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Lausanne

Une pétition pour faciliter le 30 km/h dans le canton de Vaud

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La pétition pour réclamer des conditions moins strictes pour instaurer le 30 km/h a été déposée mardi après-midi à Lausanne. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Une pétition a été déposée mardi en faveur d'une plus grande généralisation du 30 km/h sur les routes vaudoises. Munie de 1635 signatures, elle demande que les communes puissent plus facilement limiter la vitesse sur leurs tronçons routiers.

Les communes peuvent se sentir "découragées" en raison "des critères stricts" imposés par le canton, remarque David Raedler, président de l'ATE Vaud, qui a porté cette pétition avec le Groupement pour le 30 km/h. Le député des Verts cite des "procédures longues et coûteuses", mais aussi différentes conditions à remplir, par exemple en terme de densité de population requise.

Contacté par Keystone-ATS, David Raedler explique ainsi que certains secteurs, bien que bruyants, ne peuvent pas passer en zone 30 km/h, car ils ne sont pas suffisamment peuplés. Il souligne également qu'il n'est pas possible de réduire la vitesse sur des routes considérées comme des axes prioritaires par le canton.

Des axes qui, pourtant, auraient tout à gagner en passant à 30 km/h en matière de nuisances sonores et de sécurité, mais aussi de fluidité du trafic, affirme-t-il, prenant en exemple l'avenue de Ruchonet à Lausanne.

Appuyer l'action politique

La pétition a été remise mardi après-midi devant le Parlement vaudois. Ce dépôt a été accompagné par une "action sonore", un haut-parleur diffusant le bruit engendré par des véhicules à 50 km/h puis à 30 km/h.

Parallèlement, la pétition a aussi été déposée au Conseil communal de Lausanne. Les signataires demandent en effet à la capitale vaudoise, précurseuse en la matière (30 km/h de nuit, multiplication des zones 30), d'en faire encore plus. Et notamment en généralisant le 30 km/h, de jour comme de nuit.

Selon David Raedler, la récolte de signatures, démarrée fin avril, a rapidement rencontré du succès. Lancée pour répondre à des demandes de citoyens et d'élus communaux, cette pétition va permettre "d'appuyer" l'action politique des partisans du 30 km/h, estime-t-il.

Autre pétition

Du côté des opposants, une pétition munie de 840 signatures avait été déposée en janvier dernier pour demander aux autorités politiques de réintroduire le 50 km/h de nuit à Lausanne, hormis dans les quartiers résidentiels. Pour les instigateurs de cette pétition, le 30 km/h n'a que peu d'impact sur le bruit dans une ville qui tourne désormais "au ralenti".

Cette pétition n'a pas encore été abordée en plénum par le Grand Conseil. La commission des pétitions a toutefois déjà proposé de la classer (par neuf voix contre une), annonçait fin juillet un article de 24 heures.

Pour mémoire, Lausanne a été la première ville de Suisse à instaurer le 30 km/h de nuit en septembre 2021. Ailleurs dans le canton, Vevey a déjà annoncé qu'elle allait suivre cet automne. Plusieurs autres communes y songent, à l'instar de Cossonay ou Montreux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Musique à Prangins: le hip-hop danse sous l'archet du violon

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La soliste virtuose Isabelle Meyer se produit dans ses propres créations: les concerts-spectacles Art-en-Ciel. Elle a par exemple déjà collaboré avec l'astrophysicien Hubert Reeves ou l'écrivain et philosophe Luc Ferry. (© CrossworxFashionStudio)

Spectacle original samedi soir prochain à Prangins (VD): un pas de deux entre le violon et le hip-hop. "Danse avec le violon" invite enfants, adolescents et adultes à voir et écouter une comédie-ballet entre musique classique et danse hip-hop, entre violon envoutant et danse urbaine des ghettos noirs et latinos.

"Dans ce spectacle, musiques classique, populaire et savante se mêlent et s'entremêlent pour former une ligne mélodique virevoltante où la danse s'intègre tout naturellement. La soliste virtuose Isabelle Meyer, le chorégraphe Julio Arozarena, les danseurs et l'Ensemble Art-en-Ciel proposent de redécouvrir le seul vrai langage qui par-delà les traditions, les cultures, les continents, parle au coeur de l'homme: celui de l'émotion", indiquent les organisateurs.

"Issue d'une tradition héritée des grands maîtres du violon, Isabelle Meyer est la première femme violoniste de la jeune génération à innover dans le monde de la musique classique où elle mêle différents arts et différents artistes avec bonheur", écrivent-ils dans leur dossier de presse.

Elle se produit dans ses propres créations: les concerts-spectacles Art-en-Ciel. Elle a par exemple déjà collaboré avec l'astrophysicien Hubert Reeves, l'écrivain et philosophe Luc Ferry, l'animateur radio Frédéric Lodéon, la compositrice Sylvis Courvoisier ou encore le clarinettiste Michel Lethiec.

Dans ce nouveau spectacle, présenté à la salle des Morettes de Prangins, l'idée est de partir "à la recherche de la dimension sauvage et spontanée de la musique et de la danse à travers les nombreux folklores en Europe". Samedi soir, le violon d'Isabelle Meyer "Lady Vivaldi" fera danser cinq champions du hip-hop, de break, de krump et autres danses actuelles.

L'entrée est gratuite pour les enfants jusqu'à 14 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Quarante-deux artisans à la rencontre de la population vaudoise

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Les Journées européennes des métiers d'art offrent la possibilité de rencontrer des artisanes et des artisans d'art dans leur atelier privé (ici Ian Ashdown, restaurateur d'armes anciennes et d'objets métalliques en 2019 à Onnens). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les Journées européennes des métiers d'art (JEMA) se tiendront dès vendredi et jusqu'au 2 avril en terre vaudoise. Gratuite, la manifestation organisée par le Canton offre la possibilité de rencontrer des artisans d'art dans leur atelier privé (38 propositions sur inscription) ainsi qu'au château de Morges (quatre propositions sans inscription).

Durant trois jours, 42 artisans, dont 14 nouvelles participations, transmettront leur passion et quelques-uns de leurs secrets professionnels, écrit l'Etat de Vaud dans un communiqué.

La présence de la relève sera assurée par la filière céramique du Centre d'enseignement professionnel de Vevey (CEPV) et la filière bijouterie de l'Ecole technique de la Vallée de Joux. La scénographie de l'espace d'accueil permanent situé au château de Morges sera signée par un apprenti polydesigner 3D du CEPV, Max Heer, dans le cadre de ses travaux de fin de formation.

Les traditionnels ateliers d'éveil gratuits (4-12 ans) et Rencontres écoles et métiers d'art sont reconduits. Les premiers se dérouleront au château de Morges (sur inscription) et permettront au public de se familiariser avec la mise en scène et de repartir avec une création originale. Les inscriptions aux deuxièmes, destinées aux classes vaudoises, ouvriront dès lundi pour des activités se déroulant entre fin avril et fin juin 2023.

Une nouveauté est annoncée en matière de médiation culturelle pour les écoles. L'appel à projets "La culture, c'est classe!" destiné jusqu'ici aux artistes professionnels, s'ouvre à deux artisans d'art désireux de transmettre leurs connaissances dans le cadre d'un projet participatif en milieu scolaire. Le dépôt des projets sera possible en août 2023 pour des interventions en classe au cours de l'année scolaire 2023-2024.

www.metiersdart.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

L'ancien conseiller d'Etat vaudois UDC Marcel Blanc est décédé

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L'ancien conseiller d'Etat vaudois Marcel Blanc est décédé vendredi à l'âge de 88 ans (archives). (© ARC SIEBER)

L'ancien conseiller d'Etat vaudois Marcel Blanc est décédé vendredi à l'âge de 88 ans. Le ministre UDC a exercé sa fonction de 1978 à 1991. Cet agriculteur de profession a été chef des travaux publics et de l'aménagement du territoire.

Marcel Blanc a présidé le gouvernement vaudois à deux reprises, en 1982 et 1988, rappelle le Conseil d'Etat dans un communiqué samedi annonçant "avec grande tristesse" ce décès. Ce Département qu'il a occupé durant treize ans est l'équivalent de l'actuel Département des infrastructures et des ressources humaines.

Marcel Blanc était entré le 5 mars 1978 au gouvernement et avait annoncé sa démission au mois d'août 1991, en cours de législature. Toujours brillamment réélu, il était considéré comme le plus populaire des magistrats vaudois et avait fortement marqué l'action de l'exécutif.

Protection de Lavaux et TSOL

En quittant le château Saint-Maire, Marcel Blanc avait exprimé une fierté particulière pour les importants dossiers qu'il avait eu à conduire, souligne le Canton. Et de citer, en 1979, la loi sur le plan de protection de Lavaux (LLavaux) à la suite de l'acceptation de l'initiative "Sauver Lavaux" par le peuple vaudois, le 12 juin 1977. C'est lui également qui avait porté la loi sur l'aménagement du territoire en 1985, de même que le Plan directeur cantonal (1987).

Sans oublier la construction du tramway du sud-ouest lausannois, le TSOL devenu le m1, inauguré le 25 juin 1991. M. Blanc avait en particulier ½uvré pour obtenir une subvention fédérale de près de 45 millions de francs pour la construction de cette ligne.

Né le 12 mars 1935 à Brenles, près de Moudon, il était agriculteur de profession. Il a été élu à l’exécutif de la commune de Brenles lors des élections de 1957, avant de devenir syndic de sa commune en 1961, fonction qu'il a occupée huit ans.

Député de 1970 à 1978

Marcel Blanc a également siégé au Grand Conseil de 1970 à 1978. Il a présidé son parti, le Parti des artisans, paysans et indépendants (PAI) devenu ensuite l'Union démocratique du centre (UDC).

Il a aussi été membre de plusieurs commissions extraparlementaires, dont notamment la Commission fédérale de la navigation aérienne et la Commission internationale pour la protection des eaux du lac Léman contre la pollution. Entre 1997 et 2000, il a été membre des Comités des Conseils régionaux de la Société suisse de radiodiffusion et télévision. Il avait le grade de major au sein de l’armée.

"Le Conseil d’Etat tient à rendre hommage à Marcel Blanc pour son important engagement pour le Canton de Vaud, ses institutions et sa population. Au nom des autorités cantonales, le gouvernement présente à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances", écrit-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Une marche pour sensibiliser à l'endométriose

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Il faudra se vêtir de jaune, la couleur de la sensibilisation à l'endométriose, ce samedi à la Riponne. © S-Endo

Ce samedi, la Riponne sera le point de départ d'une Endomarche, un évènement d'ampleur mondiale qui a pour but de faire connaître l'endométriose et encourager la recherche sur cette maladie.

En Suisse, 1 personne menstruée sur 10 souffrirait d’endométriose. Cette maladie gynécologique se caractérise par le développement de cellules de l'endomètre en dehors de l’utérus quand elles devraient normalement se développer à l'intérieur de ce dernier. L'endométriose génère de fortes douleurs mais n’est pas toujours diagnostiquée car encore méconnue il y a quelques années. Les précisions de la présidente de l'association S-Endo, qui soutient les personnes atteintes de l'endométriose : 

ElsaPrésidente de l'association S-Endo

Le mois de mars est celui de sensibilisation à l’endométriose. C'est dans ce cadre qu'aura lieu ce samedi à Lausanne une Endomarche. Elle est mise sur pied par l’association S-Endo. On écoute Elsa, sa présidente.

ElsaPrésidente de l'association S-Endo

S-Endo espère une centaine de personnes dans les rues de Lausanne. Celles et ceux qui veulent participer à l’Endomarche sont encouragés à se vêtir de jaune, la couleur de sensibilisation à l’endométriose.

Plus d'infos sur S-Endo.ch

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