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Vaud

Le futur gouvernement vaudois s'est réparti les tâches

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La répartition des départements vaudois a suscité quelques surprises (Archives © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le gouvernement vaudois a procédé à une vaste redistribution de ses départements, après les élections cantonales du printemps. Sans surprise, Christelle Luisier devient la nouvelle présidente. Dès juillet, Frédéric Borloz reprend l'école, Valérie Dittli les finances.

A l'issue de deux séances de travail, le Conseil d'Etat s'est réparti les départements pour la législature 2022-2027 qui s'ouvre le 1er juillet. Il a entériné à l'unanimité une nouvelle organisation, qui amène plusieurs modifications, parfois inattendues.

Un changement était certain: avec le passage à une majorité de droite, Nuria Gorrite (PS) allait devoir abandonner la présidence qui revient désormais à Christelle Luisier (PLR), seule élue dès le premier tour le 20 mars dernier. Celle-ci conserve l'épineux dossier des relations avec les communes, le logement et reprend le sport, ainsi que les affaires extérieures et la chancellerie qui sont rattachées administrativement à la fonction présidentielle.

Ecole et finances

Surprise en ce qui concerne l'école et les finances: le département de la formation - la dénomination exacte sera annoncée courant juin - revient au PLR Frédéric Borloz. Après la non-réélection de Cesla Amarelle (PS), la gauche avait demandé que la droite reprenne ce département exposé qui a déjà par le passé fait tomber plusieurs têtes à gauche.

Le PLR "assume" ses engagements électoraux, écrit le parti dans un communiqué. A ce poste, il entend "restaurer des priorités dans la formation professionnelle et apaiser un climat scolaire tendu".

Dittli après Broulis

La jeune élue du Centre (ex-PDC) Valérie Dittli, qui est peu expérimentée et ne pourra s'appuyer sur aucun élu de son parti au Grand Conseil, reprend la fiscalité et l'analyse financière - aujourd'hui entre les mains du grand argentier Pascal Broulis, qui ne s'est pas représenté - ainsi que l'agriculture.

Valérie DittliFuture Conseillère d'Etat vaudoise

Isabelle Moret (PLR) sera en charge de l'emploi et de la promotion économique, de l'asile, ainsi des immeubles et du patrimoine. Pas de bouleversement pour Rebecca Ruiz, qui reste à la tête de la santé et de l'action sociale. Elle sera la vice-présidente du Conseil d'Etat du 1er juillet 2022 au 30 juin 2023, poste attribué par tournus.

Culture chez Gorrite

Nuria Gorrite garde la mobilité, le service du personnel, l'accueil de jour des enfants et s'adjoint la culture - un domaine autrefois couplé à l'école - et le service des autos. Enfin, le Vert Vassilis Venizelos dirigera le Département en charge de l'environnement, de l'enfance et de la jeunesse, de même que les curatelles, la police et les prisons.

Le plan climat fera l'objet d'une co-présidence entre Christelle Luisier et Vassilis Venizelos. A terme et après sa fusion avec le Bureau de la durabilité, la nouvelle entité redéfinie fera l'objet d'un rattachement au département en charge de l'agriculture, précise le communiqué du gouvernement.

Assermentation le 28 juin

La cérémonie d'assermentation des nouvelles autorités se déroulera le 28 juin prochain, avant l'entrée en fonction du 1er juillet. Le Conseil d'Etat s'attellera ensuite à l'élaboration de son programme de législature, pour lequel la Constitution impose un délai de réalisation de quatre mois.

Les détails avec Robin Jaunin :

Répartition des départements du Conseil d'Etat vaudois

Robin Jaunin avec Keystone-ATS

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Lausanne

Le Conseil d'Etat vaudois adapte son projet de loi sur l'énergie

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Le conseiller d'Etat vaudois Vassilis Venizelos a présenté jeudi le projet de nouvelle loi sur l'énergie, dont il espère une entrée en vigueur en 2026. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Conseil d'Etat vaudois a adapté son projet de nouvelle loi sur l'énergie. Après consultation, il a notamment décidé de distinguer petits et grands propriétaires en matière de délai accordé pour assainir les bâtiments les plus énergivores.

Ce sont les bâtiments classés F et G selon le Certificat énergétique cantonal (CECB) qui sont concernés, soit environ un bâtiment sur cinq dans le canton, 28'000 au total. Concrètement, il s'agit des constructions datant d'avant 1986 et qui sont toujours dans leur jus. Les précisions d'Aline Clerc, Directrice de l'énergie.

Aline ClercDirectrice de l'énergie

Selon la nouvelle mouture du Conseil d'Etat, les petits propriétaires (moins de 750 m2) auront jusqu'en 2040 pour assainir leur bâtiment et obtenir la note D, les grands propriétaires jusqu'en 2035. Il y aura des sanctions en cas de non-respect des délais.

Vassilis VenizelosConseiller d'État en charge de l'environnement

Ces travaux entraîneront donc des travaux importants, qui pourraient avoir un impact sur les loyers. À quoi doivent donc s'attendre les locataires?

Vassilis VenizelosConseiller d'État en charge de l'environnement

Le ministre de l'environnement Vassilis Venizelos a aussi annoncé jeudi que le délai avait été adapté pour la fin des chauffages à gaz ou mazout. L'obligation de remplacement, jusqu'ici fixée à 2040, a été allongée à 2046 pour les chauffages qui auraient été installés après 2020.

Ce projet de loi passe désormais au Grand Conseil. Le Conseil d'Etat espère une entrée en vigueur au premier semestre 2026.

Alessia Merulla avec ATS.

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Économie

Financement de la santé: les cliniques privées montent au créneau

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Jérôme Simon-Vermot (à gauche), secrétaire général de Vaud Cliniques, et Marc-Olivier Buffat (à droite), président de cette association des cliniques privées vaudoises, ont dénoncé jeudi le système de financement et de planification de la santé vaudoise, notamment trop centré sur le CHUV. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Déjà insatisfaites de la révision de la planification hospitalière dans le canton de Vaud, les cliniques privées remontent au front. Elles dénoncent un système de financement et de planification de la santé "déséquilibré, opaque et surtout illégal".

"Nous voulons faire entendre notre voix par rapport aux coûts de la santé et à la hausse de primes maladies, et donc être entendu et respecté. Nous voulons des règles claires, transparentes et équitables, dans le respect du droit régissant le financement de la santé dans notre canton", a déclaré Marc-Olivier Buffat, président de Vaud Cliniques, l'association des cliniques privées vaudoises (11 cliniques, 3500 employés, dont environ 1000 médecins, et 200'000 hospitalisations en moyenne par année).

"Le dialogue avec le canton est difficile. Les cliniques privées peinent à être prises au sérieux. Elles souhaiteraient être mieux considérées comme un partenaire valable et très efficient", a-t-il affirmé jeudi devant les médias à Lausanne.

Interventionnisme "inéquitable"

Dans le viseur de Vaud Cliniques: l'interventionnisme "inéquitable" de l'Etat et de son Département de la santé et de l'action sociale (DSAS) à travers l'instrument des "prestations d'intérêt général" (PIG), un terme défini par la loi fédérale sur l'assurance-maladie (LAMal).

Il s'agit de prestations hospitalières que peuvent financer les cantons et qui sont entièrement à leur charge, contrairement aux actes médicaux relevant du système forfaitaire DRG pour les soins stationnaires hospitaliers. Pour ces derniers, la facture des soins est partagée entre les assureurs (45%) et les cantons (55%).

Payés par les impôts, ces PIG vont de la formation des médecins à la politique de prévention, en passant par la recherche ou encore le maintien de capacités hospitalières dans des régions périphériques. Ils ne doivent en revanche pas couvrir horizontalement les salaires ou servir à investir dans des équipements et du matériel.

Critiques de la Cour des comptes

Un rapport de la Cour des comptes l'an passé a remis en question cette pratique des PIG vaudoises, la jugeant peu transparente, mal pilotée et encadrée par le DSAS. Chaque année, les hôpitaux vaudois - le CHUV en tête - reçoivent environ un demi-milliard de francs pour financer ces PIG, dont 150 millions concernent des PIG dits "implicites", soit sans affectation et objectifs précis.

"Le système actuel repose sur des pratiques non conformes au droit, avec des centaines de millions de francs versées sans base légale", a pour sa part insisté Jérôme Simon-Vermot, secrétaire général de Vaud Cliniques. "Ces fonds sont prélevés directement dans les poches des contribuables, déjà confrontés à des hausses massives de leurs primes d'assurance-maladie", souligne-t-il.

"Ces versements contournent en particulier la Constitution fédérale et la LAMal. Cette situation fausse le marché de la santé en favorisant avant tout l'hôpital propriété du canton, au détriment des cliniques privées qui, elles, respectent scrupuleusement les règles de la LAMal", ajoute-t-il.

"Une vaudoiserie"

"C'est une 'vaudoiserie'. Il faut arrêter de concentrer tout l'argent autour du CHUV, stopper cet autofinancement. Certains PIG conduisent à une distorsion de la concurrence et à un abus de position dominante", relève M. Buffat. "Un meilleur partenariat avec les cliniques privées permettrait d'ailleurs de désengorger le CHUV", observe-t-il.

L'association a interpellé le canton dès le mois d'août dernier et continue d'explorer les différentes voies que la loi lui garantit afin d'obtenir le respect du droit. Un recours au sujet de la planification hospitalière, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2025, est déjà pendant auprès du Tribunal fédéral administratif (TAF).

D'autres actions judiciaires ne sont pas exclues, selon MM. Buffat et Simon-Vermot, par exemple aussi auprès de la Commission de la concurrence (COMCO).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Ludovic Magnin: "La manière de jouer de Lugano endort le LS"

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Morgan Poaty (à gauche) a sans le vouloir aidé ses adversaires mercredi soir. ©KEYSTONE/Jean-Christophe Bott

Le Lausanne-Sport recevait Lugano mercredi soir. Une rencontre “de rattrapage” qui comptait pour la 5e journée de Super League. Les Lausannois se sont inclinés 1-2.

Soirée bien froide à la Tuilière. Dans un stade qui aurait certainement été plus garni si le match n'avait pas été déplacé à un mercredi soir, le LS a signé sa quatrième défaite de la saison, la deuxième à domicile.

Le match n’a jamais semblé démarrer. Côté Lausannois, quelques actions ont été amorcées sans être menées à bout. Les Tessinois ont eux eu plusieurs chances, sur corner notamment, mais les hommes de Ludovic Magnin ont su venir en aide à Karlo Letica pour protéger la cage.

Et à la 39e, le stade a réellement pris un coup de froid. Ignacio Aliseda, depuis le milieu du terrain, a pulvérisé la balle juste dans la surface de réparation. Sauf qu'à l'atterrissage du cuir, il y avait un Luganais, Mattia Zanotti, et un Lausannois, Morgan Poaty. C'est ce dernier qui a pu dévier la balle… malheureusement pas dans le bon sens. Le défenseur ouvre le score avec un but contre son camp. Un avantage que Lugano ne perdra plus jusqu'au coup de sifflet final.

Les 3’462 spectateurs présents ont bien cru que les Lausannois allaient recoller au score à la 63e grâce à un excellent tir d’Alvyn Sanches sur la ligne des 16m. Un tir qui a été repoussé par le gardien tessinois et que Kaly Sène a pu récupérer. Mais sa frappe finale a terminé au-dessus de la cage.

Les derniers espoirs ont été enterrés un petit quart d’heure plus tard. Uran Bislimi a fait le job pour “distraire” les Lausannois et mettre les siens en bonne position devant le but du portier vaudois. Il a ensuite laissé Yanis Cimignani et Ignacio Aliseda finir le travail pour inscrire le 0-2.

L’excellente frappe de Fousseni Diabaté à la 92e, qui a transpercé la défense pour aller se loger au fond des filets ne changera rien à l’issue du match.

Peu de regrets

Quelques minutes après la fin du match, Noë Dussenne se présente aux journalistes. Le temps pris par l’équipe pour saluer les supporters dans le kop n’aura pas été assez long pour masquer la déception sur le visage du capitaine lausannois. Lucide, il sait directement pointer ce qui n’a pas fonctionné.

Noë DussenneCapitaine et défenseur du Lausanne-Sport

Le défenseur a évoqué ces “boulevards” qu’ils n’ont pas su exploiter. Mais pourquoi n’y arrivent-il pas? Noë Dussenne, dans une analyse à chaud, met en cause la récupération de balle. Le coach Ludovic Magnin confirme, un peu plus en détail.

Ludovic MagninEntraîneur du Lausanne-Sport

Autre point qui a posé problème aux Lausannois ce mercredi, ce sont les longs ballons.

Noë DussenneCapitaine et défenseur du Lausanne-Sport

En tribunes, on a cru voir une équipe qui n’en voulait peut-être pas assez, qui n’essayait pas assez, qui n’était pas dans son match. Ludovic Magnin de son côté accepte cette défaite avec calme. Il n’y avait pas de déception chez l’entraîneur lausannois.

Ludovic MagninEntraîneur du Lausanne-Sport

Actuellement, Lausanne pointe au 10e rang du classement général. Une défaite ce weekend pourrait voir le LS chuter encore. Alors, Ludovic Magnin sent-il plus de pression sur ses épaules?

Ludovic MagninEntraîneur du Lausanne-Sport

Dimanche après-midi, à la maison, une victoire face à Yverdon est-elle ainsi obligatoire?

Ludovic MagninEntraîneur du Lausanne-Sport

Le derby vaudois, ce sera donc dimanche au Stade de la Tuilière. Coup d’envoi à 14h15.

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Hockey

Théo Rochette: "J'ai travaillé la puissance"

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Théo Rochette a travaillé sa puissance cet été (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Auteur d'un doublé décisif mardi soir lors du derby contre Genève, Théo Rochette a commencé sa deuxième saison à Lausanne de la meilleure des manières. Le centre de 22 ans a bien travaillé cet été.

Il était arrivé au LHC l'an dernier avec une Coupe Mémorial dans ses bagages et une saison à plus de 100 points. En 47 matches de saison régulière avec Lausanne, Théo Rochette avait atteint les 30 points (12 buts). Un très honnête total pour un joueur de son âge. Il avait ajouté 9 points en 19 parties de play-off, mais avait souffert physiquement en finale contre Zurich.

Alors cet été, le numéro 90 a travaillé pour être prêt à être dominant dans une ligue de plus en plus compétitive. "J'ai pris à peine un ou deux kilos, mais j'ai travaillé la puissance pour être plus rapide et plus explosif, confie le jeune homme. Je le sens sur la glace et ça me donne de la confiance quand je patine, je sens que je suis plus rapide que l'année passée."

Cette rapidité, Théo Rochette l'a parfaitement démontrée sur le 2-1 mardi face à Genève-Servette. Parfaitement lancé par Damien Riat, il a su prendre de vitesse la défense pour se retrouver en bonne position et battre Robert Mayer.

Parfait suppléant de Suomela

Mieux préparé que la saison dernière, Théo Rochette sait qu'il a toujours dû se battre et que même s'il possède des qualités techniques et une vision de premier ordre, rien ne lui est offert sur un plateau.

"J'ai toujours été le plus petit dans toutes les catégories par lesquelles je suis passé, note l'ancien capitaine des Remparts de Québec. Je pense que je m'en suis toujours très bien sorti. Maintenant c'est sûr que je veux ajouter du poids, mais je ne veux pas perdre cette vitesse. Je veux travailler en puissance avant de travailler en masse. Et la force va m'aider sur le long terme."

Contraint de composer sans Antti Suomela, blessé, Geoff Ward n'a pas hésité à envoyer son jeune joueur au centre de la première ligne avec Oksanen et Riat. Et cette promotion n'a pas fait peur au numéro 90: "On a connu l'alignement entre le match en Hongrie et le premier match de championnat. Ca fait plaisir de voir que le coach a confiance en moi. J'avais déjà joué avec Damien (réd: Riat) l'année passée, donc on se connaît un peu. Quant à Oksanen, c'est un nouveau joueur qui travaille très fort qui est bon dans les bandes. Il trouve toujours une façon de récupérer le puck et il a une bonne vision du jeu."

Le retour d'Antti Suomela pour les matches du week-end devrait rebrasser les cartes et l'alignement. Mais Théo Rochette a prouvé mardi qu'il avait les épaules pour tenir un rôle d'importance à Lausanne dans le futur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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