Coronavirus
Centres médicaux vaudois renforcés pour endiguer le flux vers les hôpitaux
Ils sont là pour soulager la pression des cabinets médicaux et endiguer le flux vers les hôpitaux vaudois: 16 Centres médicaux ambulatoires renforcés permettent de gérer en même temps les patients suspectés de Covid-19 et les patients habituels. Reportage à Thierrens.
Si dans tout le canton une dizaine de ces "super cabinets" existaient déjà, d'autres se sont mis en place autour de cabinets médicaux traditionnels en plein crise du coronavirus. C'est le cas de celui du village de Thierrens dans le Gros-de-Vaud. Une structure renforcée qui s'est créée en "deux semaines de folie" et qui est pleinement opérationnelle depuis le 20 mars, raconte un des cinq médecins de ce cabinet, le docteur Olivier Pasche.
Chaos et débrouillardise
"Face au chaos du début de la crise, ça a été la débrouillardise", raconte M. Pasche. "La grande question étant 'comment faire lorsque les premiers patients suspects ou atteints du Covid-19 arriveront chez nous sans mettre en dangers les patients habituels, comment filtrer, trier, distribuer les masques?". Et donc en gros: "soit on ferme, soit on fait le maximum pour protéger les gens", résume-t-il.
Le premier patient suspect arrive le 6 mars au cabinet. Puis ce sont les téléphones qui explosent une semaine après. Et d'autres "patients coronavirus" qui débarquent, personnes âgées à risques ou personnel soignant exposé à la maladie pour la plupart.
Olivier Pasche et son équipe multiplie les appels à l'aide. Au niveau cantonal, au tout début, c'est un peu "débrouillez-vous, on est sous l'eau". "On a été livré à nous-mêmes", dit-il. Le cabinet contacte alors la commune et le dispositif se met en place en très peu de temps, grâce à la "participation immédiate" de la population.
Tout un village solidaire
La Protection civile apporte son soutien logistique, administratif et matériel, la Gym Homme monte une grande tente "filière coronavirus" sur le parking à l'arrière du cabinet, la menuiserie voisine construit une grande cloison pour séparer littéralement le cabinet en deux, des étudiants en médecine sont sollicités, un ramoneur fournit des masques en réserve, les pompiers et des bénévoles au village proposent aussi leur aide. Un camion-restaurant livre même les repas pour l'équipe du Centre médical.
Tout ça en à peine deux semaines. Aujourd'hui, "ça fonctionne bien", résume M. Pasche, saluant l'énorme élan de solidarité de la commune et de ses citoyens. Une vingtaine de personnes travaillent dans ce centre de consultation renforcé, qui assure un cloisonnement et une sécurité maximale entre patients coronavirus et habituels.
"Cette séparation a été notre priorité absolue", souligne-t-il. A l'entrée du cabinet, des bénévoles effectuent un premier tri. Désinfectant et contrôle de la température pour tout le monde. Au moindre doute, les personnes suspectes de Covid-19 passent à droite, direction la tente de contrôle, les autres à gauche dans les locaux traditionnels du cabinet, mais réduit presque de moitié.
Attention à la 2e vague
Sous la tente du "tri pandémique", il y a une partie salle d'attente et une partie contrôle. Là, des étudiants en médecine en soutien font un premier dépistage et diagnostic afin de prioriser les patients selon la gravité de leur état. Ils sont ensuite amenés entrent à l'intérieur du cabinet, dans la partie "coronavirus".
Une salle d'urgence avec aspirateur et masque à oxygène est à disposition de suite à l'entrée. Plus loin, des petits bureaux de consultation, isolés et désinfectés en permanence, pour faire le test du frottis. Un autre bureau fait office de téléconsultation. "On reçoit énormément d'appels", indique une infirmière.
Une fois le diagnostic de l'infection posé, les patients atteints du coronavirus sont réorientés, soit pour une prise en charge urgente vers un hôpital ou une mise en quarantaine à la maison.
Environ 40 cas positifs ont été détecté dans le Centre médical renforcé de Thierrens. "Mais ce n'est que la partie visible de l'iceberg", rappelle M. Pasche. "Entre un tiers et la moitié des personnes consultées" sont des patients coronavirus. "On s'attend à une deuxième vague avec le personnel soignant exposé, surtout celui des EMS", anticipe-t-il.
Le docteur Olivier Pasche tient aussi à rappeler que les patients habituels ne doivent ni hésiter ni se gêner de venir chez leur médecin, quels que soient leurs soucis de santé. Il a constaté une baisse de 50% des consultations normales depuis la semaine passée dans le cabinet de Thierrens.
Coronavirus
Le Brésil passe le cap des 700'000 morts après trois ans
Le Brésil a passé mardi le cap des 700'000 morts du Covid-19, a annoncé le ministère de la Santé. Ce trois ans après le premier décès dû à la pandémie qui allait faire du pays latino-américain le deuxième Etat le plus endeuillé au monde.
Le premier décès au Brésil, celui d'une quinquagénaire de Sao Paulo (sud-est), était survenu le 12 mars 2020, marquant le début d'une longue crise sanitaire qui allait submerger les hôpitaux, morgues et cimetières du pays.
Seuls les Etats-Unis ont enregistré un pire bilan, avec 1,1 million de décès, d'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'épidémie a fait au moins 6,8 millions de morts dans le monde. La gestion de la crise du Covid au Brésil a été marquée par un grand nombre de polémiques entre les milieux scientifiques notamment et l'ancien président d'extrême droite Jair Bolsonaro.
Celui-ci a longtemps dit que le Covid était une "grippette", préconisé des traitements inefficaces et s'est opposé à la vaccination. Il a refusé de confiner la population au nom de la préservation de la première économie d'Amérique latine, tout en multipliant les bains de foule, le plus souvent sans masque.
Son successeur, Luiz Inacio Lula da Silva, a qualifié Bolsonaro de "génocidaire" et prôné le recours au vaccin, dont il a reçu lui-même une 5e dose devant les caméras en février dernier. "Le vaccin qui est disponible gratuitement dans toutes les unités de santé aurait pu changer la vie des familles qui ont perdu des êtres chers pendant la pandémie", a estimé le ministère de la Santé dans un communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Contrats informatiques pour la vaccination: manquements à l'OFSP
L'OFSP se fait épingler par le Contrôle fédéral des finances (CDF) pour des manquements en lien avec l'application informatique sur la vaccination contre le Covid-19. Défaut de transparence des contrats, factures inexpliquées, les négligences sont diverses.
Le CDF a constaté "des manquements et des faiblesses dans le processus d’acquisition et dans le contrôle des contrats et des factures" en lien avec le système de gestion des inscriptions à la vaccination et l'enregistrement des données, révèle l'audit publié lundi.
Parmi les reproches adressés à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), le rapport pointe des factures inexpliquées à hauteur de 2 millions de francs, des conflits d'intérêts et un risque de dépendance vis-à-vis des fournisseurs des prestations, notamment.
L'ensemble des contrats, pour le système lui-même et pour sa maintenance et son développement, portait sur 11,15 millions de francs, auprès de deux fournisseurs.
L'OFSP se défend notamment en invoquant l'urgence qu'il y avait à agir pour suppléer les cantons.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Référendum abouti: vers une troisième votation sur le Covid
Le peuple pourrait se prononcer une troisième fois sur une loi Covid-19. Le référendum contre le dernier texte adopté par le Parlement a récolté suffisamment de signatures, selon le comité référendaire lui-même.
Le comité "Non aux mesures" a rassemblé 63'000 paraphes contre la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19 de décembre 2022, ont annoncé jeudi dans un message vidéo Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, et Roland Bühlmann, coprésident des Amis de la Constitution.
"Nous y sommes arrivés", ont-ils clamé. Certes, une grande partie des signatures n'a pas encore été authentifiée, mais ils se disent très optimistes quant à leur réussite. Pour que le référendum aboutisse officiellement, il faut 50'000 signatures certifiées.
Le site Internet du comité ne mentionne que 46'100 signatures, état au 14 mars. L'objectif de collecte était fixé à 60'000. Le délai référendaire court jusqu'au 30 mars.
"On a tout donné et on n'a reculé devant aucun coût pour empêcher la prolongation de "ces mesures de contrainte inhumaines", a poursuivi Nicolas Rimoldi dans son message vidéo. La collecte de signatures a notamment été rendue difficile par des changements au sein du comité, a ajouté M. Bühlmann. Il s'est toutefois défendu dans la vidéo face au reproche selon lequel le mouvement serait divisé.
Déjà deux fois oui
Le référendum est dirigé contre la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19 de décembre 2022, dont la base légale pour l'établissement des certificats Covid-19. La Confédération ayant elle-même déclaré la fin de la "pandémie", il n'y a aucun sens à prolonger les parties de la loi Covid qui sont arrivées terme, écrit le comité sur son site Internet.
La loi Covid-19 est en vigueur depuis septembre 2020 et a été adaptée plusieurs fois par le Parlement depuis lors, dont la dernière en décembre. Jusqu'à présent, les électeurs suisses ont clairement soutenu la loi lors de deux votes référendaires.
En novembre dernier, les électeurs ont approuvé les mesures par 62% des voix. Le certificat Covid, qui a temporairement dû être présenté dans les établissements publics et de loisirs ainsi que lors de manifestations était au c½ur de la campagne. En juin dernier, un premier référendum avait également clairement échoué avec un peu plus de 60% de voix favorables.
Mass-Voll est un groupe alémanique qui s'est illustré pendant la pandémie par des actions contre la politique du Conseil fédéral en matière de Covid.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Daniel Koch regrette la fermeture des maisons de retraite
Daniel Koch regrette le confinement des maisons de retraite et la fermeture des frontières décidés pendant la pandémie de coronavirus. Le lockdown de 2020 était en revanche inévitable, indique-t-il jeudi dans la presse alémanique.
"Nous avons été soumis à une forte pression de la part des autres pays. Il est illusoire de croire que l'on peut prendre des décisions de manière totalement autonome dans une telle situation", explique l'ancien délégué de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) au Covid-19 dans une interview accordée aux titres alémaniques du groupe Tamedia.
La décision de fermer les écoles par exemple a été prise sous la pression de l'étranger, selon lui. "Nous voulions en fait laisser les écoles ouvertes, mais lorsque la France a fermé les siennes , il est vite apparu que nous devions suivre", raconte M. Koch. Les fermetures n'étaient pas absolument nécessaires d'un point de vue épidémiologique, "mais elles permettaient bien sûr d'envoyer un message fort".
Fermeture des frontières inutiles
Les droits fondamentaux des personnes vivant en maison de retraite ont en outre été trop fortement restreints lors des interdictions de visites ou de sorties dans les EMS, admet Daniel Koch. Et les fermetures des frontières ont été inutiles, à ses yeux. Le trafic de marchandises a continué malgré tout, des centaines de milliers de chauffeurs de camion franchissant les frontières européennes chaque jour.
Daniel Koch estime en revanche que la Suisse n'a pas réagi trop tard après le début de la pandémie. "Il est vrai qu'au tout début, nous avons sous-estimé la vitesse à laquelle l'épidémie allait se propager en Europe. Mais la Suisse a par exemple été le premier pays à interdire les grandes manifestations", explique-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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