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Lausanne

Vaud: quotas viticoles légèrement augmentés ou maintenus

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Les quotas viticoles 2022 vaudois ont été adaptés à la situation du marché (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le canton de Vaud a décidé d'augmenter légèrement, voire de maintenir, les quotas de production 2022 pour les divers crus de chaque région viticole. Ils ont été fixés alors que le millésime 2021 s'est montré "historiquement faible" (gel, grêle, mildiou, etc).

Ces droits de production, exprimés en kilo par mètre carré de vigne, représentent les quantités maximales pouvant être encavées par les opérateurs de la branche vitivinicole, rappelle mardi l'Etat de Vaud dans son communiqué. Ils sont fixés par le Département de l'économie, de l'innovation et du sport (DEIS) en collaboration avec la Communauté interprofessionnelle du vin vaudois (CIVV).

Dans le détail, les quotas définis en 2022 sont augmentés pour la production de chasselas et les autres cépages blancs de 1 à 1,10 kg/m2 dans toutes les régions du canton et à 1,15 pour Lavaux, "en raison de l'état des stocks et de la demande pour cette région."

Pour le gamay et le garanoir, seuls les quotas du Chablais, de Bonvillars et des Côtes de l'Orbe sont ajustés de 0,90 à 1 kg/m2, alors que les limites de production restent inchangées à 0,90 kg/m2 pour les autres régions.

Le Vully maintient les quotas à 1,10 kg/m2 pour tous les cépages, sauf pour le pinot noir à 1 kg/m2. Suite à la grêle de 2021, les régions de Bonvillars et des Côtes de l'Orbe augmentent également les limites de production pour le pinot noir à 1 kg/m2.

Avec ces quotas 2022, l'Etat de Vaud souhaite poursuivre "sa politique d'adaptation de la production à la situation du marché et d'encouragement de la qualité des vins vaudois", poursuit le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mesures d'économie à la RTS: 20 recommandations et un appel inédit

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Face aux restructurations prévues en 2025 à la RTS, son personnel propose 20 recommandations et un appel inédit aux cadres pour éviter le plus de licenciements possible (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

A la suite de l'annonce des mesures d'économies pour 2025 à la RTS, l'assemblée du personnel a remis jeudi une série de recommandations à la direction pour sauver au minimum 23 emplois sur les 55 menacés. Les cadres ont été invités à faire un geste solidaire.

"L'assemblée du personnel de la Radio Télévision Suisse (RTS), réunie à Lausanne et à Genève, a transmis une liste de 20 recommandations du groupe de consultation à la direction de la RTS. Ces propositions permettraient d'éviter les licenciements et une bonne partie des 55 suppressions de postes annoncées", écrit-elle dans un communiqué.

Elle demande de renoncer aux mandats externes non essentiels, d'intégrer le personnel plutôt que de recourir aux agences de travail temporaire, ou encore privilégier le savoir-faire du personnel sous contrat CCT. Les 94 cadres de la RTS ont été invités à faire un geste, soit réduire de 10% leur taux d'activité et leur salaire sur une base volontaire et solidaire.

La RTS a récemment annoncé qu'elle devra économiser 10 millions de francs en 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Champs ravagés par les corvidés: plan d'action pour 2025

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Les corvidés ont proliféré ces dernières années dans certaines régions vaudoises, notamment sur la Côte et dans la Broye, où ils ne rencontrent pas de prédateurs naturels et où la nourriture est abondante (archives). (© Keystone/ADRIEN PERRITAZ)

Face aux ravages causés sur les cultures agricoles par les corneilles noires et les corbeaux freux, le Conseil d'Etat vaudois annonce un plan d'action pour le premier trimestre 2025. Le projet est d'abord mis en consultation durant le mois d'octobre auprès des acteurs concernés, a indiqué jeudi le gouvernement.

En janvier dernier devant le Grand Conseil, la députée PLR Marion Wahlen, qui porte ce combat au niveau du Grand Conseil, s'était dit "dépitée" par "l'inaction" des autorités alors que la problématique est "reconnue partout" sur le terrain. Elle avait alors interpellé le ministre de l'environnement Vassilis Venizelos à ce sujet.

Le conseiller d'Etat lui avait répondu que le gouvernement prenait "la situation très au sérieux" et qu'un "plan d'action" serait présenté durant le premier semestre 2024. Un timing qui n'a pas pu être respecté.

Echanges d'expériences

Dans sa réponse à une simple question de la même députée, le Conseil d'Etat explique dans ses décisions hebdomadaires "qu'il a dû revoir le planning annoncé pour la présentation de son plan d'action en raison de la charge de travail importante liée notamment à d'autres espèces causant des dommages aux milieux agricoles".

Le projet de plan d'action va être mis en consultation durant le mois d'octobre 2024 auprès des acteurs concernés (notamment la Commission consultative de la faune), informe-t-il. "Après traitement des prises de position exprimées lors de la consultation, le plan d'action pourrait être adopté par le Conseil d'Etat durant le premier trimestre 2025", ajoute-t-il.

"Le Conseil d’Etat est conscient des dégâts occasionnés par les corvidés dans notre canton et poursuit ses efforts pour finaliser le plan d'action pour la gestion des corvidés en milieu agricole. Plusieurs échanges d'expériences ont été réalisés ce printemps et l'été dernier avec Agroscope et les cantons de Genève, Fribourg et du Tessin", indique-t-il encore.

Sur la Côte et dans la Broye

Pour rappel, une pétition avait été lancée en 2022 pour demander au gouvernement "des actions concrètes, immédiates et efficaces". Le texte avait ensuite été largement soutenu par le Parlement.

L'agriculture vaudoise reste toujours démunie face aux ravages causés sur les cultures par les corneilles noires et les corbeaux freux. Les corvidés ont proliféré ces dernières années dans certaines régions, notamment sur la Côte et dans la Broye, où ils ne rencontrent pas de prédateurs naturels et où la nourriture est abondante. Ils s'attaquent aux semis et jeunes plants de maïs, tournesols, soja et autres céréales.

Les vignes, tout comme les cultures maraîchères et fruitières, sont aussi touchées. Il en résulte d'importantes pertes de production, de temps et de revenus pour les agriculteurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Lausanne: le MCBA propose une plongée dans l'imaginaire de la mer

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Plusieurs récifs coralliens, reproduits au crochet, sont présentés dans la nouvelle exposition du MCBA à Lausanne. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Pour sa nouvelle exposition, le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne (MCBA) propose un voyage sur le thème de mer. Les oeuvres présentées, entre enchantement et tragédie, montrent comment les artistes ont imaginé la mer du 19e siècle à nos jours.

A voir jusqu'au 12 janvier 2025, "Thalassa! Thalassa!" démarre dès le hall d'entrée du MCBA, dont la verrière a été recouverte de feuilles argentées par l'artiste lausannoise Sandrine Pelletier, comme si une vague géante s'était écrasée sur le vitrage. L'exposition se déploie ensuite sur deux étages, tous deux découpés en trois parties, comme autant de territoires à explorer: rivages, profondeurs et abysses.

La mer y est vue sous tous ses aspects. Le rivage, par exemple, peut être celui des muses du tableau "Soir antique" d'Alphonse Osbert - qui sert d'affiche à l'exposition -, où la mer et l'horizon sont sources d'émerveillement. Ces mêmes rivages sont aussi évoqués sous une forme moins romantique, avec par exemple plusieurs tableaux sur le début du tourisme balnéaire, voire dramatique, à l'image de photos de migrants échoués sur des plages espagnoles.

Après les rivages, l'exposition devient "verticale" avec une descente dans les profondeurs et les abysses. Cette plongée se fait notamment au travers de deux classiques littéraires, "Vingt mille lieues sous les mers" de Jules Verne et la "Petite sirène" d'Andersen. Mais aussi grâce aux différents objets et oeuvres exposés, de collections de coquillages aux représentations des abysses par les surréalistes, en passant par des extraits des premiers documentaires sur les animaux marins.

Coraux en crochet

Le clou de l'exposition tient sans doute au projet "Crochet Coral Reef", soit la création en crochet de récifs coralliens. Cette oeuvre collaborative s'est développée à travers le monde sous l'initiative de deux soeurs australiennes, Margaret et Christine Wertheim. A Lausanne, ce sont six îles coralliennes qui sont exposées, créées par 4000 adeptes du crochet pour le musée Burda à Baden-Baden en Allemagne. Sous ses apparences joyeuses et archi-colorées, cette installation "immersive" se veut, surtout, comme une action artistique en réaction à la mort programmée des coraux.

Jeudi lors de la présentation de l'exposition à la presse, les deux commissaires Catherine Lepdor et Danielle Chaperon ont expliqué qu'elles n'avaient pas conçu "une exposition sur la mer, mais sur l'imaginaire de la mer". Un imaginaire qui embrasse toutes sortes d'émotions, même si ce sont surtout des tonalités sombres et angoissantes qui ressortent de l'exposition.

Celle-ci se clôt d'ailleurs sur une oeuvre de Miriam Cahn, "Notre fond de mer", où une femme et son enfant sombrent dans les abysses. Juste à côté, une installation vidéo de Yael Bartana montre, sur fond noir et avec une bande-son anxiogène, une pluie ininterrompue d'objets évoquant des drames collectifs, notamment des guerres et naufrages.

"Le titre de l'exposition, Thalassa ! Thalassa ! (c'est-à-dire mer ! mer !) est un cri de joie. Mais cette tonalité de joie n'est plus vraiment actuelle aujourd'hui", a remarqué Catherine Lepdor, évoquant les drames liés à la mer et les différentes atteintes à sa biodiversité.

Pour créer cette exposition, le MCBA s'est appuyé sur ses propres collections, ainsi que sur plusieurs prêts de collections privées et de musées suisses ou européens, à l'image par exemple du musée d'Orsay et du Petit Palais à Paris ou de musée de la Vie romantique à Vienne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Les discours du Conseil fédéral avant les votations toujours admis

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Les allocutions du Conseil fédéral feront toujours partie du décor (image prétexte). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La SSR n'a pas violé le principe de pluralité en diffusant le discours de l'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer en prévision de la votation sur Frontex du 15 mai 2022. Le Tribunal fédéral a admis un recours de la SSR contre une décision de l'AIEP.

Les allocutions du gouvernement continueront donc à être diffusées sur le service public.

Les exigences en matière de pluralité sont dans ce cas moins strictes que pour d'autres émissions en raison du "caractère particulier des allocutions du Conseil fédéral", indique le Tribunal fédéral (TF) dans un arrêt datant de fin août.

Il a ainsi annulé la décision de l'Autorité indépendante d'examen des plaintes en matière de radio-télévision (AIEP), qui avait estimé que le discours de l'ancien conseiller fédéral n'était pas équilibré. Elle avait, dans sa décision prise en septembre 2022, aussi souligné que le comité référendaire n'avait pas pu bénéficier de la même tribune.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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