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Lausanne

Vaud: neuf jeunes sur dix décrochent leur maturité

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En moyenne, 9 jeunes sur 10 décrochent leur maturité et leur certificat de culture générale dans les gymnases vaudois (photo d'illustration). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Dans le canton de Vaud, neuf jeunes sur dix décrochent en moyenne leur maturité et leur certificat de culture générale. Les taux de réussite des cinq dernières années pour ces deux voies sont désormais disponibles en ligne.

Dans les gymnases, 93,5% des jeunes qui se présentent aux examens réussissent à obtenir leur maturité entre 2019 et 2023 en moyenne. Pour les élèves qui se présentent aux examens de culture générale, le taux de réussite se monte 89,6%, détaille le Département de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF) mercredi dans un communiqué.

A la suite de la demande d'un média, ces chiffres sont désormais publiés en ligne avec le détail pour chaque gymnase de 2019 à 2023, précise le DEF. Ces résultats montrent des fluctuations selon les années. Ces changements peuvent être dus à des événements extérieurs comme le confinement lors de l'année scolaire 2019-2020.

Comparaison pas possible

Toutefois, des facteurs divers comme les variations de niveau des élèves, la taille des échantillons ou encore les changements du corps enseignant et des moyens d'enseignement peuvent aussi jouer un rôle. En particulier dans les établissements où un nombre d'élèves plus restreint peut fortement influencer les taux de réussite, soulignent les services du ministre Frédéric Borloz.

Il n'est cependant pas possible d'établir un classement des gymnases sur la base de ces taux de réussite ni de dire que certains établissements seraient plus sélectifs ou plus performants que d'autres, préviennent-ils. Les examens ne sont, en effet, pas les mêmes d'un gymnase à l'autre, explique-t-on.

Les procédures sont identiques, mais le contenu des épreuves écrites et orales peut varier: il n'y a pas d'épreuves cantonales communes, est-il aussi rappelé.

Un élément parmi d'autres

Autrement dit, à la fin de son cursus, l'élève doit avoir acquis un certain nombre de compétences prévues par les plans d'études nationaux. Mais la façon de les acquérir et le mode d'évaluation sont laissés au libre choix des directions et de leur corps enseignant.

Le DEF précise également que les examens ne sont qu'un élément d'évaluation parmi d'autres dans le cursus de l'élève. Leur poids dans la moyenne finale est d'un tiers (environ 35%) en Ecole de culture générale et d'un cinquième (environ 20%) en Ecole de maturité.

Les résultats concernent onze gymnases sur les quatorze que compte le canton: les établissements d'Etoy et de Bussigny n'avaient pas encore délivré de certificats pour la période considérée, tandis que le gymnase intercantonal de la Broye bénéficie d'une autonomie légale et organisationnelle.

C'est au gymnase de Nyon que la moyenne est la plus haute (96,6%), suivi des gymnases de Provence (95,5%) et d'Auguste Piccard (94,9%), selon ces données. Le gymnase d'Yverdon a la moyenne la plus faible avec 89,1%.

Gymnase en quatre ans

Ces chiffres font partie des indicateurs intégrés aux réflexions autour du projet MAT-EO qui vise à faire passer la durée de l'Ecole de maturité à quatre ans et à revoir la fin de l'école obligatoire. Ce chantier, imposé par la réforme nationale de la maturité, devrait aider les élèves à trouver leur voie et diminuer les taux d'échecs ou d'abandon dans les gymnases.

La nouvelle ordonnance fédérale sur l'Ecole de maturité exige par ailleurs que les titres délivrés soient plus comparables. Elle intègre aussi l'obligation pour les gymnases de se doter d'un concept qualité qui portera notamment sur les épreuves d'examens. Tout en conservant la liberté pédagogique du corps enseignant, le DEF visera donc une harmonisation renforcée du contenu des épreuves d'examens.

https://www.vd.ch/formation/formations-gymnasiales/taux-de-reussite-des-formations-gymnasiales

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Cinq cures historiques du canton ont été rénovées

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Ultime réalisation d'un programme de réhabilitation piloté par l'Etat de Vaud, la cure de Vufflens-le-Château vient couronner une série de rénovations menées à l'échelle cantonale. (© Etat de Vaud/DGIP)

L'Etat de Vaud a fini de rénover cinq cures historiques du canton. Après celles de Bière, de Dommartin, de Romainmôtier et de Rougemont, c'est celle de Vufflens-le-Château qui a été inaugurée vendredi par les autorités cantonales et communales. Un crédit de près de 6 millions de francs avait été consacré à cet effet.

Ce vaste programme de réhabilitation prévoyait la rénovation des façades, toitures, ouvertures, isolations et installations techniques. Les travaux ont aussi permis de réduire la consommation énergétique des bâtiments. Un alliage de préservation du patrimoine et de durabilité, résume le Canton dans un communiqué.

"La remise en état des cinq édifices a permis de redonner tout leur lustre à des structures érigées entre le 17e et le 19e siècles, tout en respectant leur conception originelle. L'authenticité de chaque bâtiment a été conservée, est-il souligné. Ces cures de jouvence ont été conduites en collaboration avec des artisans locaux.

Même s'il en a déjà vendu plusieurs ces dernières années, l'Etat de Vaud reste propriétaire de 130 cures sur son territoire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

La Ville de Lausanne évalue l'empreinte carbone de ses sols

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L'étude commandée par la Ville de Lausanne avait pour mission d'évaluer à la fois l'empreinte carbone des revêtements et de définir les principes d'aménagement les plus pertinents pour lutter contre le réchauffement de la ville et améliorer sa perméabilité (archives). (© Keystone/DOMINIC FAVRE)

La Ville de Lausanne a fait évaluer l'empreinte carbone de ses revêtements recouvrant les surfaces extérieures. Sept familles de sols et matérieux ont été analysés et l'étude révèle une "belle marge" de manoeuvre en termes d'émissions de gaz à effet de serre, de lutte contre les îlots de chaleur et de ville éponge.

"Choisir judicieusement les revêtements recouvrant les surfaces extérieures est un levier d'action majeur et très concret pour répondre aux enjeux climatiques des villes", indique vendredi la Municiplaité dans un communiqué, publiant la synthèse de l'étude commandée à ce sujet.

Celle-ci avait pour mission d'évaluer à la fois l'empreinte carbone des revêtements et de définir les principes d'aménagement les plus pertinents pour lutter contre le réchauffement de la ville et améliorer sa perméabilité, selon la Ville. Sept types de matériaux ont été étudiés par l'institut de recherche Energy de la Haute école d'ingénierie de Fribourg (HEIA-FR) et par l'entreprise Ecoscan SA.

De grosses différences

Le Plan climat lausannois s'est intéressé aux revêtements des surfaces extérieures (pavés en pierre naturelle, enrobés bitumineux, terre végétalisée, etc) pour deux raisons. Un, ils contribuent aux changements climatiques en raison des émissions de gaz à effet de serre que leur production et leur transport génèrent, expliquent les autorités lausannoises.

Deux, ils peuvent renforcer ou au contraire atténuer les effets négatifs des changements climatiques que sont les vagues de chaleur en milieu urbain et le ruissellement des eaux de pluie lors de violents orages.

"Cette étude présente des résultats extrêmement intéressants, avec des écarts significatifs entre les familles de revêtements considérés allant parfois jusqu'à un facteur 20. Ils confirment donc que des leviers d'action existent sous l'angle de l'empreinte carbone, de la lutte contre la surchauffe estivale et la perméabilité des sols", a pu constater la Municipalité.

Le béton coulé, lanterne rouge

Sans surprise, le classement établi par l'étude attribue la première place à la terre végétale comme plus faible empreinte carbonne. Le gravier-gazon et le stabilisé naturel (argilo-calcaire) complète ce trio de tête, respectivement deuxième et troisième.

Suivent ensuite dans l'ordre décroissant: le pavé/dalle (pierre naturelle suisse non cimentée), l'enrobé bitumeux, le pavé/dalle en béton non cimenté et le pavé/dalle cimenté ou importé. Le béton coulé ferme la marche de ce classement.

"Ces résultats confirment le bien-fondé de certaines options déjà retenues par la Ville, notamment dans le cadre de son Plan climat. Les considérations climatiques devraient donc peser lors de la conception des aménagements, au même titre que les considérations esthétiques, d’accessibilité universelle ou financières par exemple", est-il relevé.

Distance des transports

L'étude montre également qu'associer arborisation et sélection judicieuse des revêtements - clairs ou à faible conductivité thermique - est nécessaire pour réaliser des îlots de fraicheur là où cela est possible et rendre la ville perméable.

Elle rappelle aussi que l'empreinte carbone totale des revêtements est particulièrement sensible à la distance de transport de ces matériaux lourds depuis leur lieu d'extraction ou de production. Il s'agit donc de privilégier les matériaux locaux, souligne la Ville. Quant aux surfaces en dur comme alternative aux enrobés bitumeux, il est préconisé de retenir les matérialités en pierre naturelle, en pose non liée (non cimentée).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Voltenauer et Feuz signent un premier roman à quatre mains

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Le premier polar à quatre mains de Nicolas Feuz et Marc Voltenauer se déroule en partie dans la Berne fédérale. (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Ils avaient semé des indices dans leurs polars et sur les réseaux: Marc Voltenauer et Nicolas Feuz livrent le 27 février "Ultimatum", leur premier roman à quatre mains. L'intrigue mêle menaces terroristes, procès retentissant, cabales militaires et duplicité fédérale.

Nicolas Feuz et Marc Voltenauer, stars du polar romand, ont réuni pour la première fois dans un récit leurs deux enquêteurs fétiches: le procureur neuchâtelois Norbert Jemsen, et, respectivement, l'inspecteur vaudois Andreas Auer.

Alors que le procès imminent d'un haut responsable de l'armée pour viol met la Suisse en émoi, Norbert Jemsen est nommé procureur spécial dans cette affaire jugée à Lausanne. Or, la plaignante est assassinée la veille du procès au marché de Noël de Montreux. L'inspecteur Auer est chargé de l'enquête.

Toujours à la veille des Fêtes, un nouvel incident secoue le pays: des terroristes lancent un ultimatum aux autorités fédérales, menaçant de commettre des attentats en Suisse, si un "saint homme" de l'Etat islamique n'est pas libéré des geôles helvétiques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Vaud: 3,6 millions pour la requalification d'une route sur la Côte

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Le Canton de Vaud va s'atteler à la rénovation et la requalification d'un tronçon de la route de Crassier sur la commune d'Eysins, à côté de Nyon (photo symbolique). (© Keystone/ANTHONY ANEX)

Le Conseil d'Etat vaudois va présenter au Grand Conseil une demande de crédit de 3,6 millions de francs afin de financer la part cantonale des travaux de rénovation et de requalification de la route de Crassier sur le territoire d'Eysins, à côté de Nyon. Le projet prévoit notamment la réalisation d'un itinéraire dédié aux mobilités actives. Séparé de la chaussée, il améliorera la sécurité de tous les usagers.

Chaque jour, environ 13'000 véhicules empruntent cette portion de la RC 11 d'une longueur de 1 km entre deux giratoires sur la commune d'Eysins. Le crédit cantonal porte sur les 500 mètres hors de la localité, indique jeudi le gouvernement vaudois dans un communiqué.

Ce trafic important a entraîné une dégradation progressive de la chaussée, qui présente aujourd'hui des signes de détérioration avancés. Les travaux prévus visent à rénover la route, à adapter son gabarit aux normes actuelles et à la doter d’un revêtement phonoabsorbant afin de réduire les nuisances sonores, explique le Canton.

Bande végétalisée

La route de Crassier est par ailleurs une pièce essentielle du puzzle du réseau cyclable cantonal. Sa requalification permettra d'assurer la continuité de ce maillage en connectant les itinéraires cyclables grâce, notamment, à l'aménagement d'un itinéraire dédié aux mobilités actives et séparé du trafic motorisé par une large bande végétalisée, poursuit le communiqué.

Le projet intègre également des cheminements piétonniers incluant des prolongations de trottoirs et des traversées sécurisées, ainsi que des quais d'arrêts de bus adaptés aux personnes à mobilité réduite, détaille encore le Conseil d'Etat. Une voie dédiée aux transports publics sera également créée, en direction de Nyon.

Cette requalification est au bénéfice d’un cofinancement fédéral octroyé dans le cadre du projet d’agglomération du Grand Genève de 3e génération. Sous réserve de l'approbation du Grand Conseil et des procédures en cours, les travaux devraient débuter cet automne, pour une durée d'environ deux ans.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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