Coronavirus
Trop tôt pour juger le gouvernement vaudois
L'action du gouvernement vaudois dans la crise du coronavirus a fait l'objet mardi d'une première évaluation par trois commissions du parlement. Il n'en ressort à ce stade ni dysfonctionnements ni critiques politiques majeurs. Trop tôt pour juger, selon elles.
Lors de la reprise des sessions plénières du Grand Conseil dans la salle de la Marive à Yverdon-les-Bains, les chefs de groupes politiques ont chacun pris la parole après la présentation des rapports des Commissions des finances (COFIN), de gestion (COGES) et thématique de la santé publique (CTSAP). Humilité et prudence ont été les mots-clés de leurs interventions.
Tous ont salué l'action rapide et coordonnée ainsi que l'immense engagement du Conseil d'Etat dans cette période de crise. L'excellente santé financière du canton pour affronter celle-ci a été plusieurs fois mentionnée. Seuls quelques pions politiques ou idéologiques ont été avancés. La plupart ont aussi eu des mots pour les victimes du Covid-19, humaines, sociales et économiques.
Même état d'esprit ensuite lors du débat entre députés pour prendre acte des trois rapports préliminaires d'évaluation, avec çà et là quelques premières piques ou critiques. Le coronavirus a au final occupé environ la moitié des quatre heures de la session prévue mardi après-midi pour cette "rentrée" législative.
Rapport exhaustif cet automne
L'examen préliminaire des trois commissions devait aussi déterminer quelles mesures et quels arrêtés ont une portée limitée dans le temps - et n'auront donc pas à être reconduits - ainsi que d'établir lesquels ont des conséquences allant au-delà de la durée de la situation d'exception générée par la pandémie.
Le Grand Conseil sera invité en principe d'ici la fin juin à se pencher sur les décrets reprenant les arrêtés adoptés et les décisions prises par le Conseil d'Etat depuis le prononcé de l'état de nécessité et déployant des effets au-delà de ce printemps. Et ce n'est que cet automne que le Conseil d'Etat soumettra aux députés un "rapport exhaustif" pour relater la manière dont il a géré la crise du Covid-19 et présenter un bilan de cette gestion de crise.
Plus technique que politique
La COFIN s'est concentrée sur les aspects financiers, voire économiques de la crise. Son rapporteur, Alexandre Berthoud (PLR), a insisté sur le fait qu'il ne s'agissait pas d'un rapport politique à ce stade mais essentiellement technique.
La commission a donc surtout pris acte ou adopté plusieurs crédits annoncés par le gouvernement. Quelque 400 millions de francs sont et seront réservés pour cette crise, selon les comptes 2019, dont 150 millions ont déjà été utilisés pour l'économie (100 millions pour protéger la trésorerie et 50 millions pour le fonds du chômage).
La COGES s'est, elle, intéressée à la mise en place du dispositif de crise et aux limites de l'état de nécessité arrêté par le Conseil d'Etat. Dans ses conclusions, elle dit ne pouvoir "en aucun cas qualifier la gestion de la crise ou apprécier la mise en œuvre et les limites de l'état de nécessité décrété. Ce serait faire preuve d'un manque de recul et d'humilité alors que de nombreuses incertitudes restent encore à affronter".
"Impressions" sanitaires
La CTSAP a pour sa part scruté la gestion de la crise sous l'angle sanitaire. Sans être une commission de surveillance en tant que telle, elle a présenté le plus long rapport et fait le plus état de premières "impressions" avancées. Elle constate notamment que le système de santé vaudois "n'a semble-t-il pas été débordé".
Elle a pointé du doigt la pénurie de matériel, notamment de masques, observée au début de la crise. Cela "nécessitera une analyse et probablement des actions coordonnées entre cantons et Confédération" à l'avenir.
La CTSAP s'est aussi inquiétée que certains EMS se soient retrouvés dans des situations "extrêmement compliquées". Les raisons pour lesquelles la crise semble avoir touché certains établissements plus que d'autres mériteront une analyse approfondie, selon elle. La qualité de la formation du personnel auxiliaire dans les EMS et dans les soins palliatifs devra aussi être interrogée, estime-t-elle.
Encore du travail
À l’heure où le déconfinement se poursuit et que l’économie se remet gentiment en marche, le Conseil d’Etat dit “rester très attentif”. Il y a encore beaucoup de travail.
La Présidente du gouvernement, Nuria Gorrite :
Le Grand Conseil vaudois tiendra ses deux prochaines séances à La Marive. Ce sera une semaine sur deux, toujours le mardi : les 26 mai et 9 juin.
(RB avec KEYSTONE-ATS)
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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