Lausanne
Vaud teste l'abaissement de la vitesse hors localité
Vaud va tester l'abaissement de la vitesse, de 80 à 60 km/h, sur trois tronçons de routes cantonales hors localité. Objectif: juger la pertinence de cette mesure pour lutter contre le bruit routier.
Les trois secteurs ont été retenus sur les communes d'Aigle, Assens et St-Cergue. Au total, cela représente 3,5 km de routes, le long desquelles 2000 personnes sont concernées par le bruit routier. Les tests seront menés de mai à octobre.
Avec cette phase pilote, Vaud entend "faire la démonstration" que la réduction de la vitesse constitue "l'option la plus pratique, la plus efficace et la moins coûteuse" pour lutter contre le bruit routier, a indiqué jeudi devant la presse Nuria Gorrite, la conseillère d'Etat en charge des infrastructures.
La pose de revêtements phonoabsorbants et de murs antibruit ont certes aussi leur utilité, mais leur installation coûte cher, impacte le paysage et n'est pas toujours suffisante, a-t-elle relevé. Et de rappeler "la responsabilité" du canton, via l'Ordonnance fédérale contre le bruit, de lutter contre ces nuisances dont les répercussions sur la santé "ne sont plus à démontrer."
En passant à 60 km/h sur ces routes cantonales, le but est de gagner un à trois décibels, a souligné Laurent Tribolet, chef de la division entretien au sein de la Direction générale de la mobilité et des routes. Cet objectif sera mesuré "sur le terrain", où habitants et usagers seront également sondés via un questionnaire.
Il a précisé que les zones sélectionnées l'avaient été en raison notamment de leur densité, avec au moins 100 habitants par kilomètre en dépassement des valeurs limites de bruit.
Pas d'amende
Aucune sanction n'est prévue durant la phase test pour les personnes qui ne respecteraient pas la nouvelle limitation. Seuls des radars "sympathiques", qui signifient uniquement au conducteur si sa vitesse est correcte, seront posés. "Nous voulons rendre les usagers attentifs, et non pas remplir les caisses du canton", a dit Nuria Gorrite.
A noter encore que la perte de temps, due à cette diminution de vitesse, est estimée à environ 15 secondes par kilomètre.
Si la phase test s'avère concluante, l'abaissement de vitesse pourrait ensuite s'appliquer, dès 2024, sur certaines routes hors de localité. Le canton a déjà ciblé 23 km de routes cantonales (sur 1500 km en tout) qui pourraient, à terme, passer à 60 km/h. Environ 10'000 résidents pourraient en profiter.
Obtenir l'adhésion
Nuria Gorrite a reconnu que la question des limitations de vitesse était "sensible" et suscitait "beaucoup d'émotion", comme lors de l'instauration du 30 km/h de nuit à Lausanne, en septembre 2021. La ministre socialiste a insisté sur la nécessité d'arriver à "un compromis acceptable" en dialoguant avec plusieurs parties prenantes, les communes concernées mais aussi le TCS, l'Automobile Club ou encore l'ATE.
Comme il l'a été avec le 30 km/h de nuit à Lausanne, mais aussi désormais à Vevey et Vich, Vaud semble pionnier en Suisse avec ces mesures. "Je n'ai pas eu connaissance de tels tests en Suisse. Ceux-ci ont toutefois déjà été menés ailleurs en Europe, par exemple au Pays-Bas", a remarqué Nuria Gorrite.
Selon le décompte du canton, 140'000 personnes sont touchées par le bruit aux abords des routes vaudoises. Sur ce total, 126'000 le sont en traversée de localité, où le 30 km/h de nuit protégerait déjà 100'000 habitants à Lausanne et ailleurs. Quant à la réduction de la vitesse hors localité, les mesures envisagées par le canton doivent bénéficier à 10'000 résidents.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
La 23e édition du LUFF se veut "terriblement affriolante"
Comme chaque année à la mi-octobre, Lausanne s'apprête à effectuer une plongée dans la culture souterraine. Pour sa 23e édition, le Lausanne Underground Film & Music Festival (LUFF) investira le casino de Montbenon, le Cinéma Bellevaux, l’Auditorium de l'EJMA ou encore la galerie HumuS du 16 au 20 octobre.
"Sans cesse à la recherche de ce qui chatouille au mieux la rétine, jamais dépourvue d’idées pour y parvenir, cette 23e édition, qui s'annonce radieusement haletante et digitalement poignante, nous embarquera en expédition visuelle à dos d'âne, sur un tricycle aux côtés d’une panthère ou à bord d'un Taxi zum Klo, à choix", se réjouissent les organisateurs.
Plus concrètement, pas moins de 89 projections, dont 49 courts et longs métrages en compétition internationale, seront proposés cette année. Quelque 22 performances sonores auront également lieu, ainsi que sept projets pluridisciplinaires, quatre workshops, un vernissage et une radio.
Cinéma
"Fotogenico" de Marcia Romano et Benoît Sabatier ouvrira les feux pour la partie cinématographique. Le film entraînera les spectateurs "dans le Marseille alternatif du point de vue d'un père en quête de réconciliation avec la disparition de sa fille".
Les courts-métrages proposeront quant à eux "des pistes pour décrypter le sensible, le thème de l'anxiété exprimé par des dauphins et des fleurs, des règles de jeu absurdes, ou encore du surréalisme, de l'expérimentation analogique et l'esthétique de Youtube".
Musique On et Off
Le programme musical s'annonce tout aussi décoiffant avec "des stratégies-scènes-techniques artistiques et militantes drastiquement différentes" dans la Salle des Fêtes du mercredi au samedi soir. Parmi les têtes d'affiche, l'Argentine Andrea Pensado, le Kenyan Lord Spikeheart ou encore Radon, le trio zurichois de "dynamic witchcore". A ne pas manquer non plus, le groupe Billy Bao "qui n'écrit pas de chansons et qui laisse les instruments au public".
Le LUFF propose aussi un festival off gratuit et haut en couleur, avec au menu des concerts, mais également un "espace d'expérimentation sonore et d’improvisation collective lors de deux Jam Noise". Un "concert sauvage" pourrait même avoir lieu à l'issue de ces sessions, laissent entendre les organisateurs.
Ateliers
Différents ateliers sont également prévus pour les personnes désireuses d'expérimenter par elles-mêmes. "Exercices d'écoute de notre confusion", "sculpture avec de l'air et ce que l'on croit être vide et invisible", claquettes, ou encore création d'un orgue avec des chutes de tubes en plastique figurent parmi les éléments à choix.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Pat Emond: "Mon optimisme en a pris un coup"
Défait une huitième fois en dix matches de National League, Fribourg n'est pas sorti de la gonfle. L'entraîneur Patrick Emond était pourtant optimiste en arrivant dans la capitale vaudoise.
"Quand ton vestiaire ne va pas, tu le sens, dit le Québécois. Mais là on a des discussions franches pendant la semaine et les gars en voulaient. J'étais très optimiste en venant au match aujourd'hui. Je suis d'ailleurs un éternel optimiste, mais là mon optimisme en a pris un coup."
Le tableau d'affichage est sévère. Battu 6-0 à Lausanne, Fribourg n'a pas su utiliser la victoire 9-3 en Coupe d'Europe mardi. "Il faut croire que non", soupire Patrick Emond lorsqu'on lui demande s'il pensait que ce succès allait débloquer quelque chose. "Au niveau offensif, il y a des occasions mais ce n'est pas ce qui te fait gagner des matches. Quand tu prends le même chemin, tu vas obtenir le même résultat. Dans notre situation, on ouvre le jeu en essayant de marquer et on triche en défense. Ca se passe dans le deuxième et dans le troisième tiers. On sort de notre système de jeu, mais je ne cherche pas d'excuses."
Quand il dit ne pas chercher d'excuses, le Québécois sait bien que sa position est de plus en plus difficile à tenir. "Je vais contrôler ce que je peux contrôler, plaide-t-il. Ca ne se passe pas à mon niveau. On a eu des très bons meetings cette semaine avec les joueurs. Tout le monde est sur la même longueur d'onde. Peut-être que le problème est plus profond que l'entraîneur. Là, je ne suis pas dans une position facile. Mais on essaie de trouver des solutions."
Incapable de marquer, Fribourg ne peut pas espérer faire beaucoup mieux avec une attaque aussi anémique. En face, Lausanne a marqué six buts grâce à six buteurs suisses. Là aussi, le problème à Fribourg est récurrent. Les joueurs au passeport à croix blanche traversent une période de disette impressionnante. "Quand tu restes dans cette spirale négative, c'est très difficile d'en sortir", avance le coach.
Pour ne pas peindre le tableau d'un noir profond, Pat Emond a cherché un peu de couleur: "Si on regarde l'intensité de nos quatre matches à l'extérieur, je pense que ce devait être le meilleur. On ne s'était pas présenté à Langnau ni à Kloten. Et à Berne, tout le monde se souvient du résultat. Là c'est 6-0, mais le score est peut-être sévère par rapport aux intentions de l'équipe."
Membre des leaders de Gottéron, Christoph Bertschy n'a pas cherché d'excuses. "J'ai l'impression que ces temps, on joue comme si c'était un loisir, on ne réalise pas que c'est un job difficile et que chaque jour, on doit amener tout ce qu'on peut", conclut le numéro 28 des Dragons.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
EPFL: les prédictions les plus alarmantes sont à prendre au sérieux
Les prédictions les plus alarmantes sur le dérèglement climatique sont à prendre au sérieux, affirme vendredi l'EPFL en se basant sur une étude de ses scientifiques. Ils ont développé un système de notation des simulations climatiques dans le dernier rapport du GIEC.
Et ses résultats sont sans équivoque: ils montrent que les modèles les plus pessimistes sont plus plausibles qu'on ne l'imaginait. Dans la masse des modèles du système terrestre et de larges ensembles de données, issues d'observations, les climatologues de l'EPFL pointent plus spécifiquement du doigt les modèles qui sont les plus sensibles au carbone, soit un tiers de l'ensemble des modèles.
"Les modèles sensibles au carbone prédisent un réchauffement bien plus important que les estimations que le GIEC considère comme les plus probables. Nous montrons qu'ils sont plausibles et devraient être pris au sérieux", explique Athanasios Nenes, professeur au Laboratoire des processus atmosphériques et de leur impact de l'EPFL et coauteur de l'étude, présentée vendredi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Le Groupe d'intervention de la police de Lausanne fête ses 40 ans
Le Groupe d'intervention de la police de Lausanne (GIPL) fête cette année ses 40 ans. Avec 180 à 200 interventions en moyenne par année, ce groupe d'une vingtaine de policiers surentraînés est spécialisé dans les missions dangereuses, comme les arrestations de forcenés, les braquages, les prises d'otages ou les menaces terroristes.
Pour marquer cet anniversaire, le GIPL organisait cette semaine un entraînement en commun grandeur nature avec des membres des groupes d'intervention romands (GIRO), de la Confédération (Tigris), du Tessin (RIS) mais aussi de France (GIGN et RAID) et du Luxembourg (USP). Une cinquantaine de policiers d'élite ont pris part à une simulation de tuerie de masse dans une discothèque à Lausanne et de traque d'un forcené dans la forêt du Chalet-à-Gobet.
L'occasion de revenir sur une unité très spéciale de la police municipale lausannoise, qui préfère de loin l'ombre à la lumière. Le chef du GIPL et son adjoint, qui doivent garder l'anonymat, ont néanmoins accepté de recevoir Keystone-ATS dans le cadre de ce jubilé, dans les locaux de la police lausannoise.
Créé en 1984, le groupe d'intervention est aujourd'hui constitué d'une vingtaine de membres. Cette force spéciale bénéficie d'un arsenal particulier: drones, véhicules, chien d'assaut, matériel spécifique (explosifs, outils hydrauliques, casques, gilets, boucliers et autres protections spéciales). Lorsque la situation l'exige, elle peut également avoir recours à des hélicoptères grâce à un concordat avec l'armée suisse.
Le groupe assure une permanence 24h/24 et 7 jours/7. Il ne donne pas de détails sur son budget.
Interventions en hausse
Le GIPL intervient lors d'arrestations et de missions dangereuses qui peuvent se produire sur le territoire communal. Mais aussi dans toute la Suisse, soit dans la continuité d'un événement, soit dans le cadre d'un appui planifié à un autre groupe d'intervention.
Son champ d'activité se concentre sur les interpellations de personnes suicidaires, armées ou susceptibles de l'être, les transferts de détenus dangereux, des opérations ciblées dans le milieu du trafic de stupéfiants, la traque et maîtrise de forcenés, les braquages, les séquestrations, les prises d'otages et les menaces terroristes.
Les interventions du GIPL sont clairement en augmentation ces dernières décennies. "On est passé de 90 à 100 à une époque à 180 à 200 interventions en moyenne par année aujourd'hui, soit trois à quatre en moyenne par semaine", explique le chef du GPIL.
Les interventions les plus fréquentes concernent le trafic de stupéfiants, notamment lors d'interpellations que ce soit dans un appartement, dans un véhicule ou en pleine rue, ainsi que les individus perturbés ou les forcenés. Les plus rares sont les grosses prises d'otages.
Sélection hyper exigeante
Devenir membre de cette unité spéciale est un véritable parcours du combattant. Le processus s'étale sur près de 20 mois. Les collaborateurs sont d'abord sélectionnés à l'interne de la police municipale, en fonction de leur expérience professionnelle.
"Le travail de policier de base doit être acquis avant de pouvoir postuler", précise le chef. "Le recrutement, la sélection et la formation sont très pointus et exigeants. C'est donc à la fois un choix de vie, une vocation et une passion", souligne-t-il.
L'exigence se situe tant au niveau psychologique que physique. "L'objectif est de choisir des policiers aptes à garder leur sang-froid lors de situations difficiles. Faire partie du GIPL est avant tout un état d'esprit, sachant que la condition physique est une évidence. Il faut une grande lucidité dans la gestion du stress, beaucoup de détermination, une grande capacité de résilience et un immense esprit d'équipe", détaille son chef.
Enfin "badgé" GI confirmé
Après une demi-journée de tests physiques et de tirs, un entretien avec un psychologue et un RH, un jour de tests prérequis GIRO, 48h d'épreuves physiques et mentales sur effets de surprise et, enfin, un stage d'un mois au GIPL, le postulant participe ensuite au cours romand des groupes d'intervention (GIRO) qui dure deux semaines.
S'il est déclaré "apte", il effectue alors 18 mois de stage au sein de l'unité lausannoise pour valider complètement sa formation. Un ultime test symbolique, sous forme d'épreuve individuelle, permet au NGI (nouveau GI) d'être officiellement "badgé" GI confirmé.
Au-delà de la formation de base, il existe ensuite six spécialités au sein du GIPL: cordes (rappel, etc), effractions (portes, fenêtres, etc), médical (premiers secours tactiques), tireurs de longue distance (TS), conducteur de chiens et pilote de drones.
Si les blessures ne sont pas rares, surtout à l'entraînement, il n'y a, en revanche, jamais eu de morts au sein du GIPL en 40 ans d'existence, relèvent encore ses responsables.
A noter aussi que le GIPL et le Détachement d'action rapide et de dissuasion, le DARD cantonal, collaborent depuis 2019.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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