Vaud
Loup: un quart des alpages de la zone sud du Jura très vulnérables
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15% des alpages vaudois sont vulnérables face au loup. C’est ce qui ressort ce vendredi des premiers résultats de l’analyse commandée par le Département de l’environnement et de la sécurité, en réaction aux discussions de cet automne avec les éleveurs. Un chiffre qui grimpe à 25% si on se concentre uniquement sur la zone prioritaire du sud du Jura.
Vaud dévoile ce vendredi un premier jet de l’analyse de vulnérabilité des alpages commandée cet automne. Verdict : 15% des plus de 1'000 alpages que compte le canton sont vulnérables au loup. Et le chiffre grimpe à 25% lorsque l’on se concentre sur la zone prioritaire du sud du Jura. Des résultats présentés jeudi aux éleveurs.
Trois mesures prises
Les critères pris en compte sont la présence ou non de jeunes bovins (0-1 an), la présence d'ovins et caprins et la présence de vaches-mères en suffisance ou non. D'autres critères ont également été étudiés comme la présence d'un exploitant ou berger dans le chalet, la capacité de loger le bétail dans les étables ou encore la taille des parcs, explique le canton.
Sur la base de ces premiers résultats, trois mesures permettant de diminuer la vulnérabilité des alpages ont été proposées. Les précisions de Béatrice Métraux, conseillère d'Etat chargée de l'environnement et de la sécurité.
Ces nouvelles mesures renforceront le dispositif de soutien aux éleveurs déjà mis en place, estime le DES: accompagnement des éleveurs, suivi renforcé du loup en collaboration avec les autorités françaises, mesures-pilotes avec réalisation de parcs sécurisés et tests d'effarouchement, etc.
La meute s'est déplacée
Une nouvelle rencontre avec les éleveurs ces prochaines semaines permettra d'échanger à nouveau sur ces différentes options et de définir les mesures de prévention à mettre en œuvre dans les alpages vulnérables, annonce encore le canton. L'intégralité des résultats de l'analyse de vulnérabilité des alpages sera publiée ce printemps.
Parallèlement, les services de Mme Métraux ont demandé à l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) de pouvoir élargir le périmètre de régulation de la meute du Marchairuz.
Berne a accueilli favorablement cette demande jugée "raisonnable et adaptée à la situation sur le terrain". La régulation peut donc se faire dans un périmètre qui inclut les espaces agricoles du pied du Jura, s'étendant entre L'Isle et Givrins, mais exclut le site fédéral de protection de la faune du Noirmont. L'autorisation de tir de régulation court toujours jusqu'au 31 mars 2022.
Pour rappel, en août dernier, le canton de Vaud avait sollicité puis obtenu de la Confédération l'autorisation de tirer deux jeunes loups de la meute du Marchairuz à la suite de plusieurs attaques avérées sur des veaux. L'objectif est d'enrayer la dynamique de ces attaques. La meute compte quatre loups adultes et cinq louveteaux. Le canton cible les deux jeunes adultes nés l'an dernier, le cadre légal fédéral interdisant de tuer le couple géniteur.
Vaud
Vallée de Joux: nouvelle ligne de bus pour les noctambules
La compagnie Travys met en place dès vendredi une nouvelle offre de bus nocturne les vendredis, samedis soirs et veilles de jours fériés entre Yverdon-les-Bains et Le Brassus, puis retour au Pont via Les Bioux. Les autorités cantonales ont décidé de l'instaurer en réponse à une pétition de jeunes de la Vallée de Joux.
Cette nouvelle liaison vise à améliorer l'accessibilité de la Vallée de Joux durant les nuits de week-end, tout en renforçant la sécurité et la fiabilité des déplacements pour les jeunes et l'ensemble de la population. Elle partira d'Yverdon à 01h50 pour rejoindre Vallorbe, Le Pont, Le Brassus et Le Pont gare (via Les Bioux) à 03h31, annonce Travys dans un communiqué.
Portée par la mobilisation des jeunes de la région et soutenue par les autorités cantonales, cette nouvelle offre de transport pourrait être pérennisée en 2027 en fonction de sa fréquentation et de son succès auprès de la clientèle. Elle marque une étape importante vers une meilleure desserte nocturne des régions périphériques et une réponse concrète aux besoins exprimés par la population.
Pour une information à jour et détaillée, l'horaire en ligne fait foi. Les affiches horaires aux arrêts seront mises à jour dans les prochaines semaines, précise le communiqué. La mesure s'inscrit dans le changement d'horaire national 2026, applicable dès le 14 décembre 2025 dans toute la Suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Conference League: Lausanne-Sport attend la Fiorentina avec joie
Le Lausanne-Sport veut "se faire plaisir" face à la Fiorentina, jeudi en Conference League (21h00). "Les joueurs vont savourer ce match dès la 1re minute", promet leur entraîneur Peter Zeidler.
"C'est vraiment un match très spécial, il n'y a qu'à voir le nombre de personnes présentes ici. On comprend tout de suite l'importance du foot en Italie", a lâché le technicien allemand, qui faisait face à davantage de journalistes transalpins que suisses mercredi en conférence de presse.
"Le sentiment qui prédomine, c'est notre grande joie de disputer ce match. Cela résume tout. Et on veut la montrer sur le terrain demain", a déclaré Zeidler, toujours aussi affable lorsqu'il s'adresse aux médias.
"Une grande équipe"
Le mentor du LS s'exprimait à côté de son capitaine Olivier Custodio, qui a également partagé son excitation à l'idée d'affronter la Viola, même si cette dernière traverse une crise profonde en Serie A.
"C'est une date que l'on avait cochée dans notre calendrier dès le tirage", a-t-il assuré. "C'est beau d'affronter un club avec un tel héritage, une grande équipe de l'histoire du championnat italien. On attend ce match avec impatience. On se réjouit d'être au stade demain dans un stade quasiment plein."
Lausanne disputera toutefois ce match de gala sans plusieurs joueurs. Le "surdoué" Gaoussou Diakité - dixit Peter Zeidler - a rejoint en début de semaine la sélection malienne avec laquelle il s'apprête à disputer la Coupe d'Afrique des nations au Maroc (21 décembre-18 janvier).
Sans Beloko ni Al Saad
Le staff lausannois doit également composer sans le milieu Nicky Beloko (cuisse) ni l'attaquant Muhannad Al Saad (pied), qui aurait pu être une option pour remplacer Diakité. Mais "il y a d'autres joueurs qui attendent ce moment pour s'illustrer", a souligné le coach du LS.
Ce dernier a été interrogé sur les derniers résultats de son équipe. Lausanne reste sur trois matches nuls et vierges contre Lugano et Bâle en Super League et face à Kuopio lors de la dernière journée de Conference League.
"Chez moi, le verre est toujours à moitié plein", a-t-il répondu en levant une bouteille d'eau bien remplie. Avant de plaisanter: "On n'a pas marqué, mais on n'a pas fait grève. La grève, c'est ailleurs." Une petite référence aux récentes mobilisations de la fonction publique à Lausanne.
"On n'est pas encore arrivé"
"Le plus important dans tout ça, c'est qu'on n'a pas encaissé de but. En Finlande, ce n'était pas un match grandiose de notre part, mais on n'a pas craqué en fin de match pour aller chercher ce point qui nous rapproche de la qualification", a poursuivi Zeidler.
Actuellement 16e de la phase de ligue, Lausanne est en effet pratiquement assuré de terminer parmi les 24 premiers et ainsi disputer un barrage d'accession aux 8es de finale en février.
"On n'est pas loin, mais on n'est pas encore arrivé", a tempéré l'ancien entraîneur de Saint-Gall. "Il peut toujours y avoir des surprises lors de la dernière journée. Mais on veut jouer en printemps en Europe. C'était notre rêve, c'est désormais notre objectif."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Le Grand Conseil approuve le budget 2026 de l'Etat de Vaud
Le Canton de Vaud aura un budget pour 2026. Après six séances et plus de 36 heures de discussions, le Grand Conseil a approuvé mercredi après-midi le budget d'Etat pour l'an prochain. Aucun parti ne s'est montré enthousiaste et le vote final a été serré.
Une majorité qualifiée de 76 voix sur 150 était nécessaire. Aux alentours de 14h30, les parlementaires ont dit oui par 94 voix, contre 44 non et avec six abstentions. Il aura fallu un vote nominal pour récolter plus de 76 votes favorables (66 oui, 59 non et 19 abstentions au premier vote).
Pour le parti socialiste, le projet de budget 2026 du Conseil d’État est "le symbole de l’absence de dialogue" comme l'explique Sébastien Cala, chef de groupe socialiste au Grand Conseil vaudois.
La plupart des refus sont venus des rangs de la gauche radicale et du PS, avec quelques petites voix contre aussi du côté des Vert-e-s et de l'UDC. Les Vert'libéraux ont dit oui à l'unanimité. Ensemble à Gauche & POP (EP) s'est, lui, opposé à l'unanimité au budget.
A l'issue de ces débats-marathon, le déficit budgétaire a pu être raboté de quelques millions de francs, mais dans l'ensemble peu de choses ont bougé. Pour rappel, le projet initial du budget du Conseil d'Etat prévoyait un déficit de 331 millions de francs, lequel intégrait 305 millions de mesures d'économies.
Deux mesures controversées retirées
En revanche, la mesure la plus décriée du budget, la baisse de 0,7% du salaire des employés de l'Etat (décret sur la contribution de crise), avait été retirée vendredi par le Conseil d'Etat, soit l'équivalent de 24 millions de francs d'économies. Il avait également annoncé mettre entre parenthèses la suppression des décharges de fin de carrière des enseignants.
Les députés n'y sont donc pas revenus cette semaine. Ces deux mesures étaient vertement fustigées par les syndicats et étaient devenues le symbole de la colère des employés de la fonction publique défilant dans la rue. Leur retrait n'ont pas suffit pour le chef de groupe socialiste.
Du côté de la droite, le PLR a déploré le climat de tension général mais son chef de groupe a malgré tout critiqué le Conseil d’État pour avoir « cédé aux syndicats et à la pression de la rue ».
S'agissant des 0,7%, le montant sera compensé par des mesures d'économies ciblées sur les ressources humaines. Le gouvernement a déjà évoqué le non-renouvellement automatique des postes au départ du titulaire et l'introduction d'un délai de carence de six mois à l'engagement sans prétériter les prestations essentielles.
Aucun retour positif
Avant le vote final, chaque groupe parlementaire a pris la parole et c'est peu dire que les critiques ont fusé contre ce budget 2026. Il a été qualifié pêle-mêle de "mauvais", "improvisé", "déséquilibré", "en sursis", "pas idéal", "sans dialogue", "sans concertation".
Les mots les plus durs ont été exprimés par la gauche radicale, l'UDC et le PS. Tout en étant critiques aussi, les chefs de groupe PLR et Vert'libéraux, respectivement Nicolas Suter et Jerome De Benedictis, ont, eux, semblé vouloir lancer un appel à l'apaisement et à un vote de raison. Le chef de groupe PLR a dit vouloir « éviter l’inconnu ».
La présidente du gouvernement Christelle Luisier a appelé le législatif à "mettre l'accent sur ce qui nous rassemble plutôt que sur ce qui nous divise". Elle a plaidé pour le redressement financier "avec une vision commune même si le chemin est complexe", et un retour à l'équilibre à l'horizon 2030.
A l’issue du vote final, la présidente du gouvernement vaudois Christelle Luisier s’est dit « soulagée » du « sursis » offert par les députés.
"Ce budget n'est pas une ligne d'arrivée, mais un premier pas", a-t-elle déclaré. Elle a promis une "méthode de concertation plus poussée et avec une temporalité plus longue", avec des discussions avec tous les milieux et partenaires concernés dès janvier prochain.
Sophie Vassutine & KEYSTONE ATS
Lausanne
Le Centre Vaud soutient l'UDC Jean-François Thuillard
Réuni mardi soir en assemblée générale, le Centre Vaud a arrêté sa position en vue de l'élection complémentaire au Conseil d'Etat du 8 mars. Il a décidé à l'unanimité de soutenir le candidat de l'Alliance vaudoise, l'UDC Jean-François Thuillard.
Alors que plus de 87% de ses membres étaient présents, le Centre, membre de l'Alliance vaudoise aux côtés du PLR et de l'UDC, a annoncé dans un communiqué soutenir "avec enthousiasme" et "sans aucune voix contraire" le candidat UDC qui se présente à la succession de la socialiste Rebecca Ruiz.
Député et ex-président du Grand Conseil, Jean-François Thuillard a été le premier candidat à sortir du bois. Il a d'ores et déjà reçu le soutien du PLR. Le Parti socialiste a choisi pour sa part de présenter l'ancien conseiller national Roger Nordmann pour défendre le siège de sa camarade socialiste. La gauche radicale lance elle la conseillère communale lausannoise d'Ensemble à gauche, Agathe Raboud Sidorenko.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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