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Lausanne

Un député propose un tri annuel des médicaments stockés à la maison

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Un député vaudois suggère une semaine annuelle et cantonale de tri des médicaments conservés à la maison, inutilisés ou périmés (photo symbolique). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Pourquoi ne pas trier les médicaments stockés dans les ménages vaudois? C'est la question que se pose un député vert'libéral de Grand Conseil. Son idée est de demander au Conseil d'Etat d'étudier l'instauration d'une semaine annuelle cantonale incitant la population à trier les médicaments stockés dans ses pharmacies personnelles à la maison. Il a déposé un postulat dans ce sens au Parlement.

"Le tri des médicaments stockés dans les ménages vaudois est un véritable défi, autant sur le plan de la santé publique que sur le plan environnemental", explique Blaise Vionnet dans son intervention parlementaire. Son texte est soutenu par une quarantaine d'élus de tous les bords politiques.

"Il suffit de faire l'inventaire des pharmacies personnelles pour y découvrir probablement quelques emballages de médicaments expirés, ou d'y trouver des médicaments qui ne seront plus utilisés, des bouteilles de sirop à moitié vide, différents génériques pour un même traitement ou enfin de découvrir des stocks importants de Dafalgan ou d'anti-inflammatoires", note-t-il dans son postulat.

Comment s'en débarrasser?

"Nous vivons une époque de lutte contre le gaspillage et stocker des quantités importantes de médicaments à son domicile n’est pas rationnel", poursuit-il. M. Vionnet rappelle d'ailleurs que la reprise des médicaments inutilisés ou périmés n'est pas toujours évidente.

"Certaines officines reprennent les médicaments non utilisés, parfois en exigeant une taxe pour la reprise de ces médicaments. Mais ce service est généralement réservé à leur clientèle. Les grandes chaînes de pharmacie ne reprennent généralement pas les médicaments personnels non utilisés", affirme le Vert'libéral.

"Les déchetteries communales ont parfois des lieux dédiés à la récupération des médicaments, mais ce n'est pas le cas de toutes les déchetteries", ajoute-t-il.

Selon le député, "la tentation est grande de trouver une 'voie facile' d'élimination des médicaments en les jetant dans les sacs à ordures ou dans les toilettes pour les sirops". "Cette manière de faire n'est pas une option (...) car elle amène un risque sanitaire et environnemental", met-il en garde.

Des lieux temporaires?

Outre la semaine de tri annuelle, les cosignataires du postulat demandent aussi au gouvernement de réfléchir à quel soutien pourrait être apporté aux officines et aux communes pour leur permettre d'étendre leur offre de récupération de médicaments, par exemple pour les deux semaines suivant la semaine de tri.

Leur texte suggère aussi la mise en place éventuelle de lieux temporaires de collectes de médicaments au cas où les officines et les déchetteries communales ne seraient pas en mesure d'absorber le retour des médicaments.

Blaise Vionnet souligne encore que son postulat est complémentaire à une motion sur le même thème ("Pour une meilleure prise en charge des médicaments non utilisés ou périmés"), déposée en 2023. Elle demande d'étudier différentes mesures de prise en charge des médicaments à éliminer, d'étudier la mise en place de partenariats avec les pharmacies et de définir les modes d'élimination appropriés.

Le postulat sera formellement présenté mardi prochain au Grand Conseil. Il sera directement renvoyé à une commission pour examen, avant un futur débat au plénum.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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1 commentaire

1 commentaire

  1. snups

    26 octobre 2024 à 21:00

    Surtout pas ! Pas aujourd'hui alors que les pénuries de médicaments sont plus que présentes. Plus de 1000 médicaments sont en rupture de stock...Gardons donc au chaud nos anti-inflammatoires, antitussifs, antibiotiques etc., on ne sait jamais...

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Mondial M19: fin de parcours pour la Suisse

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Dayan Nessah et la Suisse ont été battus en quart de finale (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le rêve a pris fin vendredi soir pour l'équipe de Suisse M19. Elle s'est inclinée 84-70 devant la Nouvelle-Zélande en quart de finale de "sa" Coupe du monde, à Lausanne.

Les protégés du coach Ivan Rudez, ancien entraîneur des Lions de Genève, n'ont donc pas réussi à confirmer l'exploit signé mercredi en 8e de finale face à la France (86-79 après prolongation). Ils lutteront pour les rangs 5 à 8 samedi et dimanche.

Cet échec restera toutefois certainement anecdotique à l'heure de tirer le bilan final. L'équipe de Suisse, présente en tant que pays-hôte, a déjoué tous les pronostics en se hissant dans le top 8 après avoir pris la 2e place du groupe C (derrière Israël) avec deux succès pour une défaite.

Même si les 16 équipes en lice ont toutes participé à la phase à élimination directe, les jeunes Helvètes n'ont rien volé. Ils ont battu en poule la République dominicaine pour s'offrir un 8e de finale face au 3e de la poule D, et sont revenus de nulle part avant de sortir la France.

Leur beau parcours valide également le travail effectué au Centre National de Swiss Basket, dont l'homme fort est Ivan Rudez et où de très nombreux joueurs sont passés. Mais pas la "star" de l'équipe, Dayan Nessah (19 ans depuis le mois d'avril), qui a été formé au FC Barcelone.

Le futur joueur de la Cleveland State University s'est notamment montré dominant face à la France (22 points, 15 rebonds, 5 passes). Vendredi soir, le Genevois a inscrit 19 points. Les Suisses menaient 44-38 à la mi-temps, mais ils se sont effondrés lors du troisième quart, perdu 29-12.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Action de "Droit de rester" devant les bureaux d'Isabelle Moret

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Le collectif vaudois "Droit de rester" dénonce la violence et la fréquence des renvois forcés des migrants dans le canton. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le collectif vaudois "Droit de rester" a mené vendredi à la mi-journée une courte action pacifique devant les bureaux à Lausanne de la conseillère d'Etat Isabelle Moret, en charge de l'asile, a constaté Keystone-ATS. Une petite dizaine de personnes ont dénoncé la violence et la fréquence des renvois forcés des migrants, notamment des enfants.

Les membres du collectif critiquent la manière dont la ministre PLR en charge de l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants (EVAM) et du Service de la population (SPOP) gère les renvois renforcés décidés par la Confédération. Ils dénoncent un "durcissement de la politique migratoire du canton" et "la mise en place, par idéologie ou pour des basses raisons financières, un véritable système xénophobe", écrivent-ils dans un manifeste publié le même jour.

"Coups, enfants menottés et détentions administratives arbitraires: le niveau extrême de violence qu'exerce le canton causant de graves traumatismes à une population déjà très vulnérable. Il ne s'agit malheureusement que du dramatique aboutissement d'une maltraitance administrative délibérée déployée à tous les niveaux", affirment-ils.

"Droit de rester" exige notamment un moratoire sur l'exécution des renvois jusqu'au traitement de sa pétition par le Grand Conseil vaudois. Il demande aussi par exemple "la mise en place d'un espace sécurisé permettant aux exilés de signaler les violences, notamment sexistes et sexuelles, ainsi que les abus de pouvoir commis par des fonctionnaires de l'EVAM et du SPOP".

Interrogés par Keystone-ATS, les services de Mme Moret n'ont pas souhaité ni réagir ni commenter cette action et les demandes du collectif. "Nous n'avons pas reçu à ce jour de demande formelle d'échanges ou de dialogue", répond le Département de l'économie, de l'innovation, de l'emploi et du patrimoine (DEIEP).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Droit de préemption: Lausanne veut revendre sept immeubles

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Lausanne revend sept immeubles acquis par voie de préemption (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La Ville de Lausanne souhaite revendre les droits de superficie de sept immeubles qu'elle a acquis par voie de préemption. Les acquéreurs sont des coopératives et une société immobilière propriété de la Ville (Bâtir ABC).

La vente de ces immeubles doit rapporter plus de 50 millions de francs, indique vendredi la Ville de Lausanne. La moitié servira à réalimenter le fonds d'acquisition, l'autre moitié sera réservée à l'assainissement énergétique du patrimoine communal.

L'achat via le droit de préemption puis la revente de ces immeubles permet notamment à la Ville de "pérenniser la dimension d'utilité publique des logements, garantir le maintien des locataires en place et assurer l'assainissement énergétique des bâtiments", rappelle-t-elle dans son communiqué.

Pour mener à bien cette opération, la Municipalité demande au Conseil communal l'autorisation de constituer des droits distincts et permanents (DDP) de superficie sur les parcelles concernées et de procéder à la vente des immeubles.

Depuis l'introduction du droit de préemption en 2020, la Ville de Lausanne a exercé son droit à quinze reprises, permettant d'acquérir 327 logements. "C'est ainsi plusieurs centaines de logements qui ont été soustraits à la spéculation financière avec la garantie de conserver les baux existants", affirme-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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VD: un élève sur deux a pris un congé joker pour la première année

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Après une année complète d'utilisation, le canton de Vaud dispose des premières données quantitatives sur le congé joker. Les chiffres montrent que cette offre répond à une véritable attente de la part des familles (photo symbolique). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Introduits pour la première fois durant l'année scolaire 2024-2025, les congés joker vaudois ont été très sollicités. Sur les quelque 96'000 élèves du canton, près de 43'000 ont utilisé cette possibilité, soit presque un élève sur deux. La majorité des congés ont été pris les vendredis, souvent en lien avec des week-ends prolongés ou avant les vacances.

Le Département de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF) du conseiller d'Etat Frédéric Borloz a livré vendredi les premiers chiffres de cette mesure inédite sur sol vaudois. Déjà instauré dans d'autres cantons, le congé joker offre aux familles la possibilité de demander jusqu'à six demi-journées d'absence par année scolaire sans avoir à en fournir la justification.

"Après une année complète d'utilisation, le canton de Vaud dispose des premières données quantitatives. Les chiffres montrent que cette offre répond à une véritable attente de la part des familles", écrivent les services du ministre PLR.

Diminution des taux d'absence?

Au total, 42'691 élèves ont eu recours au congé joker au moins une fois, ce qui représente 44 % des effectifs de l'école obligatoire. La grande majorité (25'651) n'en a demandé qu'un seul. Ce congé représente 7% de l'ensemble des absences scolaires.

"La comparaison des motifs d'absence avec les années précédentes pourrait démontrer que la mise en place du congé joker contribue à la diminution des taux d'absence pour raison de santé, ainsi que des demandes de congés individuels pour raisons personnelles", note le département.

Autre constat: les congés joker sont utilisés tout au long de l'année. Des pics notables sont observés autour des congés scolaires en particulier les vendredis, par exemple le 20 décembre, le 14 février et le 11 avril.

Le record a été atteint le 6 juin, veille du week-end de Pentecôte, avec 3908 requêtes enregistrées pour une seule journée, selon les chiffres. En moyenne, cela représente un peu moins d'une demande de congé joker par classe ce jour-là.

Hausse des requêtes en fin d'année

Les données récoltées montrent aussi une utilisation plus soutenue des congés joker lors des dernières semaines de l'année scolaire. Plus de 16'000 demandes ont été recensées rien que pour le mois de juin.

Sur les 17 journées qui comptabilisent le plus de congés joker, onze sont concentrées dans les six dernières semaines avant les vacances d'été. Les pics sont particulièrement marqués pour six de ces dates qui comptabilisent plus de 2000 congés.

Pour enrichir cette première analyse chiffrée, la Direction générale de l'enseignement obligatoire et de la pédagogie spécialisée (DGEO) va procéder à une évaluation qualitative du congé joker en consultant les établissements et les associations de parents d'élèves. Sur la base de ces retours et des analyses du DEF, d'éventuels ajustements seront apportés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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