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Vaud

Le Conseil d'Etat vaudois apporte son soutien à Télé-Dôle

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La société Télé-Dôle et ses remontées mécaniques sont désormais à nouveau sur la bonne voie, avec un double soutien, régional et cantonal (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

La société Télé-Dôle peut à nouveau respirer. Après l'investissement assuré de l'association Région de Nyon - qui regroupe une quarantaine de communes de la Côte - pour 2,62 millions de francs, c'est au tour du Conseil d'Etat vaudois d'apporter son soutien financier. Le gouvernement a annoncé jeudi une aide de 2,56 millions de francs.

Ce montant comprend l'assainissement du prêt de deux millions, accordé en 2006 pour la construction du télésiège de la Dôle, ainsi qu'une subvention de 560'000 francs destinée aux aménagements intérieurs du bâtiment des Dappes. Cette dernière sera prise sur le crédit-cadre de 50 millions de francs dédié au développement durable du tourisme régional, indique le Canton dans ses décisions hebdomadaires.

Le Conseil d'Etat promeut un tourisme quatre saisons dans le cadre de son Programme de législature. Il affirme ainsi "reconnaître le potentiel" du massif de la Dôle. Des recommandations sont parallèlement adressées à Région de Nyon pour intensifier les actions en faveur de la protection de l'environnement et de la mobilité en transports publics, en particulier par la ligne de train Nyon-St-Cergue-La Cure.

Large approbation

Réuni le 30 octobre dernier à St-Cergue, le Conseil intercommunal de Région de Nyon a largement voté en faveur d'un préavis présentant des solutions de financement afin de pérenniser la société d'équipements touristiques et sportifs qui gère notamment plusieurs remontées mécaniques. L'association régionale est l'actionnaire majoritaire (93%) de Télé-Dôle, elle-même basée à Nyon.

Concrètement, le crédit d'investissement a pour objectif de finaliser les aménagements en cours à La Dôle et de s'orienter vers une restructuration quatre saisons du domaine. Le préavis a été accepté par 115 voix pour, neuf voix contre et aucune abstention

Un amendement au préavis avait été ajouté et largement accepté. Formulé par le comité de direction, il prévoit de n'engager de dépenses qu'après une entrée en matière formelle du Conseil d'Etat vaudois sur les soutiens sollicités via le Service de la promotion économique et de l'innovation (SPEI). C'est donc désormais chose acquise.

Urgence à agir

Le temps pressait dans ce dossier. La filiale française de Télé-Dôle, était, en effet, sous le coup d'une mise en redressement fiscal par le Tribunal de commerce de Lons-le-Saunier (département français du Jura), courant jusqu'au 5 novembre dernier. La gestion compliquée du chantier du "Lapin Blanc", le centre d'accueil situé en bas du télésiège des Dappes sur le territoire français, l'a mené au bord du dépôt de bilan.

Pour rappel, cette infrastructure n'est toujours pas terminée, son chantier ayant été arrêté au printemps 2023 en raison d'une sous-évaluation des frais et des surcoûts. Estimé initialement à 2,2 millions de francs, le projet avoisine désormais six millions. Le montant prévu pour achever ce projet en particulier est de quelque 1,8 million de francs.

Référendum

Opposé au plan de sauvetage de la société Télé-Dôle, un comité soutenu par le Parti pirate vaudois (PPVD) a annoncé cette semaine qu'il lançait un référendum intercommunal. "Il nous faudrait investir dans Télé-Dôle 2,6 millions de francs de nos impôts pour combler sa mauvaise gestion, financer des projets flous et miser sur un avenir sans vision ni garanties. C'est inacceptable", écrit le comité référendaire sur son site internet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Des projets pour les communes face aux risques climatiques

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Denis Froidevaux est venu présenter jeudi à Orbe les mesures mises en place par le Canton de Vaud pour aider les communes à faire face aux crises (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Canton et communes vaudoises renforcent leur collaboration pour gérer au mieux les crises, climatiques notamment. Après une phase pilote, différentes mesures vont être déployées: cartographie des risques pour les communes, formation des autorités locales ou installation de points de rencontre d'urgence.

Ce jeudi devant la presse à Orbe, l'une des communes ayant participé à la phase pilote, le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos a souligné la nécessité d'épauler les communes à "faire face" et à "anticiper" des risques "en constante augmentation".

Des communes qui, comme cela s'est avéré durant la pandémie, ne bénéficient pas toujours de l'appui nécessaire. "La crise Covid a montré qu'il y avait des trous dans le dispositif", a relevé Denis Froidevaux, chef du service de la sécurité civile et militaire.

Pour y remédier, il est prévu d'élaborer pour chaque commune un "dossier communal de sauvegarde". Ce document permettra de sensibiliser les autorités locales aux risques encourus par leur commune. Il mentionne aussi quels sont les intervenants à contacter en cas de crise ou quelles sont les infrastructures critiques.

Directeur général de l'environnement, Yvan Rytz a expliqué que les communes seront cartographiées pour leur permettre de voir quelles portions de leur territoire s'exposent à des risques, par exemple de glissements de terrain, d'avalanches ou de crues. Cette analyse a été déjà réalisée pour 23 communes considérées comme prioritaires, les autres suivront d'ici fin 2026.

Yvan RytzDirecteur général de l'environnement à l’Etat de Vaud

Points de rencontre

Le Canton va aussi former les autorités communales. L'idée consiste à leur donner "une boîte à outils" dans laquelle elles pourraient puiser en cas de crise, a indiqué Denis Froidevaux. Ces formations vont se déployer cette année sur l'ensemble du canton.

Autre mesure mise en place, le territoire vaudois comprend désormais 302 points de rencontre d'urgence (PRU), lesquels peuvent être activés à tout moment. Ce système, initié fin 2022 lors de la crise énergétique et qui existe dans d'autres cantons, vise à offrir "un premier refuge" à la population, où elle pourra obtenir des informations et du soutien.

Prévus dans des bâtiments communaux, écoles ou autres salles polyvalentes, ces PRU doivent proposer "une gamme de services" selon la situation, a poursuivi Denis Froidevaux. Parmi ses équipements indispensables, chaque PRU est équipé d'une radio POLYCOM pour joindre les centrales d'urgence en cas de panne du réseau de télécommunications.

Un tout-ménage sera envoyé dans les prochaines semaines à la population vaudoise pour l'informer sur ces PRU.

Alertes par SMS

L'Etat de Vaud mise aussi sur "une stratégie multicanaux" pour alerter la population, le recours aux sirènes n'étant pas suffisant. S'il existe déjà l'application Alertswiss, Denis Froidevaux a regretté que la Suisse ne puisse pas encore se doter d'un système d'alerte par téléphonie mobile.

Denis FroidevauxChef du Service de la sécurité civile et militaire

Ce système, qui nécessite un changement de loi au niveau fédéral, permettrait d'envoyer un message d'alerte sur tous les téléphones mobiles localisés dans une zone précise. La Suisse est l'un des derniers pays européens à ne pas bénéficier d'un tel dispositif, a souligné Denis Froidevaux. Il a dit espérer que ce système soit opérationnel "avant 2030".

L'Etat de Vaud souhaite finalement lancer, courant 2026, "une campagne d'information" auprès de la population pour la sensibiliser aux risques, climatiques en particulier. Une mesure toutefois complexe à mettre en place en Suisse.

Denis FroidevauxChef du Service de la sécurité civile et militaire

Avec Keystone ats

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Économie

Vaud: 3,6 millions pour la requalification d'une route sur la Côte

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Le Canton de Vaud va s'atteler à la rénovation et la requalification d'un tronçon de la route de Crassier sur la commune d'Eysins, à côté de Nyon (photo symbolique). (© Keystone/ANTHONY ANEX)

Le Conseil d'Etat vaudois va présenter au Grand Conseil une demande de crédit de 3,6 millions de francs afin de financer la part cantonale des travaux de rénovation et de requalification de la route de Crassier sur le territoire d'Eysins, à côté de Nyon. Le projet prévoit notamment la réalisation d'un itinéraire dédié aux mobilités actives. Séparé de la chaussée, il améliorera la sécurité de tous les usagers.

Chaque jour, environ 13'000 véhicules empruntent cette portion de la RC 11 d'une longueur de 1 km entre deux giratoires sur la commune d'Eysins. Le crédit cantonal porte sur les 500 mètres hors de la localité, indique jeudi le gouvernement vaudois dans un communiqué.

Ce trafic important a entraîné une dégradation progressive de la chaussée, qui présente aujourd'hui des signes de détérioration avancés. Les travaux prévus visent à rénover la route, à adapter son gabarit aux normes actuelles et à la doter d’un revêtement phonoabsorbant afin de réduire les nuisances sonores, explique le Canton.

Bande végétalisée

La route de Crassier est par ailleurs une pièce essentielle du puzzle du réseau cyclable cantonal. Sa requalification permettra d'assurer la continuité de ce maillage en connectant les itinéraires cyclables grâce, notamment, à l'aménagement d'un itinéraire dédié aux mobilités actives et séparé du trafic motorisé par une large bande végétalisée, poursuit le communiqué.

Le projet intègre également des cheminements piétonniers incluant des prolongations de trottoirs et des traversées sécurisées, ainsi que des quais d'arrêts de bus adaptés aux personnes à mobilité réduite, détaille encore le Conseil d'Etat. Une voie dédiée aux transports publics sera également créée, en direction de Nyon.

Cette requalification est au bénéfice d’un cofinancement fédéral octroyé dans le cadre du projet d’agglomération du Grand Genève de 3e génération. Sous réserve de l'approbation du Grand Conseil et des procédures en cours, les travaux devraient débuter cet automne, pour une durée d'environ deux ans.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Nouvelle unité pour la prise en charge des AVC à l'hôpital de Rennaz

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L'équipe "Stroke Unit" de l'Hôpital Riviera-Chablais (HRC) destinée à la prise en charge d'AVC. (© HRC)

Cette semaine, l’hôpital de Rennaz a ouvert une nouvelle unité pour la prise en charge d'un accident vasculaire cérébral.  Appelée « Stroke Unit », cette structure comble une lacune géographique : jusqu’ici, les habitants du Chablais devaient se rendre à Sion ou Lausanne pour bénéficier d’un traitement adapté.

Nouvelle avancée pour la santé dans la région d’Aigle. L’hôpital de Rennaz a inauguré cette semaine une unité pluridisciplinaire dédiée à la prise en charge des victimes d’accidents vasculaires cérébraux, appelée « Stroke Unit ».

Cette nouvelle structure comble une lacune géographique : car jusqu’à présent, les habitants du Chablais devaient se rendre à Sion ou Lausanne pour bénéficier d’un traitement adapté. Désormais, les patients peuvent être pris en charge plus rapidement, directement dans le district d’Aigle, par une équipe dédiée et spécialisée.

Gaia Sirimarco Médecin cheffe de l’unité de neurologie à la HRC

Grâce à cette filière, les victimes peuvent alerter directement l'unité en appelant le 144 pour une prise en charge rapide, dès leur arrivée à l’hôpital. Une nécessité pour Gaia Sirimarco, médecin cheffe de l’unité de neurologie à la HRC.

Gaia Sirimarco Médecin cheffe de l’unité de neurologie à la HRC

La doctoresse rappelle les principaux signes d’un AVC : à savoir des difficultés à parler, une paralysie d’un côté du corps ou du visage, ou encore des troubles de la vision. Elle souligne l’importance d’appeler au plus vite une ambulance en cas de doute

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Lausanne

Coupe américaine: Terre des hommes perd 10 millions

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Terre des hommes Lausanne, ici avec sa directrice Barbara Hintermann, est fortement touchée par l'arrêt des aides humanitaires des Etats-Unis (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'ONG Terre des hommes à Lausanne est l'une des victimes de la suspension des aides humanitaires américaines. La plus grande organisation suisse d'aide à l'enfance se voit amputée de 10 millions de dollars de contributions annuelles.

Décidé par Donald Trump, le démantèlement de l'agence américaine pour le développement international (USAID) a des conséquences "graves" et "immédiates", écrit jeudi Terre des hommes Lausanne dans un communiqué. L'ONG explique que des projets dans neuf pays sont touchés et qu'environ 1,5 million de bénéficiaires perdent "un soutien vital". Barbara Hintermann, Directrice générale de la Fondation Terre des hommes.

Barbara Hintermann Directrice générale de la Fondation Terre des hommes

Dans le détail, des projets au Bangladesh, Kenya, Liban, Egypte, Afghanistan, Inde et Burkina Faso sont directement concernés. En raison de l'arrêt des contributions aux organisations partenaires de l'ONU, des activités en Roumanie et au Nigeria sont également touchées.

Barbara Hintermann Directrice générale de la Fondation Terre des hommes

Cette perte aura-t-elle un impact sur le siège social basé à Lausanne, et ses employés ?

Barbara Hintermann Directrice générale de la Fondation Terre des hommes

La fin de l'aide américaine signifie aussi que le contrat de 440 collaborateurs, dont plus de 200 au Bangladesh et plus de 100 en Egypte, ont dû être suspendus ou arrêtés.

Julie Marti et ats

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