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Les établissements scolaires prêts pour cette rentrée inédite

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Lundi, une partie de Vaudois fait sa rentrée scolaire après 8 semaines loin des bancs d'école. Mardi, ce sera au tour de l'autre partie de reprendre le chemin de l'école. (Image d'illustration - ©KEYSTONE/Laurent Gillieron)
Après huit semaines, les petits Vaudois reprennent le chemin de l'école obligatoire lundi ou mardi, selon les règles de l'alternance. A deux jours de cette rentrée pas comme les autres, Gregory Durand, président de la Société pédagogique vaudoise, et Jean-Marc Puthod, directeur de l’Etablissement primaire et secondaire de Bussigny et Villars-Sainte-Croix, se disent sereins, mais prêts à réagir.

Lundi, c’est la rentrée. Les cours reprennent en présentiel. En tous les cas pour une partie des élèves de l’école obligatoire vaudoise. Pour l’autre partie, ce sera mardi. Rentrée alternée et progressive à cause du coronavirus oblige. Les attentes et la pression sont grandes pour tous les acteurs. Lorsque le retour à l’école avait été annoncé à la mi-avril, la Société pédagogique vaudoise était montée au front, exigeant des garanties et un cadre clair, notamment en matière d’hygiène et de distanciation sociale dans les classes. Aujourd’hui, son discours a changé. Gregory Durand, président de la Société pédagogique vaudoise:

Gregory DurandPrésident de la Société pédagogique vaudoise

Pour lui, le cadre demandé est à la hauteur des attentes.

Grégory DurandPrésident de la Société pédagogique vaudoise

Du côté des écoles, directions, administrations, communes et enseignants se sont activés afin de préparer cette rentrée pas comme les autres. Préparation d’une reprise adaptée, répartition des élèves, organisation des récréations alternées, nettoyages accrus des locaux, installations de stations de nettoyage des mains, de poubelles fermées, transports scolaires, messages aux parents, les occupations n’ont pas manqué. Jean-Marc Puthod, directeur de l’Etablissement primaire et secondaire de Bussigny et Villars-Sainte-Croix, se dit serein à deux jours de cette rentrée:

Jean-Marc PuthodDirecteur de l’Etablissement primaire et secondaire de Bussigny et Villars-Sainte-Croix

La rentrée alternée aura cours jusqu’au 25 mai pour les 1P à 8P et jusqu’à début juin pour les 9P à 11P. Une rentrée qui sera douce. C’est le message qu’a fait passer à ses enseignants Jean-Marc Puthod. Pour lui, il faut commencer par accueillir les élèves:

Jean-Marc PuthodDirecteur de l’Etablissement primaire et secondaire de Bussigny et Villars-Sainte-Croix

Sur la question du programme, cette période de transition va permettre aux professeurs d’évaluer les acquis et les lacunes de l’enseignement à distance. Un des gros enjeux, ce sera pour la rentrée 2020/2021. C’est l’avis de Gregory Durand:

Gregory DurandPrésident de la Société pédagogique vaudoise

Seules exceptions à cette rentrée, les élèves, enseignants ou collaborateurs considérés comme à risque ou vivant avec une personne à risque sont autorisés à rester chez eux. Jean-Marc Puthod confirme qu’il y a des enseignants qui seront absents lundi. Mais la situation reste gérable :

Jean-Marc PuthodDirecteur de l’Etablissement primaire et secondaire de Bussigny et Villars-Sainte-Croix

S'agissant des règles sanitaires, les enseignants devront faire en sorte qu’elles soient appliquées. On parle notamment de l’hygiène des mains et de la distanciation sociale, plus particulièrement entre adultes et entre adultes et enfants. Le port du masque n'est en revanche ni imposé, ni même recommandé. Les enseignants sont libres de le porter ou non.

Jean-Marc PuthodDirecteur de l’Etablissement primaire et secondaire de Bussigny et Villars-Sainte-Croix

L’enseignement à distance s’est substitué tant bien que mal durant six semaines à l’école en classe. La crise sanitaire n’a pas laissé d’autres choix aux enseignants et enfants que de s’adapter. L’école à distance, a-t-elle fonctionné?

Gregory DurandPrésident de la Société pédagogique vaudoise

Au total, 93 établissements scolaires rouvrent leurs portes lundi.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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