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Lausanne

Vaud: Ag!ssons lance deux initiatives sur le thème de la démocratie

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Le mouvement Ag!ssons a lancé mercredi la collecte des signatures pour ses deux premières initiatives populaires vaudoises sur la démocratie. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le mouvement "Ag!ssons" a lancé mercredi la campagne pour ses deux premières initiatives populaires vaudoises. L'une veut étendre les droits politiques des étrangers, l'autre promouvoir la démocratie. Il a jusqu'au 11 août pour récolter deux fois 12'000 signatures.

Lors d'une action à Lausanne, le mouvement qui vise un changement de société a lancé la récolte des signatures pour ses deux textes touchant au thème de la démocratie. Le premier demande les droits politiques au niveau cantonal pour les étrangers établis en Suisse depuis dix ans et dans le canton de Vaud depuis trois ans.

Un tiers d'exclus

Actuellement, plus d’un tiers des habitants n’a pas la nationalité suisse et ne dispose donc pas du droit de signature, de vote et d’éligibilité, a relevé Diana Zeidan, responsable de la communication d'Ag!ssons. "A Lausanne, c'est encore davantage: 40% de personnes, c'est presque la moitié de la population qui est exclue", a-t-elle déploré.

ll en résulte que les élections et votations ne sont pas représentatives de la population. Comme c'est déjà le cas dans les cantons du Jura et de Neuchâtel, l’instauration des droits politiques au niveau cantonal pour les non-Suisses permettra de faire face à ce problème, a souligné la porte-parole.

Pour mémoire, les personnes étrangères disposent du droit de vote sur le plan communal depuis 2003 dans le canton.

Démocratie malade

La deuxième initiative veut remettre au centre la promotion et le développement de la démocratie en inscrivant explicitement ce précepte dans la Constitution vaudoise. Qualifiée de "malade et vieillissante", la démocratie subit l'influence de multinationales et de lobbyistes, a relevé Steven Tamburini, co-initiateur du mouvement.

Alors que les crises actuelles montrent la fragilité des systèmes démocratiques, le texte a pour objectif de faire progresser ce principe, en répondant notamment aux défis de la gérontocratisation ou de la numérisation de la société. Les initiants ont notamment cité divers moyens tels que la récolte de signatures en ligne, le vote électronique pour faire baisser le taux d'abstention ou encore davantage de place en politique pour les jeunes dont "la voix n'est jamais prise en considération".

Mobilisation citoyenne

Le mouvement revendique actuellement plus de 2500 sympathisants et une huitantaine de membres actifs. Une levée de fonds a permis de récolter 53'000 francs pour financer une partie de la campagne. Le mouvement recherche encore 150 bénévoles et davantage de moyens. Il a d'ores et déjà annoncé le lancement de deux nouvelles initiatives la semaine prochaine.

"Cette campagne, c'est quelque chose d'absolument fou, qui n'a probablement jamais été fait, et qui est même difficile pour des partis politiques. Nous n'y arriverons que si les citoyens se mobilisent et reprennent en main la démocratie", a déclaré Simon Berthoud, responsable de la campagne Ag!ssons.

Une bougie soufflée

Le mouvement qui a fêté en mars son premier anniversaire s’est donné pour moyen d’action le lancement d'initiatives populaires. Son objectif: répondre à l'urgence écologique, démocratique et sociale. Au départ, dix-huit propositions hétéroclites ont été proposées sur la plateforme de consultation populaire agissons-ch.org. Cinq ont été retenues et déposées à la Chancellerie sous forme d'initiatives.

L'une d'entre elles, demandant l’instauration d’une "Chambre citoyenne", a été invalidée par le gouvernement vaudois pour cause de non-conformité au droit supérieur. Ag!ssons a recouru contre cette décision, a rappelé Simon Berthoud.

Quant à l’initiative pour une lourde taxation des dépenses publicitaires afin de financer la transition écologique, elle a fait l'objet d'un recours du Centre patronal. Trois autres ont été déposées, mais n'ont pas encore été traitées, a détaillé le responsable.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Lausanne

Près de 800 manifestants dans le cortège à Lausanne

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Une importante délégation des salariés de la verrerie de St-Prex Vetropack, menacée de fermeture, emmenant une bouteille de taille XXL, était aux avant-postes du cortège du 1er mai à Lausanne. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le cortège du 1er mai a réuni près de 800 personnes mercredi en fin de journée sur la place de la Riponne au centre-ville de Lausanne. Après plusieurs discours de politiciens et de syndicalistes, il a défilé ensuite dans les rues de la capitale vaudoise jusqu'au Casino de Montbenon.

Organisé par l'Union syndicale vaudoise (USV) et le comité vaudois du 1er mai, la manifestation se voulait à la fois "combative sur le pouvoir d'achat et festive pour célébrer la victoire populaire sur la 13e rente AVS". Les manifestants se sont réunis vers 17h00.

Plusieurs groupes se sont joints au rassemblement, dominé par la couleur rouge du syndicat Unia et du parti POP. On pouvait notamment apercevoir une septantaine d'employés de la verrerie de St-Prex Vetropack, menacée de fermeture, entourant une bouteille de taille XXL.

Palestine et Kurdistan

Il y avait aussi des militantes féministes, des sympathisants pro-palestiniens ainsi que de nombreux Kurdes avec plusieurs drapeaux jaunes à l'effigie d'Abdullah Öcalan, fondateur du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), emprisonné en Turquie depuis 1999.

Plusieurs élus ont brièvement pris la parole, dont le conseiller national Jean Tschopp (PS/VD) et les députés au Grand Conseil vaudois Hadrien Buclin (Ensemble à gauche - POP) et Arnaud Bouverat (PS), secrétaire régional d'Unia Vaud.

Au Casino de Montbenon, la soirée devait se poursuivre entre discours, animations et repas. Dans l'après-midi, sur le même lieu, un atelier de bricolage parents-enfants avait été organisé pour dessiner des banderoles et des T-shirt du 1er mai.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Lausanne: 66 artistes accueillent le public samedi et dimanche

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Le week-end prochain, Aperti invite le public dans les ateliers d'artistes en ville de Lausanne et environs, là chez Anne Pantillon (archives), (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Dans le cadre de la manifestation culturelle Aperti, 66 ateliers d'artistes ouvrent leur porte samedi et dimanche à Lausanne et environs. Un large panel d'oeuvres sera présenté, de la peinture au dessin, en passant par la photographie, la sculpture, la gravure, les installations et le multimédia.

Aperti, c'est l'occasion rare de découvrir une fois par an l'univers foisonnant de la création contemporaine et de rencontrer les artistes dans leurs ateliers, soulignent les organisateurs. Parmi les 66 participants, huit sont des nouveaux-venus, précisent-ils.

Les ateliers sont situés à Lausanne, au Mont-sur-lausanne, Pully, Lutry, Prilly, Renens et Chavannes-près-Renens. Jusqu'au 6 mai, les artistes investissent également l'espace public avec des images dévoilées dans le cadre d'une campagne d'affichage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Les députés vaudois s'attaquent à la nouvelle péréquation

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La nouvelle péréquation intercommunale était au menu des députés vaudois mardi après-midi (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Grand Conseil vaudois s'est penché mardi sur l'examen de la nouvelle péréquation intercommunale vaudoise (NPIV). Lors de leurs premières prises de parole et malgré plusieurs critiques, les députés ont globalement réservé un bon accueil au projet du Conseil d'Etat.

Sujet complexe mais essentiel pour les communes, la NPIV prévoit une nouvelle péréquation, réclamée de longue date. Elle intègre également une nouvelle répartition de certaines factures cantonales (sociale et policière), sources de tensions récurrentes entre le canton et les communes.

La NPIV, qui prévoit aussi un renforcement du rééquilibrage financier en faveur des communes, concrétise l'accord conclu en mars 2023 entre le Conseil d'Etat et les faîtières des communes. Un accord alors qualifié "d'historique", mais qui doit désormais être validé par le Grand Conseil.

La gauche radicale s'opposera

Mardi en plénum lors de la discussion générale, les principaux groupes politiques ont indiqué que leurs membres se rallieront majoritairement au projet du Conseil d'Etat, malgré parfois quelques réticences.

Des amendements seront discutés lors des prochaines séances. Parmi eux figure notamment la définition de la compensation accordée aux communes dites "de montagne", en raison de leur altitude et déclivité. Ces différents ajustements, soutenus dans le cadre de la commission, ne modifient toutefois pas les équilibres financiers généraux du projet.

Seul le groupe Ensemble à gauche - POP a affirmé qu'il ne se rallierait pas à la NPIV, estimant que la solidarité entre communes n'était pas assez poussée. Il soutiendra ainsi les différents amendements proposés par son député Vincent Keller, auteur de l'un des deux rapports de minorité.

Le second, signé par le seul Didier Lohri (Vert-e-s), propose aussi que la solidarité intercommunale soit revue à la hausse, via plusieurs amendements qui seront débattus ultérieurement.

Contre-projet à SOS Communes

Des critiques sont aussi venues de la PLR Joséphine Byrne Garelli, co-présidente de l'initiative "SOS Communes". Une initiative qui demande que l'entier de la facture sociale soit repris par le canton (moyennant une bascule d'impôt), et à laquelle la NPIV fait office de contre-projet du Conseil d'Etat.

A noter que si les initiants devaient maintenir leur texte à l'issue des débats du Grand Conseil, une votation populaire aurait lieu en septembre prochain entre l'initiative et le contre-projet.

La conseillère d'Etat en charge du dossier, Christelle Luisier, n'a pas encore pu prendre la parole lors de cette discussion générale. Elle le fera dans deux semaines, lors de la suite des débats sur ce sujet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Communes avec moins de 6000 habitants: système électoral à choix?

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Au Grand Conseil vaudois, une initiative cosignée par une quarantaine de députés de droite demande de relever le seuil rendant le système proportionnel obligatoire à 6000 habitants au lieu de 3000 (photo symbolique). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Les communes vaudoises avec moins de 6000 habitants devraient pouvoir choisir librement leur système électoral. C'est ce que demande une initiative parlementaire du Vert'libéral Jerome de Benedictis au Grand Conseil. Jusqu'ici, les localités de 3000 habitants et plus doivent obligatoirement passer au système proportionnel pour élire leur législatif.

Le 4 septembre 2011, le peuple vaudois acceptait une initiative parlementaire pour une élection du conseil communal à la proportionnelle dans les communes de plus de 3000 habitants par environ 60% de suffrages favorables. La Constitution vaudoise et la Loi sur l'exercice des droits politiques (LEDP) avaient été ainsi modifiées, en stipulant ce seuil des 3000 habitants.

Selon Jerome de Benedictis, plusieurs communes s'inquiètent depuis lors d'une "politisation" de leur législatif. Elles s'interrogent également sur les modalités de création de listes non partisanes.

"Politiser les débats dans les communes en-dessous de 6000 habitants n'est pas une solution pragmatique, cela engendre de grands débats pour des sujets strictement liés à la gestion du ménage communal pour lesquels une structure parlementaire non politisée est nettement plus efficace", a expliqué le syndic d'Echandens.

Besoin de l'aval du peuple

Pour mémoire, le système proportionnel répartit d'abord les sièges entre les différentes listes en présence, en fonction de leurs scores respectifs. Il favorise donc la présence de listes de partis afin d'avoir un Conseil communal plus représentatif de l'électorat, soit des sensibilités politiques de la population.

Le système majoritaire, lui, donne la victoire aux candidats qui font le plus de voix. Il se justifie par exemple plus facilement dans les communes où les gens se connaissent entre eux.

L'initiative cosignée par une quarantaine de députés de droite demande de relever le seuil rendant le système proportionnel obligatoire à 6000 habitants au lieu de 3000. Elle précise que les communes souhaitant maintenir un système proportionnel sous ce seuil en seront toujours autorisées. Quarante-quatre communes sont potentiellement impactées par ce texte, soit entre 2500 et 6000 habitants au 31 décembre 2023.

Jerome de Benedictis avait, dans un premier temps, demandé une prise en considération immédiate de son initiative. Après discussions avec les députés signataires, il a accepté que son texte soit renvoyé en commission pour examen. Impliquant de modifier la Constitution, il ne pourra pas être accepté sans l'aval du peuple.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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