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Climat

Plan climat de Lausanne: 240 millions de francs bientôt sur la table

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La Municipalité de Lausanne devrait dévoiler un premier monitoring de son plan climat, lancé en 2021, cet automne. (©KEYSTONE/Laurent Gillieron)

Deux ans après avoir dévoilé son plan climat, la Municipalité lausannoise estime être en phase avec ses objectifs. Plusieurs grandes avancées sont prévues ces prochaines semaines. L'exécutif soumettra deux demandes de crédit au Conseil communal: 170 millions pour le développement du chauffage à distance et 75 millions pour la rénovation des bâtiments.

Lausanne a dévoilé son plan climat il y a tout juste deux ans. En janvier 2021, la capitale vaudoise annonçait vouloir viser zéro émission directe d’ici 2030 dans le domaine de la mobilité et zéro émission pour l’ensemble des émissions directes au plus tard à 2050. L’occasion de faire le point sur l’avancée du projet.

Pour atteindre son objectif, la Municipalité avait fixé 170 mesures, plus ou moins précises. Et elle tient pour le moment ses délais, selon elle. Mais un 1er monitoring précis sera effectué cet été. Natasha Litzistorf, municipale chargée de l’environnement.

Natasha LitzistorfMunicipale chargée de l'environnement

75 millions pour les bâtiments

Au moins deux grandes avancées sont dans l’air pour ce plan climat. La première : l’accélération de la rénovation énergétique des bâtiments. La Municipalité sollicitera le Conseil communal cette semaine pour obtenir un crédit de 75 millions de francs. Elle pourrait ainsi assainir une vingtaine de bâtisses. On retrouve Natasha Litzistorf.

Natasha LitzistorfMunicipale chargée de l'environnement

170 millions pour le chauffage

Autre grand chapitre du plan : le développement du chauffage à distance pour couvrir 75% des besoins de Lausanne en 2050, contre 25% actuellement. Quelles avancées de ce côté ? Xavier Company, municipal chargé des services industriels.

Xavier CompanyMunicipal chargé des services industriels

Xavier Company devrait ainsi demander un crédit de 170 millions de francs au Conseil communal au plus tard en février. Enveloppe qui comprend donc une première pour Lausanne avec la récupération de l’eau du Léman pour se chauffer. L’objectif : limiter l’utilisation du gaz et du mazout. Xavier Company, municipal chargé des services industriels.

Xavier CompanyMunicipal chargé des services industriels

Le premier monitoring sera donc dévoilé cet automne. Il analysera également les mesures déployées dans le domaine de la mobilité, comme l’extension du 30 km/h en ville de Lausanne. La Municipalité s'est fixée comme objectif de faire baisser de 50% les kilomètres parcourus en transport individuel motorisé d'ici 2030.

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Climat

Pluies torrentielles attendues en Espagne: des écoles fermées

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La boue et les déchets obstruent encore de nombreuses rues de la région de Valence, dont celles de Catarroja. (© KEYSTONE/EPA/JORGE ZAPATA)

Les écoles des villes touchées par les inondations dans l'est de l'Espagne seront fermées mercredi, ont déclaré les autorités. La région se prépare à de nouvelles pluies torrentielles.

Le bureau météorologique national Aemet a placé mardi certaines parties de Valence, ainsi que la Catalogne dans le nord-est, l'Andalousie dans le sud et les îles Baléares en alerte orange - le deuxième niveau le plus élevé - pour des pluies fortes ou torrentielles jusqu'à jeudi.

Cette alerte intervient deux semaines après qu'une tempête méditerranéenne exceptionnelle a provoqué les inondations les plus meurtrières que l'Espagne ait connues depuis des décennies. La tempête du 29 octobre a fait 223 morts, dont la plupart dans la région de Valence, selon le dernier bilan officiel.

Avertis par mégaphone

Des dizaines de mairies de la région de Valence, dont celle de Chiva, l'un des sites les plus touchés, ont suspendu les cours et fermé les gymnases publics en raison de la menace de nouvelles pluies torrentielles.

Un véhicule militaire a traversé des villes de Valence en utilisant un mégaphone pour avertir des tempêtes attendues et exhorter les habitants à ne pas faire de "déplacements inutiles", selon des images diffusées par la télévision publique espagnole TVE,

Bien que la quantité de pluie prévue à Valence soit inférieure à celle tombée il y a deux semaines, les autorités locales ont prévenu que les systèmes d'égouts étaient obstrués par la boue et qu'ils pourraient avoir du mal à faire face à des précipitations importantes, ce qui rendrait possibles de nouvelles inondations.

L'indignation suscitée par la mauvaise gestion de la crise avant et après les inondations a déclenché samedi des manifestations de masse, dont la plus importante a rassemblé 130'000 personnes dans la ville de Valence.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Inondations:nouvelles mesures de soutien pour près de 3,8 milliards

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"Le gouvernement est présent et sera présent, avec tous les moyens nécessaires, et tant qu'il le faudra (...) nous continuerons le travail pour rétablir la normalité dans les zones frappées par cette catastrophe naturelle", a promis le chef du gouvernement socialiste. (© KEYSTONE/EPA/FERNANDO CALVO/MONCLOA/HANDOUT)

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a annoncé lundi l'adoption d'un nouveau paquet de mesures de soutien pour les sinistrés des inondations meurtrières du 29 octobre dans la région de Valence. Il représente un investissement de près de 3,8 milliards d'euros.

Le gouvernement avait déjà annoncé la semaine dernière un premier plan d'aide de 10,6 milliards d'euros après cette catastrophe qui a fait plus de 220 morts.

"Le gouvernement est présent et sera présent, avec tous les moyens nécessaires, et tant qu'il le faudra (...) nous continuerons le travail pour rétablir la normalité dans les zones frappées par cette catastrophe naturelle", a promis le chef du gouvernement socialiste lors d'une conférence de presse.

Pedro Sánchez a assuré lundi que les mesures de soutien seraient étendues à un plus grand nombre de personnes et de biens, et que les agriculteurs recevront également une nouvelle aide d'un montant total de 200 millions d'euros.

Comme pour le Covid

M. Sanchez a comparé ces mesures à l'intervention de l'Etat pour soutenir l'économie pendant la pandémie de Covid-19.

Le premier paquet d'aide annoncé la semaine dernière comprenait un soutien aux petites et moyennes entreprises, aux travailleurs indépendants et aux ménages qui ont subi des décès, des incapacités et dont le domicile ou les biens ont été endommagés.

Des allégements fiscaux, un report de trois mois du remboursement des hypothèques et des prêts et des dépenses du gouvernement central pour les immenses travaux de nettoyage auxquels sont confrontés les conseils locaux ont également été annoncés.

Des milliers de soldats, de policiers, de gardes civils et de services d'urgence réparent les infrastructures détruites, distribuent des secours et recherchent encore des dizaines de personnes disparues.

La colère généralisée, suscitée par la supposée mauvaise gestion des autorités avant et après les inondations, s'est traduite samedi par des manifestations de masse, la plus importante ayant eu lieu à Valence où quelque 130.000 personnes se sont rassemblées.

Le service météorologique national a prévu de nouvelles fortes pluies dans la région de Valence cette semaine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Espagne: manifestations pour dénoncer la gestion des inondations

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Une grande partie de la colère se concentre sur le président de la région de Valence Carlos Mazón mais le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez n'a pas non plus été épargné par les critiques. (© KEYSTONE/EPA/RODRIGO JIMENEZ)

"Assassins, assassins!": des dizaines de milliers de personnes ont manifesté leur colère samedi à Valence contre la classe politique pour sa gestion des inondations qui ont fait au moins 220 morts dans le sud-est de l'Espagne la semaine dernière.

Selon la délégation gouvernementale à Valence, la manifestation a rassemblé "130.000 personnes.

Les manifestants se sont donné rendez-vous en fin de journée sur la grande place devant la mairie de Valence pour parcourir le kilomètre qui la sépare du siège du gouvernement régional.

Ils ont exigé notamment "la démission" de son président Carlos Mazón (Parti populaire, droite), mais le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez n'a pas non plus été épargné par les critiques.

Les deux hommes sont accusés par les sinistrés d'avoir sous-estimé les risques et mal coordonné les secours après les inondations du 29 octobre, qui ont dévasté près de 80 communes.

Gestion "indécente"

Pour Julián García, 73 ans, "la gestion de Mazón a été indécente et il devrait démissionner. Le gouvernement valencien est responsable et n'a pas voulu demander ce qu'il pourrait demander au gouvernement central, aussi un peu responsable", estime le retraité.

Ana de la Rosa, 30 ans, regrette les "guerres politiques alors que ce n'était pas le moment, parce que les citoyens avaient besoin d'aide et n'en avaient pas". L'archiviste réclame "justice" pour ce qu'elle qualifie d'"homicide involontaire".

Des rassemblements ont également eu lieu dans plusieurs autres villes espagnoles, comme à Madrid ou Alicante.

A Valence, quelques heurts ont éclaté entre les manifestants et la police, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Solo el pueblo salva el pueblo" ("Seul le peuple sauve le peuple"): à Valence, ce slogan est devenu populaire dans les conversations après la vague spontanée de solidarité qui s'est organisée pour pallier les errements supposés des autorités.

A Valence, les griefs se sont concentrés sur Carlos Mazón, qui avait été visé dimanche à Paiporta, comme le chef du gouvernement et les souverains Felipe VI et Letizia, par des insultes et des jets de boue - des images sans précédent illustrant l'exaspération dans les zones dévastées.

Figure du Parti populaire, M. Mazón, un avocat de 50 ans, est accusé d'avoir tardé à réagir alors que l'Agence météorologique espagnole (Aemet) avait émis une alerte rouge dès le matin du 29 octobre.

Dizaines de disparus

Il lui est également reproché de s'être absenté pendant plusieurs heures alors qu'il commençait déjà à pleuvoir et que le comité d'urgence s'était réuni. Carlos Mazón s'est défendu en assurant qu'il participait à "un déjeuner de travail" dans un restaurant de Valence avec une journaliste, selon les médias espagnols.

Parmi les accusations également formulées par les sinistrés, le fait que l'ensemble de la population n'ait été alertée via ses téléphones portables que dans la soirée, alors que de nombreuses zones étaient déjà submergées. La principale responsable des urgences de la région, Salomé Pradas, a admis jeudi qu'elle ignorait l'existence de ce système d'alerte, avant de se rétracter.

En Espagne, un pays très décentralisé, la gestion des catastrophes relève de la responsabilité des administrations régionales, mais le gouvernement central, chargé, lui, d'émettre les alertes via l'Aemet, peut fournir des ressources et même prendre la main dans des cas extrêmes.

C'est précisément ce dernier point qui motive les critiques de l'opposition de droite, qui accuse le chef du gouvernement socialiste d'avoir laissé sombrer la région par calculs politiques au lieu de reprendre la main. Pedro Sánchez a agi "de mauvaise foi", a tancé Miguel Tellado, le porte-parole du PP au parlement.

Des sources proches du gouvernement assurent de leur côté vouloir en temps utile définir les éventuelles responsabilités de chacun et les éventuelles défaillances dans la gestion de la catastrophe, tout en affirmant que le gouvernement a fait tout ce qu'il pouvait faire dans le cadre institutionnel actuel.

Les autorités poursuivaient samedi leurs opérations de recherche des disparus qui se concentrent à Albufeira et sur la lagune de Valence. Des dizaines de personnes sont encore recherchées, d'après le tribunal supérieur de justice de la région de Valence.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Brienz GR doit se préparer à une nouvelle évacuation

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Jusqu'à 1,2 million de m3 de roches pourraient se déplacer en direction du village de Brienz. Un éboulement s'était déjà produit en juin 2023. (image d'archive) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Le glissement de la partie supérieure de l'éboulis au-dessus de Brienz GR s'est fortement accéléré. Jusqu'à 1,2 million de m3 de roches pourraient se déplacer vers le village, a annoncé la commune d'Albula. L'état-major communal prépare une évacuation préventive.

Si la masse rocheuse en mouvement atteint une vitesse élevée, elle pourrait glisser au-delà du cône de déjection existant et atteindre l'ensemble du village. Pour des raisons de sécurité, l'état-major a donc décidé de passer à la "phase jaune". Le moment de l'évacuation n'a toutefois pas encore été fixé, a-t-on précisé samedi.

Les mesures du service d'alerte précoce ont montré que la partie supérieure de l'éboulis se déplaçait à un rythme parfois supérieur à 30 centimètres par jour depuis la deuxième moitié de septembre.

Information prévue

On s'attend à une accalmie de la situation, mais une coulée ne peut pas être exclue, selon l'état-major communal. Elle pourrait être déclenchée par de nouvelles précipitations, par un éboulement de rochers depuis le haut de l'éboulis ou par la vitesse du glissement.

L'état-major de conduite communal entend informer la population de la situation actuelle et des mesures prévues samedi soir à Tiefencastel GR. Des experts en géologie et en dangers naturels ainsi que des responsables du canton des Grisons seront présents.

Enorme flux de débris en 2023

La dernière évacuation de Brienz remonte au 12 mai 2023 : jusqu'à deux millions de mètres cubes de roches menaçaient alors de s'écrouler du versant de montagne au-dessus du village, soit l'équivalent de 2000 maisons individuelles.

Dans la nuit du 16 juin 2023, 1,2 million de mètres cubes de roche se sont détachés sous la forme d'une énorme coulée, qui s'est arrêtée juste avant le village. Début juillet 2023, les habitants de Brienz ont pu regagner leurs maisons.

Glissement du plateau

A la mi-mars 2024, quelques milliers de mètres cubes de roche se sont à nouveau détachés au-dessus de la commune. Le village a été épargné.

Le plateau, une strate de terrain de 5 millions de m3 surplombant le village, glissant vers la vallée à un rythme de 4,3 mètres par an, de nouvelles fissures se sont formées. Des parties de la paroi se sont détachées.

En mai de cette année, de fortes précipitations ont provoqué une augmentation des chutes de blocs et de pierres provenant de ce glissement. Mais le villag a été épargné.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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