Rejoignez-nous

Lausanne

Pour son quatrième tir de régulation, Vaud abat le mauvais loup

Publié

,

le

En septembre dernier, Berne avait donné son feu vert au tir de trois jeunes loups de la meute du Marchairuez (VD), en raison d'attaques croissantes sur les troupeaux de bovins (archives). (© Keystone/FABRICE COFFRINI)

Le Canton de Vaud a procédé à un nouveau tir de régulation du loup dans le Jura vaudois, le quatrième depuis mars dernier. Mais les surveillants de la faune ont abattu le mauvais loup, soit un mâle adulte de la meute du Marchairuz au lieu d'un louveteau.

Le tir a eu lieu sur l'alpage des Grands Plats de Bise sur la commune du Chenit dans la nuit du 27 au 28 novembre, dans les conditions fixées par l'Office fédéral de l'environnement (OFEV), a indiqué jeudi l'Etat de Vaud dans un communiqué. En septembre, l'OFEV avait donné son feu vert au tir de trois jeunes loups de la meute, en raison d'attaques croissantes sur les troupeaux de bovins.

Le tir a visé un loup de petite taille au milieu d'un groupe de quatre canidés sur le territoire de la meute et dans le périmètre autorisé, hors du district franc du Noirmont, précise le Canton. L'autopsie réalisée par le Centre national de compétence pour les maladies de la faune sauvage de l'Université de Berne (FIWI) a montré qu'il s'agit d'un mâle de 3 à 6 ans, ajoute-t-il.

"A la lumière de ces constats, l'individu prélevé, contrairement à l'appréciation de terrain, n'est pas un jeune loup. Le résultat des échantillons ADN prélevés permettra d'identifier l'animal et de déterminer s'il s'agit d’un individu déjà connu", expliquent les services du ministre de l'environnement Vassilis Venizelos.

Travail difficile sur le terrain

Ils soulignent "la complexité et les difficultés inhérentes à la réalisation des actions de régulation: celles-ci se déroulent de nuit et en présence d'animaux en mouvement, rendant la distinction entre les membres de la meute très difficile, d'autant plus que les jeunes ont atteint leur taille adulte à cette période de l'année".

Les autorités précisent par ailleurs que "les tirs de régulation ne pouvaient pas être réalisés plus tôt dans l'année, compte tenu du fait que les louveteaux se trouvaient dans le périmètre du district franc du Noirmont". "Ces actions nécessitent par ailleurs un engagement extrêmement important du personnel de terrain, engagement qui compromet l'accomplissement d'autres tâches impératives de gestion de la faune sur le reste du territoire cantonal".

"Cette situation confirme les besoins en ressources complémentaires, prévues dans la révision de la loi sur la chasse débattue aux Chambres fédérales, pour accomplir les nombreuses missions à la charge des cantons dans le suivi des grands carnivores sur leurs territoires respectifs", écrivent-elles encore.

Pause à court terme

Selon les derniers relevés, la meute du Marchairuz serait a priori composée d'un couple reproducteur, de trois à cinq subadultes et d'au moins six louveteaux.

A court terme, il ne sera plus procédé à des tirs dans la zone du Marchairuz, annonce par ailleurs le Canton. "Les loups se déplacent au pied du Jura avec l'arrivée de l'hiver. Le troisième jeune loup sera dès lors prélevé lors d'une nouvelle attaque sur un animal de rente. Dans ce but, le périmètre de cette régulation éventuelle va être élargi, comme autorisé le 30 novembre 2022 par l'OFEV", relève-t-il.

Pour rappel, Vaud avait déposé deux requêtes auprès de l'OFEV. La première porte sur l'élargissement du périmètre de régulation actuel qui va de la Dôle à la route du col du Marchairuz. Le Canton souhaite élargir le périmètre vers le nord-est, pour inclure les prédations qui surviennent au-delà de la route du Marchairuz. Il veut aussi l'étendre au pied du Jura, car avec l'arrivée prochaine de la neige, cerfs et loups vont descendre dans cette zone.

La deuxième demande auprès de l'OFEV concerne le tir du mâle reproducteur de la meute. Le Canton a étayé sa demande, avec des éléments complémentaires, et l'a à nouveau transmise à Berne. Il estime en substance que le tir de louveteaux ne suffira pas à modifier le comportement de la meute.

Bilan en cours

Le tir du loup mâle adulte est le quatrième tir de régulation effectué par Vaud. Les deux premiers, réalisés en mars dernier, et le troisième en novembre dernier, visaient également la meute du Marchairuz.

Un bilan des actions de régulation de l'année 2022 est en cours de réalisation en vue de tirer les leçons pour la prochaine saison d'estivage, souligne encore le Canton. Cela "permettra d'alimenter le plan d'action demandé par le Conseil d’Etat au Groupe stratégique loup qui devra permettre d'améliorer le monitoring de l'espèce, les mesures de protection des troupeaux et les actions de régulation". La pose de colliers émetteurs est notamment prévue.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Culture

La BCU à Lausanne consacre une exposition à Monique Saint-Hélier

Publié

le

La femme de lettres suisse romande Monique Saint-Hélier (1895-1955) est à l'honneur à la Bibliothèque cantonale universitaire de Lausanne du 7 novembre 2024 au 19 avril 2025. (© BCUL)

La femme de lettres suisse romande Monique Saint-Hélier est à l'honneur à Lausanne. La Bibliothèque cantonale universitaire (BCUL) consacre une exposition à la romancière née en 1895 à la Chaux-de-Fonds et décédée en 1955 en France. "Une écriture en étoile" est à découvrir au palais de Rumine du 7 novembre 2024 au 19 avril 2025.

L'exposition met en scène son écriture à travers les manuscrits de l'oeuvre et de son "Journal" tenu durant la Seconde Guerre mondiale, indique la BCUL dans un communiqué. Clouée au lit par la maladie dès sa jeunesse, avec Rainer Maria Rilke, Marcel Proust et Virginia Woolf comme modèles, l'écrivaine a inventé "un univers, le cycle des Alérac, qui lui permet d'accéder à cette 'vie vivante, chaude' dont elle est privée", résume l'institution.

"Des centaines d'accords polyphoniques qui unissent, séparent, apprivoisent ou rejettent les pensées ou les coeurs de tous les personnages dont certains sont des morts, d'autres des vivants - plusieurs d'entre eux ne se rencontreront même pas, ou alors, dans le secret des pensées, là où nous fixons nos rendez-vous les plus ardents": c'est ainsi que Monique Saint-Hélier elle-même décrivait son oeuvre à son éditeur français Grasset.

Elle a passé sa vie d'autrice à Paris, le plus souvent alitée, avant de s'éteindre à l'âge de 60 ans, laissant une oeuvre inachevée aux ramifications complexes. Elle a été remarquée dans l'Hexagone dans les années 1930, grâce notamment à son roman "Bois-Mort". Dans l'après-guerre, elle a publié deux tomes constitutifs de son ouvrage majeur, à savoir la saga inachevée du cycle des Alérac.

"Comme dans les romans anglais, Monique Saint-Hélier donne accès aux pensées et aux souvenirs de ses personnages afin d'en saisir l'essence et les failles", soulignent encore les deux commissaires de l'exposition, Stéphane Pétermann et Alexandra Weber Berney.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Débouté par le TAS, Vevey Riviera jouera en 1re ligue

Publié

le

Le TAS a confirmé la relégation administrative de Vevey en 1re ligue (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Vevey Riviera n'a pas obtenu gain de cause devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS). Le club vaudois devra donc jouer en 1re ligue.

Il aura fallu attendre quelques semaines et le début du championnat de SBL, mais la décision est tombée: Vevey Riviera devra jouer en 1re ligue et non pas dans la plus haute division du pays.

Pour rappel, le club des Galeries du Rivage n'avait pas reçu sa licence en août dernier auprès de la fédération. L'instance estimait notamment les dettes trop importantes. Vevey avait contesté cette décision et décidé d'aller devant le TAS.

L'audience s'est tenue mercredi 30 octobre à Lausanne et a confirmé la décision de la Commision d'opposition de Swiss Basketball. Il n'y aura donc que neuf équipes cette saison en première division.

Secrétaire général de Swiss Basketball, Erik Lehmann regrette de voir un club au riche passé comme Vevey devoir repartir en troisième division: "Ce n'est jamais un bon signal de voir un club subir une relégation administrative. Nous les avons soutenus, mais nous devons être corrects vis-à-vis des autres clubs de l'élite. Mais avec leur mouvement juniors et en se mettant en règle, j'espère bien que Vevey va pouvoir remonter les échelons."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

La 2e Semaine de l'accessibilité revient à Lausanne

Publié

le

La Semaine de l'accessibilité est organisée par la Fondation pour la recherche en faveur des personnes handicapées (illustration). (© KEYSTONE/FABRICE COFFRINI)

La 2e édition de la Semaine de l'accessibilité, organisée par la Fondation pour la recherche en faveur des personnes handicapées (FRH), aura lieu à la Maison de la communication à Lausanne de mercredi à vendredi prochain. Elle se déclinera en trois journées thématiques consacrées à l'urbanisme et l'aménagement du territoire, la citoyenneté et les services publics.

"Les matinées se concentrent sur les enjeux sociétaux en lien avec le handicap en mettant l'accent sur des initiatives, des outils et la recherche, et les après-midis sont dévolus à la présentation de projets financés par le programme Innovation Booster mêlant personnes avec handicap, proches aidants et chercheurs", indiquent les organisateurs dans un communiqué.

Le mercredi, une conférence - menée par une architecte spécialiste en accessibilité et un proche aidant - invitera le public à penser les villes et les quartiers de manière inclusive. Dans ce cadre, l'étude de faisabilité "Last Mile" - visant à analyser les outils existants dans le but de développer un planificateur d'itinéraire pour les personnes à mobilité réduite - fera l'objet d'une présentation.

Le jeudi sera l'occasion d'une conférence sur "l'évolution de la prise en compte des situations de handicap par les droits politiques", suivie par une table ronde sur l'accessibilité aux médias et à la formation. Le vendredi, l'accessibilité des services d'urgence du CHUV sera au coeur des discussions.

La Semaine de l'accessibilité se veut un "forum d'échanges et de discussion visant à rendre l'innovation plus inclusive". L'entrée est libre, moyennant une inscription.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Quasi-naufrage du Simplon: la CGN a sous-estimé les risques

Publié

le

Durant la nuit du 29 au 30 mars, le Simplon s'était encastré dans le débarcadère de Cully où il était amarré (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Sous-estimation des risques, enchaînement de mauvaises décisions, lacunes dans la gestion de crise: telles sont les principales conclusions du rapport sur l'incident du bateau Simplon, qui avait failli couler en mars dernier au port de Cully (VD).

Au vu des précisions météo, la CGN a "sous-estimé" le risque de sortir le navire Belle-Epoque pour une course d'essai, le 28 mars dernier. Puis surtout, après que le bateau a été victime d'une avarie de moteur, "l'erreur centrale" a été de le garder amarré à Cully alors que les météorologues annonçaient la levée d'une forte vaudaire (un vent du Léman), a résumé Benoît Gaillard, président de la CGN, en dévoilant vendredi à la presse le rapport d'enquête.

Long de plus de 140 pages, ce rapport montre que plusieurs personnes ont pris des décisions "peu judicieuses". Les responsabilités sont partagées, mais seul le directeur d'exploitation perd son poste. Alors que l'entreprise doit revoir son organisation en matière de gestion de crise, "il n'est plus la personne adéquate", a noté M. Gaillard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X