Rejoignez-nous

Santé

Le CHUV devient un Centre pour les maladies rares

Publié

,

le

Le Centre pour maladies rares du CHUV devient "un point d’entrée clairement défini pour les patients sans diagnostic établi" (archives). KEYSTONE/KEYSTONE POOL REUTERS/DENIS BALIBOUSE
Reconnu par la Coordination nationale des maladies rares (kosek), le CHUV de Lausanne deviendra dès cet été l’un des six Centres pour maladies rares en Suisse. Les autres se trouvent à Genève, Zurich, Bâle, Berne et St-Gall.

Le Centre pour maladies rares du CHUV devient ainsi un point d’entrée clairement défini pour les patients sans diagnostic établi, en complément au Portail romand d’information sur les maladies rares, a indiqué mercredi l'établissement dans un communiqué.

Initiée dès 2013 en collaboration avec les Hôpitaux universitaires de Genève, cette plateforme de renseignement et d’orientation est destinée aux personnes atteintes de maladies rares, à leurs proches et à leurs médecins traitants.

Elle offre aux patients qui présentent des symptômes inexpliqués la possibilité de fixer une consultation d’évaluation, avant d’être orientés vers les médecins les plus adaptés. Ces experts en pédiatrie, en neurologie ou en génétique notamment, travaillent tous en étroite collaboration afin d’assurer un suivi optimal.

Une maladie est considérée comme rare lorsqu’elle touche moins d’une personne sur 2000. Chroniques, sévères et invalidantes, ces affections complexes touchent en Suisse près de 600'000 patients qui doivent souvent attendre longtemps avant d’obtenir un diagnostic précis. Ce processus nécessite des examens chez de nombreux médecins spécialisés.

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

Le secteur social parapublic vaudois s'en remet au Grand Conseil

Publié

le

Selon le SSP, le secteur social parapublic est déjà dans une situation de crise, notamment au niveau du nombre d'employés qualifiés à disposition dans le canton de Vaud. (archive) KEYSTONE/Valentin Flauraud

Le secteur social parapublic vaudois se mobilise. Le personnel veut de meilleures conditions de travail. Une résolution est déposée ce mardi au Grand Conseil.

Dans le canton de Vaud, les conditions de travail du secteur social parapublic doivent être améliorées. C’est ce que revendique son personnel via plusieurs organisations syndicales et associatives. Une résolution est déposée ce mardi au Grand Conseil. Elle demande notamment la mise à niveau des salaires d’ici 2027. Les syndicats notent en effet une différence entre ce qui est pratiqué dans le Canton de Vaud et dans les cantons voisins. Une mesure que le Conseil d’État a acceptée mais qu’il veut échelonner sur 5 ans au lieu des 3 demandés.

Letizia PizzolatoSecrétaire syndicale au Syndicat des services publics

Letizia Pizzolato souligne que l’écart entre les salaires vaudois et ceux des autres cantons est d’environ 1’000 francs. Une augmentation d’environ 300 francs a déjà été obtenue. Cela s'explique en partie par le fait que le canton de Vaud est à la traîne par rapport à ses voisins. "C'est là aussi que ce délai de 5 ans nous semble inapproprié, continue la secrétaire syndicale. On sait que dans les autres cantons, même si les salaires sont plus élevés, ils restent largement insuffisants par rapport aux exigences et à la pénibilité de ces métiers." Elle dénonce aussi des débats souvent repoussés par le Conseil d'État.

En plus des salaires, personnel et syndicats demandent à ce que le travail de nuit soit valoriser. "Dans le secteur social, on travaille tous les jours, toutes les heures. C'est particulièrement le cas dans le secteur de l'hébergement. Dans les foyers par exemple, où les enfants dorment. On a besoin de monde qui est formé et dans ces lieux-là, le travail n'est pas suffisamment rémunéré et les employeurs n'arrivent plus à trouver du personnel formé", explique Letizia Pizzolato.

Les revendications du personnel ont donc été transmises au Grand Conseil. Qu'attendent employés et syndicats de cette mobilisation?

Letizia PizzolatoSecrétaire syndicale au Syndicat des services publics

Le personnel s'est mobilisé devant le Grand Conseil Vaudois ce mardi.

Continuer la lecture

Santé

Passage à l'heure d'hiver: quel impact sur notre métabolisme?

Publié

le

Dans la nuit du samedi 26 octobre 2024, à 3 heures du matin, il sera 2 heures. (© KEYSTONE/ LAURENT GILLIERON)

Le moment du traditionnel changement d’heure a sonné. Dans la nuit de samedi à dimanche, à 3 heures du matin, il sera 2 heures. Un passage à l’heure d’hiver qui nécessite quelques jours d’adaptation pour notre métabolisme.

Même si l’on gagne une heure au compteur, le passage à l’heure d’hiver demande quelques jours d’adaptation. En cause: notre rythme circadien qui doit s’adapter à ce léger jetlag. Que l’on soit lève-tôt ou lève-tard, notre cerveau préfère la régularité. Ces changements de rythme peuvent donc avoir des conséquences sur notre métabolisme. D’autant plus que durant l’hiver, les journées se raccourcissent. Mais alors, le manque d’ensoleillement a-t-il réellement un impact sur le moral?

Prof. Raphaël Heinzerdirecteur du Centre d'investigation et de recherche sur le sommeil du CHUV

Selon le professeur, le manque d’ensoleillement peut donc avoir un impact sur notre humeur et sur notre vitalité. Il y a néanmoins des moyens pour contrebalancer le manque de luminosité durant l’hiver et éviter la dépression saisonnière.

Prof. Raphaël Heinzerdirecteur du Centre d'investigation et de recherche sur le sommeil du CHUV

Pour pallier la fatigue durant les journées d’hiver, le professeur rappelle aussi les bienfaits d’une sieste réparatrice, de 15 à 20 minutes maximum. Elle reste néanmoins déconseillée pour ceux qui ont des difficultés à s’endormir.

Si ces changements impactent notre horloge biologique, il n’est pas forcément très bon de se focaliser excessivement sur son sommeil.

Prof. Raphaël Heinzerdirecteur du Centre d'investigation et de recherche sur le sommeil du CHUV
Continuer la lecture

Santé

Champignons: fin de la rupture de stock pour un antipoison

Publié

le

© KEYSTONE/ Christian Beutler

L’antipoison destiné à soigner l’intoxication à l’amanite phalloïde sera de retour dans les réserves des hôpitaux le 18 novembre prochain, après plus d’un mois de rupture. Mais attention, cela ne doit pas inciter à prendre des risques lors des cueillettes.

Chanterelles, bolets ou cornes d’abondances…les amateurs de champignons sont nombreux à arpenter les forêts depuis quelques semaines pour garnir leurs assiettes. Mais rares sont ceux à connaître les espèces de champignons sur le bout des doigts. Au risque de tomber sur une espèce toxique, voire mortelle comme l’Amanite phalloïde.

Patrick WuilleminSecrétaire de la Vapko romande, l'Association suisse des organes officiels de contrôle des champignons

L’antipoison en cas d’intoxication aux amanites phalloïdes est en rupture de stock en Suisse depuis le 7 octobre. Le médicament reviendra dans les réserves des hôpitaux à partir du 18 novembre selon Tox Info Suisse. Mais ce n’est pas une raison pour pratiquer la cueillette compulsive et ramasser tout ce que l’on trouve.

Patrick WuilleminSecrétaire de la Vapko romande, l'Association suisse des organes officiels de contrôle des champignons

Si les contrôleurs romands ont récemment alerté les amoureux des forêts sur les risques d’intoxication, il n’est pas question de décourager les cueilleurs mais plutôt de les encourager à une cueillette plus responsable.

Patrick WuilleminSecrétaire de la Vapko romande, l'Association suisse des organes officiels de contrôle des champignons

Depuis le premier juillet, la cueillette est limitée à 2kg par jour et par personne dans le Canton. Elle ne peut se faire que de 7h à 20h. Elle est aussi interdite les sept premiers jours du mois. La liste des contrôleurs de champignons est à retrouver sur le site Vapko.ch.

 

Continuer la lecture

Lausanne

Le travail des proches aidants valorisé à Lausanne

Publié

le

© KEYSTONE/GAETAN BALLY

Ce jeudi marque la Journée mondiale de la santé mentale. A cette occasion, pour la quatrième reprise, un événement dédié aux proches aidants se tient à Lausanne.

En partenariat avec l’Association de Proches aidants Vaud et la Croix-Rouge vaudoise, la Haute École de Santé Vaud (HESAV) organise ce jeudi 10 octobre la 4ème Journée Proches Aidants. Cette nouvelle édition vise à soutenir et donner la parole aux nombreuses personnes concernées par ce travail bénévole. Dans un contexte de pénurie de personnel soignant, ce rendez-vous invite à réfléchir aux facteurs qui influencent la santé mentale des proches aidants, à l’identification des signaux d’alerte ainsi qu’aux prestations disponibles. Ce rôle souffre notamment d'un manque de reconnaissance.

Anne LouisAnne Louis, maître d'enseignement à l'HESAV

Cet événement veut aider les proches aidants à lutter contre l'épuisement et le découragement. Il a également pour but de favoriser les échanges entre les personnes concernées et les acteurs de la santé.

Depuis plus de 10 ans, Raphele, membre de l'Association de Proches aidants Vaud, accompagne quotidiennement son fils qui a souffert de troubles psychiques. Son travail n'a pas toujours été entendu par le personnel médical.

RapheleProche aidante, membre de l'Association de Proches aidants Vaud

Si le quotidien de Raphele s'est quelque peu allégé ces derniers temps, son fils se portant de mieux en mieux, sa routine a toutefois été bouleversée pendant des années.

RapheleProche aidante, membre de l'Association de Proches aidants Vaud

Ce rendez-vous veut aussi sensibiliser les étudiants de l'HESAV à la situation des proches aidants. Ils seront amenés à collaborer avec eux dans leur future profession.

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X