Lausanne
Plusieurs chantiers débuteront cette année encore en gare de Lausanne
Les travaux d’agrandissement et de modernisation de la gare de Lausanne progressent. De nouveaux chantiers débuteront dans le courant de l’année, ce qui satisfait les demandes du canton de Vaud et de la Ville de Lausanne qui craignaient des retards. Les partenaires du projet se sont accordés sur un calendrier.
Dans un communiqué commun publié lundi, les CFF, le canton de Vaud, l'Office fédéral des transports (OFT) et la Ville de Lausanne font le point sur les chantiers en cours et à venir. Lancés le 29 juin 2021, les travaux battent leur plein à la gare de Lausanne, expliquent-ils.
Circulation modifiée
A l’ouest, des travaux de technique ferroviaire ont pour but de raccorder les voies de la gare à la nouvelle quatrième voie Lausanne-Renens. Une paroi de protection du chantier est également en construction, tout comme un nouveau mur de soutènement.
Au sud de la gare, les travaux de démolition des bâtiments du Simplon ainsi que les opérations de détournement des canalisations se poursuivent. D’autres travaux de forage sont également en cours au bas de l’avenue Ruchonnet ainsi que dans le passage sous voies est.
En outre, depuis lundi, la circulation est modifiée sur la Place de la Gare, en grande partie entourée de nouvelles palissades de chantier: le trafic routier transite désormais par le nord de la place et des itinéraires piétons ont été aménagés le long du bâtiment et au milieu de la place.
Réponse aux inquiétudes
En décembre dernier, le canton de Vaud et la Ville de Lausanne avaient exprimé leur inquiétude sur l’avancement du traitement des charges accompagnant l’autorisation de construire délivrée par l’OFT et des optimisations techniques du projet transmises entre-temps par les CFF. Elle portait sur deux grosses phases du chantier: les travaux sur les quais et les chantiers situés sous la place de la gare.
Début février, l’OFT et les CFF ont présenté aux partenaires une nouvelle organisation de projet permettant de sécuriser le calendrier actualisé du début des phases de travaux concernées. Un groupe de suivi ad hoc a été formé afin de suivre au plus près l’évolution du projet et de permettre cette année encore le début de plusieurs phases importantes du chantier. Dont les travaux sur les quais et les chantiers situés sous la place de la gare.
Les partenaires du projet ont exprimé leur soulagement et leur satisfaction de voir ce chantier se poursuivre et d’avoir pu éviter tout risque d’arrêt de celui-ci.
Crainte de formalisme excessif
Dans un article de 24 heures de fin novembre, la cheffe du Département vaudois des infrastructures Nuria Gorrite et la municipale lausannoise Natacha Litzistorf avaient exprimé leurs craintes quant à un retard supplémentaire de deux ans en raison d'un "formalisme excessif" de l'administration fédérale concernant ce vaste chantier. Ces reproches avaient alors été réfutés par l'OFT.
Lausanne
Le 117 rejoint les centrales d'urgence sur un seul site
Les quatre principales centrales d'urgence vaudoises - le 117, le 118, le 144 et le numéro des médecins de garde - sont désormais toutes regroupées sur un seul site ultra sécurisé à Lausanne. Le siège administratif de l'ECA a accueilli jeudi la dernière qui manquait, à savoir la centrale de police vaudoise et lausannoise.
La future centrale de gestion coordonnée du trafic de l'agglomération Lausanne-Morges (GCTA) doit encore suivre à fin 2024. A ces centrales viendront encore s'ajouter les infrastructures de gestion de crise de l'Etat de Vaud: le poste de commandement des opérations de l'Etat-major cantonal de conduite (EMCC), ainsi que les locaux de conduite de la Protection civile vaudoise (PCi).
Ce grand "Alarm Receiving Center" (ARC) qui a coûté quelque 34 millions de francs sera alors à 100% au complet. Il se situe dans un même vaste espace au nouveau siège de l'Etablissement cantonal d'assurance (ECA) inauguré en 2021 près de la Blécherette (ECAvenir). Les opérateurs resteront structurés par centrales et métiers.
"Montée en puissance"
Après la centrale de traitement des alarmes (118) en avril dernier, la centrale des appels sanitaires urgents (CASU) 144 et la centrale téléphonique des médecins de garde (CTMG) pour Vaud et Neuchâtel, c'est donc au tour de la centrale vaudoise police (CVP) de rejoindre l'ARC. Le déménagement a été effectué avec "succès" dans la nuit de mercredi à jeudi, a indiqué le Canton dans un communiqué.
"Cette réunification permet une montée en puissance lors des prises en charge d'événements d'importance et améliore la capacité des acteurs sécuritaires à répondre de façon coordonnée", souligne-t-il.
Dans sa nouvelle structure, la CVP est composée de 80 personnes dont 48 opérateurs 117 (inspecteurs de police judiciaire, policiers et gendarmes), 10 opérateurs de trafic professionnels (OTP), 11 opérateurs du Bureau renseignement police (BRP) et 11 personnes pour des tâches de gestion administrative et de conduite.
Pour rappel, chaque année en moyenne, quelque 250'000 appels au 117 sont enregistrés, 135'000 appels au 118, 237'000 au 144 et plus de 250'000 à la CTMG, auxquels viennent s'ajouter 66'000 alarmes du système Sécutel. Depuis le début de cette année, la CVP a enregistré plus de 260'000 appels 117, soit en moyenne près de 800 urgences par jour, ce qui représente une augmentation de 10% par rapport à 2022.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Le bureau de poste de Saint-François à Lausanne sera maintenu
Le bureau de poste de Saint-François à Lausanne sera maintenu. La filiale réintégrera l'Hôtel des postes au plein coeur de la ville une fois les travaux de transformation dans le bâtiment historique terminés, a annoncé jeudi La Poste dans un communiqué. Le chantier débutera en janvier 2024 et durera quelques années.
Durant cette fermeture temporaire, les clients pourront effectuer leurs transactions postales auprès de la filiale de Lausanne 1 à l'avenue de la Gare, qui se présentera dans un environnement modernisé et celle de la Riponne, tout comme dans la filiale en libre-service en face de la gare, ajoute le géant jaune. Les bureaux de Postfinance, actuellement aussi dans la bâtisse de Saint-François, déménageront, eux, durablement au Flon dès le 20 décembre.
"La Poste est heureuse d'annoncer que la filiale de Saint-François, sise à la Place Saint-François 15, intégrera de nouvelles surfaces dans les locaux de l'Hôtel des postes, une fois la rénovation entreprise par la société propriétaire PSP Real Estate AG (PSP)", écrit-elle. Les clients pourront y effectuer leurs dernières transactions postales jusqu'au samedi 30 décembre à 11h30, précise-t-elle.
Et de rappeler que la Poste a toujours souhaité rester dans le bâtiment actuel. Cette annonce est-elle donc un soulagement? Laurent Savary, directeur politique et communication pour la Suisse romande.
La possible disparition de cet office avait pourtant fortement mobilisé à Lausanne. Plusieurs manifestations avaient été organisées et une pétition, lancée par le collectif "La Poste doit rester à Saint-François" avait recueilli plus de 3'000 signatures. La levée de boucliers de la population signifie-t-elle que le géant jaune a désormais une image de « grand méchant » ? On retrouve Laurent Savary.
Mobilisation clef
De son côté, le collectif "La Poste doit rester à Saint-François" s'est réjoui de l'annonce de maintien. Mais peu importe si la Poste a toujours souhaité rester dans le bâtiment historique, il serait faux de dire que cet office de poste n’a jamais été menacé, selon le membre du collectif et conseiller communal lausannois Benoît Gaillard.
Pour Benoît Gaillard, c'est la population qui a fait la différence.
Rappelons encore que la poste de Saint-François doit tout de même fermer durant le chantier de l’Hôtel des postes, c’est-à-dire environ deux ans. Ses clients devront se rabattre sur les bureaux de la Riponne et de la gare dès le 30 décembre.
Isabelle Bertolini avec Keystone-ATS
Lausanne
A minuit, le budget finalement accepté par le Conseil communal
Il aura fallu attendre les premières minutes de la journée de mercredi pour que le Conseil communal de Lausanne accepte le budget 2024 de la Ville. Alors que la droite souhaitait continuer les débats mercredi soir, le camp rose-vert a réussi à classer le dossier.
Le budget de la Ville de Lausanne a été accepté en pleine nuit. Le Conseil communal a en effet adopté ce projet après minuit, lors d’une session ajoutée au dernier moment.
Peu avant minuit, une proposition du PLR souhaitait reporter et terminer le débat (et le vote final) ce mercredi soir lors d'une séance additionnelle déjà planifiée. Mais la gauche a réussi a ouvrir cette nouvelle session, à 00:01, pour quelques minutes.
Certains élus ont dénoncé une tentative de coup de force de la gauche pour faire voter le budget ce mardi. C'est notamment le cas du conseiller communal UDC Valentin Christe :
Faux, rétorque le conseiller communal socialiste Louis Dana :
Le résultat final était finalement de 52 oui pour 33 non. Soit donc plus que la majorité absolue.
Pour sa part, la conseillère communale Vert'libérale Virginie Cavalli dénonce une situation irresponsable :
Si les Vert's Libéraux ne remettent pas en question la question des investissements, ils dénoncent ici que le déficit est principalement lié à des frais de fonctionnement.
"Un bricolage à minuit"
L'UDC dénonce comme toutes ces dernières années un budget "irresponsable". Et Valentin Christe, lors d'une prise de parole mardi soir, a qualifié la proposition de nouvelle séance nocturne de "bricolage à minuit"
Louis Dana réfute l'ambiance "chaotique" de la fin de séance mardi soir et souligne que le dossier était quasiment clos :
Pour Virginie Cavalli, le camp rose-vert a de plus en plus de peine à justifier des exercices aussi déficitaires.
Cette nouvelle séance a donc dû être ouverte à 00h01, pour se terminer quelques minutes plus tard. Avec les indemnités des conseillers communaux, qui se montent à 80 francs par personne et par séance présente, cela représente plusieurs milliers de francs.
Lausanne
Objectif Climat demande un deuxième Plan climat digne de ce nom
Objectif Climat, qui regroupe 30 organisations de la société civile, continue de mettre la pression sur les autorités politiques vaudoises. Il leur demande que le deuxième Plan climat qui sera voté ce printemps puisse réellement répondre aux objectifs fixés et que la Loi sur l’énergie actuellement en consultation ne soit pas rabotée.
Dans ce qu'elles nomment leur Acte II, les 30 ONG demandent en premier lieu aux membres du Conseil d'Etat et aux députés vaudois de lire le rapport du GIEC à l'intention des décideurs. Elle les enjoint à rencontrer les scientifiques, à les inviter et à prendre en compte leurs avis, écrivent-elles mercredi dans un communiqué.
Les autorités sont également sollicitées afin d'intégrer à leurs réflexions l'audit de l'EPFL publié en 2022. Selon "ses conclusions alarmantes", le Plan climat vaudois 1ère génération reste loin de ses propres objectifs, à savoir 50% à 60% de réduction des émissions entre 1990 et 2030. Il ne devrait s'établir qu'à 8% d'ici la fin de la décennie. "Prévoir nécessite de se renseigner sur les faits avérés", soulignent les organisations.
Objectif Climat veut également que le gouvernement et le Parlement défendent et votent, au printemps prochain, un Plan climat "ambitieux, qui réponde aux défis de la transition climatique". Un bel exemple, concret, serait que le législatif soutienne la révision de la Loi cantonale sur l'énergie, pour qu'elle participe fortement aux baisses des émissions de gaz à effet de serre comme voulu par les autorités, écrivent les ONG.
Tous les mardis
Parmi elles figurent entre autres Grève du Climat, Grève pour l'Avenir, Alliance climatique, Greenpeace, ATE Vaud, Renovate Switzerland, Extinction Rebellion ou encore Ag!ssons.
Pour rappeler ce message, chaque mardi matin, dès le 19 décembre, une délégation des organisations va accueillir les députés entre 09h00 et 09h30. La population est invitée à participer. Lors de ce premier jour d'action, Objectif Climat sera d'ailleurs reçu par tous les présidents de groupe, précise le communiqué.
Le 10 octobre dernier, les 30 associations s'étaient retrouvées sur l'esplanade du Château à Lausanne pour rencontrer les députés lors de l'Acte I d'Objectif Climat. L'Acte II est prévu jusqu'à fin février.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Julian Meneberger
31 mai 2022 à 16:45
Les travaux de démolition lausanne sont des oeuvres particulièrement complexes et lourdes. Il faut compter les travaux de préparation, de planification, d'édification, d'encadrement. Sans non plus oublier ensuite la supervision, les controles juridiques, les normes sonores.