Lausanne
L'idéologue d'extrême droite Alain Soral condamné pour diffamation
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L'essayiste franco-suisse d'extrême droite Alain Soral échappe à la prison pour homophobie en Suisse. La justice vaudoise l'a toutefois reconnu coupable de diffamation à l'encontre d'une journaliste. Il écope de 30 jours-amendes à 50 francs.
La présidente du Tribunal de police de l'arrondissement de Lausanne Malika Turki n'a donc pas complètement suivi le réquisitoire du procureur général vaudois Eric Cottier. Le Ministère public demandait trois mois de prison ferme et sans sursis. Les infractions de discrimination et d'incitation à la haine n'ont pas été retenues.
La diffamation a en revanche été retenue par la Cour. M. Soral est ainsi condamné à une peine ferme de 30 jours-amendes de 50 francs, ainsi que 500 francs pour tort moral et 7000 francs de frais d'avocat pour la plaignante.
Alain Soral, de son vrai nom Alain Bonnet, 64 ans et domicilié à Lausanne depuis octobre 2019, était jugé à la suite d'une vidéo où il attaquait une journaliste de La Tribune de Genève et de 24 heures ayant publié un article à son sujet en août 2021 qu'il estimait à charge.
Dans cette vidéo publiée sur le site internet de son association Egalité et Réconciliation (E&R), M. Soral avait notamment traité la journaliste de "grosse lesbienne" et "militante queer", insinuant que ce dernier terme voulait dire "désaxé". Celle-ci avait déposé une plainte pénale en septembre 2021. L'accusation avait qualifié ce discours d'homophobe.
"Atteinte ciblée et réactionnelle"
La présidente a estimé que dans le contexte précis de l'affaire, il n'était "pas évident qu'il y ait un état de détestation contre la communauté homosexuelle". Pour elle, il s'agit plutôt d'une "atteinte ciblée et réactionnelle" à l'encontre d'une journaliste.
La juge a rappelé que les propos litigieux n'occupaient qu'une minute d'une vidéo de 13 minutes environ. Elle a aussi estimé que les commentaires injurieux ou haineux sur le site, posté a posteriori de la publication de la vidéo, n'étaient pas le fait de M. Soral.
Mme Turki a souligné que la nouvelle disposition du Code pénal, l'article 261 bis, avait "une portée plus large". Elle permet de sanctionner la propagation de la haine ainsi que les appels à la discrimination ou à la violence fondés sur l'orientation sexuelle, à l'instar des discriminations visant l'ethnie, la religion ou l'origine depuis la norme antiraciste introduite en 1995. Ce qui n'est pas le cas dans cette affaire, a conclu la Cour.
La présidente du tribunal a néanmoins aussi affirmé que "la liberté d'expression n'était pas absolue" et que les propos de M. Soral était "indiscutablement attentatoires à l'honneur" de la journaliste.
Recours du Ministère public?
"Je suis soulagé que l'homophobie n'ait pas été retenue, mais pas complètement satisfait même si je ne m'attendais pas à une relaxe totale", a réagi Alain Soral à la sortie de la salle du tribunal. Il a salué un "jugement mesuré, assez argumenté, pas aussi violent, excessif et délirant que le réquisitoire du procureur, ainsi que le travail rigoureux de la juge". Son avocat et lui laissent ouverte la question d'un appel contre la condamnation pour diffamation.
Le procureur général vaudois Eric Cottier, dont c'était la dernière intervention dans un procès puisqu'il part à la retraite à la fin de l'année, a indiqué pour sa part vouloir examiner dans les détails le jugement avant de faire recours ou non.
Il avait justifié la prison ferme, sans sursis, dans une "logique pénale" pour dissuader le pamphlétaire de récidiver, lui qui a déjà été condamné à une vingtaine de reprises en France, en grande partie pour des infractions liées à la provocation à la haine, diffamation et injure antisémite.
"Sentiment ambigu"
La journaliste a, elle, évoqué un "sentiment ambigu". "Je suis satisfaite qu'Alain Soral ait été condamné pour diffamation, mais je regrette que la discrimination et l'incitation à la haine n'aient pas été retenues. J'aurais souhaité que l'on reconnaisse une orchestration de la haine" à l'égard de la communauté LGBT, a-t-elle commenté.
Son avocat a souligné qu'il ne pouvait pas juridiquement faire appel, car une partie des conclusions ont été prises en compte. C'est au Ministère public de le faire, selon lui.
Au cours du procès mercredi, la juge avait proposé aux deux parties une conciliation, qui avait été refusée par la plaignante. M. Soral s'était néanmoins engagé à retirer immédiatement la vidéo de son site internet.
Dans un communiqué, l'association professionnelle des journalistes impressum "déplore vivement que l'on puisse s'attaquer à une journaliste en raison de son orientation sexuelle et, plus largement, en raison de son origine ou de sa religion".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Une voiture percute la vitrine d'un tea-room à Lausanne
Une voiture a percuté la vitrine d'un tea-room sur l'Avenue de Cour dimanche matin à Lausanne. Bien que spectaculaire, l'accident n'a fait que deux blessés légers.
"Le véhicule a roulé en marche arrière sur une centaine de mètres et a terminé sa course dans la vitrine d'un tea-room, où se trouvaient une vingtaine de clients", a déclaré Alexia Hagenlocher, porte-parole de la police municipale de Lausanne, à Keystone-ATS. Elle confirmait une information parue dans le quotidien 24 Heures.
La voiture a été stoppée par la vitrine de l'établissement, elle a pu repartir sans l'aide d'une dépanneuse. Deux personnes, victimes de coupures légères ont été amenées à l'hôpital pour un contrôle, a précisé 24 Heures.
Il s'agit du deuxième cas de mise en mouvement fortuite d'un véhicule en une semaine à Lausanne, a souligné Alexia Hagenlocher. Elle rappelle que chaque automobiliste est responsable de l'immobilisation de son véhicule et doit veiller à tirer suffisamment le frein à main, engager le rapport inférieur de la boîte à vitesses, et orienter les roues en direction d’un obstacle.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne: Quelque 500 manifestants dans un cortège antiraciste
Environ 500 personnes, selon la police, ont défilé samedi après-midi à Lausanne pour protester contre les violences policières. La manifestation était organisée par la Coalition Romande Antiraciste (CoRa) qui s'est récemment présentée au grand public.
Les manifestants se sont rassemblés à 14h sur la place du Château, a constaté Keystone-ATS. Le cortège s'est ébranlé vers 15h, passant par des lieux associés aux violences policières. Il s'est notamment arrêté devant l'Hôtel de police, où un Nigérian est décédé après son interpellation en mai dernier. Il devait se terminer dans le quartier de Prélaz où un adolescent a perdu la vie en août lors d'une course poursuite avec la police.
"No justice no peace", ont notamment scandé les manifestants. Le cortège a eu lieu dans le calme. L'atmosphère s'est brièvement tendue lors du passage devant la terrasse du restaurant "Le Vaudois" où un Erythréen avait perdu la vie lors d'une altercation en août.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Inauguration officielle du nouveau garage-dépôt des MBC à Denges
Après trois ans de travaux, le nouveau garage-dépôt routier des Transports de la région Morges-Bière-Cossonay (MBC) a été officiellement inauguré samedi à Denges (VD). Sur un terrain de 16'500 m2 entre les voies CFF et la route cantonale, il peut accueillir et entretenir une centaine de bus. Sa mise en service est prévue le 14 décembre.
Une cérémonie a eu lieu sur le site à la route de Préverenges 18, en présence notamment de la conseillère d'Etat Nuria Gorrite, cheffe du Département des institutions, de la culture, des infrastructures et des ressources humaines (DICIRH). Hormis les discours officiels, un acte inaugural, un spectacle et des visites guidées avaient été organisés, ont indiqué les MBC dans un communiqué.
Ce grand bâtiment flambant neuf vient remplacer le dépôt qui était jusqu'ici situé à Tolochenaz. L'actuel dépôt de Cossonay reste en activité, pour les bus qui sont mis en service dans la région du Pied-du-Jura. Quant à celui de Tolochenaz, il sera vendu.
Environ 150 collaboratrices et collaborateurs des métiers de conduite et de maintenance prendront leur service à Denges, selon le communiqué.
Panneaux solaires
Le garage-dépôt de Denges est composé de deux bâtiments reliés en sous-sol, destinés à l'entretien (atelier) et au stationnement (dépôt) d'une centaine de bus urbains et régionaux, ainsi que des locaux d'exploitation, des bureaux, des voies de circulation et des espaces de stationnement pour véhicules légers. Sa surface bâtie est d'environ 6700 m2.
"Les aspects de durabilité ont guidé les choix de construction. Quelque 3000 m2 de panneaux photovoltaïques en toiture assureront une part importante des besoins électriques du site. Le chauffage des locaux est assuré par l'énergie géothermique, tandis qu'un système performant de traitement permet le recyclage d'une partie de l'eau du lavage des bus", est-il détaillé.
Le site est par ailleurs conçu pour accueillir et charger les bus électriques commandés par les MBC. Leur livraison est prévue fin 2026, précise les MBC.
Près de 100 millions de francs
Le coût de ce garage-dépôt routier s'est monté à 99,8 millions de francs, financés par les MBC avec une garantie cantonale et fédérale. Les couts d'exploitation sont assumés pour trois quarts par les neuf communes des transports urbains de Morges et pour un quart par le Canton de Vaud et la Confédération.
Dès mars 2026, une partie de la halle de remisage sera également utilisée par les Transports publics de la région lausannoise (tl). "Une cohabitation inédite qui renforce la complémentarité des réseaux et maximise l'utilisation des nouvelles surfaces".
Fouilles archéologiques
A noter que des découvertes avaient été réalisées sur le site lors de fouilles archéologiques préventives. En 230 jours, une trentaine d'archéologues avaient en effet mis au jour 62 sépultures de l'âge du Bronze, de l'âge du Fer et de l'époque romaine, faisant du lieu un site archéologique d'importance nationale.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Ecole de commerce dans quatre régions: nouveau cursus adopté
L'Etat de Vaud a adopté le nouveau cursus de ses Ecoles de commerce pour la rentrée 2026. Les élèves suivront une grille horaire qui renforce les bases théoriques ainsi qu'un apprentissage pratique progressif pour mieux les préparer tant aux études supérieures qu'à une entrée sur le marché du travail.
Le gouvernement avait annoncé en mai qu'à partir de la rentrée 2026, le cursus d'Ecole de commerce ne pourra plus se faire en gymnase comme c'est le cas actuellement, mais uniquement dans les écoles professionnelles commerciales de Lausanne, d'Aigle et de Nyon. Vendredi, le Canton a annoncé que cette formation serait aussi dispensée à Yverdon-les-Bains (au Centre professionnel du Nord vaudois - CPNV).
L'Ecole de commerce propose une formation à plein temps en école, pendant trois ans, suivie d'une année de stage en entreprise. A l'issue de ce cursus, les élèves obtiennent simultanément leurs deux diplômes: un Certificat de capacité (CFC) et une maturité professionnelle (MP) "Economie et services, type économie". Le but est d'offrir le choix entre la poursuite d'études dans une HES ou l'entrée dans la vie active, rappelle le canton.
Allemand renforcé
"La nouvelle grille horaire renforce les disciplines fondamentales et les domaines-clés du commerce pour favoriser la réussite des élèves. Les mathématiques, les finances et la comptabilité bénéficient de davantage d'heures. Dès le début du cursus, les élèves consolideront aussi leur maîtrise du français et de l'allemand", expliquent les services du conseiller d'Etat en charge de l'éducation Frédéric Borloz.
Plusieurs choix ont dû être opérés. L'italien a été retiré du tronc commun au profit du renforcement de l'allemand, tout en restant disponible dans les spécialisations à choix. Dans le complément au CFC, les arts visuels et la musique ne figurent plus au programme.
Une approche philosophique, notamment à travers l'enseignement des principes éthiques, est intégrée aux cours de français, d'économie et de droit. En résumé, selon le Département de la formation (DEF), la culture générale est développée, avec des bases plus solides et une orientation commerciale.
Pas d'impact pour le cursus en cours
Ces modifications n'ont pas d'impact pour les élèves qui sont déjà en formation, souligne le DEF. Les élèves déjà engagés dans l'Ecole de commerce au sein d'un gymnase pourront d'ailleurs continuer leur formation en restant dans le même établissement jusqu'en 2029.
Pour rappel, la sortie de l'Ecole de commerce des gymnases vaudois a suscité les critiques et les inquiétudes des syndicats de l'enseignement. Ils ont dénoncé une décision "unilatérale et opaque" de la part des services de M. Borloz. Ils regrettent "la fin de non-recevoir du DEF à leurs revendications", soit l'ouverture de négociations, des garanties sur le transfert des enseignants touchés et leurs conditions de travail.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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