra payer les coûts de ce retard. Pour les entreprises qui doivent replanifier leurs engagements. Et pour la mise en service des nouveaux quais, et celle du nouveau tunnel du m2 et du m3, énumèrent les autorités.

Canton et ville veulent clarifier avec Simonetta Sommaruga quels "moyens additionnels" pourraient être "débloqués pour limiter les conséquences futures, notamment sur le projet d'horaire 2025".

Interrogé dans le 19h30 de la RTS mardi soir, le conseiller aux Etats Olivier Français (PLR/VD), ingénieur civil de profession, a déploré que ce "problème purement statique" ait été trouvé "après cinq ou six ans de discussions". Il demande que les ingénieurs concernés "prennent leurs responsabilités tout en garantissant la sécurité des usagers" et que Simonetta Sommaruga "tape du poing sur la table" pour trouver une solution "dans les plus brefs délais".

Rencontre proposée

Informée lundi soir du report, Simonetta Sommaruga a indiqué "avoir décidé d'inviter les représentants des CFF, du canton, de la ville et de l'OFT à un échange". La date n'est pas encore fixée.

Sur le fond, la conseillère fédérale "comprend la déception du canton de Vaud et de la ville de Lausanne. La gare de Lausanne est cruciale pour la Suisse romande et tout le pays", écrit-elle dans une prise de position écrite. "Pour cette raison, il est d’autant plus important qu'il n'y ait pas de manquements au niveau de la statique. La sécurité a la priorité absolue".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Lausanne

Le "J1" détrône le Crêt de la Neige pour le titre de toit du Jura

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L'ancien point culminant du massif du Jura, le Crêt de la Neige, photographié depuis Le Reculet en 2024. (UNIL/KEYSTONE) (© Keystone/UNIL)

Le Crêt de la Neige (1718 m) a perdu son titre de plus haut sommet du Jura. Un pic jusqu'ici anonyme, culminant à 1720,83 m d'altitude dans le Jura français et désormais baptisé "J1", a été identifié en juillet par une équipe de l'Université de Lausanne (UNIL).

"Le J1 n’avait pas attiré l’attention jusqu’ici, probablement parce qu’il n’est pas très apparent, entouré d’arbres, et que les méthodes traditionnelles de calcul par triangulation se basent sur l’intervisibilité des pics", a déclaré György Hetényi, professeur à l’Institut des sciences de la Terre (ISTE), lundi dans un communiqué.

Jusqu'à présent, deux sommets situés dans la partie française du Jura, le Crêt de la Neige et le Reculet, se disputaient le titre de point culminant de ce massif de plus de 360 kilomètres de long, le long de la frontière franco-suisse. Les cartes topographiques divergent encore sur ce point à l'heure actuelle, poursuit l'UNIL.

Une équipe de l'ISTE décide d'en avoir le coeur net. "J’avais aperçu une courbe de niveau sur une des cartes qui était intrigante et pas très lisible ", explique György Hetényi.

Bouleversements au sommet

Une campagne de mesures dites de "GPS différentiel" - consistant à placer pendant quelques heures une antenne sur les sommets afin d'obtenir leur altitude avec une précision de l’ordre du centimètre à l'aide de satellites et du réseau GPS permanent - est alors lancée avec l'autorisation de la préfecture de l'Ain (F).

Les résultats viennent bouleverser la hiérarchie du toit du Jura. Non seulement le "J1", situé lui aussi dans la partie française du massif, s'impose comme nouveau roi, dominant le Crêt de la Neige de 2,75 m, mais un autre pic nouvellement mesuré, le "J2" vient égaler le Crêt de la Neige "à 1718 mètres et quelques centimètres". Le Reculet et ses 1717,14 m se voit donc relégué à la quatrième place.

Les mesures ont été effectuées aux pointes de rocher fixes les plus hautes de chaque sommet, et les calculs présentent une marge d’erreur de 5 centimètres maximum, précise l'UNIL. «"Nous nous attendions à une différence, mais pas à ce qu’elle soit si prononcée ", commente György Hetényi.

Localisation secrète

Comme le Crêt de la Neige, le "J1" - baptisé en clin d'oeil au K2 dans le Karakorum au Pakistan - se situe dans la Réserve naturelle nationale de la Haute Chaîne du Jura. Celle-ci abrite des espèces rares comme le grand tétras et le lynx, dont l'équilibre est "très sensible aux pérégrinations humaines, et en particulier hors sentier". Pour cette raison, la localisation exacte du "J1" n’a pas été rendue publique.

Les résultats de la campagne de mesure ont été publiés dans les Mémoires de Géologie (Lausanne).

Le plus haut sommet du Jura suisse demeure quant à lui inchangé. Il s'agit du Mont Tendre, qui pointe à 1679 m d'altitude dans le Jura vaudois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Des protections menstruelles en libre accès à Lausanne

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Lausanne installe des distributeurs de protections menstruelles en libre service dans plusieurs endroits de la capitale vaudoise. Sont concernés les installations sportives, bibliothèques, musées ou certains établissements scolaires.(Image d'illustration © KEYSTONE/Laurent Gillieron)

La Ville de Lausanne va mettre à disposition des protections menstruelles gratuites dans ses infrastructures sportives, ses bibliothèques, ses musées et ses établissements scolaires dès la 7P. Pour toucher toutes les populations, des protections sont aussi disponibles dans les structures d’aide d’urgence lausannoises. Le déploiement se fera progressivement dès ce mois de septembre.

"En mettant à disposition des protections menstruelles gratuites dans les bâtiments et infrastructures communales, nous souhaitons faciliter la vie des filles et des femmes", explique Emilie Moeschler, municipale en charge des sports et de la cohésion sociale.

"Par exemple, avoir accès à ces protections sur site peut dépanner une sportive et lui permettre de s'entraîner", illustre-t-elle. "Rendre visible et banal l'accès à ces protections, c'est aussi une manière de briser les tabous qui existent autour des règles, souligne Mme Moeschler.

La Ville va installer des distributeurs dans les bibliothèques municipales et les principales installations sportives communales, telles que les piscines, le stade de Coubertin ou encore le centre sportif de Mauvernay.

Emilie MoeschlerMunicipale lausannoise chargée de la cohésion sociale et du sport

Le dispositif s'étendra dans un second temps à l'ensemble des installations et centres sportifs gérés par la Ville, mais aussi dans les musées communaux ainsi que dans les toilettes accessibles au public dans les bureaux de l'administration.

Inclure les femmes précarisées

"Nous souhaitons toucher un public aussi large que possible. Et cela inclut aussi les femmes précarisées, sans domicile fixe, pour qui l'accès à ces protections représente un véritable besoin", relève encore Mme Moeschler.

Depuis ce printemps, les quelque 350 femmes fréquentant chaque année le dispositif d'urgence lausannois ont accès à des protections menstruelles dans les structures d'accueil de jour et, grâce à un financement cantonal, aussi dans les hébergements d’urgence.

Emilie MoeschlerMunicipale lausannoise chargée de la cohésion sociale et du sport

La Ville rappelle que le projet-pilote lancé par le Canton de Vaud en 2021 dans 51 établissements scolaires vaudois indiquait que 63% des élèves menstruées ont utilisé les distributeurs installés dans les écoles principalement pour du dépannage et que 3% d'entre elles ont mentionné les utiliser pour des raisons financières. Enfin, 20% des élèves estimaient que la démarche a diminué le tabou lié aux règles dans leur établissement.

Robin Jaunin avec Keystone-ATS

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Culture

Le Digital Dreams Festival à l'UNIL attire près de 5000 personnes

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La première édition du Digital Dreams Festival à l'Université de Lausanne (UNIL) a offert une multitude d'activités et animations digitales. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

La première édition du Digital Dreams Festival sur le campus de l'Université de Lausanne s'est terminée dimanche. Après les Numerik Games et la Maison d'Ailleurs à Yverdon, le nouveau projet de Marc Atallah dédié à la créativité numérique a attiré 4900 personnes.

"L'Association Digital Dreams Festival est extrêmement satisfaite de cette première édition", écrite-elle dimanche soir dans un communiqué. Les organisateurs avaient initialement indiqué s'attendre plutôt à une fourchette entre 5000 et 10'000 visiteurs sur trois jours de manifestation.

A titre de comparaison, les deux dernières éditions des Numerik Games à Yverdon-les-Bains, créés par Marc Atallah en 2016, avaient attiré 14'300 spectateurs en 2023 et 10'400 en 2022.

Pour rappel, le patron du Digital Dreams Festival et maître d'enseignement et de recherche à l'UNIL a passé douze ans à la tête de la Maison d'Ailleurs, musée yverdonnois de la science-fiction et des utopies qu'il a contribué à développer et à faire connaître. Il a démissionné en début d'année après qu'on a refusé son souhait de monter sur le site de l'UNIL un festival dédié au numérique.

Plus de 70 activités

De vendredi à dimanche, le nouveau festival a proposé des concerts, jeux vidéo, ateliers, conférences, diverses performances artistico-numériques, une silent disco (vendredi soir) ou encore une soirée techno (samedi). Le nouveau rendez-vous s'est décliné en six centres d'intérêt pour près de 70 activités au total: gaming, arts visuels, société, familles, littératures et soirées festives.

Coproduit avec l'UNIL, l'événement se veut "multidisciplinaire, intergénérationnel, tourné vers le futur et dédié aux créativités digitales", selon ses organisateurs. La manifestation est imaginée "autour des valeurs de communauté, de fête, de créativité et d'éducation", disent-ils.

Elle se veut aussi durable et inclusive. Elle s'est tenue en plein air et sous tente entre l'Anthropole et l'Internef, à l'entrée du campus universitaire en venant de Lausanne. Le budget se chiffre à quelque 650'000 francs. Une deuxième édition est prévue en septembre 2025, selon Marc Atallah.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le MCBA célèbre l'oeuvre de l'artiste et sculpteur André Tommasini

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Le MCBA à Lausanne célèbre l'oeuvre du sculpteur lausannois André Tommasini (1931-2011). (© Etienne Malapert/MCBA)

Le MCBA célèbre l'oeuvre du sculpteur lausannois André Tommasini (1931-2011). Présentée à l'Espace Focus jusqu'au 5 janvier 2025 et rendue possible grâce à ses archives déposées en 2023 à l'Institut suisse pour l'étude de l'art (SIK–ISEA), l'exposition offre une large palette de son univers et dont le travail a marqué le paysage artistique romand de la seconde moitié du 20e siècle.

Né à Lausanne dans une famille de marbriers d'origine italienne installés au cimetière de Montoie, André Tommasini étudie la sculpture sur pierre avant de se former à l'Ecole cantonale de dessin et d'art appliqué et dans l'atelier de Casimir Reymond au début des années 1950, indique le Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA) dans un dossier de presse.

Il travaille d'abord dans l'entreprise familiale, qu'il reprend au décès de son père en 1964, et s'engage en parallèle dans une carrière artistique. Il maintiendra sa vie durant une triple activité partagée entre une pratique d'atelier, la réalisation de commandes publiques et la production de monuments funéraires.

Visibles au quotidien

Refusant de choisir entre son statut d'artiste et d'artisan, il acquiert une virtuosité technique dans le domaine de la pierre. Cette spécificité donne à son oeuvre un caractère quasi anachronique dans le champ de la sculpture des années 1970 et 1980, largement dominée par l'utilisation du métal et l'expérimentation avec de nouveaux matériaux comme le plastique, explique le MCBA.

Grand admirateur de la sculpture d'Henry Moore ou de Constantin Brancusi, André Tommasini est cependant réfractaire à tout symbolisme. Son oeuvre témoigne avant tout d'une recherche formelle sur la tension entre des formes contradictoires: l'organique et le géométrique, le plein et le vide, la contrainte et l'expansion.

Aspect essentiel de son oeuvre, ses réalisations dans l'espace public le conduisent à innover, tant dans le domaine des matériaux employés que dans celui du dialogue avec l'architecture environnante. Du mobilier des chapelles du centre funéraire de Montoie à Lausanne à la sculpture-fontaine d'Epalinges en passant par de multiples interventions en milieu scolaire, elles font partie de la vie quotidienne des Vaudois sans pour autant qu'ils en soient conscients.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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