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Vaud

L'eau lausannoise est de bonne qualité et solidaire

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L'eau potable fournie par le Service de l'eau de Lausanne provient à 55% du lac Léman, le reste est issu du lac de Bret à (18%) et d'une centaine de sources réparties entre le Pied du Jura, le Gros-de-Vaud et les Préalpes (27%). (Photo: Gilliéron/KEYSTONE)

Un taux de conformité de l’eau potable proche de 100%. C’est ce qui ressort des plus de 100'000 analyses effectuées en 2018 par le Service de l’eau de la Ville de Lausanne qui abreuve 18 communes. Quelque 31 milliards de litres d’eau potable sont surveillés chaque année.

Tous les voyants sont au vert. A l’heure de faire le bilan annuel de la qualité de son eau potable, la Ville de Lausanne se montre satisfaite. En 2018, seuls cinq cas de non-conformités microbiologiques ont été détectés, mais sans danger pour les consommateurs. Cinq cas sur 100'000 résultats d’analyse. En octobre, une suspicion de pollution sur l’eau en provenance du Pays-d’Enhaut a également nécessité une intervention rapide. L’eau était brune et nauséabonde. Au final, plus de peur que de mal. Sébastien Apothéloz, chef du Service de l’eau :

Sébastien ApothélozChef du Service de l’eau, Lausanne

Le Service de l’eau de la Ville de Lausanne fournit 17 autres communes parmi lesquelles Crissier, Renens, Epalinges, Ecublens ou encore Cheseaux.

Surveiller la qualité de l’eau, une chasse perpétuelle aux nouvelles substances potentiellement dangereuses. Notamment dans le domaine des micropolluants, rappelle Pierre-Antoine Hildbrand, municipal lausannois en charge de la sécurité et l'économie :

Pierre-Antoine HildbrandMunicipal en charge de la sécurité et l'économie, Lausanne

Veiller à la qualité de l’eau, une mission essentielle sachant que 245'000 personnes sont desservies par ce réseau et que 90% d’entre elles boivent l’eau du robinet. Lors des analyses, les spécialistes recherchent les risques microbiologiques, physico-chimiques et les micropolluants. Cette dernière catégorie est le cheval de bataille du Service de l’eau. Ils proviennent de l’agriculture, de l’industrie, mais aussi de la population. Sébastien Apothéloz :

Sébastien ApothélozChef du Service de l'eau, Lausanne

Résidus de médicaments, de cosmétiques ou de produits de synthèse se retrouvent dans l’eau. Une présence que Sébastien Apothéloz assure sans risque grâce au traitement de l’eau et leur présence infinitésimale. A titre d’exemple, tous les cours d’eau de Suisse contienne de la Metformin, un médicament antidiabétique. Afin de s'assurer que la présence des micropolluants n'est pas dangereuse, il est nécessaire d'avoir un processus de détection propre à chacun, raison pour laquelle la recherche est continue. Récemment, le Service de l’eau a mené une vaste étude sur les micropolluants des cosmétiques. Sébastien Apothéloz :

Sébastien ApothélozChef du Service de l'eau, Lausanne

Au total, c'est la qualité de quelque 31 milliards de litres d’eau potable que le Service de l'eau de la Ville de Lausanne doit assurer chaque année.

Un centime solidaire

Le centime solidaire a dix ans. Une décennie que 21 communes parmi lesquelles Lausanne, Morges, Lutry, Cossonay ou encore Epalinges versent un centime par mètre cube d’eau vendu dans leur commune. Soit environ 2 francs par an pour un ménage de quatre personnes. Grâce à cette action, 240'000 francs sont récoltés chaque année pour améliorer l’accès à l’eau et moderniser les procédés d’assainissement à Nouakchott, capitale de la Mauritanie. Les actions se concentrent dans des quartiers défavorisés de la ville où 70 km de conduites d’eau ont pu être posées. Un nouveau projet est en cours. Sébastien Apothéloz, chef du Service de l’eau de Lausanne :

Sébastien ApothélozChef du Service de l’eau, Lausanne

Grâce à ce réseau de solidarité, 2'400 ménages ont été branché à un réseau d’eau. Le Service de l'eau de Lausanne a créé une bouteille d'eau en verre solidaire, elle coûte 8 francs dont 5 francs sont reversés au fond de solidarité. En cette journée mondiale de l’eau, rappelons que 2,1 milliards de personnes ne disposent pas d'eau potable chez elles.

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Bavois (VD): 59 kilos de haschich découverts dans un camping-car

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Le haschich se trouvait dans quatre sacs de sport dissimulés à l'arrière du véhicule. (© OFDF)

Quatre sacs de sport contenant un total de 59 kilos de haschich ont été découverts dans un camping-car sur l'aire d'autoroute de Bavois (VD) le 29 octobre dernier. Le conducteur, un Suisse de 69 ans, ainsi que sa cargaison ont été remis à la police.

Lors du contrôle, effectué en soirée par une patrouille de l’Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF), un chien détecteur de stupéfiants, a marqué deux endroits dans l'habitacle du véhicule, a fait savoir l'OFDF jeudi dans un communiqué. De couleur noire, les quatre sacs de sport étaient dissimulés dans une cachette aménagée à l'arrière du véhicule.

"Les stupéfiants avaient été emballés sous vide et répartis en plusieurs blocs", précise le document. Une équipe de spécialistes en inspection de véhicules appelée en renfort n’a pas détecté d’autres types de drogue.

Le véhicule avait été immatriculé dans le canton de Soleure. Le conducteur était accompagné d'une ressortissante roumaine âgée de 45 ans. Une enquête du Ministère public vaudois est en cours.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Retour des vélos en libre-service à Nyon

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Près de 450 vélos en libre-service seront à disposition (Image symbolique). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les vélos en libre-service devraient faire leur retour ce printemps à Nyon et dans les environs. Région de Nyon a attribué la concession à l'entreprise Voi Technology. L'offre devrait augmenter de 50%, avec 71 stations et 450 vélos désormais tous électriques.

Depuis cet été, les Nyonnais ne disposaient plus de vélos en libre-service, conséquence d'un recours juridique. Dans un premier temps, l'association intercommunale avait en effet attribué l'exploitation du réseau à une entreprise américaine, mais le Tribunal cantonal a cassé cette adjudication faute d'appel d'offres.

Région de Nyon a rapidement remis l'ouvrage sur le métier, lançant cet été un appel d'offres public. Mais Publibike, auteur du recours et dont la collaboration avec Région Nyon se terminait à la fin juin, avait retiré ses vélos à la fin de son contrat, laissant la région sans dispositif en libre-service.

Offre la plus avantageuse

Après analyse des offres reçues dans le cadre du marché public, Région de Nyon a adjugé le mandat à l'entreprise Voi qui a remis l'offre la plus avantageuse, explique mercredi un communiqué. L'entreprise scandinave est déjà présente dans plusieurs villes suisses, notamment à Zurich, Berne et Bâle.

Les emplacements dans les 12 communes partenaires du réseau nyonnais seront maintenus. D’autres s'ajouteront pour passer de 49 à 71 stations et d'environ 300 à 450 vélos, désormais tous électriques. Le rééquilibrage des vélos et la gestion de la flotte seront assurés par une entreprise sociale implantée à Nyon et ayant pour mission la réinsertion socio-professionnelle, précise le communiqué.

Regagner les usagers

Dès échéance du délai de recours le 19 décembre 2025, les partenaires pourront finaliser les modalités contractuelles et planifier les prochaines étapes de mise en oeuvre. Région de Nyon espère une mise en service à la fin du premier trimestre, a indiqué l'association à Keystone-ATS.

L'objectif est de développer la mobilité activité dans le district et de poursuivre la bonne dynamique observée ces deux dernières années. Le taux d'utilisation des vélos en libre-service a augmenté de 30% entre 2023 et 2025. L'un des enjeux sera de fidéliser à nouveau des usagers qui ont dû revoir leurs habitudes de déplacement ces derniers mois en raison de la suspension du dispositif en libre-service. Des offres spéciales sont d'ores et déjà prévues.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Budget vaudois: coupes maintenues pour les hôpitaux régionaux

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Le Grand Conseil vaudois est toujours plongé dans sa première lecture du projet de budget de l'Etat 2026. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Grand Conseil vaudois a poursuivi mercredi ses discussions sur le projet de budget cantonal 2026. Comme la veille, la gauche a échoué à faire passer de nombreuses propositions de modifications, notamment la suppression des coupes pour les hôpitaux régionaux.

Les députés ont repris en début d'après-midi la suite de la première lecture du projet de budget (1er débat), avec plus de trois heures de discussions sur le budget de fonctionnement du Département de la santé et de l'action sociale (DSAS) de Rebecca Ruiz, déjà entamées mardi.

Un des gros sujets du jour était les coupes budgétaires prévues pour les hôpitaux régionaux et notamment les pôles santé. Après avoir annoncé des mesures d'économie à hauteur de 20 millions de francs, le Conseil d'Etat les a revues à la baisse lors de la présentation du budget 2026, à savoir une réduction à cinq millions de francs.

La gauche a voulu supprimer ces cinq millions. Mais elle n'a pas réussi à faire passer son amendement, refusé par 76 non (PLR, UDC et Vert'libéraux) contre 58 oui (PS, Vert-e-s, EP).

EMS: coupes réduites de moitié

L'autre sujet emblématique du côté sanitaire était l'effort à la contribution de crise des Etablissements médico-sociaux (EMS). Les coupes budgétaires prévues par le gouvernement étaient de quelque 14 millions. La Commission des finances (Cofin) a, elle, proposé de les réduire de moitié, à 7 millions. Un amendement socialiste a été déposé pour ramener ce chiffre à zéro. Il a été refusé par la droite.

En revanche, la réduction de 50% de la contribution aux EMS (7 millions et non 14) a été acceptée grâce au ralliement des Vert'libéraux avec la gauche.

La droite a, par contre, fait bloc et refusé de biffer les coupes dans le programme cantonal InvestPro visant à lutter contre la pénurie du personnel de la santé et à répondre à l'initiative "Pour des soins infirmiers forts". Elle a dit non à la proposition de réinscrire + 4,3 millions de francs au budget (2,8 millions pour la formation et -1,5 million pour la revalorisation de la CCT-SAN).

Les soins à domicile n'ont pas pu éviter, non plus, des mesures d'économie. La gauche n'a pas réussi à faire passer la suppression de 5,5 millions de francs de coupes.

Subsides assurance-maladie

Autre refus grâce au bloc PLR-UDC-Vert'libéraux: de renoncer à ce que les personnes au bénéfice de subsides pour l'assurance-maladie (plafonnement des primes à 10% du salaire) participent à l'effort d'économies à hauteur de 18,4 millions, à travers trois mesures, dont un délai de carence allongé d'un mois pour les primo-demande.

Un sujet aura au moins fait l'unanimité mercredi après-midi: la sous-estimation de la participation des communes à la cohésion sociale (principe de sincérité budgétaire). Elle a été revue à la hausse de 18,4 millions de francs.

Pour rappel, le projet initial du budget du Conseil d'Etat prévoit un déficit de 331 millions de francs, lequel intègre 305 millions de mesures d'économies. Ce budget sera encore adapté au terme des débats au Grand Conseil.

Ceux-ci se poursuivent mercredi soir, avec encore trois départements à passer en revue, et peut-être une demande de deuxième débat immédiate, puis à nouveau la semaine prochaine pour deux journées. Les députés ont jusqu'au mercredi 17 décembre minuit pour adopter le budget 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Décès d'un détenu à Lausanne: enquête ouverte

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Un homme détenu à l'Hôtel de police de Lausanne est décédé au CHUV dans la nuit de mardi à mercredi, après avoir passé plus d'un mois aux soins intensifs de l'hôpital. (image d'illustration) (© )

Un homme détenu dans la zone carcérale de l'Hôtel de Police de Lausanne est décédé au CHUV dans la nuit de mardi à mercredi. Il y avait été transféré dans un état grave le 3 novembre. Une instruction pénale a été ouverte pour déterminer les circonstances du décès.

L'homme de 40 ans, de nationalité algérienne et sans domicile connu en Suisse, avait été transféré début novembre au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), avec un pronostic vital engagé. Un gardien "aurait remarqué à 12h15 qu'il respirait dans sa cellule de manière anormale", explique le Ministère public mercredi dans un communiqué.

Placé aux soins intensifs depuis lors, son décès a été constaté mardi à 22h25. L'homme était détenu dans la zone carcérale de l'Hôtel de Police depuis la nuit du 18 au 19 octobre dernier, suite à un cambriolage d'un garage à St-Prex (VD).

"Les premiers examens externes réalisés durant le séjour hospitalier du prévenu n’ont révélé aucun signe de violence", précise le Ministère public. L’autopsie du corps du défunt a été ordonnée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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