Lausanne
Un trolleybus de nouvelle génération pour les transports lausannois
La région lausannoise verra bientôt rouler ses premiers bus à haut niveau de service (BHNS). Ce trolleybus doté d'une double articulation sera mis en service le 3 août sur la ligne 9, qui relie Prilly à Lutry en passant par le centre de Lausanne.
Ce trolley de nouvelle génération a été dévoilé jeudi dans les ateliers de maintenance des Transports publics de la région lausannoise (tl). Long de 25 mètres, il dispose de 150 places, soit 20 de plus que les trolleybus à remorque, vieux de 30 ans et qui seront progressivement remplacés. Outre une plus grande capacité, il a l'avantage de rouler exclusivement à l'électricité et d'offrir un meilleur confort (accès de plain-pied, climatisation).
Le BHNS permet d'avoir des transports publics "performants, attractifs et soucieux de l'impact environnemental", a résumé Tinetta Maystre, la présidente du conseil d'administration des tl. Elle a ajouté que seules les agglomérations de Berne et Lucerne exploitaient actuellement ce type de véhicule en Suisse. Les transports lucernois avaient d'ailleurs prêté l'un de leurs trolleybus aux tl durant l'été 2017, en vue d'un essai.
En tout, ce sont douze trolleybus à double articulation qui seront livrés dans la région lausannoise. Ils ont été commandés à l'entreprise soleuroise Hess, qui avait remporté l'appel d'offres pour 16,5 millions de francs.
Circulation fluide
Dans un premier temps, la mise en service de ces nouveaux véhicules permettra de soulager la ligne 9 des tl, actuellement saturée avec plus de six millions de voyageurs par an. A terme, d'autres lignes pourraient les utiliser, a indiqué Mme Maystre. Elle a également rappelé que le réseau de BHNS se prolongera à l'ouest jusqu'à Crissier, à l'horizon 2023.
Parallèlement, des aménagements urbains permettront à ces nouveaux trolleybus de bénéficier "d'une priorité absolue" au niveau de la circulation, a expliqué Mme Maystre. Ils ne devront plus, par exemple, s'arrêter aux feux rouges.
Ce bus à haut niveau de service (BHNS) circulera prochainement sur la ligne 9 entre Lutry et Prilly. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)
Mosaïque
Egalement présente jeudi pour le couper de ruban, la présidente du gouvernement vaudois Nuria Gorrite s'est réjouie de l'arrivée du "nouveau vaisseau amiral" des tl, qui servira de "trait d'union" entre l'est et l'ouest de la capitale vaudoise.
La cheffe du Département des infrastructures et des ressources humaines a aussi rappelé que les BHNS constituaient un "maillon" parmi les importants développements prévus ces prochaines années en matière de mobilité: construction du tram Lausanne - Renens, améliorations des métros m1 et m2, projet de m3, travaux en gare de Lausanne et Renens. "La mosaïque se construit peu à peu", a remarqué Mme Gorrite.
Lausanne
Le syndic d'Yverdon Pierre Dessemontet démissionne du Grand Conseil
Le syndic d'Yverdon-les-Bains Pierre Dessemontet quitte son siège de député au Grand Conseil vaudois au 15 février. Sa lettre de démission a été lue mardi devant le plénum. Le socialiste a évoqué la lourdeur des deux mandats de syndic et de parlementaire.
"Depuis quelques mois, je n'arrive plus à assumer mes deux fonctions en même temps. J'ai toujours dit que je privilégierais l'exécutif communal au législatif cantonal", a écrit Pierre Dessemontet dans sa lettre de démission, lue par le président du Grand Conseil Jean-François Thuillard. Il a notamment expliqué que son travail dans la Commission des finances était très exigeant et chronophage.
Entré au Grand Conseil en 2017, au début de la précédente législature, le socialiste de 55 ans a été réélu en 2022. Il est membre de la Commission des finances depuis le printemps 2020 et a présidé la Commission de la nouvelle péréquation intercommunale vaudoise de fin 2023 à mi-2024. M. Thuillard a salué l'engagement et la qualité de bâtisseur de ponts du député.
Sur le plan communal, le géographe de formation est entré à la Municipalité de la Cité thermale en 2016, accédant ensuite tacitement au poste de syndic en 2021, au moment du basculement de la majorité à gauche. M. Dessemontet partage le poste de syndic avec la Verte Carmen Tanner, même si la loi cantonale ne prévoit pas la possibilité d'une co-syndicature en tant que telle.
Son siège au Grand Conseil revient à la Grandsonnoise Virginie Pilault, ancienne journaliste et l'une des vice-présidentes du PS vaudois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Police vaudoise: le Grand Conseil veut des pistes d'amélioration
L'organisation de la police dans le canton de Vaud doit être repensée. C'est l'avis du Grand Conseil qui a soutenu mardi un postulat demandant au Conseil d'Etat d'analyser la situation actuelle et de proposer des pistes d'amélioration.
Un postulat de l'UDC Romain Belotti demandait initialement de relancer l'idée d'une police unique, projet qui avait été écarté par le peuple fin 2009 (initiative d'Artagnan). Les députés ont toutefois estimé que ce postulat était trop limité, et qu'il fallait laisser au Conseil d'Etat la possibilité d'étudier plusieurs pistes.
Alors que Vaud compte une police cantonale et neuf corps de polices régionales, il est "important d'avoir une vision coordonnée de gouvernance et une standardisation des procédures d'intervention", a relevé M. Belotti. Il a toutefois reconnu que la police unique n'était peut-être pas la seule solution et qu'il fallait laisser "toute la latitude au Conseil d'Etat d'étudier toutes les possibilités" pour améliorer le système actuel.
Plusieurs députés ont ajouté que si le système actuel fonctionnait, il était effectivement intéressant "d'ouvrir des champs de réflexions" pour imaginer à "la police de demain" pour répondre à la criminalité et la hausse démographique du canton.
Citant la commandante de la police cantonale Sylvie Bula, le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos a reconnu que "le statu quo n'était pas une option" et que le système actuel devait être analysé, notamment sur le fait que le canton compte autant de polices différentes sur son territoire. Le ministre s'est réjoui de ce "postulat oecuménique" qui permet d'éviter de se concentrer uniquement sur "la question très sensible" de la police unique.
Au vote, l'ensemble du Grand Conseil - moins une abstention - a renvoyé le postulat au Conseil d'Etat.
Motion EP classée
Dans la foulée et toujours sur la thématique de la police, les parlementaires ont clairement refusé d'inscrire spécifiquement le respect des droits fondamentaux dans la loi sur la police. La motion de la gauche radicale a été jugée inutile et redondante avec les Constitutions vaudoises et helvétiques, qui stipulent déjà dans le marbre ces principes. Elle a été classée par 79 voix contre 47 non et neuf abstentions.
Uniquement soutenue par la gauche, la motion de la députée EP Mathilde Marendaz a été vivement critiquée par la droite de l'hémicycle, y compris les Vert'libéraux. Son représentant Jacques-André Haury a même dénoncé "l'acharnement" de Mme Marendaz "à attaquer la police et à la discréditer".
Côté PLR, on a critiqué une "gesticulation politique qui sous-entend que la police ne respecte pas les droits fondamentaux". L'UDC estime que justement, il n'y a pas de carences majeures à ce niveau au sein de la police vaudoise.
A gauche, on a défendu une inscription symbolique et un message clair. Mme Marendaz a défendu sa motion en rappelant que Vaud s'alignerait ainsi à d'autres cantons, dont Genève. Elle a aussi relevé que les pratiques policières avaient été épinglées par plusieurs rapports d'ONG et de commission onusienne.
Le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos s'est dit "inquiet mais pas surpris que le débat dérape". Il a surtout insisté sur la redondance de la motion avec la Constitution et défendu le travail de la police: "non, les agents de police ne sont pas des Robocop et des brutes épaisses (...) Ils ont une formation de base sur les droits de l'homme, l'éthique professionnelle et la proportionnalité de la force", a-t-il dit.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Initiative Mormont: les députés vaudois valident le contre-projet
Le contre-projet à l'initiative "Sauvons le Mormont" a été validé par le Grand Conseil vaudois. Hormis des petites retouches, les députés ont soutenu les propositions du Conseil d'Etat, lesquelles visent deux objectifs: protéger la célèbre colline dans la loi et inscrire le concept d'économie circulaire dans la Constitution.
Un deuxième débat doit encore avoir lieu au Grand Conseil. La balle sera ensuite dans le camp des initiants qui devront dire s'ils retirent ou maintiennent leur texte, ce qui déboucherait alors sur une votation populaire.
L'initiative "Sauvons le Mormont", lancée en 2022 quelques semaines après l'occupation du site par la ZAD, demande que la colline soit protégée dans la Constitution vaudoise (comme Lavaux). Mais le Conseil d'Etat a préféré une protection dans la loi (comme la Venoge), arguant que cela permettait de donner davantage de détails quant aux objectifs de défense du site.
Il est ainsi prévu de modifier la loi sur la protection du patrimoine naturel et paysager (LPrPNP) et d'y ajouter un volet Mormont. La colline surplombant les villages d'Eclépens et de La Sarraz se verrait ainsi protégée pour sa valeur écologique, archéologique et historique.
Economie circulaire
La protection du site est conçue pour permettre uniquement les travaux d'extraction par le cimentier Holcim jusqu'à l'horizon 2060, ainsi que le futur comblement du site, comme l'a décidé le Tribunal fédéral fin 2022.
Même s'il ne veut pas du Mormont dans la Constitution, le Conseil d'Etat propose néanmoins de modifier celle-ci pour y ajouter le principe d'économie circulaire. Un dispositif qui s'avère "plus ambitieux et plus fort" que la proposition des initiants, a rappelé mardi le ministre de l'environnement Vassilis Venizelos.
Réparties sur deux semaines, les discussions sur le contre-projet direct (économie circulaire) et le contre-projet indirect (protection du Mormont dans la loi) n'ont pas donné lieu à de grandes discussions au Grand Conseil. Il y a certes eu quelques amendements, mais les propositions du Conseil d'Etat ont été largement soutenues dans les grandes lignes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne et région: la fréquentation des tl ne cesse de progresser
Les Transports publics de la région lausannoise (tl) ont transporté 131 millions de voyageurs en 2024, soit cinq millions de plus qu'en 2023. Cela représente une hausse annuelle de 3,9%. Les bus ont particulièrement stimulé cette fréquentation, la population les plébiscitant tant sur le réseau urbain (+4,8%) que régional (+7,4%).
Les métros m1 et m2 connaissent une progression stable d'environ 2% et la ligne du LEB franchit pour la première fois la barre des quatre millions de voyageurs, un record, soit +9% par rapport à 2023, ont indiqué mardi les tl dans un communiqué. Ces résultats sont réjouissants, mais ils posent des défis aux heures de pointe et également en termes de capacité de production, soulignent-ils.
Le "succès" des bus à Lausanne et région s'explique par les améliorations apportées sur la fréquence ou le parcours des lignes, soit par des prolongements ou des liaisons sans changement, précisent les tl.
La ligne 1 cartonne
La ligne 1 rejoint en 2024 le podium des lignes de trolleybus des tl qui dépassent les six millions de passagers (+18% ou 944'000 personnes). Le nouveau quartier des Plaines-du-Loup au nord de son tracé et le prolongement de son parcours au sud vers l'EPFL expliquent cette "hausse massive".
Les nouveaux arrêts, desservis uniquement aux heures de pointe du matin et du soir, représentent 40% de l'augmentation de la fréquentation. Dès la rentrée d'août 2025, la desserte complète de la ligne sera assurée toute la journée pour répondre notamment aux besoins du nouveau campus de la RTS à Ecublens, annoncent déjà les tl.
S'agissant des métros lausannois, le m2 a passé en 2024 la barre des 36 millions de voyageurs (+2,2%) et le m1 celle de 15 millions (+1,9%). Ces systèmes avaient été conçus à l'origine respectivement pour 25 millions et huit millions de voyageurs. La croissance des métros se concentre principalement sur les week-ends, démontrant leur saturation le reste de la semaine, relèvent les tl.
"Le prolongement de la ligne 1, qui propose une liaison sans changement vers les hautes écoles depuis la gare de Lausanne, joue un rôle pour soulager le m1 aux heures de pointe. Au départ de la gare de Renens, les lignes 31 et 25 sont également des alternatives pour se rendre sur les campus de l'EPFL et l'UNIL, expliquent-ils.
Ponctualité et qualité stables
Du côté du trafic régional voyageur (TRV), c'est la ligne 54 (Renens - Le Mont-sur-Lausanne, Grand-Mont) qui dynamise la fréquentation des quatre lignes opérées par les tl. Un nouvel arrêt à Crissier dans une zone d'habitation encore non desservie par les transports publics, ainsi que les développements sur la commune de Cheseaux-sur-Lausanne expliquent cette évolution annuelle de +18%.
Le prolongement de cette ligne jusqu'à Epalinges-Croisettes en passant par les Bois du Jorat est planifié pour le deuxième semestre 2025.
En termes de ponctualité et de qualité, les lignes régionales tl obtiennent des résultats stables, au-dessus des exigences fixées par l'Office fédéral des transports (OFT). Lors de la dernière enquête qualité, les tl reçoivent la note de 93,26 sur 100 pour la ponctualité, 96.05 pour la qualité des arrêts et 98,02 pour celle des véhicules. Le seuil d’exigence est fixé à 92.
2025 démarre fort
L'utilisation des transports publics est donc en constante progression et d'ailleurs les premières semaines de 2025 montrent à nouveau une tendance positive: +11% pour le m1 ou +8% sur certaines lignes de bus par exemple.
Les tl reconnaissent par ailleurs qu'entre septembre et le début du mois de décembre 2024, ils ont rencontré des difficultés sur le réseau de bus urbain en raison d'un manque de conducteurs et/ou de véhicules, péjorant ainsi la qualité du service à la clientèle. Des mesures correctrices ont été appliquées au changement horaire de décembre, selon l'entreprise de transport.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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